Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur caressedesyeux
Sentir les printemps
Sentir le printemps
Il arrive bientôt celui qu’on attend
Depuis déjà un bon moment,
Son air a changé aussi,
Le temps est un peu moins gris
Un peu plus doux, un peu plus fleuri
Parfois on le sent jusque dans notre lit.
Lorsqu’on laisse la fenêtre ouverte
Et qu’il s’invite d’un pas alerte
Chargé d’effluves de parfum
Surtout au petit matin.
Quand quelques timides rayons de soleil
Viennent hardiment nous dire bonjour,
Que même la grisaille n’est plus pareille
Car la nature chante l’amour
Les premières fleurs pointent le bout du nez
On a envie de les respirer
Et de mélanger leurs belles couleurs chatoyantes
Avec ces bonnes odeurs enivrantes.
Dans mon jardin , un peu sauvage
Le Printemps laisse un sillage
Il y a déjà des crocus qui se hissent,
Des perce-neige qui persistent
Puis ,quelques narcisses et des primevères,
Égayent des coins un peu sévères.
Et dans leurs mauves éclatants,
Les violettes, que j’aime tant
Et les timides pâquerettes
Qui semblent vouloir faire la quête...
Un peu, beaucoup, pas du tout
Les amoureux leur tordront le cou.
Quant aux jolis coquelicots, Mesdames
C’est encore un peu trop tôt, Messieurs
Mais admirez, de ceux -ci, la belle âme
Ils seront bientôt là , sous vos yeux.
caressedesyeux
Il arrive bientôt celui qu’on attend
Depuis déjà un bon moment,
Son air a changé aussi,
Le temps est un peu moins gris
Un peu plus doux, un peu plus fleuri
Parfois on le sent jusque dans notre lit.
Lorsqu’on laisse la fenêtre ouverte
Et qu’il s’invite d’un pas alerte
Chargé d’effluves de parfum
Surtout au petit matin.
Quand quelques timides rayons de soleil
Viennent hardiment nous dire bonjour,
Que même la grisaille n’est plus pareille
Car la nature chante l’amour
Les premières fleurs pointent le bout du nez
On a envie de les respirer
Et de mélanger leurs belles couleurs chatoyantes
Avec ces bonnes odeurs enivrantes.
Dans mon jardin , un peu sauvage
Le Printemps laisse un sillage
Il y a déjà des crocus qui se hissent,
Des perce-neige qui persistent
Puis ,quelques narcisses et des primevères,
Égayent des coins un peu sévères.
Et dans leurs mauves éclatants,
Les violettes, que j’aime tant
Et les timides pâquerettes
Qui semblent vouloir faire la quête...
Un peu, beaucoup, pas du tout
Les amoureux leur tordront le cou.
Quant aux jolis coquelicots, Mesdames
C’est encore un peu trop tôt, Messieurs
Mais admirez, de ceux -ci, la belle âme
Ils seront bientôt là , sous vos yeux.
caressedesyeux
Mar 17 Mars 2020, 13:45 par
caressedesyeux sur Mille choses
Haiku
Printemps précoce
Bourgeons en fleur
soleil , safran
caressedesyeux
Bourgeons en fleur
soleil , safran
caressedesyeux
Sam 08 Fév 2020, 15:10 par
caressedesyeux sur Mille choses
Délivrance( suite du texte je m'en vais)
Enfin la mort est venue me chercher; Un 23 décembre, 2015, au petit matin Mais avant, elle m’a fait un cadeau M’a montré, comme un film au ralenti Mon enfance, entourée de ma mère, mon père, et mes trois frères. Les rires, les nombreux Noëls, les vacances au soleil, à la neige Puis à 16 ans, ou je suis partis en Inde Et les autres voyages que j’ai faits... Puis, les sorties avec les plus belles filles À boire, à fumer, à séduire... à coucher... Mon fils qui a aujourd’hui 23 ans D’une première union Ma fille qui a aujourd’hui 16 ans D’une deuxième union Et qui continue sa vie auprès de sa mère... Ma foi, j’ai eu une enfance heureuse; Une adolescence, pleine de rebondissement Une vie d’adulte avec ses hauts comme ses bas! Mais je serais toujours là ! dans le coeur et l’esprit de ma famille Et de mes amis... La mort est enfin venue me libérer Tel un pansement cicatrisant mes douleurs... Je n’ai plus peur... De mourir... Je vous aime tant aussi....
