Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur vue - Page 11 sur 11
et on dit que la femme ne sait pas ce qu'elle veut! tsssssss
Qu’y a t’il de pire qu’une femme ?
Deux femmes.
Pourtant, ça fait une raison de plus de ne même plus donner un coup de main pour la vaiselle !
La bigamie, c’est quand on a deux femmes ; la monotonie, c’est quand on en n’a qu’une.
Faudrait savoir... c’est mieux une ou deux??
Mais au vue de ces deux citations, je ne peux penser qu’à une seule chose, c’est que ces deux messieurs (t’inquiete pas PetitPrince, je vais arriver à toi aussi ) ... vous ne devez pas encore avoir trouvé la femme qui vous écoute quand vous vous sentez minable, qui vous masse les épaules quand vous rentrez fourbus d’une journée de travail, qui vous regarde comme si vous etiez l’homme idéal, qui vous attend quand vous rentrez un peu en retard avec un sourire et un "c’est pas grave" , qui vous fait l’amour lentement, passionnément, comme si c’était la première fois, qui vous fait rire, vous étonne, vous surprend, vous épate, vous émerveille....
La marquise.. defendresse des femmes mal jugées
Deux femmes.
Pourtant, ça fait une raison de plus de ne même plus donner un coup de main pour la vaiselle !
La bigamie, c’est quand on a deux femmes ; la monotonie, c’est quand on en n’a qu’une.
Faudrait savoir... c’est mieux une ou deux??
Mais au vue de ces deux citations, je ne peux penser qu’à une seule chose, c’est que ces deux messieurs (t’inquiete pas PetitPrince, je vais arriver à toi aussi ) ... vous ne devez pas encore avoir trouvé la femme qui vous écoute quand vous vous sentez minable, qui vous masse les épaules quand vous rentrez fourbus d’une journée de travail, qui vous regarde comme si vous etiez l’homme idéal, qui vous attend quand vous rentrez un peu en retard avec un sourire et un "c’est pas grave" , qui vous fait l’amour lentement, passionnément, comme si c’était la première fois, qui vous fait rire, vous étonne, vous surprend, vous épate, vous émerveille....
La marquise.. defendresse des femmes mal jugées
Mar 24 Fév 2004, 18:34 par
la marquise de sade sur Citations
Mon Homme-oiseau
Tu sortais de ta douche, ruisselant de milliers de gouttes d’eau, tu t’es ébroué et c’est là que je l’ai vue, planant doucement, flocon immaculé.
Subrepticement je me suis penchée pour la ramasser.
Au creux de ma main, elle reposait duveteuse et frémissante, j’avais trouvé une plume de tes ailes.
Tu me caches ton état d’homme oiseau mais l’amour ne laisse que peu d’ombres dans mon cœur de femme amoureuse.
Je l’avais deviné dans tes errances, dans cet appel auquel tu réponds sans détour.
Alors tu rejoins ceux qui ont pour toit le ciel, pour patrie le monde.
Tu te fonds dans l’azur qui de sa couleur donne le ton à notre planète.
Jamais je ne ferai de mes bras un lieu fermé, même si je ne dois avoir de toi que ta voix.
Bisous
Isabel
Subrepticement je me suis penchée pour la ramasser.
Au creux de ma main, elle reposait duveteuse et frémissante, j’avais trouvé une plume de tes ailes.
Tu me caches ton état d’homme oiseau mais l’amour ne laisse que peu d’ombres dans mon cœur de femme amoureuse.
Je l’avais deviné dans tes errances, dans cet appel auquel tu réponds sans détour.
Alors tu rejoins ceux qui ont pour toit le ciel, pour patrie le monde.
Tu te fonds dans l’azur qui de sa couleur donne le ton à notre planète.
Jamais je ne ferai de mes bras un lieu fermé, même si je ne dois avoir de toi que ta voix.
Bisous
Isabel
Sam 07 Fév 2004, 16:03 par
Isabel sur L'amour en vrac
Amer est l'amour
Qu’il est douloureux d’aimer sans retour.
