Oh quel feu court dans toutes mes veines lorsque par hasard mon doigt touche le sien, lorsque nos pieds se
rencontrent sous la table! Je me retire comme du feu; mais une force secrète m’attire de nouveau...il me prend un vertige...le trouble est dans tous mes sens. Ah! son innocence, la pureté de son âme, ne lui permettent pas de concevoir combien les plus légères familiarités me mettent à la torture. Lorsqu’en parlant elle met sa main sur la mienne, que dans la conversation elle se rapproche de moi, que son souffle céleste peut atteindre mes lèvres...alors je crois que je vais m’anéantir, comme si j’étais frappé par la foudre...
Goethe
Ecrit le
Mer 01 Sep 2004, 01:31
par
syolann,
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