Subrepticement je me suis penchée pour la ramasser.
Au creux de ma main, elle reposait duveteuse et frémissante, j’avais trouvé une plume de tes ailes.
Tu me caches ton état d’homme oiseau mais l’amour ne laisse que peu d’ombres dans mon cœur de femme amoureuse.
Je l’avais deviné dans tes errances, dans cet appel auquel tu réponds sans détour.
Alors tu rejoins ceux qui ont pour toit le ciel, pour patrie le monde.
Tu te fonds dans l’azur qui de sa couleur donne le ton à notre planète.
Jamais je ne ferai de mes bras un lieu fermé, même si je ne dois avoir de toi que ta voix.
Bisous
Isabel
Ecrit le
Sam 07 Fév 2004, 16:03
par Isabel,
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