Cela fait trois mois que je fréquente une douce compagne, dont je suis vraisemblablement tombé amoureux. Bien que notre démarrage dans cette histoire fut d’une indélicatesse presque violente, il me semblait possible et espiègle de reporter l’étape de séduction après confirmation de notre attirance. Nos rapports avaient d’ailleurs l’ air de progresser dans ce sens durant les premières semaines de notre union. Jusqu’à un samedi matin, où pour ma part résolu à laisser le temps s’écouler selon nos désirs, elle s’est brusquement braquée, a repris ses clics et ses clacs pour retrouver le confort douillet de son petit appartement. Il était question dans la journée même de se faire un cinéma en compagnie d’une de ses copines, à qui je dois finalement le plaisir de notre rencontre, pour ensuite prendre notre dîner dans un fameux petit restaurant. Et bien entendu, il était question de dormir dans mon lit et l’idée d’une folle nuit d’amour me semblait tout-à-fait à propos après ce petit restaurant. J’ai dormi tout seul, savourant les larmes de ma déception jusqu’alors contenues sur les lignes de métro.
Il est légitime, je pense, de rester interrogatif sur ce comportement, qui s’il caractérise un manque de respect peut néanmoins trouver une explication dans une raison sensée. Il est tout aussi légitime d’envisager que la raison sensée a de fortes chances d’être laide à mon cœur, en se caractérisant par un manque de sentiment, voire la présence d’un rival…
La simple idée d’une duperie ne me rend pas agressif, mais simplement plus méfiant qu’un troupeau de lionnes protégeant leurs lionceaux. L’observation attentive de tout ce qui est dit, ou non dit d’ailleurs, fait ou non fait est mis en regard de ma suspicion. L’objectif étant bien entendu de trouver l’incohérence réfutant toute l’abracadabrante théorie, sâchant que ce qui ne réfute pas alimente.
Et aujourd’hui, je ne suis pas plus avancé. Suite à ce regrettable incident, son travail la solicita intensément. Durant cette période nos échanges furent purement téléphoniques, ayant décidé d’un commun accord qu’il était préférable de la laisser tranquille durant cette phase délicate. J’espérais en silence que cette douloureuse concession se verrait récompensée dans de tendres et chaleureuses retrouvailles. Peut-être n’a-t-elle jamais compris à quel point sa présence me manquait en ce début d’aventure. Néanmoins, son attitude était des plus sympathique, car malgré une difficulté certaine à exprimer ses sentiments, elle me gratifiait souvent d’un coup de téléphone en fin de journée. Etant moi même sollicité dans la soirée, je retrouvai ses messages maladroits et notai ce que je supposai être un effort constructif avec un optimisme grandissant. Je reconnais ici une erreur probable de ma part, en ayant volontairement omis de la rappeler à la suite d’un message complètement désinvolte, prononcé avec une lassitude extrême, et en mâchant un bonbon ! Ce deuxième manque de respect devait être désapprouvé sur le champs. Mon absence de réponse fut bien entendu expliqué le lendemain même.
Fuyant une soirée à laquelle je n’étais pas autorisé à prendre son bras et à laquelle elle ne désirait pas aller non plus, je pris quelques jours de vacances à Rennes, chez mes amis qui m’ont donné l’affection dont j’avais tant besoin. Je concoctai cependant des retrouvailles à la gare, romantique moment s’il en est, quand on désire le vivre. Quand arrivé au bout du quai, je ne la vis pas, je pensais avec tristesse que cette histoire partait complètement a vollo. Elle était juste en retard et semblait complètement contrariée d’être là. Bon. Elle me confirma que la soirée était nulle, mais qu’elle s’était quand même bien amusée, et qu’elle avait dansé. Pour quelqu’un qui n’avait pas envie d’y aller, je trouvais ce revirement d’opinion des plus suspects. Etait-ce de la manipulation, de l’inconscience, du mensonge ? Le doute en amour est plus cruel qu’un enfant.
Sur la fin de cette période, alors que nous ne nous étions toujours pas revu, je me pris de lui donner mon point de vue sur une affaire qui la préoccupait, empiétant en fait sur la zone ô combien sacrée de son expérience et de sa compétence. Ce désir d’aide de ma part, associé à ce profond paternalisme qui me caractérise, se vit rejeté avec une violence inouïe lors d’une conversation téléphonique. Il s’en suivit une semaine de silence radio. D’un coté, j’en avais assez d’attendre et de me faire toujours envoyer paître, et d’un autre je me disais qu’il valait mieux laisser couler un peu d’eau sur cette histoire. Et depuis les rapports se dégradent, l’incompréhension s’est installée, le doute grossit, fait mal.
