Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - dolce vita
La perfection naît de l'amour
Le Jeu 02 Juin 2011, 18:16 sur Un monde parfait, 0 commentaire
J’ai grandi. La vie a passé. Les ennuis. Les combats. Aujourd’hui, je sais qui je suis, où je vais, qui je veux à mes côtés, ce que je ne veux pas, ce qui compte dans ma vie.
Les chimères, éradiquées… Les souffrances aussi et il y en a eu. Du pain noir j’en ai mangé ma part parfois mêlée de larmes d’autres les poings serrés mais je n’ai pas abdiqué. Il y en aura d’autres, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et c’est aussi ce qui fait goûter la quiétude d’un havre de paix. Les illusions ? Perdues, jusqu’à la dernière. La liberté est aussi à ce prix.
Parfois, je me sens – encore – trop vieille pour ce monde, avec pourtant des rires d’enfant devant l’univers. A contrario, le pusillanime, les passe-droits, les esprits étriqués, le mensonge, le népotisme, le manque de bonté, de générosité, d’esprit d’équipe, de coeur ; je regarde cela comme étonnée de ce que je découvre, avec les yeux écarquillés sur un monde que je ne reconnais pas. Pourquoi ? A quoi bon ? Tout cela je l’abhorre. Pourquoi s’avilir ainsi ?
Je suis fière, fière de moi, oui, fière de la femme que je suis devenue, une « warrior » certes toujours, mais aussi cette dolce vita, oui, qui s’émerveille devant la bonté, l’amour, la bravoure, l’intégrité, la générosité, la grandeur d’âme, la beauté, la douceur, l’amitié. Une femme qui réinvente l’amour et le merveilleux, qui veut habiller d’or le plus sombre des jours, qui croit envers et contre tout doublée d’une révoltée qui n’acceptera jamais l’inacceptable. Même si parfois elle lève les yeux vers le ciel et Lui reproche son mutisme et son indifférence quand le monde souffre : il y a tant de mystère mais c’est aussi cela la vie. Le doute en fait partie.
J’ai eu, j’ai la chance merveilleuse de rencontrer des personnes uniques (qui ne l’est pas, malgré tout ?!) sur ma route, connue ou inconnue mais qui n’en étaient pas moins grandes intérieurement, avec une intelligence, une insoumission à la connerie ambiante, une spiritualité qui ne devait rien à une quelconque religion, elle les transcendait le cas échéant toutes. Des esprits libres. Libres de vivre et d’aimer. Libre de croire et d’avancer. Libres mais jamais indifférents aux autres. Un phare dans la foule.
Nous avons tous autant que nous sommes un devoir : être heureux ici et maintenant, mais jamais en écrasant les autres et la possession ne fait rien à l’affaire ; une âme qui s’élève élève les autres sur sa route !
Je vous aime, âmes simples, cœurs d’enfants, je vous aime, vous, les exploités, les mal-aimés, les harassés de la vie, vos mains sont écorchées et vos cœurs saignent mais si votre âme est pure, si vos fronts sont blancs : quel trésor êtes-vous. Le plus beau, le plus digne de tous, le plus précieux, le plus aimable.
A toi, Henry, mon frère Sud-Africain, qui mets dans chacune de tes photos tant d’esprit et tant d’Amour. Chacune de tes paroles est une bénédiction. Toi qui a été méprisé, tu aimes encore plus fort et ton cœur est bon ; tu regardes la couleur du cœur pas la couleur de peau.
Je t’aime, oh, mon frère, qui ne joues ni les victimes ni les bourreaux et qui te relèves par la force de ta volonté.
Je t’aime, oh, toi, qui regardes le monde avec la tendresse d’un père et la clémence d‘un dieu. Toi pourtant qui ne fais pas de compromis avec les actions nuisibles et les mauvais pas…
Je t’aime, toi, mon père, qui es parti trop tôt, qui avais l’humilité d’un pauvre et la grandeur d’un roi.
Je vous aime, vous, mes fils, jeunes arbres qui regardez vers demain avec dignité et courage…
Les chimères, éradiquées… Les souffrances aussi et il y en a eu. Du pain noir j’en ai mangé ma part parfois mêlée de larmes d’autres les poings serrés mais je n’ai pas abdiqué. Il y en aura d’autres, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et c’est aussi ce qui fait goûter la quiétude d’un havre de paix. Les illusions ? Perdues, jusqu’à la dernière. La liberté est aussi à ce prix.
Parfois, je me sens – encore – trop vieille pour ce monde, avec pourtant des rires d’enfant devant l’univers. A contrario, le pusillanime, les passe-droits, les esprits étriqués, le mensonge, le népotisme, le manque de bonté, de générosité, d’esprit d’équipe, de coeur ; je regarde cela comme étonnée de ce que je découvre, avec les yeux écarquillés sur un monde que je ne reconnais pas. Pourquoi ? A quoi bon ? Tout cela je l’abhorre. Pourquoi s’avilir ainsi ?
Je suis fière, fière de moi, oui, fière de la femme que je suis devenue, une « warrior » certes toujours, mais aussi cette dolce vita, oui, qui s’émerveille devant la bonté, l’amour, la bravoure, l’intégrité, la générosité, la grandeur d’âme, la beauté, la douceur, l’amitié. Une femme qui réinvente l’amour et le merveilleux, qui veut habiller d’or le plus sombre des jours, qui croit envers et contre tout doublée d’une révoltée qui n’acceptera jamais l’inacceptable. Même si parfois elle lève les yeux vers le ciel et Lui reproche son mutisme et son indifférence quand le monde souffre : il y a tant de mystère mais c’est aussi cela la vie. Le doute en fait partie.
J’ai eu, j’ai la chance merveilleuse de rencontrer des personnes uniques (qui ne l’est pas, malgré tout ?!) sur ma route, connue ou inconnue mais qui n’en étaient pas moins grandes intérieurement, avec une intelligence, une insoumission à la connerie ambiante, une spiritualité qui ne devait rien à une quelconque religion, elle les transcendait le cas échéant toutes. Des esprits libres. Libres de vivre et d’aimer. Libre de croire et d’avancer. Libres mais jamais indifférents aux autres. Un phare dans la foule.
Nous avons tous autant que nous sommes un devoir : être heureux ici et maintenant, mais jamais en écrasant les autres et la possession ne fait rien à l’affaire ; une âme qui s’élève élève les autres sur sa route !
Je vous aime, âmes simples, cœurs d’enfants, je vous aime, vous, les exploités, les mal-aimés, les harassés de la vie, vos mains sont écorchées et vos cœurs saignent mais si votre âme est pure, si vos fronts sont blancs : quel trésor êtes-vous. Le plus beau, le plus digne de tous, le plus précieux, le plus aimable.
A toi, Henry, mon frère Sud-Africain, qui mets dans chacune de tes photos tant d’esprit et tant d’Amour. Chacune de tes paroles est une bénédiction. Toi qui a été méprisé, tu aimes encore plus fort et ton cœur est bon ; tu regardes la couleur du cœur pas la couleur de peau.
Je t’aime, oh, mon frère, qui ne joues ni les victimes ni les bourreaux et qui te relèves par la force de ta volonté.
Je t’aime, oh, toi, qui regardes le monde avec la tendresse d’un père et la clémence d‘un dieu. Toi pourtant qui ne fais pas de compromis avec les actions nuisibles et les mauvais pas…
Je t’aime, toi, mon père, qui es parti trop tôt, qui avais l’humilité d’un pauvre et la grandeur d’un roi.
Je vous aime, vous, mes fils, jeunes arbres qui regardez vers demain avec dignité et courage…
Narcisse
Le Dim 22 Mai 2011, 18:51 sur La séduction, 0 commentaire
Bonjour, Jan,
Voilà longtemps que je n’avais eu le plaisir de te lire... Beau texte et encore plus actuel aujourd’hui où l’image prime sur l’être, ne crois-tu pas ?!
Le pouvoir de l’apparence ! Je pense à quelqu’un de ma connaissance si fier de l’image qu’il renvoyait et ne manquait pas de parler de lui quasiment à la troisième personne, trop heureux de passer aux infos, d’être dans le journal, etc.
