Séduire

Le Mar 31 Août 2004, 09:51  sur La séduction, 0 commentaire
Quelle amertume? Je n’ai aucune amertume sur les hommes que j’ai aimés ou qui m’ont aimée. Parfois un regard attendri, d’autres fois amusé, à certains moments quelques regrets. Mais jamais d’amertume. Si un jour ils m’ont plus, si un jour ils m’ont fait vibrer, c’est que quelque part il y avait quelque chose en eux... quelque chose qu’il avait inventé pour l’occasion, pour me séduire, pour se plaire à eux aussi sans doute. Je regrette qu’ils n’aient pas entretenu ce quelque chose, qu’ils n’aient pas su le préserver, ou peut-être moi le faire durer.

Ils se fardent de qualités comme nous nous fardons de poudre. A la différence qu’au réveil notre maquillage a disparu, et que parfois certains gardent encore leur masque. Peut-être que ce qui est en dessous est trop laid à montrer, peut-être qu’ils manquent de confiance en eux, sans doute nous connaissent-ils mal et nous inventent des exigences que nous n’avions pas...

Dans l’amour, le plus beau moment est celui de la séduction. Non pas celui où nous nous fardons, cachés derrière de jolies voitures, de gros salaires, des dessous affriolants ou des séances d’esthéticienne, mais celui où peu à peu, nous nous effeuillons, laissant apparaitre l’émotion qui nous envahit, la douceur qui nous habite, la fragilité qui nous possède, la passion qui nous obsède. Quand tout cela disparait, il reste la possession, l’appartenance, la jalousie, les revendications, les attentes, les devoirs, les obligations. Tout ce qui fait qu’on devient laid, qu’on oublie que rien n’est jamais acquis, qu’aimer c’est bien plus dur qu’on ne le pense...

La première séduction est la plus simple, séduire au-delà du temps est un véritable art. Une oeuvre d’une vie entière, séduire une seule personne ou en séduire tant de différentes, peu importe, la beauté du tableau se verra sur les années où vous aurez séduits. Sur les amants qui deviennent des amis, les amis qui deviennent des amants, les amants-amis qui restent des amours.

Et s’il reste de l’amertume... c’est que vous n’avez pas été séduit, ou que vous-même n’avez jamais plu... c’est que pour vous, ce n’est qu’un jeu, et que vous êtes mauvais joueur.

T'es tout loin

Le Mar 31 Août 2004, 00:12  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
T’es tout loin, tout là bas
Dans ton petit coin, ton chez toi.
Moi je te voudrais pres de moi
Bien au chaud entre mes bras
Nous deux sous mes draps
Pour encore quelques ébats

T’es tout loin, pas avec moi
Dans ton petit coin, dans ses bras.
Je voudrais te revoir encore une fois
T’embrasser, ressentir ton émoi
Bafouer toutes les lois
M’accorder tous les droits

T’es tout loin, trop là-bas
Dans ton petit coin, que je connais pas
Etre ta reine de sabbat
Te laisser être mon roi
Oublier qu’on est trois
Et vivre comme au cinéma

L'anti-séducteur bis

Le Lun 30 Août 2004, 21:01  sur La séduction, 0 commentaire
Aurions-nous un jour partagé le même amant syolann? cling

Ce jeune homme aux premières abords tendre et romantique. Celui qui nous a fait sourire, même rigoler par sa spiritualité? Celui qui par un seul regard nous faisait fondre ? Et qui de rencontre en rencontre, de diner en sortie, de tête à tête en soirée entre amis, c’est montré peu à peu à la clarté du jour?



Il sait écouter... surtout lorsqu’il parle
Il sait consoler... surtout quand il a mal
Il sait rigoler... toujours aux dépens des autres
Il aime vous embrasser... si vous aimez vous agenouiller
Il peut s’émouvoir... devant ses exploits
Il aime se confier... pour raconter ses anciennes conquêtes
Il a le sens critique... mais il est parfait
Il a plein de rêves... principalement celui d’être le premier


Ce qui me fait fuir sans exception, ce sont les cages... et plus elles sont dorées, plus c’est loin que je rêve de m’envoler.

Ligne de défense

Le Lun 30 Août 2004, 20:51  sur Citations, 0 commentaire
Derrière un rempart fortifié se cache mon cœur que je dévoile rarement… sache trouver la clef d’entrée sans me heurter me blesser.

Les raisons de ma présence après ta longue absence.