Cela fait trois mois que je fréquente une douce compagne, dont je suis vraisemblablement tombé amoureux. Bien que notre démarrage dans cette histoire fut d’une indélicatesse presque violente, il me semblait possible et espiègle de reporter l’étape de séduction après confirmation de notre attirance. Nos rapports avaient d’ailleurs l’ air de progresser dans ce sens durant les premières semaines de notre union. Jusqu’à un samedi matin, où pour ma part résolu à laisser le temps s’écouler selon nos désirs, elle s’est brusquement braquée, a repris ses clics et ses clacs pour retrouver le confort douillet de son petit appartement. Il était question dans la journée même de se faire un cinéma en compagnie d’une de ses copines, à qui je dois finalement le plaisir de notre rencontre, pour ensuite prendre notre dîner dans un fameux petit restaurant. Et bien entendu, il était question de dormir dans mon lit et l’idée d’une folle nuit d’amour me semblait tout-à-fait à propos après ce petit restaurant. J’ai dormi tout seul, savourant les larmes de ma déception jusqu’alors contenues sur les lignes de métro.
Il est légitime, je pense, de rester interrogatif sur ce comportement, qui s’il caractérise un manque de respect peut néanmoins trouver une explication dans une raison sensée. Il est tout aussi légitime d’envisager que la raison sensée a de fortes chances d’être laide à mon cœur, en se caractérisant par un manque de sentiment, voire la présence d’un rival…
La simple idée d’une duperie ne me rend pas agressif, mais simplement plus méfiant qu’un troupeau de lionnes protégeant leurs lionceaux. L’observation attentive de tout ce qui est dit, ou non dit d’ailleurs, fait ou non fait est mis en regard de ma suspicion. L’objectif étant bien entendu de trouver l’incohérence réfutant toute l’abracadabrante théorie, sâchant que ce qui ne réfute pas alimente.
Et aujourd’hui, je ne suis pas plus avancé. Suite à ce regrettable incident, son travail la solicita intensément. Durant cette période nos échanges furent purement téléphoniques, ayant décidé d’un commun accord qu’il était préférable de la laisser tranquille durant cette phase délicate. J’espérais en silence que cette douloureuse concession se verrait récompensée dans de tendres et chaleureuses retrouvailles. Peut-être n’a-t-elle jamais compris à quel point sa présence me manquait en ce début d’aventure. Néanmoins, son attitude était des plus sympathique, car malgré une difficulté certaine à exprimer ses sentiments, elle me gratifiait souvent d’un coup de téléphone en fin de journée. Etant moi même sollicité dans la soirée, je retrouvai ses messages maladroits et notai ce que je supposai être un effort constructif avec un optimisme grandissant. Je reconnais ici une erreur probable de ma part, en ayant volontairement omis de la rappeler à la suite d’un message complètement désinvolte, prononcé avec une lassitude extrême, et en mâchant un bonbon ! Ce deuxième manque de respect devait être désapprouvé sur le champs. Mon absence de réponse fut bien entendu expliqué le lendemain même.
Fuyant une soirée à laquelle je n’étais pas autorisé à prendre son bras et à laquelle elle ne désirait pas aller non plus, je pris quelques jours de vacances à Rennes, chez mes amis qui m’ont donné l’affection dont j’avais tant besoin. Je concoctai cependant des retrouvailles à la gare, romantique moment s’il en est, quand on désire le vivre. Quand arrivé au bout du quai, je ne la vis pas, je pensais avec tristesse que cette histoire partait complètement a vollo. Elle était juste en retard et semblait complètement contrariée d’être là. Bon. Elle me confirma que la soirée était nulle, mais qu’elle s’était quand même bien amusée, et qu’elle avait dansé. Pour quelqu’un qui n’avait pas envie d’y aller, je trouvais ce revirement d’opinion des plus suspects. Etait-ce de la manipulation, de l’inconscience, du mensonge ? Le doute en amour est plus cruel qu’un enfant.
Sur la fin de cette période, alors que nous ne nous étions toujours pas revu, je me pris de lui donner mon point de vue sur une affaire qui la préoccupait, empiétant en fait sur la zone ô combien sacrée de son expérience et de sa compétence. Ce désir d’aide de ma part, associé à ce profond paternalisme qui me caractérise, se vit rejeté avec une violence inouïe lors d’une conversation téléphonique. Il s’en suivit une semaine de silence radio. D’un coté, j’en avais assez d’attendre et de me faire toujours envoyer paître, et d’un autre je me disais qu’il valait mieux laisser couler un peu d’eau sur cette histoire. Et depuis les rapports se dégradent, l’incompréhension s’est installée, le doute grossit, fait mal.
