Pour unique compagne le silence en étau
Qui broie notre poitrine et courbe notre dos.
Dans la foule on est seul, dans les rires nos pleurs
Font une fausse note qui raisonne et frisonne,
Et se perd sans un mot.
Et les cieux de décembre ne peuvent réchauffer
Le froid dans notre vie ; le soleil s’est enfui.
Et si il brille encore, il est si loin de nous
Qu’il nous montre un peu plus qu’on est absent à tout.
Et c’est une prison dans laquelle on se perd
On aspire à la joie, mais hélas elle nous fuit
Ne goûtant plus du tout notre compagnie.
Ne trouvant plus les clefs de notre délivrance
On renonce bientôt à bout de résistance.
Dans un ultime effort, dans un sursaut soudain
Croyant tenir la vie c’est la mort qui nous tient...
Ecrit le
Dim 11 Déc 2005, 14:56
par dolce vita,
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