Pour avoir bossé dans la presse je ne peux m’empêcher de repérer tôt les signes précurseurs de cette maladie contemporaine non sans dégoût : la fascination de l’image, le culte de l’ego... Certaines personnes sont attirées par les viseurs comme les insectes nocturnes par des ampoules...
Prends soin de toi et à bientôt.
Voilà longtemps que je n’avais eu le plaisir de te lire... Beau texte et encore plus actuel aujourd’hui où l’image prime sur l’être, ne crois-tu pas ?!
Le pouvoir de l’apparence ! Je pense à quelqu’un de ma connaissance si fier de l’image qu’il renvoyait et ne manquait pas de parler de lui quasiment à la troisième personne, trop heureux de passer aux infos, d’être dans le journal, etc.
Pour avoir bossé dans la presse je ne peux m’empêcher de repérer tôt les signes précurseurs de cette maladie contemporaine non sans dégoût : la fascination de l’image, le culte de l’ego... Certaines personnes sont attirées par les viseurs comme les insectes nocturnes par des ampoules...
Prends soin de toi et à bientôt.
Les liaisons virtuelles
Le Sam 21 Mai 2011, 15:39 sur Amour internet, 0 commentaire
Voilà, c’est dit. Tu m’attires. J’aime lorsque nous nous retrouvons à côté l’un de l’autre par hasard et que tous les deux, comme deux cons, nous nous mettons à rougir. Et c’est celui qui fuira le premier. Comme deux cons et puis, comme deux prétentieux que nous sommes, aucun de nous ne souhaitant baisser la garde le premier.
Oui, j’aime lorsque nous jouons les occupés, les pressés et les blasés de la vie, ceux à qui on ne le fait pas. Tu es si différent et si proche de moi. J’aime te lire, j’aime te découvrir, tes mots qui me ravissent ou qui réveillent mes sens, cette fougue et cette douceur aussi, cette noblesse qui émanent de toi. Lorsque nous sentons bien toi et moi qu’il se passe quelque chose ; quelque chose d’unique et qui se fait malgré nous. Lorsque toi et moi nous attendons que l’autre tourne le dos pour s’émerveiller de ce qui s’offre à nos yeux incrédules. Mais, ni toi ni moi, nous n’y croyons, ni toi ni moi, on en a trop vu, trop su, trop lu, on a trop voulu et qu’avons-nous trouvé ? Nous ne croyons plus aux miroirs aux alouettes.
Et puis, il y a le désir. Le désir de te surprendre, le désir d’être surprise… Et je te découvre et lorsque tu tournes le dos, je peux te contempler, mes yeux viennent se poser sur toi et alors, je voudrais fermer les yeux. Je voudrais que tu te retournes, que tu approches et que tu me prennes dans tes bras d’abord et puis, après je ne sais quelle fantasmagorie étrange que tu me prennes tout court par delà la toile et que tous deux nous nous trouvions transportés haut, si haut que seul le bonheur, la paix et la quiétude existent, la félicité, l’ivresse et l’extase… loin de ces contemplations virtuelles.
Oui, j’aime lorsque nous jouons les occupés, les pressés et les blasés de la vie, ceux à qui on ne le fait pas. Tu es si différent et si proche de moi. J’aime te lire, j’aime te découvrir, tes mots qui me ravissent ou qui réveillent mes sens, cette fougue et cette douceur aussi, cette noblesse qui émanent de toi. Lorsque nous sentons bien toi et moi qu’il se passe quelque chose ; quelque chose d’unique et qui se fait malgré nous. Lorsque toi et moi nous attendons que l’autre tourne le dos pour s’émerveiller de ce qui s’offre à nos yeux incrédules. Mais, ni toi ni moi, nous n’y croyons, ni toi ni moi, on en a trop vu, trop su, trop lu, on a trop voulu et qu’avons-nous trouvé ? Nous ne croyons plus aux miroirs aux alouettes.
Et puis, il y a le désir. Le désir de te surprendre, le désir d’être surprise… Et je te découvre et lorsque tu tournes le dos, je peux te contempler, mes yeux viennent se poser sur toi et alors, je voudrais fermer les yeux. Je voudrais que tu te retournes, que tu approches et que tu me prennes dans tes bras d’abord et puis, après je ne sais quelle fantasmagorie étrange que tu me prennes tout court par delà la toile et que tous deux nous nous trouvions transportés haut, si haut que seul le bonheur, la paix et la quiétude existent, la félicité, l’ivresse et l’extase… loin de ces contemplations virtuelles.
Des vies à deux
Le Ven 20 Mai 2011, 17:53 sur La vie à deux, 0 commentaire
Comme je le remarquais il y a quelques temps déjà, l’amour est un éternel sujet de surprise pour moi, d’émerveillement et de questionnement.
Tiraillé entre désir et amitié, il prend mille visages. Et je pense qu’une vie ne suffit décidément pas à l’appréhender, on croit tout connaître et l’on se rend compte que l’on n’est guère plus avancé qu’aux jours tendres de notre adolescence. Quand on tombe amoureux on a toujours seize ans ! Notre cœur bat, le jour est merveilleux et tout va bien. Mais, si l’autre vous aime et que vous ne répondez pas à son émoi ou inversement : le jour devient sinistre et le ciel le plus bleu devient cruel aux cœurs lourds… Et on se dit : comment ne pas le faire souffrir ou comment ne pas la faire souffrir ?! Et on sait bien qu’aucune empathie, aucune compassion n’atténueront la cruauté d’un refus.
En près de dix ans d’un divorce complexe, j’ai connu pas mal de combats, j’ai été amenée à prendre du recul et mon sac aux questions ne fait pourtant au fil du temps que s’emplir. Dernièrement, un ami, encore un, et oui, cela est vrai que l’amitié homme femme est souvent équivoque, est devenu un amoureux malheureux. Un homme extraordinaire de mes amis vient de se faire remercier par sa dulcinée partie flairer les phéromones d’un beau saisonnier. On parle, j’étale toutes les qualités d’Homme qui sont les siennes, sans flagornerie etc., pour l’aider à remonter la pente, pour qu’il fasse un constat objectif de sa situation et me voilà à devoir repousser ses avances. Et, zut ! La vie est parfois bien étrange. Il est génial, parfaite entente sauf que physiquement il ne m’attire pas du tout. N’avez-vous pas remarqué que souvent il y a une dissymétrie : l’un est attiré et l’autre repoussé sans que l’on puisse vraiment s’en expliquer les causes. Il suffit souvent de peu, un rien pour que la rencontre n’ait pas lieu.
Peu avant, j’ai refait cette expérience qu’en tant qu’hétéro je ne m’explique pas : comment puis-je attirer une femme alors que personnellement je ne supporterai pas que l’une m’approche de trop près ? C’est mal fait, non ? Que de souffrance on fait naître ou de désir, de frustration sans que cela aboutisse au bonheur de deux êtres !
Parfois, on trouve des hommes super sexy mais surtout qu’ils ferment la bouche ! D’autres fois, ils sont mariés ou en couple et souhaitent que vous soyez leur douceur du soir espoir entre deux portes… D’autres s’imaginent que comme initiatrice cela pourrait le faire. Etc. Parfois, notre cœur, notre corps s’emballent mais… En fait, que recherchons-nous ?
Pourquoi ? Pourquoi ne pouvons-nous pas décider d’aimer et d’être attiré ? Par quelle étrange alchimie, notre raison n’y a pas de part ?
Et puis, l’imagination, l’intelligence y compris celle du cœur, l’équilibre psychologique et une vie saine constituent de puissants stimulants ! Quelle histoire résisterait au ronron monotone d’une vie trop réglée et trop aseptisée ou au contraire trop dissolue ?! Cela finirait par tout user, à commencer par l’humain et le sublime !
L’amour est, selon moi, un oiseau qui ne demande qu’à prendre son envol mais de grâce ne le limitons ni ne le contrefaisons pas parce qu’alors le plus beau des sourires devient un immonde rictus ! Et l’oiseau dans sa cage finit par dépérir pour disparaître tout à fait, pauvre tas de plumes sans vie... Qu’est-il advenu de lui ? !
Ah, je ne parle pas des barrières et autres limites que notre éducation nous assène ou au contraire à quelles déviances notre histoire, notre vécu ou nos souffrances nous conduisent ! Il faut trouver l’autre, celui , celle qui, sans être parfait lui-même, permet une harmonie une entente qui tend vers la perfection !