Mer 04 Fév 2004, 13:06 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
ZE QUESTION : De quoi les filles veulent-elles qu'on parle ?
MaStErGrAhAm a écrit: |
Question de ca, en me trimballant sur le chat j’y ait vu des phenomenes d abruticité (ca se dit ca? pas sur ) notoire qui m’ont valus quelques moments de fou rire.... La stupidité masculine vue sous son meilleur angle... |
On dit "abrutissement" Mais vu le haut grade que certains ont acquis, je crois que tu peux employer "abruticité" ils ne verront pas que ça n’existe pas
Quant aux moyens de séduction utilisés sur les rooms par ces messieurs, une question subsiste...
Pourquoi continuent-ils dans cette voie, s’ils ne récoltent que des rateaux... à moins que... certaines de mes congénères répondent positivement à leurs méthodes
La marquise... euh.... en quête de réponse??
Lun 02 Fév 2004, 17:53 par
la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
ZE QUESTION : De quoi les filles veulent-elles qu'on parle
Et bien je pense qu’il n’y a pas de sujet type, tout dépend de la personne que tu as face à toi et de ton niveau de complicité. En commençant à discuter avec elle tu apprendras vite quelles sont ses passions et si elles sont communes aux tiennes alors tant mieux, vous discuterez rapidement comme si vous êtiez de vieux amis.
Quoi qu’il en soit les demoiselles t’ont expliqué un peu plus haut les choses à ne pas faire
Question de ça, en me trimballant sur le chat j’y ai vu des phénomènes "d’abruticité" (ça se dit ça? Pas sûr ) notoire qui m’ont valu quelques moments de fou rire....
La stupidité masculine vue sous son meilleur angle...
Quoi qu’il en soit les demoiselles t’ont expliqué un peu plus haut les choses à ne pas faire
Question de ça, en me trimballant sur le chat j’y ai vu des phénomènes "d’abruticité" (ça se dit ça? Pas sûr ) notoire qui m’ont valu quelques moments de fou rire....
La stupidité masculine vue sous son meilleur angle...
Lun 02 Fév 2004, 13:07 par
MaStErGrAhAm sur Le grimoire d'amour
Ebauche... une suite certainement à venir...
Alors que j’étais en vacances, au hasard de mes promenades sur ce bord de mer, les couleurs de ce restaurant ont alors attiré mon attention.
Des rideaux de satins encadraient les fenêtres, des lumières tamisées étaient posées sur le bord des tables. Un feu de cheminée flamboyait. J’admirais par le hublot de la porte d’entrée cette douce ambiance qui m’attirait quand soudain la porte s’ouvrit.
Un homme était là et me fit signe d’entrer.
Sans le contredire dans son geste, je franchis le seuil, une douce odeur m’accueillit, odeur de miel, d’épices, de fleurs, de fruits, tant de sensations odorantes que je n’arrivait pas à distinguer quelle de celles-ci prédominait.
L’homme est alors passé devant moi, me demandant de le suivre.
Nous avons gravi quelques marches. Il me montra la seule table se trouvant ici, un peu en retrait, me présenta la chaise contre le mur qui me permettrait d’avoir une vue sur la salle de restaurant en sa totalité. Un autre feu de bois éclairait et réchauffait cet espace que je découvrais. Il ôta mon manteau, tira la chaise et me pria de m’assoire. Il s’en alla alors, me laissant là, seule. Je pus alors à loisir explorer du regard ce restaurant qui m’intriguait.
Les tables de la grande salle n’étaient occupées que par des couples ou des célibataires, comme si ce restaurant n’ouvraient ses portes qu’aux amoureux attirés par son ambiance tamisée ou les célibataires espérant peut être trouver l’âme sœur en perdition de même.
Les couleurs étaient tendres, veloutées, satinées, les feux de cheminées ne faisaient qu’accentuer cette sensation de douceur qui s’en dégageait. Des fleurs garnissaient toutes les tables ainsi que les meubles contre les murs, des pots d’épices diverses se trouvaient ouverts sur la table au centre de cette grande pièce, leurs odeurs envahissaient la pièce d’effluves enivrantes.
