Nature sensible passe ses saisons et n’apprend toujours pas à faire cocon, à se protéger du mal des autres qui fait injustement souffrir ceux qui les aiment.
Je suis à ta surface, naviguant enfin sur ton calme plat.
Le soleil vient … chaleur sur la coque de mon kayak, je tends les bras sur la proue et y colle mon profil dans un câlin.
Pas de silence, mélopées oisives car c’est le printemps ; vrombissements d’insectes … l’été est presque là.
Mes yeux sont emplis de la rivière, des arbres, des algues et du ciel qui se reflète,
Mes yeux n’ont jamais été aussi beaux, grands ouverts, béats et en paix ; ils te rendent hommage, Petite rivière.
Ecrit le
Jeu 12 Oct 2006, 11:18
par Chogokinette,
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