Toutes les confidences que j’ai pu recevoir ont nourri nombre de mes histoires mais ni mon vécu ni cette écoute n’ont permis de résoudre ce qui reste pour moi le plus merveilleux des mystères : l’Amour.
Enfin, en conclusion ultime, de vous à moi, chères âmes tendres : qu’y a-t-il de meilleur en ce monde que l’Amour ?! Aimez donc, soyez aimées, follement, sans attendre, sans peur, sans trêve, de toute votre âme, de tout votre coeur, de tout votre corps ! Vivez et aimez !
Votre dévouée, Dolce
Tiraillé entre désir et amitié, il prend mille visages. Et je pense qu’une vie ne suffit décidément pas à l’appréhender, on croit tout connaître et l’on se rend compte que l’on n’est guère plus avancé qu’aux jours tendres de notre adolescence. Quand on tombe amoureux on a toujours seize ans ! Notre cœur bat, le jour est merveilleux et tout va bien. Mais, si l’autre vous aime et que vous ne répondez pas à son émoi ou inversement : le jour devient sinistre et le ciel le plus bleu devient cruel aux cœurs lourds… Et on se dit : comment ne pas le faire souffrir ou comment ne pas la faire souffrir ?! Et on sait bien qu’aucune empathie, aucune compassion n’atténueront la cruauté d’un refus.
En près de dix ans d’un divorce complexe, j’ai connu pas mal de combats, j’ai été amenée à prendre du recul et mon sac aux questions ne fait pourtant au fil du temps que s’emplir. Dernièrement, un ami, encore un, et oui, cela est vrai que l’amitié homme femme est souvent équivoque, est devenu un amoureux malheureux. Un homme extraordinaire de mes amis vient de se faire remercier par sa dulcinée partie flairer les phéromones d’un beau saisonnier. On parle, j’étale toutes les qualités d’Homme qui sont les siennes, sans flagornerie etc., pour l’aider à remonter la pente, pour qu’il fasse un constat objectif de sa situation et me voilà à devoir repousser ses avances. Et, zut ! La vie est parfois bien étrange. Il est génial, parfaite entente sauf que physiquement il ne m’attire pas du tout. N’avez-vous pas remarqué que souvent il y a une dissymétrie : l’un est attiré et l’autre repoussé sans que l’on puisse vraiment s’en expliquer les causes. Il suffit souvent de peu, un rien pour que la rencontre n’ait pas lieu.
Peu avant, j’ai refait cette expérience qu’en tant qu’hétéro je ne m’explique pas : comment puis-je attirer une femme alors que personnellement je ne supporterai pas que l’une m’approche de trop près ? C’est mal fait, non ? Que de souffrance on fait naître ou de désir, de frustration sans que cela aboutisse au bonheur de deux êtres !
Parfois, on trouve des hommes super sexy mais surtout qu’ils ferment la bouche ! D’autres fois, ils sont mariés ou en couple et souhaitent que vous soyez leur douceur du soir espoir entre deux portes… D’autres s’imaginent que comme initiatrice cela pourrait le faire. Etc. Parfois, notre cœur, notre corps s’emballent mais… En fait, que recherchons-nous ?
Pourquoi ? Pourquoi ne pouvons-nous pas décider d’aimer et d’être attiré ? Par quelle étrange alchimie, notre raison n’y a pas de part ?
Et puis, l’imagination, l’intelligence y compris celle du cœur, l’équilibre psychologique et une vie saine constituent de puissants stimulants ! Quelle histoire résisterait au ronron monotone d’une vie trop réglée et trop aseptisée ou au contraire trop dissolue ?! Cela finirait par tout user, à commencer par l’humain et le sublime !
L’amour est, selon moi, un oiseau qui ne demande qu’à prendre son envol mais de grâce ne le limitons ni ne le contrefaisons pas parce qu’alors le plus beau des sourires devient un immonde rictus ! Et l’oiseau dans sa cage finit par dépérir pour disparaître tout à fait, pauvre tas de plumes sans vie... Qu’est-il advenu de lui ? !
Ah, je ne parle pas des barrières et autres limites que notre éducation nous assène ou au contraire à quelles déviances notre histoire, notre vécu ou nos souffrances nous conduisent ! Il faut trouver l’autre, celui , celle qui, sans être parfait lui-même, permet une harmonie une entente qui tend vers la perfection !
Toutes les confidences que j’ai pu recevoir ont nourri nombre de mes histoires mais ni mon vécu ni cette écoute n’ont permis de résoudre ce qui reste pour moi le plus merveilleux des mystères : l’Amour.
Enfin, en conclusion ultime, de vous à moi, chères âmes tendres : qu’y a-t-il de meilleur en ce monde que l’Amour ?! Aimez donc, soyez aimées, follement, sans attendre, sans peur, sans trêve, de toute votre âme, de tout votre coeur, de tout votre corps ! Vivez et aimez !
Votre dévouée, Dolce
Points de vue (3ème partie)
Le Mer 11 Mai 2011, 08:11 sur L’amour fantastique , 0 commentaire
Mais sa volonté n’était pas suivie d’effet : elle ne bougeait pas. Elle n’aurait pu ni répondre à l’appel ni se sauver comme sa raison l’en aurait incitée. Elle sentait ce regard, cette pression légère mais sensible sur son dos, ses reins, son sexe de femme, comme un souffle sensuel auquel tout son être répondait. L’étoffe de ses dessous appuyait sur sa peau en émoi. Viens. Elle espérait les mains de l’homme sur son corps avide, elle brûlait de poser ses lèvres sur ce qu’elle contemplait bien malgré elle, avec envie. Elle ne s’appartenait plus.
Il fallut bien pourtant qu’elle s’arrache à cette fascination pour voir, en tournant le buste et la tête, aussi lentement que la prudence l’imposait, qui, derrière elle, se faisait l’observateur de ses indiscrétions. Elle ne vit que les immenses miroirs couvrant les murs altiers. Puis, elle découvrit son reflet avec, si proche, le visage de l’homme, son regard sur elle. Intense. La toile qu’il contemplait, c’était elle. Jeu de miroirs. Points de vue. Ils se regardèrent ainsi jusqu’à ce qu’ils sortent de leur contemplation détournée pour se faire face. Il s’était levé et son visage souriait. Viens, lui dit-il. Sa voix était vibrante. Et il tendit une main qu’elle chercha à atteindre. Viens. Sa peau était chaude et douce malgré une force et une fermeté qui transparaissait dans chaque pulsation. Il lui sourit encore. Sa bouche entrouverte vint goûter la sienne comme on déguste un fruit. Ils avaient faim et soif, elle ne le savait pas, ils le découvraient ensemble. Se fut un désordre délicieux, au milieu duquel, pâmés, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre bien après qu’elle lui ait murmuré au creux de l’oreille : viens. Je t’aime, lui avait-il répété
« Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur. D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir. Au pays qui te ressemble ! »
- « Elle revient à elle ».
- « Oui, vous avez raison Auguste, elle reprend des couleurs ! ».
- « Ca va, mon petit ?! »
Elle était adossée contre le mur de la propriété et le soleil précoce réchauffait sa mémoire. - Oui, oui, ça va aller, je crois... Je vous remercie. Elle se redressa. Deux bons vieux visages burinés, aux yeux limpides lui souriaient avec bienveillance et bonhommie. - Vous avez dû faire un malaise ma petite dame. Oui, monsieur, je, je suppose. Elle jeta un coup d’œil à la grille fermée de trois tours d’une chaîne rouillée. - Qui habite dans cette maison, le savez-vous ? Demanda-telle d’une voix faible. Ici, répondit le vieillard souriant, non sans surprise, il n’y a plus personne depuis belle lurette. - Ah ? Hasarda-t-elle, en êtes-vous sûr ? - Tout ce qu’il y a de plus sûr. Pas vrai, ma mie ? Sa tendre épouse, une bonne dame au sourire rêveur dodelina de la tête. - Le petit, il était parti à la guerre et il n’est jamais revenu. J’étais une enfant encore, j’escaladais parfois la grille pour aller chiper des fruits avec les enfants de mon école. Hihihi, pour une fille, c’était pas convenable ! Les parents, ils étaient tous deux brisés par un si grand malheur et ne nous disaient jamais rien, comme si cela apportait un peu de vie dans leur train-train quotidien. Leur fils avait été tué, enfin, c’est ce que tout le monde disait. Nous, vous comprenez, nous étions des mômes, on n’était pas sensés être dans la confidence. Mais vous savez ce que c’est !