L’homme qui m’avait accueillie revint à nouveau vers moi, il me tendit un verre de champagne :
« Pour vous Madame, ce verre offert par l’hôte de la maison », me dit-il.
Je pris le verre et le remerciait alors d’un grand sourire, sans bien comprendre s’il l’hôte de ce restaurant était lui-même.
Je repris l’exploration visuelle de cet espace intriguant. Des paravents, étaient utilisés pour isoler certaines tables, ça et là des fauteuils et des tables basses permettaient à ceux qui le désiraient de se contenter de boire un verre.
L’homme revint à nouveau il tenait dans une main une assiette et de son autre main il me tendit, à mon grand étonnement un téléphone :
« Veuillez m’excuser, une communication à votre attention Madame »
Je pris le téléphone et le porta à mon oreille, je ne savais aucunement qui pouvait alors vouloir s’adresser à moi, nul ne sachant où je me trouvais, ne sachant pas moi-même que je me trouverais en cette soirée assise à une table de ce restaurant.
Une voie d’homme se fit entendre, une voie douce, calme et posée :
"Madame je vous prie tout d’abord de bien vouloir m’excuser de l’audace dont j’ai usé en priant mon maître d’hôtel de vous introduire en ces lieux.
Ne dites mot Madame, laissez moi vous conter comment, vous accompagnant durant quelques temps d’un après midi, j’ai vécu des plaisirs dans votre simplicité."
L’homme, qui était donc le maître d’hôtel, déposa sur ma table l’assiette qu’il avait en main et s’en alla.
Mon interlocuteur repris alors :
« Vous m’avez ravi de pourvoir croiser votre sourire en ce temps. De tentation je me suis laissé gagner et au désir de vous mieux connaître je me suis laissé prendre. De grandes joies je fus comblé d’avoir osé ainsi vous suivre durant cet après midi.
Je n’eu point envie de vous aborder, de vous voir vivre dans votre promenade, semblait me donner bien plus de vous apprendre que trop de paroles peut être.
Votre silence en cet instant où je suis à vous conter mon audace, ne peut qu’affirmer la raison que j’eus alors.
Je vous laisse goûter à ce met, préparé par mes soins, spécialement à votre attention et vous appellerais de nouveau dans l’instant qui suit pour vous compter la suite de ma découverte de vous tout au long de votre errance.
Si vous ne dites mot, je prendrais ce silence pour accord.
Si mon audace vous gêne quelque peu, vous aurez alors droit de vous lever et de vous en aller aussi loin que vous le désirerez de mon récit."
Un instant de silence s’établit, étrangement, je n’eu pas envie de le rompre. La sonnerie de fin de communication se fit alors entendre.
Je demeurais là, pleine d’étonnement de ce récit inattendu que je venais d’entendre. J’étais surprise de la manière dont cet homme me racontait son méfait et de son espièglerie de venir avouer m’avoir suivie.
Cette situation était surprenante et cet homme semblait avoir été marqué par ma personne, aussi curieuse que je pouvais être je fus désireuse d’en savoir plus, je pris mes couvert et commençais alors à m’intéresser au contenu de mon assiette.
Des rideaux de satins encadraient les fenêtres, des lumières tamisées étaient posées sur le bord des tables. Un feu de cheminée flamboyait. J’admirais par le hublot de la porte d’entrée cette douce ambiance qui m’attirait quand soudain la porte s’ouvrit.
Un homme était là et me fit signe d’entrer.
Sans le contredire dans son geste, je franchis le seuil, une douce odeur m’accueillit, odeur de miel, d’épices, de fleurs, de fruits, tant de sensations odorantes que je n’arrivait pas à distinguer quelle de celles-ci prédominait.
L’homme est alors passé devant moi, me demandant de le suivre.
Nous avons gravi quelques marches. Il me montra la seule table se trouvant ici, un peu en retrait, me présenta la chaise contre le mur qui me permettrait d’avoir une vue sur la salle de restaurant en sa totalité. Un autre feu de bois éclairait et réchauffait cet espace que je découvrais. Il ôta mon manteau, tira la chaise et me pria de m’assoire. Il s’en alla alors, me laissant là, seule. Je pus alors à loisir explorer du regard ce restaurant qui m’intriguait.
