Village ignoré, l’absence d’un regard.
Chemin principal, maisons disparates.
Un instant passé et puis l’après.
Retenir le pourquoi, message étouffé.
De l’inconstance, des notables d’hier.
Une église à l’architecture bizarre
Dans un décor bousculé, l’inertie.
Des gestes lourds, vie passive.
Une mairie d’un bleu invitant.
La nonchalance de l’ivresse.
La désuétude, l’approche ratée.
Quand même, politesse de la parole.
Un dépanneur, jeune couple, la relève?
Traîne le vent à l’habitude sacrée.
Aucun changement, routine morbide.
On se berce d’illusion, yeux clos.
Plus loin, un cimetière impersonnel.
Aucun bruit affecté, aucun murmure.
Pierres tombales, silence absolu.
La vie s’étouffe, enfin!
Village presque empoussiéré, l’immobilisme.
Satisfaction d’une ignorance malveillante.
Les vieux traînent le pas inlassablement
Et les jeunes fuient à la recherche du bruit…
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Ecrit le
Sam 19 Jan 2008, 23:21
par epervier,
0 commentaire