caressedesyeux
caressedesyeux
Mer 11 Déc 2019, 14:29 par
caressedesyeux sur Mille choses
Les roseaux
LES ROSEAUX
La nature a toujours eu ses hosties
Les roseaux sont du nombre
Souffre-douleur de ces pies
Auxquelles ils font de l’ombre
Elles sont tellement bavardes
Ces péronnelles qui n’arrêtent de jacasser
Qu’on souhaiterait qu’on les canarde
Pour entendre un silence planer
Malgré leurs beaux plumages
Du noir ténébreux d’un corbeau
Elles accablent de leurs bavardages
Ces pauvres roseaux ont bon dos;
Voleuses de tout objet qui brille
Elles survolent constamment le décor
Un éclat, les voilà plongeant en vrille
Récupérer le précieux trésor
Sous le soleil qui caresse leur ventre
Elles vont , viennent et agacent
Mais jamais ne pensent rendre
Tous les bijoux qu’elles amassent
Ces pies ramassent tout ce qui leur plaît
Ces petites chipies sont si mauvaises
Que être la plus belle est leur seul sujet
Dont elles se délectent et se plaisent
Leur vie ne serait que paresse et agrément
S’il n’y avait, pour leur barrer le passage,
Ces grandes tiges se balançant mollement
Et qui font, à leur vol, un véritable barrage
Chargées de tous ces bibelots clinquants
Des verres colorés aux pièces argentées
Des chaînettes dorées aux cailloux brillants
Ces chapardeuses sont lourdement chargées
Elles doivent ainsi changer de direction
Plouf ! Voilà les bijoux tombant à l’eau
Alors, menteuses, elles vous diront : Que c’est la faute aux roseaux !
caressedesyeux
La nature a toujours eu ses hosties
Les roseaux sont du nombre
Souffre-douleur de ces pies
Auxquelles ils font de l’ombre
Elles sont tellement bavardes
Ces péronnelles qui n’arrêtent de jacasser
Qu’on souhaiterait qu’on les canarde
Pour entendre un silence planer
Malgré leurs beaux plumages
Du noir ténébreux d’un corbeau
Elles accablent de leurs bavardages
Ces pauvres roseaux ont bon dos;
Voleuses de tout objet qui brille
Elles survolent constamment le décor
Un éclat, les voilà plongeant en vrille
Récupérer le précieux trésor
Sous le soleil qui caresse leur ventre
Elles vont , viennent et agacent
Mais jamais ne pensent rendre
Tous les bijoux qu’elles amassent
Ces pies ramassent tout ce qui leur plaît
Ces petites chipies sont si mauvaises
Que être la plus belle est leur seul sujet
Dont elles se délectent et se plaisent
Leur vie ne serait que paresse et agrément
S’il n’y avait, pour leur barrer le passage,
Ces grandes tiges se balançant mollement
Et qui font, à leur vol, un véritable barrage
Chargées de tous ces bibelots clinquants
Des verres colorés aux pièces argentées
Des chaînettes dorées aux cailloux brillants
Ces chapardeuses sont lourdement chargées
Elles doivent ainsi changer de direction
Plouf ! Voilà les bijoux tombant à l’eau
Alors, menteuses, elles vous diront : Que c’est la faute aux roseaux !
caressedesyeux
Ven 05 Avril 2019, 18:24 par
caressedesyeux sur Mille choses
Le champs de tournesol (duo)
Le soleil dispense généreusement ses rayons
Les tournesols prennent de belles couleurs,
Et n’attendent qu’à être cueillis
Par les agriculteurs
Ils sont beaux et de belle hauteur
Cela me donne des idées.
Faire une partie de cache-cache avec toi.
Dans ces magnifiques champs
Qui s’étendent à perte de vue,
Devant nos yeux émerveillés
Je n’ai pas encore fini mon boniment
Que déjà tu plonges subitement
Parmi ces tournesols majestueux
Car tu ne crains pas de te perdre
Dans ce labyrinthe immense,
Où les insectes, surpris et curieux
S’amusent à nous observer.
Tu cours très vite pour une femme
Je n’arrive même pas à te suivre,
Je me demande où
Tu as bien pu aller te cacher
Dans ce gigantesque dédale
Pourtant ton merveilleux rire cristallin
Qui tel une musique s’étale
Vient percuter mes oreilles
Résonnant d’une douce mélodie
Il te situe parfois si près de moi,
Et pourtant si lointaine, tout à la fois.
Là, par terre, une trace, un indice
Ton foulard à un croisement
C’est un signe qui ne trompe pas
Je pourrais te suivre les yeux fermés.
Plus loin... Encore une bifurcation
Encore une autre pièce de lingerie fine
Ah, la petite coquine !
Ton petit manège bien je devine
Nue, dans ce champ, je t’imagine...
Si belle, si douce et si féminine...
J’en ai une montée d’adrénaline...
Une ombre a bougé !
Là !!
Hop !
Je t’ai enfin rattrapée !
