Laisse moi faire courir mes doigts sur tes bras, me coller contre toi et venir cueillir dans ton cou nos premières promesses. Dans la pénombre je devinerais à nouveau les lignes de ton corps que ta pudeur timide me fit goûter par petits bouts. Que nos mains se lient encore plus fort que nos bouches, qu’elles s’étreignent comme le feraient nos reins et qu’elles s’effacent pour laisser nos corps virtuoses se rencontrer, s’emmêler et s’affoler.
Après cette première fois, je te voudrai partout. Dans la douche, dans le couloir, sur la table, dans le lit, sur la chaise, sur le coté d’un chemin, chez toi, chez moi, dans une chambre d’hôtel, devant, derrière, dessus, dessous ou à genou, partout où l’insoutenable désir de nous mêler sourdra sur nos peaux.
Je ne te dis pas ça parce que je suis ivre de nos étreintes à n’en plus distinguer l’amour qui les féconde, mais bien pour te dire combien tu es belle lorsque tu m’aimes. Et si tu étais à ma place pour te contempler, tu comprendrais que mes mots ne sont rien comparés à ce que je vois à chaque fois toi et moi.
Viens, montre moi à nouveau tes courbes tendres, et danse l’amour encore, encore et encore.
Ecrit le
Sam 06 Août 2005, 17:23
par PetitPrince,
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