Bulle écarlate

Le Sam 27 Juin 2009, 13:15  sur Parler d'amour, 0 commentaire
Elle passait légère les jours de jachère, le regard se fascinait du grain usé du pavé il fallait surprendre pour s’illuminer de ce bleu moiré tremblant dans ses prunelles. Vêtue de réglisse elle s’asseyait à la terrasse buvait son café. Elle demandait toujours un verre d’eau. Elle restait ainsi à la même place farfouillait dans sa besace en sortait un calepin écorné triomphante on ne savait pas vraiment pourquoi griffait quelques notes. On s’est aimés.
Elle était chevelure rouge qu’elle suggérait cape d’invisibilité lorsqu’il fallait dissimuler des larmes.
Ou bien c’était un livre front plissé elle s’appliquait contemplative des rêves éternels ; comme curieuse sa concentration vacillait dans les conversations chuintantes des esprits autochtones de l’estaminet elle rangeait alors le secret linéaire dans le ventre boursouflé de sa besace grise.
Les mains sont les tapissières ferventes des horizons possibles. Les siennes potelées étaient nerveuses évasives agrippant la matière pour mieux s’y condenser apposant leur empreinte sur l’écorce éphémère d’un arbre centenaire.
On s’est aimés. Une fille encombrée de tracas éprise de farfelu une fille ectoplasme de l’absurde, souple instinctive avec des humeurs de caméléon.
Elle s’animait étrangement, précipitée éveillée habitée de tendresse lorsqu’elle se prenait d’étonnement pour une couleur de vie , une blessure découverte subrepticement dans le lit crépusculaire d’une rivière, pour une utopie qu’elle pensait consanguine à la mienne.
Elle était Aubépine, l’amicale des embruns, émotive, elle était bulle écarlate au matin orageux, vibrante avec du sel dans la voix.
On s’est aimés. Je dormais blotti dans les mailles suaves de sa peau opaline. Sous mes doigts elle épousait mes désirs ondulait sensuelle offerte à mes baisers.
L’aurais nommé Espérance qui rêvait de Mer, d’étendues infinies qu’il faudrait traverser jusqu’à l’oasis-guérison.
Avec moi, emportés nous serions dans l’encre indocile d’une constellation.

Et dans le domaine de l'asphixie?

Le Ven 26 Juin 2009, 23:30  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Un sérieux manque d’humour. Logique. Tout ce qui ne regarde pas la joie est sérieux. Ici déjà premières échappées de mots nébuleux me confonds en maladresse.
Puis après pourquoi écrire? Parce qu’en moi les temps soudoient l’orage et celui ci demande le prix fort. Très patient. Le mien aura les yeux de Vulcain.
Ainsi donc me situe noctambule solitaire c’est ce qui définit au mieux le mec crasseux que je deviens lorsque le concept de séduction a porté trop de préjudices; ce n’est pas que je me fiche d’aimer suis fou éperdu de songes féminins elle frôle ma main baisse les yeux disparaît alors même qu’elle manque déjà à mon Ciel.
Un ami comme ça appelle il dit monsieur Souci évidemment tout un chacun estime ceci préjudiciable pour soi car il fait peur là où l’on sent naître la souffrance et quand bien même on n’en parle pas par soupçon d’être étranger au monde ou appréhension d’être simplement ridicule l’autre le pressent en lui comme une invitation mesquine ouverte sur le précipice.
Ton histoire à quand dis-tu? A quand on cessera de vouloir déterminer l’ambivalence des écritures par rapport à celui qui les conçoit son comportement est-il meilleur ou neutre crie-t-il au blâme à l’orgueil ou bien s’évertue t-il à susurrer "néant" quand il devrait aimer.
Accroche toi.
Tu serais à l’instant même avachi au rang subliminal du cancre ou bien à ton aise dans tes paumes oreillers je te dirai redresse toi on ne dort pas on apprend! Si seulement je daignais le permettre serais cramoisi de honte puisque je ne peux rien ordonner c’est ce qui perd.
D’ailleurs hors propos. Nous ne sommes pas à l’école l’effort dans lequel tu ponctionnes l’écriture la jugeant la mordant coeur ouvert ne me regarde pas.
Alors une nuit chaude estivale. Ne sais plus quoi faire de mes sens ai besoin de sortir oeuvrer au cercle des Téméraires ai bu bien bu puisqu’il n’y a rien d’autre à faire à voir à chérir Dieu ce que je me sens triste issu de ton flanc il n’y a rien de miraculeux où je traîne.
Le dirai constamment lorsqu’on n’a pas d’amour à recevoir en vrai en absolu on est prisonnier de l’insignifiant.
A vau-l’eau ce n’est plus l’insouciance de naguère un jour je saurai dire pourquoi.
En attendant, fais de beaux rêves .
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cirrhus

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