Et je serre fortement contre moi,
Cette merveilleuse femme dont je ne saurai me passer
Pour tendrement l’embrasser.
caressedesyeux/ inconnu
Les tournesols prennent de belles couleurs,
Et n’attendent qu’à être cueillis
Par les agriculteurs
Ils sont beaux et de belle hauteur
Cela me donne des idées.
Faire une partie de cache-cache avec toi.
Dans ces magnifiques champs
Qui s’étendent à perte de vue,
Devant nos yeux émerveillés
Je n’ai pas encore fini mon boniment
Que déjà tu plonges subitement
Parmi ces tournesols majestueux
Car tu ne crains pas de te perdre
Dans ce labyrinthe immense,
Où les insectes, surpris et curieux
S’amusent à nous observer.
Tu cours très vite pour une femme
Je n’arrive même pas à te suivre,
Je me demande où
Tu as bien pu aller te cacher
Dans ce gigantesque dédale
Pourtant ton merveilleux rire cristallin
Qui tel une musique s’étale
Vient percuter mes oreilles
Résonnant d’une douce mélodie
Il te situe parfois si près de moi,
Et pourtant si lointaine, tout à la fois.
Là, par terre, une trace, un indice
Ton foulard à un croisement
C’est un signe qui ne trompe pas
Je pourrais te suivre les yeux fermés.
Plus loin... Encore une bifurcation
Encore une autre pièce de lingerie fine
Ah, la petite coquine !
Ton petit manège bien je devine
Nue, dans ce champ, je t’imagine...
Si belle, si douce et si féminine...
J’en ai une montée d’adrénaline...
Une ombre a bougé !
Là !!
Hop !
Je t’ai enfin rattrapée !
Et je serre fortement contre moi,
Cette merveilleuse femme dont je ne saurai me passer
Pour tendrement l’embrasser.
caressedesyeux/ inconnu
Ven 30 Sep 2016, 19:16 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Trop bien
Excellent !!! Merci caressedesyeux.
Lun 21 Déc 2015, 08:00 par
mitac3 sur L'amour en vrac
Les fraises et la rose
caressedesyeux .....quelle histoire.....
Lun 02 Fév 2015, 16:48 par
Jime sur Les liaisons sulfureuses
Un souvenir (duo caressedesyeux/jean)
Je ne suis qu’une image,
D’une ancienne carte postale
De ces années d’un passé lointain.
Que tu as retrouvé dans un carton,
Au fond de ton grenier.
Je date de l’époque des années folles
Où les beaux marins,
Naviguaient sur leurs bateaux,
Et me dévoraient des yeux. (caressedesyeux)
Jadis, j’étais si belle.
Rappelle-toi de moi,
Quand tu venais me voir
Toi beau matelot brun,
Danser au cabaret.
Mais ce temps est passé
Et tu m’as oubliée
Je vais pouvoir m’en aller,
Et retourner au fond
De mon grenier.
J’ai gardé en moi ton image
Ce souvenir encore sauvage
Toutes ces farandoles de baisers
Je n’étais qu’homme à tes pieds
Même si j’avais épousé la mer
Beau matelot déjà trop fier
A tes pas je n’étais plus moi
Juste un homme tombé dans tes bras. ( jean)
A la décadence d’une danse
Je te revois encore en transe
Dans une bouteille de rhum loin de France
L’homme regrette cette romance
Juste cette nuit m’a suffit
Pour garder le sucre de ce fruit
Toute une vie à en mépriser l’ennui
De ne pas être l’homme au chaud dans ton lit .
Sam 04 Oct 2014, 20:59 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
La fille de juin(duo)
La fille de juin
La fille de juin vient d’un pays lointain où le soleil est toujours présent. C’est ce dernier qui l’a saupoudré de taches de rousseur en forme de pleine lune. Elle pense à son ami Pierrot qu’elle trouve rigolo.
Pas de temps à perdre, elle s’en va réveiller toute sa troupe. Lorsque tout le monde est réuni c’est l’embarquement dans la cosmique soucoupe, direction la planète Hula Hoop !
Pierrot doit la rejoindre pour assister à quelques numéros bien particuliers. La malicieuse sait qu’il va bien s’amuser.
Allez… une répétition de plus ! Celle-ci sera la dernière avant le grand show, sous l’immense chapiteau. Structure perchée sur un nuage propriété des mages créateurs de mirages dont ils sont les seuls à mesurer les pouvoirs.
La fille de juin donne ses directives. Après plusieurs tentatives les pingouins se mettent en files indiennes faisant sortir de leurs becs crochus des glaçons couleur de fruit de la passion. Ils sculptent avec leurs pattes palmées, un arbre dont les branches seront décorées de bulles de bananes soufflées par des babouins y mettant beaucoup d’entrain.