Le Ven 27 Août 2004, 03:01  sur Citations, 0 commentaire
Oui, j’y tenais.

De nombreux songes tu as effacés
De nombreuses fois, ton spleen, tu as livré
Seul un bref éclair traversait tes mots
Seul un court espoir se glissait dans tes propos

Souvent j’ai voulu t’écrire, et dans tes blessures je me suis retrouvée
J’ai saigné mon âme et tranché mon passé

Pour ne plus me souvenir, ne plus me rapeller
Mais ta solitude m’a fait revenir.

Lettre

Le Jeu 26 Août 2004, 22:08  sur Exercices de style, 0 commentaire
Sarah,


J’aurais voulu ne plus jamais te voir, j’aurais voulu devenir amnésique, j’aurais voulu que les blessures de cette nuit à tout jamais quittent mon esprit. Hélas, il n’en est rien. Plus le temps passe, plus elles se font vives et me consument peu à peu.
Le souvenir de cette nuit, où dans l’embrasure de la porte de salle de bain je vis ton corps halletant, encore tiède de notre union qui, je l’avoue fut courte, étreint par cet autre, aurait du à jamais me faire te haïr. Pourtant, je t’aime encore plus, je te désire encore plus, je te veux mienne, encore et toujours.
Je sais que tout est ma faute. Je sais que si je ne m’étais pas empressé de te posséder, tu serais encore à moi. Je te désirais tant, je voulais te faire découvrir un univers de plaisirs, te donner l’extase, t’offrir tout mon être. Et qu’ai-je fait? Je t’ai dévorée, goulûment, egoïstement, rassasiant ma soif de toi. Je me suis repu de ton corps, j’en ai oublié d’assouvir ton âme. J’étais si bien en toi, si bien avec toi, que j’ai tout oublié. Même d’être présent. Je me suis endormi...

Ce sont tes soupirs étouffés qui m’ont réveillé. J’ai d’abord pensé que je rêvais, que c’était le souvenir de notre étreinte, voire même sa poursuite. Le désir est de nouveau monté en moi, j’ai voulu te prendre dans mes bras, caresser ta peau, encore. Mais le lit était vide et froid. Seule une faible lueur émanait de la salle de bain, seul le reflet de ton visage dans le miroir se superposait à mon souvenir. J’ai cru un instant que seule, tu comblais mes manques... puis je vis son corps se presser contre le tien, ses reins bousculer les tiens. Tu mordais tes lèvres rosées, tes ongles meutrissaient ses épaules, tu t’abandonnais toute entière, t’offrais à lui, jouissais avec lui, là où j’avais honteusement échoué.

Quand tu l’as quitté sur le pas de la porte et que tu es venue te recoucher à mes côtés, tu as cru que je dormais. Tu ne pouvais pas me voir, je te tournais le dos... tu n’as pas vu que je pleurais...


A toi,


Eric

Promenade.

Le Jeu 26 Août 2004, 20:49  sur Exercices de style, 0 commentaire
Quel délice de l’accompagner dans ses balades estivales chaque matin. Un vrai régal. Elle ne marche pas, elle vole. Son corps si menu, ses mains si fines, ses lèvres fraîches et tendres sont la representation même de la perfection.
Aujourd’hui, elle a envie de parcourir les rues pavées de l’ancienne ville. Elle s’est vêtue d’une petite robe légère qui lui fait une seconde peau quand le vent frippon la colle contre son corps. Par une de ses courbes, pas un seul de ses muscles ne peut échapper au regard. En cette fin de matinée, une bise légère nous accompagne. De temps à autre, elle se glisse entre ses cuisses, remonte doucement et soulève un pan de sa robe, décachant ses jambes café au lait. A d’autres instants, c’est à son décolleté qu’elle s’attaque, écartant le tissu qui repose sur ses petits seins en pomme.
J’aimerais tant qu’elle me serre dans ses bras, qu’elle me tienne au chaud contre ses seins ronds et moelleux, qu’elle me laisse humer son parfum, gouter son cou... parfois elle se laisse faire. Quand ma langue passe sous son menton, ça la fait sourire, je la chatouille me dit-elle.

Allez, j’utilise les grands moyens! Je me fige, je ne veux plus avancer, pas tant que je n’aurais pas senti la chaleur de ses mains sur moi!
Elle se baisse, passe ses doigts entre mes oreilles, me sourit, elle a compris.
"Petit polisson, tu ne veux plus te promener? Je vais devoir te porter jusqu’à la maison? Aurais-tu envie de te faire cajoler ?"
Elle comprend toujours ce que je veux, elle a du être chien dans une autre vie.

