J’imagine la chaleur tiède de ma couche
Réchauffée brutalement par ton corps
Tes mains glissent alors le long de ma bouche
Pour s’arrêter hésitantes autour de mon cercle d’or
Je halète dans un dernier effort
Et m’ouvre ruisselante pour ce nouvel essor
Mes lèvres s’entrouvent dans un râle indolore
Et je m’abandonne de plus en plus fort
Mon souffle devient court
Et s’arrête à son tour
Mais tes mains ne cessent de me fouiller
Et m’empêchent d’immerger
Lorsque les caresses s’arrêtent
Je suis toute petite et inerte
Brûlante comme une braise
Nue, épuisée, abandonnée, tenue en laisse
Oh! Mon maître, reviens me prendre encore
Dans la chaleur tiède de mon corps.
Ecrit le
Mar 11 Avril 2006, 14:53
par Hécate,
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