Je dormais.
Soudainement je sentais ta chaleur réveiller mes rêves.
Mes yeux d’un coup ouverts dans le noir de la nuit, tu étais là dans mon lit introduit sous les draps à me caresser tes lèvres contre mes lèvres.
Je te serra très fort dans mes bras quand tes mains m’entouraient tendrement.
INSISTANT à me montrer que tu m’aimais,
j’ai imaginé tes traits et j’ai imaginé en premier lieu quel serait pour moi le visage de l’amour, même si je devais me tromper.
J’en devins aveugle.
DEVIN DE TOI.
DE VIN DE TOI.
QUI? QUI pour moi aurait le sourire idéal de l’amour de ma vie?
Tel un nuage entre mes songes des idées me viennent, un nom aussi, un seul d’abord, celui qui pour moi était celui désiré.
Pour me surprendre, tu retournes mes pensées.
Tu criais tout ton amour comme pour réveiller les sourds et j’ai aimé Tes cris D’amour fou.
T’écris d’amour fou.
Tu avais envie et tu me faisais craquer.
Tu m’excitais volontairement, souhaitant me charmer, me séduire et tu faisais tout pour ça.
Tu faisais tout pour et tu y arrivais extatique.
Je devais deviner ton visage dans les pénombres de ma chambre à présent.
Je devais sentir ton odeur, reconnaître ton parfum parmi mille, celui que tu laisses sur mon cœur, celui qui est tien, celui qui est ta trace.
Mon corps et mon cœur s’emballaient au fur et à mesure.
Au contact de tes gestes, au contact de tes formes, de tes muscles à présent contractés, de ton cœur palpitant si fort qu’il dressait en moi une musique, un battement.
Il battait de plein bruit et je colla mon oreille pour l’entendre comme tu envahissais mes pensées désormais.
Rien ne comptait plus dans ma vie que tes mots murmurés qui m’épousaient.
RIEN ne comptait plus que ce que tu chantais en mon âme enchantée de toi.
Tu fredonnais notre vie, tu l’inventais en un souffle imaginé, et tu la nommais désir.
Nos cœurs battaient tellement forts que la peur ressemblait à l’amour, que l’amour, que notre amour était notre VIE.
Nous ne pouvions plus laisser quoi que ce soit nous séparer.
De ta bouche tu glissais dans la mienne ta langue douce et sauvage, et j’embrassais ta lumière.
Tu dessinais au plafond un ciel, une galaxie, une voie lactée d’étoiles où nous pouvions nous reposer en paix, où l’ardeur était le signe que nous tombions d’amour.
Je sentais ton être de plus en plus, révélé au grand jour,
et je t’ai aimé.
J’ai appris à te lire, j’ai appris à t’aimer,
J’ai appris toi, je t’ai appris,
j’ai appris qui tu es.
Je ne peux l’oublier.
On n’oublie pas, on avance avec nos souvenirs,
et nos bonheurs.
Ecrit le
Dim 08 Déc 2013, 14:24
par inlove,
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