Quel délice de l’accompagner dans ses balades estivales chaque matin. Un vrai régal. Elle ne marche pas, elle vole. Son corps si menu, ses mains si fines, ses lèvres fraîches et tendres sont la representation même de la perfection.
Aujourd’hui, elle a envie de parcourir les rues pavées de l’ancienne ville. Elle s’est vêtue d’une petite robe légère qui lui fait une seconde peau quand le vent frippon la colle contre son corps. Par une de ses courbes, pas un seul de ses muscles ne peut échapper au regard. En cette fin de matinée, une bise légère nous accompagne. De temps à autre, elle se glisse entre ses cuisses, remonte doucement et soulève un pan de sa robe, décachant ses jambes café au lait. A d’autres instants, c’est à son décolleté qu’elle s’attaque, écartant le tissu qui repose sur ses petits seins en pomme.
J’aimerais tant qu’elle me serre dans ses bras, qu’elle me tienne au
chaud contre ses seins ronds et moelleux, qu’elle me laisse humer son parfum, gouter son cou... parfois elle se laisse faire. Quand ma langue passe sous son menton, ça la fait sourire, je la chatouille me dit-elle.
Allez, j’utilise les grands moyens! Je me fige, je ne veux plus avancer, pas tant que je n’aurais pas senti la chaleur de ses mains sur moi!
Elle se baisse, passe ses doigts entre mes oreilles, me sourit, elle a compris.
"Petit polisson, tu ne veux plus te promener? Je vais devoir te porter jusqu’à la maison? Aurais-tu envie de te faire cajoler ?"
Elle comprend toujours ce que je veux, elle a du être chien dans une autre vie.
Ils ont tous la langue aussi longue que la mienne... il faut dire que penchée sur moi pour me caresser, le spectacle de la naissance de ses seins n’étaient pas qu’un plaisir pour moi! Aucun passant n’avait manqué ce délice, ni les clients du bistrot face à nous d’ailleurs. Aucun des clients du bar derrière non plus. Tous avaient vu le temps s’arreter quelques secondes, contemplant ce morceau d’eden qui se déployait devant eux.
Elle me prit à bout de bras, me serra contre sa poitrine parfumée à la rose, j’y passai ma langue légèrement, elle rigola. Elle était heureuse, j’étais au paradis, ils étaient sans voix.
Ecrit le
Jeu 26 Août 2004, 20:49
par
la marquise de sade,
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