Les tables de la grande salle n’étaient occupées que par des couples ou des célibataires, comme si ce restaurant n’ouvraient ses portes qu’aux amoureux attirés par son ambiance tamisée ou les célibataires espérant peut être trouver l’âme sœur en perdition de même.
Les couleurs étaient tendres, veloutées, satinées, les feux de cheminées ne faisaient qu’accentuer cette sensation de douceur qui s’en dégageait. Des fleurs garnissaient toutes les tables ainsi que les meubles contre les murs, des pots d’épices diverses se trouvaient ouverts sur la table au centre de cette grande pièce, leurs odeurs envahissaient la pièce d’effluves enivrantes.
L’homme qui m’avait accueillie revint à nouveau vers moi, il me tendit un verre de champagne :
« Pour vous Madame, ce verre offert par l’hôte de la maison », me dit-il.
Je pris le verre et le remerciait alors d’un grand sourire, sans bien comprendre s’il l’hôte de ce restaurant était lui-même.
Je repris l’exploration visuelle de cet espace intriguant. Des paravents, étaient utilisés pour isoler certaines tables, ça et là des fauteuils et des tables basses permettaient à ceux qui le désiraient de se contenter de boire un verre.
L’homme revint à nouveau il tenait dans une main une assiette et de son autre main il me tendit, à mon grand étonnement un téléphone :
« Veuillez m’excuser, une communication à votre attention Madame »
Je pris le téléphone et le porta à mon oreille, je ne savais aucunement qui pouvait alors vouloir s’adresser à moi, nul ne sachant où je me trouvais, ne sachant pas moi-même que je me trouverais en cette soirée assise à une table de ce restaurant.
Une voie d’homme se fit entendre, une voie douce, calme et posée :
"Madame je vous prie tout d’abord de bien vouloir m’excuser de l’audace dont j’ai usé en priant mon maître d’hôtel de vous introduire en ces lieux.
Ne dites mot Madame, laissez moi vous conter comment, vous accompagnant durant quelques temps d’un après midi, j’ai vécu des plaisirs dans votre simplicité."
L’homme, qui était donc le maître d’hôtel, déposa sur ma table l’assiette qu’il avait en main et s’en alla.
Mon interlocuteur repris alors :
« Vous m’avez ravi de pourvoir croiser votre sourire en ce temps. De tentation je me suis laissé gagner et au désir de vous mieux connaître je me suis laissé prendre. De grandes joies je fus comblé d’avoir osé ainsi vous suivre durant cet après midi.
Je n’eu point envie de vous aborder, de vous voir vivre dans votre promenade, semblait me donner bien plus de vous apprendre que trop de paroles peut être.
Votre silence en cet instant où je suis à vous conter mon audace, ne peut qu’affirmer la raison que j’eus alors.
Je vous laisse goûter à ce met, préparé par mes soins, spécialement à votre attention et vous appellerais de nouveau dans l’instant qui suit pour vous compter la suite de ma découverte de vous tout au long de votre errance.
Si vous ne dites mot, je prendrais ce silence pour accord.
Si mon audace vous gêne quelque peu, vous aurez alors droit de vous lever et de vous en aller aussi loin que vous le désirerez de mon récit."
Un instant de silence s’établit, étrangement, je n’eu pas envie de le rompre. La sonnerie de fin de communication se fit alors entendre.
Je demeurais là, pleine d’étonnement de ce récit inattendu que je venais d’entendre. J’étais surprise de la manière dont cet homme me racontait son méfait et de son espièglerie de venir avouer m’avoir suivie.
Cette situation était surprenante et cet homme semblait avoir été marqué par ma personne, aussi curieuse que je pouvais être je fus désireuse d’en savoir plus, je pris mes couvert et commençais alors à m’intéresser au contenu de mon assiette.
Sam 31 Jan 2004, 17:21 par
Ri1kedesBêtises sur La séduction
Coeur cymbale
Coeur cymbale,
A ta vue mon coeur s’emballe,
Et coeur piano
Qui va sano.
A ta vue mon coeur s’emballe,
Et coeur piano
Qui va sano.