– Et, ce fils, cet homme… vous en êtes certaine, il..., il n’est jamais revenu ? - Non. Jamais, n’est-ce pas, Auguste ? - Pour sûr, ma mie ! Mais c’est du passé tout ça et c’est bien fini. Depuis, personne n’a vécu dans cette demeure. Qui aurait voulu d’une telle bâtisse ? Les gens pensaient qu’elle portait malheur. Des promoteurs ont essayé mais ils n’ont jamais pu la vendre. Et, oui, que voulez-vous. On l’appelait la drôle de guerre, mais elle ne nous a rien apporté de drôle à nous, les gens du coin, rien de drôle, croyez-moi. Mais, vous êtes sûre que vous allez bien, vous pleurez, vous êtes toute pâle ? - Mon dieu, Auguste ! Auguste !!
Il fallut bien pourtant qu’elle s’arrache à cette fascination pour voir, en tournant le buste et la tête, aussi lentement que la prudence l’imposait, qui, derrière elle, se faisait l’observateur de ses indiscrétions. Elle ne vit que les immenses miroirs couvrant les murs altiers. Puis, elle découvrit son reflet avec, si proche, le visage de l’homme, son regard sur elle. Intense. La toile qu’il contemplait, c’était elle. Jeu de miroirs. Points de vue. Ils se regardèrent ainsi jusqu’à ce qu’ils sortent de leur contemplation détournée pour se faire face. Il s’était levé et son visage souriait. Viens, lui dit-il. Sa voix était vibrante. Et il tendit une main qu’elle chercha à atteindre. Viens. Sa peau était chaude et douce malgré une force et une fermeté qui transparaissait dans chaque pulsation. Il lui sourit encore. Sa bouche entrouverte vint goûter la sienne comme on déguste un fruit. Ils avaient faim et soif, elle ne le savait pas, ils le découvraient ensemble. Se fut un désordre délicieux, au milieu duquel, pâmés, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre bien après qu’elle lui ait murmuré au creux de l’oreille : viens. Je t’aime, lui avait-il répété
« Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur. D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir. Au pays qui te ressemble ! »
- « Elle revient à elle ».
- « Oui, vous avez raison Auguste, elle reprend des couleurs ! ».
- « Ca va, mon petit ?! »
Elle était adossée contre le mur de la propriété et le soleil précoce réchauffait sa mémoire. - Oui, oui, ça va aller, je crois... Je vous remercie. Elle se redressa. Deux bons vieux visages burinés, aux yeux limpides lui souriaient avec bienveillance et bonhommie. - Vous avez dû faire un malaise ma petite dame. Oui, monsieur, je, je suppose. Elle jeta un coup d’œil à la grille fermée de trois tours d’une chaîne rouillée. - Qui habite dans cette maison, le savez-vous ? Demanda-telle d’une voix faible. Ici, répondit le vieillard souriant, non sans surprise, il n’y a plus personne depuis belle lurette. - Ah ? Hasarda-t-elle, en êtes-vous sûr ? - Tout ce qu’il y a de plus sûr. Pas vrai, ma mie ? Sa tendre épouse, une bonne dame au sourire rêveur dodelina de la tête. - Le petit, il était parti à la guerre et il n’est jamais revenu. J’étais une enfant encore, j’escaladais parfois la grille pour aller chiper des fruits avec les enfants de mon école. Hihihi, pour une fille, c’était pas convenable ! Les parents, ils étaient tous deux brisés par un si grand malheur et ne nous disaient jamais rien, comme si cela apportait un peu de vie dans leur train-train quotidien. Leur fils avait été tué, enfin, c’est ce que tout le monde disait. Nous, vous comprenez, nous étions des mômes, on n’était pas sensés être dans la confidence. Mais vous savez ce que c’est !
– Et, ce fils, cet homme… vous en êtes certaine, il..., il n’est jamais revenu ? - Non. Jamais, n’est-ce pas, Auguste ? - Pour sûr, ma mie ! Mais c’est du passé tout ça et c’est bien fini. Depuis, personne n’a vécu dans cette demeure. Qui aurait voulu d’une telle bâtisse ? Les gens pensaient qu’elle portait malheur. Des promoteurs ont essayé mais ils n’ont jamais pu la vendre. Et, oui, que voulez-vous. On l’appelait la drôle de guerre, mais elle ne nous a rien apporté de drôle à nous, les gens du coin, rien de drôle, croyez-moi. Mais, vous êtes sûre que vous allez bien, vous pleurez, vous êtes toute pâle ? - Mon dieu, Auguste ! Auguste !!
Maladroit, namour ?
Le Dim 08 Mai 2011, 18:30 sur La déclaration d'amour, 0 commentaire
Oh, non, certes pas !
C’est une déclaration d’amour on ne peut plus chou (à la crème !) qui, j’en suis convaincue (!) vient du coeur : c’est la plus belle qui soit, non ? ! Nombre de femmes aimeraient l’entendre ou la lire : oui, oui, c’est sûr, tu as du talent !
Joyeux anniversaire à tous les deux (6 ans et demi ça se fête ) !
C’est bô !
Bienvenue, Namour !
Dolce
C’est une déclaration d’amour on ne peut plus chou (à la crème !) qui, j’en suis convaincue (!) vient du coeur : c’est la plus belle qui soit, non ? ! Nombre de femmes aimeraient l’entendre ou la lire : oui, oui, c’est sûr, tu as du talent !
Joyeux anniversaire à tous les deux (6 ans et demi ça se fête ) !
C’est bô !
Bienvenue, Namour !
Dolce
Points de vue (2ème partie)
Le Sam 07 Mai 2011, 06:55 sur L’amour fantastique , 0 commentaire
A peine dépassé l’antique clôture, l’intrépide, protégée par la luxuriante végétation de ces lieux originels, devenait invisible aux regards de la ville. Derrière un bosquet de fusains, elle découvrit un chemin finement dessiné par un artiste de génie. Il était le jardinier de Giverny mais alors, plus secret, cultivant la féérie, s’appliquant à faire disparaître toute trace de sa divine main… Les teintes chaudes répondaient aux froides à merveille, c’était une invitation de tous les sens et elle n’était pas femme à bouder son plaisir. Elle prit le temps, tantôt humant un parfum subtil tantôt enivrée par une fragrance capiteuse. La tête lui tournait délicieusement. Puis, sans s’y attendre, au détour d’un couloir de bambous, elle se retrouva face à la maison de pierre blanche qui brillait doucement sous la boule de feu.
Elle vit la grande terrasse, la porte fenêtre ouverte, les rideaux mollement bercés par la brise. Une musique discrète parvenait jusqu’à elle, d’où s’échappait-elle ? Du cœur sensible de la maison, cela à n’en pas douter. Elle s’enhardit jusqu’à gravir les degrés, parcourir les pierres palpitant sous la caresse de l’astre. Elle posa le pied jusqu’au seuil de la grand-salle, vaste, spacieuse, aux meubles de miel, aux étoffes brochées, au luxe non ostentatoire, des brassées de fleurs baignant dans une lumière exquise, la douceur de vivre et le plaisir des yeux. Un souffle sur la nuque. Venez...
