Quand l’absence se fait velours,
A la violence d’un pétale
Qui s’élance et qui s’étale
J’irais là où nul ne va
J’irais là où tu ne vas pas
Du rouge et du métal,
Ta peau douce en étal,
J’irais, je ne sais pourquoi,
J’irais, je le sais en moi.
De folies dures
En oubli de soie
Il y a des roses qui ne piquent pas
Il y a des roses mortes pour toi
La vie est ainsi faite
De défaites en défaites
L’effet-mère au creux de toi
Cueille ce jour l’interdit :
Les épines et les orties.
Devenir soi a ce goût là
Que nul autre n’a
Libre
Ecrit le
Mer 02 Juin 2010, 08:41
par jardinsecret,
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