Dans ce restaurant qui ne payait pas de mine
Un comptoir, des tables et une grande glace
Qui nous renvoyait l’image de la vitrine
Un apéritif pour enlever cet embarras
Qui nous figeait telles statues de pierre
Vinrent ensuite les hors-d’œuvre et le repas
Je puisais mon courage dans un verre
On parlait de toi, de moi, de tout, de rien
Et puis, j’ai plongé dans tes yeux foncés
Ressentant comme une envie de m’y noyer
Pour en effacer les ombres noires du destin
Qui faisaient des sombres trainées de brouillard
Dont les gouttes s’accrochaient à tes cils soyeux
L’envie de suivre, ces perles au coin de tes yeux
Pour rendre son éclat à ce merveilleux regard
L’envie d’étendre mon bras et d’un doigt essuyer
Ces larmes qui burinaient ton doux visage
Descendaient lentement mouiller ton corsage
J’en avais le cœur complètement retourné...
Je buvais tes paroles doucement susurrées
Qui étaient comme des bulles éclatantes
Des jolies notes de musique enivrantes
Qui contrastaient avec le noir de tes pensées
Ces mots que dispensait ta bouche fine
Nerveux comme des papillons excités
Légers tels de doux pétales colorés
Formaient dans ma tête une danse argentine
Et je n’avais plus qu’un seul souhait
Qui voyageait hantant mon esprit
Je crois que toi aussi tu avais compris :
Embrasser ces lèvres d’un contour parfait
Ton allure réservée et ton air abattu
Contrastaient avec tes rires explosifs
Balayant de ma vie tous ces poncifs
Et j’ai osé un timide baiser dans le cou
Ce fut comme un merveilleux feu d’artifice
Qui accrocha à tes lèvres un sourire
Qui imprima dans ma vie un souvenir
Tinté de nostalgie et d’un brin de malice...
J’ai aimé te sentir, j’ai aimé te respirer
Ta peau douce comme de la soie
Et je recommençai autant de fois
Que tu me permis de t’embrasser
Il m’arrive encore d’y penser souvent
En passant devant ce restaurant de quartier
Toi, tu as dû certainement déjà l’oublier
Ce magnifique et merveilleux moment
Dont il ne reste, dans un coin de ma tête
La délicieuse odeur de ta peau vanillée,
Le goût mémorable de ta bouche sucrée
Des doux souvenirs qui jamais ne s’arrêtent
Ecrit le
Jeu 26 Juil 2012, 21:32
par caressedesyeux,
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