Pierrot arrivé un peu en avance est fasciné. Il se dit qu’il aimerait bien y participer pour avoir une chance d’épater la fille de juin. Elle lui tendrait peut être ensuite la main pour s’envoler encore plus loin…
Pierre se réveille cette fois un peu plus tôt. C’est encore ce rêve étrange qui le tire du lit. Ce songe à comme un aspect de réalité, comme un message qui lui serait adressé. Tout ça est bien trop construit, bien trop de détails pour émaner simplement de son esprit d’ordinaire si peu imaginatif. Il commence à se persuader que l’on tente d’une manière pour le moins incroyable de lui dire quelque chose.
Ce n’est pas la peine d’en faire part à qui que ce soit, on ne le croirait pas…
Une connexion d’esprit à esprit, quelle absurdité ! Il entend d’ici les réactions condescendantes.
Toujours plongé dans ses réflexions, Pierre se lève, va s’asseoir à son bureau et s’empare de son carnet. Lui est venue l’idée de coucher ce rêve par écrit le plus fidèlement possible sur le papier avant que son souvenir s’estompe. Il s’agit d’en faire quelque chose de plus où moins cohérent pour un lecteur et de publier le tout sur la toile. Il ne sait pourquoi, mais il sent qu’une bienveillante araignée s’y cache. Avec un peu de patience et de perspicacité il devrait arriver à la démasquer.
caressedesyeux/patrick Arnoux
La fille de juin vient d’un pays lointain où le soleil est toujours présent. C’est ce dernier qui l’a saupoudré de taches de rousseur en forme de pleine lune. Elle pense à son ami Pierrot qu’elle trouve rigolo.
Pas de temps à perdre, elle s’en va réveiller toute sa troupe. Lorsque tout le monde est réuni c’est l’embarquement dans la cosmique soucoupe, direction la planète Hula Hoop !
Pierrot doit la rejoindre pour assister à quelques numéros bien particuliers. La malicieuse sait qu’il va bien s’amuser.
Allez… une répétition de plus ! Celle-ci sera la dernière avant le grand show, sous l’immense chapiteau. Structure perchée sur un nuage propriété des mages créateurs de mirages dont ils sont les seuls à mesurer les pouvoirs.
La fille de juin donne ses directives. Après plusieurs tentatives les pingouins se mettent en files indiennes faisant sortir de leurs becs crochus des glaçons couleur de fruit de la passion. Ils sculptent avec leurs pattes palmées, un arbre dont les branches seront décorées de bulles de bananes soufflées par des babouins y mettant beaucoup d’entrain.
Pierrot arrivé un peu en avance est fasciné. Il se dit qu’il aimerait bien y participer pour avoir une chance d’épater la fille de juin. Elle lui tendrait peut être ensuite la main pour s’envoler encore plus loin…
Pierre se réveille cette fois un peu plus tôt. C’est encore ce rêve étrange qui le tire du lit. Ce songe à comme un aspect de réalité, comme un message qui lui serait adressé. Tout ça est bien trop construit, bien trop de détails pour émaner simplement de son esprit d’ordinaire si peu imaginatif. Il commence à se persuader que l’on tente d’une manière pour le moins incroyable de lui dire quelque chose.
Ce n’est pas la peine d’en faire part à qui que ce soit, on ne le croirait pas…
Une connexion d’esprit à esprit, quelle absurdité ! Il entend d’ici les réactions condescendantes.
Toujours plongé dans ses réflexions, Pierre se lève, va s’asseoir à son bureau et s’empare de son carnet. Lui est venue l’idée de coucher ce rêve par écrit le plus fidèlement possible sur le papier avant que son souvenir s’estompe. Il s’agit d’en faire quelque chose de plus où moins cohérent pour un lecteur et de publier le tout sur la toile. Il ne sait pourquoi, mais il sent qu’une bienveillante araignée s’y cache. Avec un peu de patience et de perspicacité il devrait arriver à la démasquer.
caressedesyeux/patrick Arnoux
Sam 10 Mai 2014, 12:16 par
caressedesyeux sur Mille choses
L'enfant de la fille de mai... (duo )
L’enfant de la Fille de Mai... (Duo caressedesyeux/Patrick Arnoux)
La Fille de Mai se met à courir en rond dans son palais, impatiente de retrouver son séduisant laquais. Celui qui ressemble à un farfadet, toujours vêtu de cet étonnant costume couleur de bitume. Floqué de quelques ronds lumineux comme la lune, parfois argentés. Le malicieux arbore en permanence cet étonnant chapeau à clochettes qu’elle trouve si drôle.
Le voilà d’ailleurs qui s’avance dans la salle pour finir par une élégante courbette en son honneur. Mouvement qui fait s’agiter les clochettes, un sourire amusé se forme alors sur le visage de la Fille de Mai aux yeux si délicieusement bridés.