Ils ont tous la langue aussi longue que la mienne... il faut dire que penchée sur moi pour me caresser, le spectacle de la naissance de ses seins n’étaient pas qu’un plaisir pour moi! Aucun passant n’avait manqué ce délice, ni les clients du bistrot face à nous d’ailleurs. Aucun des clients du bar derrière non plus. Tous avaient vu le temps s’arreter quelques secondes, contemplant ce morceau d’eden qui se déployait devant eux.
Elle me prit à bout de bras, me serra contre sa poitrine parfumée à la rose, j’y passai ma langue légèrement, elle rigola. Elle était heureuse, j’étais au paradis, ils étaient sans voix.

Un homme avertit en vaut deux...

Le Jeu 26 Août 2004, 13:31  sur Exercices de style, 0 commentaire
- Catherine? C’est moi, je ne te réveille pas? J’ai un truc incroyable à te raconter!!!
- Disons qu’il est à peine 6h du mat, que je travaille dans deux heures et que je me suis couchée assez tard, mais non, tu ne me déranges pas... Que t’arrive-t-il raconte!
- Ce soir, j’avais rendez-vous avec Thibault, tu te souviens, ce gars méga géant que j’avais rencontré à la galerie la semaine dernière.
- Oui, je me souviens... 34 ans, divorcé, beau, romantique, attentionné, et bla, bla, bla...
- Voilà! Celui-là même. Donc ce soir, il m’a invité à l’expo de son jeune poulain. Nous avons ensuite été dîner, et il m’a raccompagnée chez moi..
- Hé, hé, hé... vas-y dis-moi? Aussi fantastique au lit qu’il n’était prometteur?
- C’est là que les problèmes ont commencé ! Dix minutes! Préliminaires comprises! Je ne te raconte pas ma déception!!
- Ma pauvre... excuse-moi, je ne peux m’empêcher de sourire!
- De carrément te marrer tu veux dire! Arrête Cath! Tu n’es pas sympa! Et attends, tu ne connais pas le pire!
- Ah bon? Quoi? Il a des moeurs bizarres? Il a voulu que tu l’attaches? Que tu le brûles avec tes clopes? Que tu aboies?
- Cath!! Si je t’entends encore une seule fois rire, je raccroche et je ne te dirai plus jamais rien!
- ...
- Je te disais donc... le pire... au bout de dix minutes, il s’endort. J’ai bien tenté de le réveiller par quelques caresses et baisers, mais plus je le touchais, plus ses ronflements devenaient bruyants. Excédée, j’ai donc appelé Etienne. Tu sais, mon ami d’enfance. Je lui ai tout raconté ! Et tu sais ce qu’il m’a proposé ?
- Non… si je le savais, tu ne me téléphonerais pas à 6h du mat pour me le dire.
- De venir terminer le travail !
- Sans blague ! Et tu as accepté ?
- Bien sur que j’ai accepté ! Tu parles ! Avec l’autre endormi, je n’allais pas me gêner !
- Et ?
- Et… et il est venu, il a commencé tout doucement, pour ne pas réveiller Thibault, c’était plutôt bien parti.
- Tu veux dire que vous avez fait ça à côté de l’autre ? Endormi ? Dans le même lit ?
- Oui, un tremblement de terre ne l’aurait pas réveillé ! Donc, je disais, c’était plutôt bien parti, quand au bout de 12 minutes…
- Non ?? !! Ne me dis pas qu’il t’a fait le même coup !!
- Siiiiiiiii ! Et là, ils dorment tous les deux comme deux souches ! Je hais les hommes…

Jeu d'antan

Le Jeu 19 Août 2004, 03:00  sur La séduction, 0 commentaire
Il y a quelques mois, nous avions entamé l’effeuillage de nos élans amoureux. Je le dépoussière, le frotte un peu, l’astique pour qu’il brille et vous propose d’oter un nouveau voile qui nous couvre.

Si nous avons cherché déjà nos rendez-vous inhabituels, ce qui peut nous séduire chez l’autre ainsi que ce qui nous faisait totalement fondre, nous ne savons pas encore ce qui peut provoquer des sentiments inverses.

Qu’est-ce qui nous fait fuir?



