Je reprends le chemin des ruelles
Les yeux crevés comme le coeur
Des tâches plein la tête
Une éclaboussure sur le bas de ton pantalon
Que tu frottes pour effacer
Une éclaboussure sur ton trottoire
Qui n’a jamais existée
Des mots qui n’existent plus
Ou que nous ne voulons plus entendre
Au fond de ma gorge qui s’étouffent
J’étouffe
Je suffoque
Vêtue de ma robe de transparence
J’attends qu’on me dise que je suis belle
Pour une dernière danse
Ecrit le
Jeu 27 Juil 2006, 12:41
par la marquise de sade,
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