Quand le soir au sommeil je m’abandonne,
Tombant dans la léthargie la plus profonde,
Me parviennent les reflets d’une ombre qui tourbillonne,
Remplie de sagesse, de paroles fécondes.
Elle s’amuse, tourne autour de moi,
fredonnant chansons et charmantes ritournelles,
Provoquant de profonds émois,
Remplissant la pièce d’une douceur irréelle.
Alors d’elle je m’approche,
Et plein d’espoir je tends les bras,
Mais dans le vide mes mains ricochent,
Brassant le néant et ramenant l’effoi.
Puis l’aube venant je la retrouve,
Créant des brêches béantes dans mes certitudes,
Jetant du sel sur les plaies qui s’entrouvent,
Son nom je ne peux l’oublier c’est la solitude.
Ecrit le
Ven 29 Déc 2006, 12:56
par poetic69,
0 commentaire