C'était en juin....

Absence
Création du mot « insoutenance »
Je suis vidée de toute cette errance
Aide-moi, emmène-moi
Dans ton dos derrière toi
Cette dernière tolérance
Ce besoin de défaillance
Cette inéluctable connivence
Cet insoutenable délivrance

Je ne suis qu’onomatopée,
Face à ce silence
J’existe en pointillé
Face à ton absence

J’implore de toi, ta délicieuse
Imprévision, ton étonnant
Pouvoir de facilité
Ton toi, ton rire, ton âme incontrôlée
Fais-moi signe, je suis d’une fragilité
Digne de l’arc-en-ciel, riche en sentiments
Regarde-moi, je suis prodigieuse…

Laisse-moi tes mots, tes phrases abrégées
Enivre-moi de cette douce volupté
Emmène-moi au pays des étoiles nées
Et de leur incroyable destinée.

Emmène-moi loin de tout cela
Laisse-moi croire à ça
Laisse-moi y croire, j en ai besoin
Vivre au loin
Ensemble même longueur d’onde
Vite, n’attendons pas que le monde
Reste sur ce canal
Quelque peu banal

L’un sans l’autre
Impossible, violence dans mes mots
Que veux-tu que j’y fasse…. Nous sommes l’autre.….
Toi sans moi, souffrance soubressaut
Besoin de toi, mon doux, mon tendre, mon château….

Besoin de toi, chaleur, tendresse, complicité
Envie de rire, de chahuter, de pleurer
Etrange sensation de liberté
Des nuages se moquer….
Avec la pluie se laver

Il me faut toi
Il me faut ton toi, ton âme, tes rires
Il me faut, en soi,
Qu’un irrésistible besoin de parcourir
Cette vie avec toi…..

Écoute-moi, regarde-moi
Je sens les choses, je les vis
Entends-moi, accompagne-moi
Aide-moi, je t’en prie……
Je t’aime
Ecrit le  Dim 18 Avril 2004, 22:57  par 
à mon étoile
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C'était en juin....(suite)

Voilà
T’es parti et je suis là
Connais-tu le cri de l’arbre qui a perdu son ombre ?
Sais-tu ce qu’est ma vie dans le sombre ?
Imagines-tu un instant la sensation de vide incontrôlée,
Entends-tu cette souffrance immodérée ?
Pleures-tu aussi dans ton cœur ?
Est-ce que les images de ce court bonheur
Te remontent dans la tête intensément ?
Je suis un nuage sans ciel
Une étoile perdue, oubliée,
Un vent sans arbre sur qui se poser,
Une abeille triste dégoûtée du miel.

Demain le jour ne se lèvera plus
Des oiseaux, leur gazouillis je n entendrai plus
Plus rien autour de moi
Ne réveillera aucun émoi

T’oublier, tourner la page, recommencer,
Vivre, se battre, ne pas tomber,
Retenir en terme de sentiments
Mes mots, mes pensées, et paradoxalement,
D’être honnête, continuer….
Cette hémorragie du cœur arrêter….

T’oublier, ce mot n’évoque rien
T’oublier, ce n est pas rien
T’oublier, zapper, ne pas se rappeler
T’oublier, que dans ma vie tu es passé
T’oublier et que de toi je suis dépendante….
T’oublier et que de moi, je suis défaillante….
T’oublier et que de nous savoir que nous existons
T’oublier et que des adultes nous ne serons….
C’est au dessus de mes forces, je suis épuisée
Il m’est insupportable l’idée que cela cesse
Torturée au plus haut point de ma faiblesse
Putain, pourquoi ça a commencé….

C’est au dessus de mes forces, je t en prie
Faut pas qu’on s abandonne
Y’a eut maldonne
J’ai certainement pas compris

J’ai jamais voulu de cette vie là
Jamais pensé que ça m arriverait comme ça
Jamais imaginé que tu me laisserais là
Jamais souhaité avoir autant besoin de toi

Je pleure des larmes de vent
J’insulte les vivants
Je hais cette vie sans toi
Ma place n’est plus ici : errance dans le désarroi
À la recherche de cette raison, à toi
C’est impossible, je n y crois pas
Refus de la réalité
C’est trop difficile
Je ne peux accepter
Tu as visé dans le mile
En plein dedans, pas à côté
Ecrit le  Dim 18 Avril 2004, 22:59  par 
à mon étoile
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C'était en juin....(suite 2)

Mon cœur, de douleur, se met à crier
Sensation qu’on m’arrache à toi
Pourquoi je pense à toi ?
Tu n’as pas le droit, pas comme ça
Pas maintenant, pas sans toi
Triste et mélancolique
Je refuse cette sortie d’artiste buccolique
Ma tête est éparpillée
Te rends-tu compte, je suis bousillée
Vidée
Anéantie

Je peux attendre mon heure maintenant
Salvatrice et insignifiante,
Soumise je suis pratiquement délirante,
Mon cœur suinte de tristesse, le seul médicament
Tu ne peux plus me le donner
Tu ne peux plus me le donner.

