Après tout ces envies de création que nous avons tous, ou ces envies de destruction, ne se rapportent-ils pas à quelque chose de beaucoup plus simple que les raisons que nous nous cherchons?
Baudelaire voulait créer pour se sauver de son mal être, cela l’a tout simplement amené à l’augmenter.
Personne n’a jamais ressenti d’envie de s’exprimer sur sa peine bien qu’elle n’en trouve pas.
Je n’ai aucune raison d’être malheureux, amour, argent, bonheur, famille, amis...
Je pense avoir tout pour vivre une vie parfaite, et pourtant une profonde tristesse me poursuit jours après jours sans que je la comprenne.
Et cette tristesse qui nous emplie nous force à réaliser des actes pour donner lui donner raison.
Cette tristesse, ce mal être, cette souffrance, est intérieure est perverse.
Elle nous entraine en elle même comme si elle avait un équilibre à faire respecter.
Aucun jour de ma vie consciente ne s’est passé sans que je la ressente, jamais elle ne m’a quitté.
Lorsqu’elle était recouverte par un flot de bonheur, ce n’était qu’éphémère et malgré ces bons sentiments elles se faisaient ressentir . "Et après?"
Bizarrement ce désespoir est d’autant plus fort qu’il est accompagné d’amour.
N’est-ce pourtant pas l’amour qui nous amène les meilleures sensations?
Je commence à croire que l’amour n’est qu’un partisan du désespoir qui l’aide à devenir plus intense, il l’aide à nous mettre à genoux, à nous déchirer.
Je pensais ne plus croire en l’amour et maintenant que je l’ai rencontré, je me rend compte qu’il n’est pas du tout comme je l’imaginais.
"Écorché vif" une expression bien conventionnelle mais qui m’évoque tant de souvenirs.
L’écriture ne me donne qu’un temps de répits, parfois même elle aggrave les choses.
Chaque bonheur est complice du désespoir.
Ecrit le
Ven 30 Oct 2009, 23:13
par Pierre,
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