Elle sentait les coussins moelleux et les divans profonds. Elle sourit à l’évocation du poème resurgi de sa mémoire tel un phénix. Mon enfant, ma soeur, songe à la douceur... L’invitation la transperça. Un murmure intime. Viens. Elle ouvrit la porte et se trouva dans un hall habillé de miroirs en pieds qui se renvoyaient les mille visages d’un patio andalou. Au centre, un bassin mauresque. Viens. Elle suivait sa jupe légère, calice dansant sur les jambes libérées des lourdes étoffes hivernales, les yeux grands ouverts pour ne rien perdre de cette fantaisie délectable. Deux gemmes, deux saphirs. Deux papillons. Son cœur battait doucement et lui-aussi les miroirs se le renvoyaient ainsi que la bouche, découvrant des perles de nacre et les bras s’ouvrant sur des doigts écartés…
La musique ; elle pouvait palper la musique. Ooooh, ces notes (!) suaves, pétillantes et tendres rythmaient son cœur affolé. Elle frissonna. Une porte. Entrebâillée. Elle vit. Un piano à queue. Un fauteuil. Lourd. Ni de dos, ni de face, il reposait, la tête inclinée vers un tableau dont elle percevait le cadre, trop absorbée par le mystérieux personnage pour chercher à en deviner le motif, secondaire. Elle avait posé sa main sur la poignée de porte pour éviter qu’elle ne grince et n’osait plus bouger de crainte de ne trahir sa présence. Le buste penché en avant, les jambes droites, elle était toute absorbée par sa contemplation, en équilibre. Témoin indiscret d’une scène intime et tendre. L’homme ne semblait pas soupçonner sa présence. Ses regards se perdaient dans la contemplation de la toile. Il portait, selon elle, une chemise en soie pongée, de teinte pâle, qui aurait très bien pu s’ouvrir sur un torse au modelé accueillant. Cela, elle n’aurait pu en jurer. Elle le savait, c’était tout. Elle voyait le col souple sur l’épaule. Le bras puissant descendant sur la main aux doigts longs. Ah, ces doigts ! Ils allaient et venaient sur la partie tendre de l’inconnu. Et quel membre ! Une éloge à la virilité ! Ils caressaient et se faisaient gourmands, précis, experts… Elle sentait en elle la naissance confuse d’une femme fontaine, du plus profond au plus épidermique, elle répondait avec délice aux caresses muettes. Viens. Elle mordit doucement ses lèvres pour ne pas laisser échapper un cri. Elle était troublée, elle sentait des regards langoureux sur son dos cambré tel un effleurement et sa jupe se relever sans qu’aucune main ne l’y invite. Elle restait figée, voyeuse et objet de contemplation. En proie à un désir sauvage…Pourtant, elle en était certaine, il n’y avait personne dans le hall lorsqu’elle l’avait traversé. Viens.
Elle vit la grande terrasse, la porte fenêtre ouverte, les rideaux mollement bercés par la brise. Une musique discrète parvenait jusqu’à elle, d’où s’échappait-elle ? Du cœur sensible de la maison, cela à n’en pas douter. Elle s’enhardit jusqu’à gravir les degrés, parcourir les pierres palpitant sous la caresse de l’astre. Elle posa le pied jusqu’au seuil de la grand-salle, vaste, spacieuse, aux meubles de miel, aux étoffes brochées, au luxe non ostentatoire, des brassées de fleurs baignant dans une lumière exquise, la douceur de vivre et le plaisir des yeux. Un souffle sur la nuque. Venez...
Elle sentait les coussins moelleux et les divans profonds. Elle sourit à l’évocation du poème resurgi de sa mémoire tel un phénix. Mon enfant, ma soeur, songe à la douceur... L’invitation la transperça. Un murmure intime. Viens. Elle ouvrit la porte et se trouva dans un hall habillé de miroirs en pieds qui se renvoyaient les mille visages d’un patio andalou. Au centre, un bassin mauresque. Viens. Elle suivait sa jupe légère, calice dansant sur les jambes libérées des lourdes étoffes hivernales, les yeux grands ouverts pour ne rien perdre de cette fantaisie délectable. Deux gemmes, deux saphirs. Deux papillons. Son cœur battait doucement et lui-aussi les miroirs se le renvoyaient ainsi que la bouche, découvrant des perles de nacre et les bras s’ouvrant sur des doigts écartés…
La musique ; elle pouvait palper la musique. Ooooh, ces notes (!) suaves, pétillantes et tendres rythmaient son cœur affolé. Elle frissonna. Une porte. Entrebâillée. Elle vit. Un piano à queue. Un fauteuil. Lourd. Ni de dos, ni de face, il reposait, la tête inclinée vers un tableau dont elle percevait le cadre, trop absorbée par le mystérieux personnage pour chercher à en deviner le motif, secondaire. Elle avait posé sa main sur la poignée de porte pour éviter qu’elle ne grince et n’osait plus bouger de crainte de ne trahir sa présence. Le buste penché en avant, les jambes droites, elle était toute absorbée par sa contemplation, en équilibre. Témoin indiscret d’une scène intime et tendre. L’homme ne semblait pas soupçonner sa présence. Ses regards se perdaient dans la contemplation de la toile. Il portait, selon elle, une chemise en soie pongée, de teinte pâle, qui aurait très bien pu s’ouvrir sur un torse au modelé accueillant. Cela, elle n’aurait pu en jurer. Elle le savait, c’était tout. Elle voyait le col souple sur l’épaule. Le bras puissant descendant sur la main aux doigts longs. Ah, ces doigts ! Ils allaient et venaient sur la partie tendre de l’inconnu. Et quel membre ! Une éloge à la virilité ! Ils caressaient et se faisaient gourmands, précis, experts… Elle sentait en elle la naissance confuse d’une femme fontaine, du plus profond au plus épidermique, elle répondait avec délice aux caresses muettes. Viens. Elle mordit doucement ses lèvres pour ne pas laisser échapper un cri. Elle était troublée, elle sentait des regards langoureux sur son dos cambré tel un effleurement et sa jupe se relever sans qu’aucune main ne l’y invite. Elle restait figée, voyeuse et objet de contemplation. En proie à un désir sauvage…Pourtant, elle en était certaine, il n’y avait personne dans le hall lorsqu’elle l’avait traversé. Viens.
Calcutta ô calcutta
Le Mer 04 Mai 2011, 21:44 sur L'amour en vrac, 0 commentaire
A toi, pour toutes nos nuits passées, présentes et à venir
Sabre pointant l’infini
Le bateau mouille au port
La lune blanche sourit
Sabre pointant l’infini
Le bateau mouille au port
La lune blanche sourit
Points de vue
Le Mer 04 Mai 2011, 08:40 sur L’amour fantastique , 0 commentaire
Il faut dire qu’elle était vaguement intriguée. Souvent trop occupée pour analyser la nature de ce "sentiment" ou devrions-nous dire de ce petit "picotement agréable" qu’elle ressentait lorsqu’elle l’approchait. La maison avait un je-ne-sais-quoi d’oublié mais sans délabrement. Non, c’était autre chose ; le jardin avait poussé telle une forêt vierge mais élégante - à l’anglaise ; on aurait dit d’un fouillis végétal savamment entretenu, ne laissant entrevoir des charmes de la demeure que ce qui la rendait désirable. Non pas de façon vulgaire, pas ce genre de luxe tapageur de nature à attirer les petites frappes en mal de liquidités faciles. On la sentait bien protégée. Il émanait de ces lieux une sorte de mystère diffus.
En général, sa rêverie pour agréable qu’elle soit ne s’attardait pas. Elle avait l’esprit trop occupé par les mille petites choses de sa vie ; sitôt la propriété dépassée, ses songes se teintaient d’autres nuances plus pragmatiques. Et puis, comme nombre de ses consœurs, la jeune femme n’avait pas le temps de s’appesantir ni d’approfondir son ressenti sur, somme toute, les décors de ses déplacements - pour la plupart, professionnels. C’était une vague émotion plutôt agréable si elle avait dû la définir. Ce jour-là, un dimanche, elle s’en souvenait bien, elle n’avait pas oublié qu’elle allait voter et s’était du coup retrouvée bloquée toute la journée. De retour de la petite école communale, elle savourait toutes les couleurs et les parfums d’un printemps doux comme un été indien !
La journée s’annonçait chaude.
La maison était là, fidèle au rendez-vous, cachée derrière ses armées de rosiers en fleurs et épines, ses tours de lierre, les hautes frondaisons de fleurs de la passion, les agaves, adoucis par les aubiers immaculés, les cyclamens, les acéroliers et volutes de volubilis azurés, sans compter les amaryllis belladone répandus dans le jardin comme une nuée de nymphes délicates posant leurs petits pieds sur des tapis de craintives campanules, les jacinthes embaumaient l’air jusqu’aux cieux… A l’entrée, la grille d’ordinaire serrée à double voir triple tours d’une chaîne rouillée était défendue par la seule odeur fétide des lamiers pourpres.