Mer 21 Jan 2004, 11:40 par
PetitPrince sur Citations
Re: Massage
soleye a écrit: |
Ma chere marquise,j’ai trouvé sublime votre propos sur "avec les dents" Je me demande si je peux ajouter,qu’apres les dents ,il y a la gorge et que selon mes statistiques personnelles et sans aucune fanfaronnade(ne dit on pas qu’un homme qui se vante et un cochon qui se gratte sont deux sales betes! )que seulement 2% de vos congeneres pratiquent a merveille le maniage de la langue(qui n’est pas francaise, mais universelle). Je reconnais que mon modeste point de vue n’est pas dit avec l’elegance qui vous caracterise,mais il me semblait opportun de l’ajouter... |
Seraient-elles (je ne m’inclus pas dans les 2% car, moi, je pratique et j’y prends même beaucoup de plaisir ) 2% à ne pas pratiquer du tout les caresses linguistiques ou 2% à ne pas avoir trouver la combine pour transformer ce petit plaisir en véritable... festin à consommer sans modération??
La succion est un réflexe qui nous vient de la petite enfance .. chacun et chacune a quitté un jour sa tétine en larme .. mais le réflexe reste, et le plaisir de sucer aussi... même si l’objet est différent reste à présent à trouver comment rendre ce geste très sensuel ... et les deux y trouveront là un jeu erotique des plus plaisants :oops:
La marquise .. françoise dolto d’occasion ...
Lun 19 Jan 2004, 11:14 par
la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
Massage
Ma chere marquise,j’ai trouvé sublime votre propos sur "avec les dents" Je me demande si je peux ajouter,qu’apres les dents ,il y a la gorge et que selon mes statistiques personnelles et sans aucune fanfaronnade(ne dit on pas qu’un homme qui se vante et un cochon qui se gratte sont deux sales betes! )que seulement 2% de vos congeneres pratiquent a merveille le maniage de la langue(qui n’est pas francaise, mais universelle).
Je reconnais que mon modeste point de vue n’est pas dit avec l’elegance qui vous caracterise,mais il me semblait opportun de l’ajouter...
Je reconnais que mon modeste point de vue n’est pas dit avec l’elegance qui vous caracterise,mais il me semblait opportun de l’ajouter...
Dim 18 Jan 2004, 14:12 par
soleye sur Le grimoire d'amour
Sapho - Amour, Désir, Passion ...
Je reste sans voix à ta vue,
Ma langue se brise, la fièvre me brûle.
Mes yeux se brouillent.
Mes oreilles bourdonnent.
Je transpire, je frisonne.
Je verdis, je crois mourrir. Je vais jouir!
Poème de Sapho à son amante, VIIe siècle av JC
Ma langue se brise, la fièvre me brûle.
Mes yeux se brouillent.
Mes oreilles bourdonnent.
Je transpire, je frisonne.
Je verdis, je crois mourrir. Je vais jouir!
Poème de Sapho à son amante, VIIe siècle av JC
Lun 12 Jan 2004, 12:59 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
in "Aurore" de Jean Paul Enthoven (grasset)
J’aurais pu mettre ce post dans la catégorie "citations"
--> ben voilà c’est fait
Mais la dernière perle de Hugo offerte par Petitprince mérite à mon avis de rester plus longtemps en première page
--> ben ça aussi c’est fait
Alors comme ici nous sommes dans le "monde parfait", (ben non on n’y est plus andouille va ! ) où l’on doit évoquer des gens croisés au hasard de notre vie, je voudrais remercier un écrivain pour des mots qui m’ont permis de comprendre que l’amour est chose compliquée.
Rien de nouveau là dedans me direz vous ...sauf que l’on a parfois l’impression d’être seul sur Terre à ressentir des sentiments que l’on juge inacessible au commun des mortels. A travers cette lecture, je me suis rendu compte que ce que j’avais pu ressentir n’était en fait que de l’amour (ou devrais je dire de la passion), et en tout cas, quelque chose d’apparemment bassement universel. Alors, grâce aux mots de cet auteur, qui décortique avec talent les tourments de l’esprit, je me sens moins seul ... et surtout moins fou
Désolé enfin d’être toujours un peu sombre alors que certains s’évertuent ici à distiller de la bonne humeur. Mais j’espère que ceux qui manient avec habileté l’introspection trouveront là matière à cogiter. Désolé aussi d’être un peu long ....