Décidément ce galopin improvise chaque fois pour elle des tours qui en valent le détour. Ces pitreries vont encore provoquer chez elle une avalanche de fous rires !
Le voilà qui fait apparaître toute une volée d’oiseaux suivis de tasses volantes d’où coule un chocolat bien chaud au parfum alléchant. Un des volatiles explose pour devenirs une pluie de fleurs, de brioches au sirop d’érable, de brins de muguets se transformant aussitôt en boules de gommes. Un chapelet de bulle l’entoure comme en suspension. Des bulles où elle aimerait plonger pour retrouver l’ancien temps.
Voilà maintenant que Farfadet lui temps la main . Une bulle s’approche d’eux, c’est merveilleux, elle a un goût de caramel salé. C’est le moment, il va falloir y aller.
Du haut de la plus haute poutre, le freux observe d’un œil avisé les deux tourtereaux.
Voici donc le moment de l’appariement entre l’habit de lune et la robe de soleil.
L’oracle du hibou sans âge est sur le point de se réaliser, avec les conséquences annoncées.
L’alliance du jour et de la nuit pourtant impossible sur le fond, prend forme. L’enfant à venir de ce couple atypique sera forcément hors caste. Une entité moitié diurne, moitié nocturne, donc chrono-floue. Un être doté de pouvoirs que ce monde n’a encore jamais connu, le résultat d’une osmose parfaite entre la féminité de la nuit et la masculinité du jour, créature univers à elle seule, la FilleFils du temps.
Quelques mètres plus bas, les deux amants ont échappé à la vue du freux. Ils sont maintenant réfugiés derrière le voile du grand lit à baldaquins.
L’oiseau s’envole pour aller se poser au sommet du hêtre millénaire.
Du haut de l’arbre il entame pour le reste du monde la mélodie du changement d’ère.
Dim 27 Avril 2014, 16:28 par
caressedesyeux sur Mille choses
Re: la chambre de l'intendant ( duo )
La chambre de l’intendant
C’est bien tentant
De rester dans l’alcôve de l’intendant
Quand il est absent.
Ailleurs il est appelé,
Et là, il doit s’ramener…
Située au dernier étage,
Il faut bien du courage
Pour grimper ses escaliers,
Pas d’ascenseur,
Un bon exercice pour le cœur
Deux fois par semaine, Suzette,
La jolie soubrette,
Vient chasser la poussière à coups de plumeau
Et lave à grandes eaux
Tous y passent, meubles, livres, feuilles
Ils en disent des choses tous ses recueils
Même quand Suzette n’est plus là
Pour critiquer les choses déplacées ici et là
Mais la soubrette est tenace
Les crayons n’ont qu’à retrouver leur place
Les bouquins plus dociles sont rangés
Et la poubelle est vidée
L’écran nettoyé, le sol désinfecté
Cette fois elle va pouvoir se reposer
Dans le sofa rapiécé
Après avoir préparé l’eau pour le thé
Bien qu’elle préfère le chocolat
Mais l’intendant n’en a pas
Après avoir sorti sa barre de nougat
Elle quitte ses chaussures
Une liberté qui rassure
Contemple le ciel tout bleu
Et ferme les yeux
Le tic-tac de l’obsolète pendule
En fond doucement ondule
Berceuse qui dans le sommeil va l’entraîner
Elle n’entend pas l’intendant inspiré
Tourner l’huis pour dans la pièce entrer
Et pour cause, par la porte il n’est pas passé
Du miroir il a surgi
Sans l’once d’un petit bruit
De retour d’un voyage en imaginaire
Pour y régler quelques affaires
Le voilà tout surpris
De trouver sur son sofa Suzette assoupie
Il découvre un souffle régulier
Et sous ses paupières beaucoup d’activité
C’est une rêveuse, pour lui ce n’est pas une surprise
Il l’avait deviné la première fois, lorsqu’elle était assise
Une idée lui traverse l’esprit
Non… Ce serait pure folie !
Et pourquoi pas partager ce secret finalement
Franchir à deux c’est peut-être cela l’aboutissement
Il s’assoit et doucement réveille la soubrette
Elle, surprise reste totalement muette
Anxieuse de la façon dont va réagir l’intendant
Lui s’adresse à elle dans l’instant
Vous aimez voyager par le rêve, je le sais
Je suis touché qu’en mon absence vous lisiez
On va dire que c’était une sorte de test ou d’épreuve
Maintenant vous allez devoir vous mettre à l’œuvre
Lisant dans son regard un quiproquo
Il lui saisit la main illico
Et la faisant se relever dans la lumière du soir
Il lui propose de s’approcher avec lui du miroir
Vous intéresse t il de savoir d’où je tire mes récits
Après un court silence résonne un timide… Oui !