La Marquise... plumeau cling

Comme par magie

Le Jeu 19 Août 2004, 02:37  sur La séduction, 0 commentaire
Je ne t’avais pourtant rien demandé, je t’en avais même averti.
Tu te souviens? Je t’avais dit qu’en un claquement de doigts, qu’en un tour de main, je pouvais devenir ton destin.
Tu te posais mille questions, tu t’interrogeais sur l’amour, l’amitié, les sentiments, la vie. Je t’ai écouté, je t’ai parlé, je t’ai raconté. Ma vie, mes ennuis, mes envies, mes rêves... Tu m’as sentie blessée, tu m’as sentie à l’agonie sous mes apparences trompeuses, tu m’as vue fragile dans mes blessures et mes détresses. Je le suis.

Je t’ai parlé de mes espoirs, de mes folies, de mes combats, de mes erreurs. Je t’ai confié mes faiblesses, je t’ai parlé comme un frère, comme un ami. Tu m’as tendu la main, tu m’as inondée de ton sourire, tu m’as troublée par ta pureté, tu m’as émerveillée par ton innoncence, comme par magie. En un tour de cartes, en un claquement de doigts tu m’as conquise.

De minute en minute, d’heure en heure, de semaine en semaine, en tout honneur, en tout amitié, quelque chose est né. Quand je suis triste tu me consoles, quand j’ai mal, tu me soignes, quand j’ai peur tu me rassures, quand je m’ennuie, tu me faire rire.
Je ne t’avais pourtant rien demandé, je t’en avais meme averti. L’amour au détour d’un regard, l’amour quand on n’y prend pas garde vous surprend et vous prend.

En souvenir

Le Jeu 19 Août 2004, 02:11  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Dans tes pensées ne garde que son regard qui te couvait
Dans ton esprit ne conserve que ses mots qui t’apaisaient
Dans ton âme ne retient que ses mains qui te soutenaient
Dans ton corps ne mémorise que ses caresses qui te rassuraient
Dans ton coeur ne ressent que son parfum qui t’enivrait

Quand le manque revient s’allonger près de toi
Quand le vide envahit à nouveau tes bras
Quand l’envie réssuscite ton émoi
Quand tes jours ressemblent à des nuits d’effroi
Ferme les yeux et souviens-toi

De son rire quand tu pars dans tes grandes théories
De ses silences quand tes doutes, elle maudit
De ses larmes quand tu disparais sans bruit
Du son de sa voix quand elle te parle la nuit
De ses contours quand elle est endormie

Cet instant magique, cet espace privé
Ce premier délice, ce baiser intimidé
Ce regard pétrifié, cette peau réchauffée
Cette main tremblante, assoifée
Jamais ne seront effacés

Expie

Le Jeu 19 Août 2004, 01:34  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Glisse le long de la corde
Là tout au fond du puits
Oublie la discorde
Subis...

Descends lentement dans le trou
Rejoins le froid et la nuit
Cache ton visage entre tes genoux
Oublie...

Respire la puanteur
Ecoute leurs chants maudits
Doute de ta valeur
Fuis...

Embrume ton esprit
Crêve ton coeur
Pour tes envies sois punie
Meurs...

Epilogue

Le Mer 18 Août 2004, 01:30  sur Les liaisons sulfureuses, 0 commentaire
Abandonnons contraintes et jeux de mots
Abandonnons-nous à notre peau
Oublions les disparitions et les rimes
Pour atteindre d’autres cimes

Sur la page blanche vous étendez
Vos envies, vos désirs, vos pensées
Sur les draps blancs étendez
Vos caresses, votre corps, vos baisers

Ne cherchez point dans ces derniers vers
La subtilité cachée, les phrases à l’envers
Prenez mes strophes au sens premier
Je suis séduite, je vous ai aimé

Profitez de ma faiblesse
Vous avez vos lettres de noblesse
Sous votre regard, je deviens ardente
Sous votre sexe, je serai insolente

Si ce n’est sous la voute de la chapelle Sixtine
C’est sous le ciel que nous recréerons les origines
Le temps d’une nuit ou d’une vie
Soumettez-moi à vos envies

Emportez-moi tendrement
Prenez-moi avec acharnement
N’est-ce pas incongru
La marquise et le gamin ingénu?

Je me suis délectée de vos messages
Maintes fois, ils m’emportèrent sur d’autres rivages
Je suis prête maintenant à subir vos sévices
Aussi avidement, sombrons dans le vice.

