Je m’arrête et discute, m’entretient de ce qui me tient
Je les regarde et souris, je m’attarde mais ne m’ennuie
Je les connais par cœur, ces femmes sans rancœur
Je les comprends comme si je pouvais être elle
Je rougis quand elles me donnent rendez-vous chez elles
On s’étend sur nos journées, elles me racontent qui elles ont tapiné
On se sert le thé, comme des grandes dames en pleine santé
On s’invite, on s’embrasse, on se prélasse
On se revoit, toujours d’un salut du bout des doigts
On se déporte dans les romans à l’eau de rose
Pour mieux se moquer de celles qui ne rêvent que de prose
Elles m’aiment bien, je le sais
On s’accepte, c’est ce qui est chouette
Je les adore, plus qui sait
On se complète bien plus que dans la tête
Elles sont filles de la nuit
Et moi, je goûte à la vie…
Elles sont filles de joies
Et toi, tu es folle de moi…
Ecrit le
Ven 16 Avril 2004, 16:25
par Rose,
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