Elle était seule et ce dimanche aux cieux trop bleus, trop vifs, ne seraient partagés que par ses lectures. Rien ni personne ne l’attendait ce jour-là. L’aventure dont elle reconnut enfin le parfum s’imposa à elle dans un souffle. Elle franchit la grille aussi leste qu’un chat…
En général, sa rêverie pour agréable qu’elle soit ne s’attardait pas. Elle avait l’esprit trop occupé par les mille petites choses de sa vie ; sitôt la propriété dépassée, ses songes se teintaient d’autres nuances plus pragmatiques. Et puis, comme nombre de ses consœurs, la jeune femme n’avait pas le temps de s’appesantir ni d’approfondir son ressenti sur, somme toute, les décors de ses déplacements - pour la plupart, professionnels. C’était une vague émotion plutôt agréable si elle avait dû la définir. Ce jour-là, un dimanche, elle s’en souvenait bien, elle n’avait pas oublié qu’elle allait voter et s’était du coup retrouvée bloquée toute la journée. De retour de la petite école communale, elle savourait toutes les couleurs et les parfums d’un printemps doux comme un été indien !
La journée s’annonçait chaude.
La maison était là, fidèle au rendez-vous, cachée derrière ses armées de rosiers en fleurs et épines, ses tours de lierre, les hautes frondaisons de fleurs de la passion, les agaves, adoucis par les aubiers immaculés, les cyclamens, les acéroliers et volutes de volubilis azurés, sans compter les amaryllis belladone répandus dans le jardin comme une nuée de nymphes délicates posant leurs petits pieds sur des tapis de craintives campanules, les jacinthes embaumaient l’air jusqu’aux cieux… A l’entrée, la grille d’ordinaire serrée à double voir triple tours d’une chaîne rouillée était défendue par la seule odeur fétide des lamiers pourpres.
Elle était seule et ce dimanche aux cieux trop bleus, trop vifs, ne seraient partagés que par ses lectures. Rien ni personne ne l’attendait ce jour-là. L’aventure dont elle reconnut enfin le parfum s’imposa à elle dans un souffle. Elle franchit la grille aussi leste qu’un chat…
Le parc
Le Dim 01 Mai 2011, 12:28 sur L’amour fantastique , 0 commentaire
J’aime beaucoup ce texte et je regrette, Pierre, qu’il n’y ait pas - ou pas eu - de suite... Un autre rêve prémonitoire ou une toute autre histoire mais racontée avec la même écriture fluide, nette, aux descriptions vivaces... Oui, tu as rendu le fantastique non seulement possible mais proche
Au plaisir de te lire.
Dolce
Au plaisir de te lire.
Dolce
Infinis
Le Dim 01 Mai 2011, 05:27 sur Citations, 0 commentaire
Chères âmes tendres,
Je laisse à votre sagacité et votre réflexion ce mot d’Albert Einstein qui ne laisse pas que de m’amuser, me faire rêver et réveiller en moi à l’envi quelqu’argument corroborant ou contraire :
"Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas acquis la certitude absolue. "
Et vous, que vous en semble ? Ce peut-il qu’un être doté d’un entendement limité puisse produire un infini ? Et comment définir la "bêtise" ?
De même, certains pensent que l’univers agirait à la manière d’un seul et même ballon qui se gonfle et se dégonfle selon des lois naturelles ainsi donc que l’univers serait fini avec des limites aléatoires ; d’autres formulent l’hypothèse de l’existence de plusieurs univers un peu comme les diverses cellules forment un corps qui lui-même est un parmi une multitude.
Quoiqu’il en soit, ballon isolé ou corps multiples, je ne peux m’empêcher de m’écrier : mais, au delà ?!
Ne me laissez pas dans le doute, faites fleurir vos com’
Dolce, spécialiste en synapses
Je laisse à votre sagacité et votre réflexion ce mot d’Albert Einstein qui ne laisse pas que de m’amuser, me faire rêver et réveiller en moi à l’envi quelqu’argument corroborant ou contraire :
"Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas acquis la certitude absolue. "
Et vous, que vous en semble ? Ce peut-il qu’un être doté d’un entendement limité puisse produire un infini ? Et comment définir la "bêtise" ?
De même, certains pensent que l’univers agirait à la manière d’un seul et même ballon qui se gonfle et se dégonfle selon des lois naturelles ainsi donc que l’univers serait fini avec des limites aléatoires ; d’autres formulent l’hypothèse de l’existence de plusieurs univers un peu comme les diverses cellules forment un corps qui lui-même est un parmi une multitude.
Quoiqu’il en soit, ballon isolé ou corps multiples, je ne peux m’empêcher de m’écrier : mais, au delà ?!
Ne me laissez pas dans le doute, faites fleurir vos com’
Dolce, spécialiste en synapses
Confession d'une fille du siècle
Le Lun 25 Avril 2011, 17:28 sur La déclaration d'amour, 0 commentaire
Tu sais j’en ai marre de tous nos rendez-vous manqués à coup de mauvaises excuses et de scrupules… A coup de religion. Tu sais bien que j’ai été idiote. Je ne peux pas remonter le temps. Je ne peux pas parcourir le chemin qui me ramène tout le temps à toi. Quoique je fasse pour t’oublier leurs bras ne sont pas les tiens, j’ai froid dans leur cœur. Ils n’y sont pour rien. Je dois arrêter de leur reprocher d’être ceux qu’ils sont et pas toi. C’est ainsi. Je t’aime et tu m’aimes. Oui, au plus profond de moi je le sais et je l’ai toujours su même lorsque je te gueulais au visage toutes les larmes de notre déchirure. Mais tu n’as pas le droit : on vit au 21ème siècle et même si le temps a passé on n’a toujours pas le droit de s’aimer ! Quel pêché odieux : dressez vos crucifix la sorcière et le prêtre s’aiment ! Brûlez-la ! C’est pour elle qu’il a oublié de lever les yeux vers le ciel. C’est d’un cynisme tordant. Il y a des formes de sexualité extraordinaire et nous, nous ? Rire ! On s’aime. Comme des enfants. Pas dans nos corps, oh, non ! Dans la jouissance non de la luxure mais de la souffrance ! Si tant est qu’on puisse jouir de ça ! Se détruire oui, creuver à petit feu, faire semblant de détourner nos yeux, laisser couler les ans en espérant qu’ils étouffent nos coeurs. Les cathos sont maso ils aiment se flageller et penser que leur Dieu est jaloux Il ne supporte pas que ses créatures puissent user de leur cœur et de leur corps pour se manifester de l’amour : c’est lui faire offense ! Oui, en clair ils pensent que Dieu est un con, il a créé l’homme tel qu’il est mais juste pour faire beau pas pour qu’il vive pleinement son humanité ! Mais Dieu a-t-il demandé la castration ? Lui a-t-on posé la question ? L’homme s’arrange toujours pour lui faire porter le chapeau de ses extravagances et des violences qu’il commet en son nom !
Même à distance, tu es là. Encore et toujours, quoi que je fasse pour t’échapper. Je pourrais hurler à la mort ma souffrance ! Qu’est-ce que cela changerait ? J’ai écrit, fais l’amour, crû aimer mais non, rien ni personne ne pourra rien y changer c’est toi que j’aime à travers eux, toi et encore toi que j’aimerai ; ni le temps ni l’espace rien pas même la mort n’y peuvent rien ni ma volonté farouche et ma révolte ! Je ne peux pas t’oublier. Et dire qu’il est des gens pour trouver cela génial ! C’est si romantique se pâment les midinettes ! La ville, le monde, l’univers est vide sans toi à mes côtés. Et pourtant, quand à force de détours je me retrouve face à ton image sur le net, je vois ce que le temps a fait sur ton visage, j’ai mal. Mes mains ne caressent qu’un écran froid, tu ne sens pas la douceur de ma peau sur ton corps blessé. Trouvant sur tes pages les mots que je pense ou que je dis. Tu es là. Les larmes peuvent ruisseler rien ne noie la peine de mon âme séparée de la tienne. Ton sourire, ta douceur et tes mains qui ne se posent pas sur moi. Le bonheur ne vaut que s’il est partagé. Je t’aime.
