Tant qu’elle serre et m’étreint, de tout je suis capable,
Réchauffé que je suis
Par l’envie et la vie.
Mais que sa main faiblisse, que sa force s’éteigne
Et me voilà au sol à la fin de mon règne.
Car là le moindre vent
Peut me glacer le sang.
Je redeviens silice, de nouveau froid et dur
Attendant patiemment la chaleur d’un murmure.
Ecrit le
Lun 05 Déc 2005, 17:27
par l'homme de sable,
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