étouffé par un manque,
je cherche la surface.
Blessé par quelques mots
je meurs en silence.
Au ralenti. La bouche s’ouvre. Aucun cri.
Le corps tombe dans un bruit sourd,
en quelques mots, tu viens de partir.
Mon cœur trébuche, et tombe à son tour.
Je tisse le vide que tu me laisses
d’insupportables sanglots et de détresse.
Mes larmes s’épuisent, trop sèches,
mêmes elles n’y arrivent plus, et cessent.
Passeront les ans, sur cette plaie
ou d’autres que toi, m’aimeront à leur tour.
Ne m’oublies pas s’il te plait,
tu fus mon premier chagrin d’amour.
Je dédie ce poème à quelqu’un pour qui je fus moi même un chagrin d’amour.
Tandis que j’écris du beau, d’autres le sont réellement .
Pardon, toi.
Ecrit le
Dim 05 Sep 2004, 16:04
par PetitPrince,
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