O essence de l’essence de mon existence,
Une fièvre brûle mon coeur
et me ravage tout entier ;
elle a détruit ma force et mon appui
et consumé lentement mon âme.
Lorsque tu es loin de moi, je ne dors, ni ne veille
Malheur à moi si cette nuit est pareille à la veille !
A ton coeur seul amour mon âme aspire
Et tout ce que je souhaite Bien-Aimé, c’est Ton désir
Reviens, mon cœur, j’aimerais te dire ma profonde tristesse ;
La nuit est longue pour l’amant en chagrin
je ne savais pas que le vent avait des étriers ?
La bien-aimée refuse de laisser cueillir
dans sa roseraie ces roses éternelles,
dont la couleur rend jalouse la rose riante du printemps
Reviens, mon cœur, j’aimerais te dire ma profonde tristesse ;
J’aimerais tant écouter de ta bouche un récit...
Ecrit le
Jeu 03 Août 2006, 12:43
par ricko,
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