Même à distance, tu es là. Encore et toujours, quoi que je fasse pour t’échapper. Je pourrais hurler à la mort ma souffrance ! Qu’est-ce que cela changerait ? J’ai écrit, fais l’amour, crû aimer mais non, rien ni personne ne pourra rien y changer c’est toi que j’aime à travers eux, toi et encore toi que j’aimerai ; ni le temps ni l’espace rien pas même la mort n’y peuvent rien ni ma volonté farouche et ma révolte ! Je ne peux pas t’oublier. Et dire qu’il est des gens pour trouver cela génial ! C’est si romantique se pâment les midinettes ! La ville, le monde, l’univers est vide sans toi à mes côtés. Et pourtant, quand à force de détours je me retrouve face à ton image sur le net, je vois ce que le temps a fait sur ton visage, j’ai mal. Mes mains ne caressent qu’un écran froid, tu ne sens pas la douceur de ma peau sur ton corps blessé. Trouvant sur tes pages les mots que je pense ou que je dis. Tu es là. Les larmes peuvent ruisseler rien ne noie la peine de mon âme séparée de la tienne. Ton sourire, ta douceur et tes mains qui ne se posent pas sur moi. Le bonheur ne vaut que s’il est partagé. Je t’aime.
Analepse
Le Lun 25 Avril 2011, 08:12 sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Tout a commencé, ici, il y a bien longtemps... Combien d’années déjà ? Je m’amusais à parcourir ce site d’écriture, oubliant les écrits insipides à mon goût pour me régaler de petites perles glanées ici et là. C’est ainsi que je l’ai découvert, caché entre des pétales bien refermés sur son coeur douloureux et sans doute, sans trop m’en apercevoir, j’ai appris à l’aimer.
Un ami. J’ai fait l’amour avec un ami, enfin, je le considérais comme mon ami. Je crois au fond qu’il le restera malgré tout, malgré nous. Je savais bien que cela ne pouvait rien nous amener de bon. De fait, comme pour me protéger, j’avais laissé courir des fils blancs dans mes cheveux et les lui montrais bien comme un trophée (ouf, si j’avais su je n’aurais pas fait cet effort dérisoire !), pas d’illusion sur nos âges respectifs : un rempart, une forteresse qui n’a pas eu l’effet escompté, en clair, ils ne m’ont pas protégée. N’ai-je donc tant vécu...
J’étais cependant terriblement attirée par lui - plus que je n’aurais imaginé la chose possible : son caractère de chien me semblait suffisant pour que je ne l’approche pas de près. Je croyais dur comme fer que de nous voir aurait suffi à refroidir nos éventuels désirs respectifs toujours renouvelés de déchirure en rupture en adieux éternels. Oui, je dois reconnaître que notre amitié a toujours été mâtinée de sentiments variés. Et deux natures fortes. Il m’attirait un peu comme en physique deux élèments inverses s’attirent, loi éternelle. Un exemple : je donnais et lui prenait. Pas très équilibrée comme relation ! Pas très adulte. Et je ne parle pas de ses dents grinçantes ! On pouvait rêver mieux ! Cynique. Calculateur. Froid. Et moi, prompte à corriger l’insolent à lui faire tâter du tranchant de mes mots. Lorsqu’on est femme, on aimerait être l’objet de soin et d’attentions avant que de prodiguer les nôtres ! Je ne peux m’empêcher de voir avec quelle rapidité pourtant il avait appris à donner au moins dans le jeu amoureux ! Sa bouche ouverte d’oisillon attendant la becquée qui m’avait fait mourir de rire (mais de mort lente) avait fini par se montrer savante et généreuse autant qu’il pouvait l’être !
Je pense qu’il avait tout calculé pour que l’affaire soit rentable. Rire ! Et avec ma façon de voir les choses il partait gagnant, il ne s’était pas trompé. Oh, il ne m’avait rien dit de particulier sauf son attirance et sa peur. Il n’a jamais été question d’amour, c’était, pour lui, un aller retour simple quelles qu’avaient été ses dénégations passées : - tu ne reviendras plus te balader avec moi en montagne, n’est-ce pas ? – Bien sûr, pourquoi dis-tu ça ? Je reviendrai… J’aimais son côté taciturne et introverti, cela me faisait rire ! A l’opposé, dis-je, de ce que je suis.
Alors, cette fois là, nous avons fait l’amour. Cela faisait des années que nous y avions pensé ensemble ou à tour de rôle. Toute une nuit, trop courte, dont je ne peux que me souvenir, et, comme je n’avais guère dormi déjà les nuits précédentes, je n’étais pas belle à voir au matin pour un homme sans amour ! Rire ! Mais, c’est égal. Il est des souvenirs que l’on n’oublie pas. Une complicité, une entente des corps qui ne s’invente pas. Il n’y avait, quoiqu’on en pense, pas d’autre issue. L’amour ne supporte pas les contrefaçons. C’était bien dans sa façon de faire. Et dans la mienne. La glace. Le volcan. Il n’y aurait pas d’avenir.
J’ai joué avec lui une dernière fois. Cette fois, c’est moi qui ai mené le jeu et qui ai gagné ! Juste pour le fun. Je m’étais imaginé son indifférence voire son silence mais pas sa colère ! Juste envie de le savoir vivant, là-bas, loin de mes montagnes. Juste envie de le faire râler une dernière fois. Ainsi ma sombre fleur demeurait-elle égale à elle-même ! Pleine de contradictions. Bah, il n’apprendra jamais que ce qu’il veut apprendre. A quoi bon ? Qui suis-je pour lui dire qu’il ne peut retirer aucun bien en n’étant pas intègre. Il calcule trop il en oublie de vivre. La vie est si courte… Elle donne à ceux qui sont généreux. Je l’espère heureux un jour ou l’autre, il le faudra bien qu’il avance, qu’il lâche ses chimères. Une femme saura bien faire changer ses couleurs un jour avant qu’il ne soit trop tard s’il ne se fait pas dévorer. Puisse-t-il se donner les moyens d’être heureux. Lâcher prise... et cesser d’avoir peur.
C’est si triste un corps sans âme.
Un ami. J’ai fait l’amour avec un ami, enfin, je le considérais comme mon ami. Je crois au fond qu’il le restera malgré tout, malgré nous. Je savais bien que cela ne pouvait rien nous amener de bon. De fait, comme pour me protéger, j’avais laissé courir des fils blancs dans mes cheveux et les lui montrais bien comme un trophée (ouf, si j’avais su je n’aurais pas fait cet effort dérisoire !), pas d’illusion sur nos âges respectifs : un rempart, une forteresse qui n’a pas eu l’effet escompté, en clair, ils ne m’ont pas protégée. N’ai-je donc tant vécu...
J’étais cependant terriblement attirée par lui - plus que je n’aurais imaginé la chose possible : son caractère de chien me semblait suffisant pour que je ne l’approche pas de près. Je croyais dur comme fer que de nous voir aurait suffi à refroidir nos éventuels désirs respectifs toujours renouvelés de déchirure en rupture en adieux éternels. Oui, je dois reconnaître que notre amitié a toujours été mâtinée de sentiments variés. Et deux natures fortes. Il m’attirait un peu comme en physique deux élèments inverses s’attirent, loi éternelle. Un exemple : je donnais et lui prenait. Pas très équilibrée comme relation ! Pas très adulte. Et je ne parle pas de ses dents grinçantes ! On pouvait rêver mieux ! Cynique. Calculateur. Froid. Et moi, prompte à corriger l’insolent à lui faire tâter du tranchant de mes mots. Lorsqu’on est femme, on aimerait être l’objet de soin et d’attentions avant que de prodiguer les nôtres ! Je ne peux m’empêcher de voir avec quelle rapidité pourtant il avait appris à donner au moins dans le jeu amoureux ! Sa bouche ouverte d’oisillon attendant la becquée qui m’avait fait mourir de rire (mais de mort lente) avait fini par se montrer savante et généreuse autant qu’il pouvait l’être !
Je pense qu’il avait tout calculé pour que l’affaire soit rentable. Rire ! Et avec ma façon de voir les choses il partait gagnant, il ne s’était pas trompé. Oh, il ne m’avait rien dit de particulier sauf son attirance et sa peur. Il n’a jamais été question d’amour, c’était, pour lui, un aller retour simple quelles qu’avaient été ses dénégations passées : - tu ne reviendras plus te balader avec moi en montagne, n’est-ce pas ? – Bien sûr, pourquoi dis-tu ça ? Je reviendrai… J’aimais son côté taciturne et introverti, cela me faisait rire ! A l’opposé, dis-je, de ce que je suis.
