Dans le chagrin de ton obscession,
Emporte-moi,
Caresse-moi,
Epanouis-toi,
Ô mon âme, coule ta tendresse sauvage le long de ma rivière en feu,
Apaise notre envie de destruction maligne,
Engendre la crainte dans ta peur de mon noir,
Jouis de ton opiniâtreté et rassure ma véloce armure de ta douce attaque.
Les flots de nous s’envolent par-delà nos terreurs
Et déversent leur colère dans le trop-plein de nos caresses.
Transpire et assoupis-toi,
Crie et souffre de moi,
Je suis tienne et tu ne refuses pas,
L’allégresse de nos ardeurs comblées.
Découd ta bouche de ma peau,
Relève tes mains de mon être,
Notre amertume est terminée.
Tu repars loin de l’autre côté
De mes pensées infidèles.
Oh, couvre-moi de tes baisers fragiles,
L’incertitude de mes gestes dociles.
Tu es mien, tu me gouvernes,
Accroche ta vie à la mienne
Je suis tes pas à la dérive.
Merveilleux voyage de ma mine impatiente.
Ecrit le
Ven 12 Nov 2004, 19:36
par Iuina,
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