C’est une autre dimension sans toi
Les nuages ne me font plus rêver
Je rentre dans l’ère sans sentiment
Le langage des oiseaux n’est plus du tout gai
Voilà ce qu’il se passe dans ma tête là
Tu tentes de sortir de ma vie violemment
Et je ne veux pas de cette sortie
Aucune sortie
A ma façon te piéger,
Avec mes mots te retrouver
Dans ma tête, dans mon ventre, dans mon âme inconsolée
Le verbe aimer, je jure
Ne jamais prononcer, terminer, cassure
Violence du choix
Cœur allégé pour toi
Situation en osmose avec ce que Toi tu souhaitais
Je dois comprendre, réagir calmement,
Penser encore à toi, lentement,
Meilleurs passages de ma vie rappelés
Les moments rares, beaux, purs, intenses
Que j’ai eu la chance de partager
Avec toi
Tu as choisi… l’instant de séparation
Calculé ? Non
Je ne pense pas
Je n’y crois pas
C’est juste comme ça
Je te quitte et voilà….
Triste surprise de cette décision
C’est la meilleure, tu as raison
Mais merde, combien j’ai mal, souffre, saigne, pleure
Pour quelle raison effacer ce bonheur
La peur d’affronter la réalité ?
La peur au ventre ? C’est ça ? C’est vrai ?
L’Amour, le vrai
Nous l’avons effleuré
Nous avons joué avec, caressé,
Nous le tenions à bout de bras
Narguant tous ceux qui ne le connaissaient pas….
Ecrit le  Dim 18 Avril 2004, 23:00  par 
à mon étoile
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C'était en juin....(fin)

Puis intense blessure
Déchirure
Séparation
Après cette déclaration….
Souffrance
Errance
Désespoir
Noir

Comment faire ?
Mon cœur battait sans le savoir pour toi
Ma respiration mécanique, grâce à toi
Je désespère….

Appelle moi
Ce n’est pas vrai, dis moi
Et on en rigole hein ?
Allez, tu es long à la fin….

Viens me chercher
Dans tes bras me serrer
Dans tes yeux exister
Dans ta main me poser

Viens me chercher
Partons où tu veux
Quittons ce pays vite, quand tu peux,
Allons sur une autre planète en profiter….
Tu sais,
Les plans, je les ai….
Pourquoi tu t’interdis ce bonheur ?
Dis-moi, penses-tu que ce ne soit pas l’heure ?
Pourquoi, dis-moi, parle-moi
Laisse-moi m’enivrer de ta voix
Laisse-moi poser ma tête dans ton cou
Sentir ton odeur
Jusqu’à la connaître par cœur
Allez s’il te plait, soyons fous
C’est un grave coup du destin
Il faut que tu viennes aujourd’hui ou demain
Me dire : ce qu’on peut être con
Me dire : cet amour-là est trop bon
Et que nous ne pouvons nous passer
De l’un comme de l’autre, nous sommes collés…

Laisse-moi de ta peau faire une emprunte,
Regarde-moi, n’aie aucune crainte…
Ecrit le  Dim 18 Avril 2004, 23:01  par 
à mon étoile
, 0 commentaire

Battements troublés...

Tes textes m’ont intensément troublée "à mon étoile", tu as su exprimer exactement ce que j’ai ressenti à la fin de ma belle histoire... Cette intense douleur que je croyais avoir enfouie s’est réveillée et me fait à nouveau souffrir.... Bien sûr tu n’y es pour rien ! Ton pseudo aussi m’a troublée... mais là, je n’expliquerai pas pourquoi (du moins pas en public)
Ecrit le  Lun 19 Avril 2004, 15:59  par 
Mout
, 0 commentaire

Réponse à la Déesse Egyptienne

Ah bon ? je suis désolée... mais si tu savais le temps de réflexion imposé par le : je me lance, ou je ne me lance pas....

Pour le reste, je suis à ta disposition ....

Bisous
Ecrit le  Lun 19 Avril 2004, 18:41  par 
à mon étoile
, 0 commentaire
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L'amour en vrac

L'amour en vrac Un titre clin d'œil pour regrouper tous les textes qui ne pourraient rentrer dans les autres sujets. états d’âme, poèmes d'amour, poésies, etc.

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