Il n’est rien de plus beau que la porte que l’on latte, à peine entrouverte, pour dire, sagement, « J’arrive ».
Il a donné son premier coup de latte ce jour là, au passage.
Sur sa chaise haute, sa position assise, il a testé le poing, et il frappe sur la table, le fait très bien.
On lui a offert des couleurs, des senteurs quand ses narines et ses yeux étaient grands ouverts,
Il en a fait un Madras de beauté intègre, et l’a conservé.
Ses oreilles, je n’ose en parler, tellement il a su, dès le début, grande fierté et respect.
Mais passent les couleurs, au travers des rires, des joies, des émerveillements, de la richesse d’ une vie à peine entamée, et là, Je dis : « Famille » ! Car elle ne l’a pas quitté.
Quelques fois, je lui souffle d’écouter sa migraine, de se ressourcer auprès des siens, et de m’Aimer.
À un an moins quelques heures, le 11 Juin 2006, en jolies parallèles, il m’a aimée de côté et de face. J’ai maintenant trente cinq ans,
Il est mon Bébé, mon Père, nettement en avance parce protégé et aimé du haut de ses trente quatre.
Qu’on me dise que mon Homme est direct, méchant, incisif, précis et je sourirai parce qu’il est resté Lui.
Qu’on me dise qu’il est beau, et j’en suis déjà Fière, car sans pudeur aucune, je montre son visage à travers les photos qu’il a prise de Soi s’ aime.
Qu’on me dise qu’il est en danger et je serai déjà en route car je l’ aurai senti.
Qu’on me dise qu’il m’a quittée, et je n’écouterai pas, car il me l’aura dit lui même, au moment où Il saura que c’est inéluctable.
À Gérald De La part de Sa Fannie.
Ecrit le
Lun 02 Oct 2006, 11:11
par Chogokinette,
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