Vivant au rythme de leurs mots,
Attendant que son nom résonne,
Que ses sourires éclairent mon écran noir.
Sur la toile, mon coeur se meurtrit,
Se gonflant d’espérance, souffrant trop
Bien souvent il s’emballe pour un rêve, un homme
Qui me dira que je suis belle, comblera mes espoirs.
Sur la toile, une envie jaillit,
Le désirant, me laissant submerger par le flot
De ses promesses, de ses morsures d’autres lionnes.
Que je panse l’espace d’un soir.
Sur la toile, le temps m’anéantit,
Repoussant le moment où tout s’arrêtera, mort
Réalisant que la distance et l’imaginaire assomment
Que le moment a passé, qu’il ne fallait pas y croire...
Peu importe si j’ai tort
Tant pis si je me noie
Tout ça peut être si joli des fois
Je n’ai pas peur, peut-être juste un remord...
La marquise... et si je n’étais qu’un être virtuel...
Ecrit le
Ven 19 Mars 2004, 22:54
par la marquise de sade,
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