Alors tenez fort ma main et suivez moi ce soir
Puis ils font un pas, puis deux vers le miroir
L’impression de tomber, de tournoyer
Pour finir par se retrouver
Debout au milieu d’un immense damier
Un ciel différent; de la couleur,
Partout, de la couleur !
Je sais que vous aimez le chocolat dit l’intendant
Et bien approchez vous de cet arbre là, devant.
Suzette découvre une plante géante
Vraiment fort appétissante
Ployant sous une multitude de fruits chocolatés
L’intendant s’assoit pour la contempler se sustenter
Lorsque votre désir de cacao sera assouvi
Je vous emmène visiter ce monde ci
Il devrait vous conquérir
Il accorde volontiers tous les désirs
Si ça vous tente… Je cherchais une belle âme
Pour y séjourner définitivement
Vous avez le temps pour me répondre Madame
Évidemment
…
caressedesyeux et Patrick Arnoux 24.03.2014 ( Tous Droits Réservés )
C’est bien tentant
De rester dans l’alcôve de l’intendant
Quand il est absent.
Ailleurs il est appelé,
Et là, il doit s’ramener…
Située au dernier étage,
Il faut bien du courage
Pour grimper ses escaliers,
Pas d’ascenseur,
Un bon exercice pour le cœur
Deux fois par semaine, Suzette,
La jolie soubrette,
Vient chasser la poussière à coups de plumeau
Et lave à grandes eaux
Tous y passent, meubles, livres, feuilles
Ils en disent des choses tous ses recueils
Même quand Suzette n’est plus là
Pour critiquer les choses déplacées ici et là
Mais la soubrette est tenace
Les crayons n’ont qu’à retrouver leur place
Les bouquins plus dociles sont rangés
Et la poubelle est vidée
L’écran nettoyé, le sol désinfecté
Cette fois elle va pouvoir se reposer
Dans le sofa rapiécé
Après avoir préparé l’eau pour le thé
Bien qu’elle préfère le chocolat
Mais l’intendant n’en a pas
Après avoir sorti sa barre de nougat
Elle quitte ses chaussures
Une liberté qui rassure
Contemple le ciel tout bleu
Et ferme les yeux
Le tic-tac de l’obsolète pendule
En fond doucement ondule
Berceuse qui dans le sommeil va l’entraîner
Elle n’entend pas l’intendant inspiré
Tourner l’huis pour dans la pièce entrer
Et pour cause, par la porte il n’est pas passé
Du miroir il a surgi
Sans l’once d’un petit bruit
De retour d’un voyage en imaginaire
Pour y régler quelques affaires
Le voilà tout surpris
De trouver sur son sofa Suzette assoupie
Il découvre un souffle régulier
Et sous ses paupières beaucoup d’activité
C’est une rêveuse, pour lui ce n’est pas une surprise
Il l’avait deviné la première fois, lorsqu’elle était assise
Une idée lui traverse l’esprit
Non… Ce serait pure folie !
Et pourquoi pas partager ce secret finalement
Franchir à deux c’est peut-être cela l’aboutissement
Il s’assoit et doucement réveille la soubrette
Elle, surprise reste totalement muette
Anxieuse de la façon dont va réagir l’intendant
Lui s’adresse à elle dans l’instant
Vous aimez voyager par le rêve, je le sais
Je suis touché qu’en mon absence vous lisiez
On va dire que c’était une sorte de test ou d’épreuve
Maintenant vous allez devoir vous mettre à l’œuvre
Lisant dans son regard un quiproquo
Il lui saisit la main illico
Et la faisant se relever dans la lumière du soir
Il lui propose de s’approcher avec lui du miroir
Vous intéresse t il de savoir d’où je tire mes récits
Après un court silence résonne un timide… Oui !
Alors tenez fort ma main et suivez moi ce soir
Puis ils font un pas, puis deux vers le miroir
L’impression de tomber, de tournoyer
Pour finir par se retrouver
Debout au milieu d’un immense damier
Un ciel différent; de la couleur,
Partout, de la couleur !
Je sais que vous aimez le chocolat dit l’intendant
Et bien approchez vous de cet arbre là, devant.
Suzette découvre une plante géante
Vraiment fort appétissante
Ployant sous une multitude de fruits chocolatés
L’intendant s’assoit pour la contempler se sustenter
Lorsque votre désir de cacao sera assouvi
Je vous emmène visiter ce monde ci
Il devrait vous conquérir
Il accorde volontiers tous les désirs
Si ça vous tente… Je cherchais une belle âme
Pour y séjourner définitivement
Vous avez le temps pour me répondre Madame
Évidemment
…
caressedesyeux et Patrick Arnoux 24.03.2014 ( Tous Droits Réservés )
Mar 25 Mars 2014, 18:14 par
caressedesyeux sur Mille choses
La chambre de l'intendant ( duo caressedesyeux/patrick)
[color=blue
C’est bien tentant
De rester dans l’alcôve de l’intendant
Quand il est absent.
