Et ma vie que je traîne boulet de mes nuits
Lorsqu’au clocher sonne inlassablement minuit
S’égrainent les heures en cauchemar infernal
Doux sommeil sais tu au combien je te redoute ?
Quand le jour s’éteint et que naît l’obscurité
Je sens au fond de moi le soleil s’effriter
Quand déjà s’insinue au clair de lune le doute.
Derrière les paupières closes l’angoisse rit
Sournoisement elle pénètre mon être
Manipule habilement psyché en maître
M’oubliant endolorie
Et à l’aube reste des traces
De mes yeux ensablés de pleurs
Une joue blanchie,
Et le souvenir de cette jambe bleuie
De cette fracture qui m’a immobilisée
Indélébile marque de l’atroce nuit
Signature d’un corbeau démoniaque en dédicace
Ecrit le
Lun 14 Août 2006, 16:05
par joullia,
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