Avec de belles branches, vous m’avez abattu
Depuis dans ton foyer, je suis indispensable
Je vis dans ta maison grâce à moi confortable
Quelques bûches dans l’âtre te donnent la chaleur
Je me consume pour toi, tu reprends des couleurs
Je suis dans tous tes meubles : lit, armoires, tables, chaises
Rouleaux, cuillers de bois mettent ta femme à l’aise
Le manche de ta faucille, celui de ton marteau
Le patin du traîneau la porte de l’enclos
Quand tu joues du violon tu tires des harmonies
Grâce à moi et du bois encore pour ta flûte…
J’ai été ton berceau, je serai ton cercueil
A la vie à la mort, tu m’as vu dés le seuil
Pourtant tu as ‘pissé’ sur moi toute ta vie
Et torturé mon tronc avec des mots impies…
Jan :
Ecrit le
Jeu 08 Fév 2007, 16:02
par jan goure,
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