Ailleurs il est appelé,
Et là, il doit s’ramener…
Située au dernier étage,
Il faut bien du courage
Pour grimper ses escaliers,
Pas d’ascenseur,
Un bon exercice pour le cœur
Deux fois par semaine, Suzette,
La jolie soubrette,
Vient chasser la poussière à coups de plumeau
Et lave à grandes eaux
Tous y passent, meubles, livres, feuilles
Ils en disent des choses tous ses recueils
Même quand Suzette n’est plus là
Pour critiquer les choses déplacées ici et là
Mais la soubrette est tenace
Les crayons n’ont qu’à retrouver leur place
Les bouquins plus dociles sont rangés
Et la poubelle est vidée
L’écran nettoyé, le sol désinfecté
Cette fois elle va pouvoir se reposer
Dans le sofa rapiécé
Après avoir préparé l’eau pour le thé
Bien qu’elle préfère le chocolat
Mais l’intendant n’en a pas
Après avoir sorti sa barre de nougat
Elle quitte ses chaussures
Une liberté qui rassure
Contemple le ciel tout bleu
Et ferme les yeux
Le tic-tac de l’obsolète pendule
En fond doucement ondule
Berceuse qui dans le sommeil va l’entraîner
Elle n’entend pas l’intendant inspiré
Tourner l’huis pour dans la pièce entrer
Et pour cause, par la porte il n’est pas passé
Du miroir il a surgi
Sans l’once d’un petit bruit
De retour d’un voyage en imaginaire
Pour y régler quelques affaires
Le voilà tout surpris
De trouver sur son sofa Suzette assoupie
Il découvre un souffle régulier
Et sous ses paupières beaucoup d’activité
C’est une rêveuse, pour lui ce n’est pas une surprise
Il l’avait deviné la première fois, lorsqu’elle était assise
Une idée lui traverse l’esprit
Non… Ce serait pure folie !
Et pourquoi pas partager ce secret finalement
Franchir à deux c’est peut-être cela l’aboutissement
Il s’assoit et doucement réveille la soubrette
Elle, surprise reste totalement muette
Anxieuse de la façon dont va réagir l’intendant
Lui s’adresse à elle dans l’instant
Vous aimez voyager par le rêve, je le sais
Je suis touché qu’en mon absence vous lisiez
On va dire que c’était une sorte de test ou d’épreuve
Maintenant vous allez devoir vous mettre à l’œuvre
Lisant dans son regard un quiproquo
Il lui saisit la main illico
Et la faisant se relever dans la lumière du soir
Il lui propose de s’approcher avec lui du miroir
Vous intéresse t il de savoir d’où je tire mes récits
Après un court silence résonne un timide… Oui !
Alors tenez fort ma main et suivez moi ce soir
Puis ils font un pas, puis deux vers le miroir
L’impression de tomber, de tournoyer
Pour finir par se retrouver
Debout au milieu d’un immense damier
Un ciel différent; de la couleur,
Partout, de la couleur !
Je sais que vous aimez le chocolat dit l’intendant
Et bien approchez vous de cet arbre là, devant.
Suzette découvre une plante géante
Vraiment fort appétissante
Ployant sous une multitude de fruits chocolatés
L’intendant s’assoit pour la contempler se sustenter
Lorsque votre désir de cacao sera assouvi
Je vous emmène visiter ce monde ci
Il devrait vous conquérir
Il accorde volontiers tous les désirs
Si ça vous tente… Je cherchais une belle âme
Pour y séjourner définitivement
Vous avez le temps pour me répondre Madame
Évidemment
…
caressedesyeux et Patrick Arnoux 24.03.2014 ( Tous Droits Réservés )[/color]
C’est bien tentant
De rester dans l’alcôve de l’intendant
Quand il est absent.
