Et son absence en ribambelle
Me torturent et m’enficellent
j’ai les heures qui sonnent creux
et les contours de mes yeux
bordé d’un rêve tout au mieux
Mes mots sont fragiles
ils s’effacent ou pilent facile
de mes raisons malhabiles
Mais jamais endormie
l’inexorable envie
Savoir pourquoi, mais surtout qui
Je ne me souviens de rien
seulement d’une date, le reste en vain
Ce qui maintient le flou
Acquittée du vide entre nous
c’est elle , quelque part entre nous
compter les pétales
de ce manque abyssal
tout au fond d’un journal
ça ne me donne qu’a pleurer
sans cesse m’interroger
la question est qui tuer
Mes doutes qui réveillent
Mes envies que je raye
ou ton visage que j’essaye
mais le mur devant moi
de colères ou calmes plats
c’est bien moi que ça tuera
Je ne me souviens de rien
Seulement d’une larme le reste en vain
seulement je sais de nous
toutes ces phrases que j’ai dit partout
ces beaux mensonges , sang éphémère
Jime
Ecrit le
Lun 10 Fév 2014, 17:04
par Jime,
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