Lecteurs de nos séductions littéraires
Le chapitre se referme, à vos regards se soustraire
Et dans le secret d’une chambre d’hotel
Nous envoyer au septième ciel!

J'étais quelque part

Le Mar 17 Août 2004, 21:44  sur Citations, 0 commentaire
J’aimerais que quelqu’un m’attende quelque part.


La vie est longue sans toi, on t’a attendu, tu nous manquais.
On aurait pu, si tu avais été là, partager ensemble tant d’instants
On aurait pu, si tu avais été là, partager tellement de moments
On aurait pu, si tu avais été là, partager autant de sourires

Prends ma main et accompagne-moi sur cette colline
Assieds-toi et raconte-moi ces mois d’absence
Parle-moi, dévoile-moi tous tes silences
Profitons de ce jour avant qu’il ne se termine

J’étais quelque part et je t’attendais...

Que restera-t-il...

Le Mar 17 Août 2004, 21:28  sur Amour internet, 0 commentaire
Que restera-t-il de vous mes amis virtuels
Quand le temps sera passé
Que nos conversations se seront espacées?
Oublierons-nous nos discussions délicates
Qui parfois tournaient en fous rire complices
Ou nous emportaient au pays des délices?

Les amis trouvés au détour d’un clic
Restent-ils comme ceux que nous avions enfant
Ou disparaissent-ils au fil du temps?
Que restera-t-il de nos amours passées
S’envoleront-elles de nos mémoires
Pour ne laisser que du desespoir?

Vous qui peuplez mes jours ou mes rêves
Qui partagez mes peines et mes envies
Serez-vous toujours ici?
Dans vingt ans que sera-t-il advenu
De ces bouts de vies que nous aurons partagés
En virtuel, parfois en vrai?

Continuerons-nous, décrépis
A refaire le monde et à nous écrire
A chanter, espérer et rire?
Echangerons-nous encore les polaroïdes
Histoires de vacances et découvertes
Photos des petits-enfants sur l’herbe verte?




Que restera-t-il de vous mes amis virtuels
Ces amis trouvés au détour d’un clic
Vous qui peuplez mes jours ou mes rêves
Continuerons-nous, décrépis
Tiendrons-nous nos promesses de toujours être amis...

... Ou nous éteindrons-nous d’un bouton de souris...
Page 2 sur 13 Aller à la page Précédente  1, 2, 3, ... 11, 12, 13  Suivante

la marquise de sade

rêver, aimer, écrire, ... à moins que ce soit aimer rêver d'ecrire... ou écrire que je rêve d'aimer... ou que j'écris que j'aime rever.. au choix

Tout à propos de la marquise de sade

Inscrit le:  02 Nov 2003
Messages:  187 [4.21% du total / 0.02 messages par jour]
Emploi:  marquise !
Rang:  Torrent de bonheur
Torrent de bonheur

Activité

Forums Activité % Forum % total
Citations 47 sur 609 7.72 % 25.13 %
La séduction 23 sur 210 10.95 % 12.3 %
L'amour en vrac 23 sur 813 2.83 % 12.3 %
Les liaisons sulfureuses 21 sur 276 7.61 % 11.23 %
Amour internet 16 sur 128 12.5 % 8.56 %
Un monde parfait 15 sur 247 6.07 % 8.02 %
Le grimoire d'amour 11 sur 67 16.42 % 5.88 %
La vie à deux 11 sur 185 5.95 % 5.88 %
La première fois 8 sur 94 8.51 % 4.28 %
Articles 4 sur 40 10 % 2.14 %
Exercices de style 3 sur 22 13.64 % 1.6 %
Mille choses 2 sur 731 0.27 % 1.07 %
Annonces 1 sur 41 2.44 % 0.53 %
Histoires d'amour 1 sur 320 0.31 % 0.53 %
Messages d'accueil 1 sur 9 11.11 % 0.53 %

Partagez, si vous aimez

Qui est en ligne ?

  • Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
  • La date/heure actuelle est Sam 19 Avril 2025, 16:30
  • Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
    Nous avons 1234 membres enregistrés
    L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher
  • Il y a en tout 33 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 33 Invités et 0 Bots   [ Administrateur ]   [ Modérateur ]
  • Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 483 le Mar 25 Fév 2025, 16:25
  • Utilisateurs enregistrés : Aucun
    Bots : Aucun
  • Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes
  Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Se connecter automatiquement à chaque visite