Celle que j’avais ou la manquante
Mais l’une comme l’autre était absente
Elles avaient appris à se taire
Et à ignorer qui j’étais
De n’avoir bu que leurs silences,
Marché des jours dans leur désert
Hydraté de leur transparence
A l’ombre de mon âme prisonnière
Marcheur sur des chemins de sables
D’avoir suivi leurs pas furtifs
Qui m’amenaient au bout du rien
Je naufrageais sur des récifs
Mes bateaux voilés du chagrin,
Marin sur les mers de mes larmes
Emballées dans des verbes sages
Je les ai posées tristement
Dans quelques rimes sans la rage
Peintes à l’égard du à leur rang
La rancœur n’excuse pas les armes
J’aurais pu écouter les autres
Me louanger la vie qui passe
Je n’ai que faire de ces apôtres
Dont les paroles coulent et s’effacent
Sur les entailles de mon cœur
Moi je voulais écouter ma mère
Me dire des choses qu’on attend pas
Cachées dans des mots ordinaires
Mais planté à mille lieux de là
Qui je suis, je ne sais toujours pas
JIME
Ecrit le
Ven 07 Mars 2014, 16:59
par Jime,
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