Alors, cette fois là, nous avons fait l’amour. Cela faisait des années que nous y avions pensé ensemble ou à tour de rôle. Toute une nuit, trop courte, dont je ne peux que me souvenir, et, comme je n’avais guère dormi déjà les nuits précédentes, je n’étais pas belle à voir au matin pour un homme sans amour ! Rire ! Mais, c’est égal. Il est des souvenirs que l’on n’oublie pas. Une complicité, une entente des corps qui ne s’invente pas. Il n’y avait, quoiqu’on en pense, pas d’autre issue. L’amour ne supporte pas les contrefaçons. C’était bien dans sa façon de faire. Et dans la mienne. La glace. Le volcan. Il n’y aurait pas d’avenir.
J’ai joué avec lui une dernière fois. Cette fois, c’est moi qui ai mené le jeu et qui ai gagné ! Juste pour le fun. Je m’étais imaginé son indifférence voire son silence mais pas sa colère ! Juste envie de le savoir vivant, là-bas, loin de mes montagnes. Juste envie de le faire râler une dernière fois. Ainsi ma sombre fleur demeurait-elle égale à elle-même ! Pleine de contradictions. Bah, il n’apprendra jamais que ce qu’il veut apprendre. A quoi bon ? Qui suis-je pour lui dire qu’il ne peut retirer aucun bien en n’étant pas intègre. Il calcule trop il en oublie de vivre. La vie est si courte… Elle donne à ceux qui sont généreux. Je l’espère heureux un jour ou l’autre, il le faudra bien qu’il avance, qu’il lâche ses chimères. Une femme saura bien faire changer ses couleurs un jour avant qu’il ne soit trop tard s’il ne se fait pas dévorer. Puisse-t-il se donner les moyens d’être heureux. Lâcher prise... et cesser d’avoir peur.
C’est si triste un corps sans âme.
2011
Le Ven 21 Jan 2011, 18:04 sur Un monde parfait, 0 commentaire
Un clin d’oeil amical à tous les familiers du site.
Bonne et douce 2011 à chacun(e)
Beaucoup de pages de belle écriture
Du bonheur
De la force
De la sagesse
Du partage
De la vérité
Et bien sûr, du bonheur, de l’amour et
Des âmes tendres.
Cordialement.
Dolce
Bonne et douce 2011 à chacun(e)
Beaucoup de pages de belle écriture
Du bonheur
De la force
De la sagesse
Du partage
De la vérité
Et bien sûr, du bonheur, de l’amour et
Des âmes tendres.
Cordialement.
Dolce
Le temps
Le Ven 17 Sep 2010, 19:23 sur Mille choses, 0 commentaire
Le temps qui cicatrise m’a prise dans ses filets.
Le recul aide, le silence, la distance.
J’ai compris
J’ai appris
A force de Lui
Que je ne suis pas là pour suppléer les manques
Qu’il faut que j’arrête de donner pour recevoir
Que je n’ai pas à palier le manque de générosité et d’amour.
A chacun ses responsabilités.
J’ai les miennes cela suffit.
Que je cesse d’agir pour qu’il vienne celui que j’attends et pas un autre. Lui.
Que je ne le regarde plus pour sentir ses regards
Que je l’entende bafouiller à mon approche et que je ne respire plus à la sienne
Troublée si doucement
Remuée
Bouleversée
Que je lui donne sa place d’Homme
Ta place...
Pour avoir la mienne.
Et que ceux qui venaient le coeur vide et les mains, la bouche, le sexe avides
Ceux là se sont trompés de route et moi tout autant
je leur ai donné ce qui ne s’adressait pas à eux.
Oh, non, pas à eux.
Etaient vides... leurs coeurs comme leur vie, leur présence ? Un leurre.
Petits. Mesquins. Frileux.
Vides et ce n’est pas moi qui aurais pu les emplir surtout pas les changer.
Oh, non.
Pas moi.
Le recul aide, le silence, la distance.
J’ai compris
J’ai appris
A force de Lui
Que je ne suis pas là pour suppléer les manques
Qu’il faut que j’arrête de donner pour recevoir
Que je n’ai pas à palier le manque de générosité et d’amour.
A chacun ses responsabilités.
J’ai les miennes cela suffit.
Que je cesse d’agir pour qu’il vienne celui que j’attends et pas un autre. Lui.
Que je ne le regarde plus pour sentir ses regards
Que je l’entende bafouiller à mon approche et que je ne respire plus à la sienne
Troublée si doucement
Remuée
Bouleversée
Que je lui donne sa place d’Homme
Ta place...
Pour avoir la mienne.
Et que ceux qui venaient le coeur vide et les mains, la bouche, le sexe avides
Ceux là se sont trompés de route et moi tout autant
je leur ai donné ce qui ne s’adressait pas à eux.
Oh, non, pas à eux.
Etaient vides... leurs coeurs comme leur vie, leur présence ? Un leurre.
Petits. Mesquins. Frileux.
Vides et ce n’est pas moi qui aurais pu les emplir surtout pas les changer.
Oh, non.
Pas moi.
dolce vita
Amoureuse de la belle ouvrage, j'écris, je lis ou relis avec plaisir au gré de mes minutes vagabondes...Dans les nuages
- aime
- aimer
- ami
- amour
- bonheur
- bras
- ciel
- coeur
- coeurs
- corps
- cœur
- dolce
- douceur
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- force
- homme
- joie
- jusqu’à
- laisser
- larmes
- loin
- lorsque
- lumière
- l’amour
- l’autre
- monde
- mot
- mots
- nuit
- parfois
- point
- pourtant
- rire
- sens
- silence
- soleil
- souffrance
- sourire
- tendre
- tendresse
- visage
- vivre
- voix
- yeux
- âme
Tout à propos de dolce vita
Inscrit le: | 10 Juil 2005 |
Messages: | 368 [8.28% du total / 0.05 messages par jour] |
Emploi: | communication |
Rang: | Océan de plaisir |
Activité
Forums | Activité | % Forum | % total |
---|---|---|---|
L'amour en vrac | 67 sur 813 | 8.24 % | 18.21 % |
Mille choses | 52 sur 731 | 7.11 % | 14.13 % |
Citations | 50 sur 609 | 8.21 % | 13.59 % |
Histoires d'amour | 36 sur 320 | 11.25 % | 9.78 % |
Un monde parfait | 32 sur 247 | 12.96 % | 8.7 % |
Parler d'amour | 30 sur 415 | 7.23 % | 8.15 % |
La vie à deux | 24 sur 185 | 12.97 % | 6.52 % |
La déclaration d'amour | 13 sur 132 | 9.85 % | 3.53 % |
La première fois | 13 sur 94 | 13.83 % | 3.53 % |
Amour internet | 11 sur 128 | 8.59 % | 2.99 % |
La séduction | 11 sur 210 | 5.24 % | 2.99 % |
L’amour fantastique | 9 sur 14 | 64.29 % | 2.45 % |
Annonces | 7 sur 41 | 17.07 % | 1.9 % |
Les liaisons sulfureuses | 6 sur 276 | 2.17 % | 1.63 % |
Le grimoire d'amour | 4 sur 67 | 5.97 % | 1.09 % |
Articles | 2 sur 40 | 5 % | 0.54 % |
Exercices de style | 1 sur 22 | 4.55 % | 0.27 % |
Les thèmes
- La séduction
- Amour internet
- La ballade amoureuse
- La première fois
- Un monde parfait
- Citations
- Le grimoire d'amour
- Les liaisons sulfureuses
- L'amour en vrac
- Parutions
- La vie à deux
- Histoires d'amour
- Articles
- Parler d'amour
- Mille choses
- Annonces
- La déclaration d'amour
- L’amour fantastique
- Textes à jalons
- Exercices de style
Qui est en ligne ?
- Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
- La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024, 14:57
- Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
Nous avons 1234 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher - Il y a en tout 177 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 177 Invités et 0 Bots [ Administrateur ] [ Modérateur ]
- Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 311 le Sam 21 Juil 2012, 20:22
- Utilisateurs enregistrés : Aucun
Bots : Aucun - Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes