Où seuls quelques sapins me regardent passer.
Vies simples et végétales arrachées à leur sol
Pour être travesties de lumières éphémères.
Mon cœur est tout comme eux, délaissé et prostré,
Séchant tout doucement, déposé contre un mur.
Il brillait autrefois de sourire et de charme,
Mais les fêtes passées, ses lumières éteintes,
Il a peur, il a froid, sans sève et plein de larmes.
Ecrit le
Dim 08 Jan 2006, 21:01
par l'homme de sable,
0 commentaire