Me sauveras-tu, dis la nuit ?
Nous avons bu l’herbe des fous et nous avons connu mille morts, comme précipités dans le couloir du condamné.
Quel fut notre crime ?
L’abandon des masques au cours de ce duel entre deux ombres habitées, sourdes au miracle de l’amour.
Plongé dans une solitude sans nom, je ne verrai jamais s’ouvrir les portes des fées.
Toi, ma pure absence.
A quoi bon vouloir porter la vérité comme un prophète quand on va dans le monde sur un cheval de bois.
Le vent d’automne m’emporte, je n’ai rien su découvrir.
Dis, la nuit, me sauveras-tu ?
Ecrit le
Jeu 24 Jan 2019, 15:48
par FB,
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