Ailleurs il est appelé,
Et là, il doit s’ramener…
Située au dernier étage,
Il faut bien du courage
Pour grimper ses escaliers,
Pas d’ascenseur,
Un bon exercice pour le cœur
Deux fois par semaine, Suzette,
La jolie soubrette,
Vient chasser la poussière à coups de plumeau
Et lave à grandes eaux
Tous y passent, meubles, livres, feuilles
Ils en disent des choses tous ses recueils
Même quand Suzette n’est plus là
Pour critiquer les choses déplacées ici et là
Mais la soubrette est tenace
Les crayons n’ont qu’à retrouver leur place
Les bouquins plus dociles sont rangés
Et la poubelle est vidée
L’écran nettoyé, le sol désinfecté
Cette fois elle va pouvoir se reposer
Dans le sofa rapiécé
Après avoir préparé l’eau pour le thé
Bien qu’elle préfère le chocolat
Mais l’intendant n’en a pas
Après avoir sorti sa barre de nougat
Elle quitte ses chaussures
Une liberté qui rassure
Contemple le ciel tout bleu
Et ferme les yeux
Le tic-tac de l’obsolète pendule
En fond doucement ondule
Berceuse qui dans le sommeil va l’entraîner
Elle n’entend pas l’intendant inspiré
Tourner l’huis pour dans la pièce entrer
Et pour cause, par la porte il n’est pas passé
Du miroir il a surgi
Sans l’once d’un petit bruit
De retour d’un voyage en imaginaire
Pour y régler quelques affaires
Le voilà tout surpris
De trouver sur son sofa Suzette assoupie
Il découvre un souffle régulier
Et sous ses paupières beaucoup d’activité
C’est une rêveuse, pour lui ce n’est pas une surprise
Il l’avait deviné la première fois, lorsqu’elle était assise
Une idée lui traverse l’esprit
Non… Ce serait pure folie !
Et pourquoi pas partager ce secret finalement
Franchir à deux c’est peut-être cela l’aboutissement
Il s’assoit et doucement réveille la soubrette
Elle, surprise reste totalement muette
Anxieuse de la façon dont va réagir l’intendant
Lui s’adresse à elle dans l’instant
Vous aimez voyager par le rêve, je le sais
Je suis touché qu’en mon absence vous lisiez
On va dire que c’était une sorte de test ou d’épreuve
Maintenant vous allez devoir vous mettre à l’œuvre
Lisant dans son regard un quiproquo
Il lui saisit la main illico
Et la faisant se relever dans la lumière du soir
Il lui propose de s’approcher avec lui du miroir
Vous intéresse t il de savoir d’où je tire mes récits
Après un court silence résonne un timide… Oui !
Alors tenez fort ma main et suivez moi ce soir
Puis ils font un pas, puis deux vers le miroir
L’impression de tomber, de tournoyer
Pour finir par se retrouver
Debout au milieu d’un immense damier
Un ciel différent; de la couleur,
Partout, de la couleur !
Je sais que vous aimez le chocolat dit l’intendant
Et bien approchez vous de cet arbre là, devant.
Suzette découvre une plante géante
Vraiment fort appétissante
Ployant sous une multitude de fruits chocolatés
L’intendant s’assoit pour la contempler se sustenter
Lorsque votre désir de cacao sera assouvi
Je vous emmène visiter ce monde ci
Il devrait vous conquérir
Il accorde volontiers tous les désirs
Si ça vous tente… Je cherchais une belle âme
Pour y séjourner définitivement
Vous avez le temps pour me répondre Madame
Évidemment
…
caressedesyeux et Patrick Arnoux 24.03.2014 ( Tous Droits Réservés )[/color]
Mar 25 Mars 2014, 18:13 par
caressedesyeux sur Mille choses
Reponse a jime pour mon ecrit ma muse (au masculin)
QUEL PLAISIR DE VOUS LIRE et surtout de vous avoir donné l’envie de faire une suite a votre manière j’ai beaucoup aimé A bientot Jime amitié poétique caressedesyeux
Mer 05 Juin 2013, 13:17 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Dériver reponse à jime
merci Jime d’avoir aimé mon texte on le retrouve egalement sur sky blog mais en blog secret sous le pseudo duvetdeplume agrementée d’une image je protege mes ecrits bien que ici on peut aussi me les pirater au plaisir des partages poétiques a bientot amicalement caressedesyeux/motschuchotes/lesmotions/et duvetdeplume
Lun 20 Mai 2013, 16:52 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Les yeux fermés mais ouverts sur ta musique
j’ai aimé vous lire, merci amitié poétique caressedesyeux
Mar 07 Mai 2013, 09:21 par
caressedesyeux sur Parler d'amour
Ecrire sur caressedesyeux
Sentir les printemps, Haiku, Délivrance( suite du texte je m'en vais), Les roseaux, Le champs de tournesol (duo), Trop bien, Les fraises et la rose, Un souvenir (duo caressedesyeux/jean), La fille de juin(duo), L'enfant de la fille de mai... (duo ), Re: la chambre de l'intendant ( duo ), La chambre de l'intendant ( duo caressedesyeux/patrick), Reponse a jime pour mon ecrit ma muse (au masculin), Dériver reponse à jime, Les yeux fermés mais ouverts sur ta musique,Il y a 214 textes utilisant le mot caressedesyeux. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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