Avant de rencontrer Aurore, je ne savais pas que l’amour était un long processus d’anéantissement. Et je ne savais pas davantage, avant qu’elle ne me l’apprît, qu’il y avait, au terme de ce processus, un miroir dans lequel le hasard impose de s’observer, puis de découvrir avec dépit qui l’on est. Ce fut, dans mon cas, une intoxication méticuleuse. Une noyade. Un enchevêtrement de chaînes mentales, de causes et d’effets, dont l’ensemble précipita des évènements où je me suis cru subjugué par un ennemi habile alors que j’y étais mon seul tyran.
Certains prétendent que, dans cette expérience, on meurt utilement, et afin d’accéder à un destin mieux accompli. Ils se trompent. Ou ils mentent. Car j’ai pu vérifier, à la faveur d’une histoire singulière, que l’amour n’impose que la compagnie d’une part inutile de soi-même. Et que l’on s’y mesure à une déchéance qui aurait pu, aussi bien, en choisir un autre.
Cette déchéance, que j’ai d’abord accueillie sans déplaisir, ne mérite aucun égard. Elle est cruelle, orgueilleuse, détestable. Elle trouve sa source dans des arrière-mondes où il vaut mieux ne pas s’attarder. C’est un mauvais maître dont le pouvoir tient à l’avidité de celui qui lui réclame sa dose d’humiliation. Est-il même indispensable, après tout, de découvrir qui l’on est ? Et n’y a-t-il pas plus de joie à se méconnaître, et à se perdre de vue ?
Avant de rencontrer Aurore, je n’avais de moi-même, qu’une perception vague mais heureuse. J’avançais à mon rythme. Je posais sur les êtres et les choses un regard indifférent. J’étais inachevé, mais une vie m’attendait dans cet inachèvement. Je ne savais pas, à cette époque, que l’amour dévore par prédilection ceux qui exigent chacun des supplices qu’il promet.
Bouquin à lire absolument pour ceux qui aiment ... l’amour
--> ben voilà c’est fait
Mais la dernière perle de Hugo offerte par Petitprince mérite à mon avis de rester plus longtemps en première page
--> ben ça aussi c’est fait
Victor Hugo a écrit: |
"Il faut s’aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l’écrire, et puis il faut se baiser sur la bouche, sur les yeux et ailleurs" |
Alors comme ici nous sommes dans le "monde parfait", (ben non on n’y est plus andouille va ! ) où l’on doit évoquer des gens croisés au hasard de notre vie, je voudrais remercier un écrivain pour des mots qui m’ont permis de comprendre que l’amour est chose compliquée.
Rien de nouveau là dedans me direz vous ...sauf que l’on a parfois l’impression d’être seul sur Terre à ressentir des sentiments que l’on juge inacessible au commun des mortels. A travers cette lecture, je me suis rendu compte que ce que j’avais pu ressentir n’était en fait que de l’amour (ou devrais je dire de la passion), et en tout cas, quelque chose d’apparemment bassement universel. Alors, grâce aux mots de cet auteur, qui décortique avec talent les tourments de l’esprit, je me sens moins seul ... et surtout moins fou
Désolé enfin d’être toujours un peu sombre alors que certains s’évertuent ici à distiller de la bonne humeur. Mais j’espère que ceux qui manient avec habileté l’introspection trouveront là matière à cogiter. Désolé aussi d’être un peu long ....
Avant de rencontrer Aurore, je ne savais pas que l’amour était un long processus d’anéantissement. Et je ne savais pas davantage, avant qu’elle ne me l’apprît, qu’il y avait, au terme de ce processus, un miroir dans lequel le hasard impose de s’observer, puis de découvrir avec dépit qui l’on est. Ce fut, dans mon cas, une intoxication méticuleuse. Une noyade. Un enchevêtrement de chaînes mentales, de causes et d’effets, dont l’ensemble précipita des évènements où je me suis cru subjugué par un ennemi habile alors que j’y étais mon seul tyran.
Certains prétendent que, dans cette expérience, on meurt utilement, et afin d’accéder à un destin mieux accompli. Ils se trompent. Ou ils mentent. Car j’ai pu vérifier, à la faveur d’une histoire singulière, que l’amour n’impose que la compagnie d’une part inutile de soi-même. Et que l’on s’y mesure à une déchéance qui aurait pu, aussi bien, en choisir un autre.
Cette déchéance, que j’ai d’abord accueillie sans déplaisir, ne mérite aucun égard. Elle est cruelle, orgueilleuse, détestable. Elle trouve sa source dans des arrière-mondes où il vaut mieux ne pas s’attarder. C’est un mauvais maître dont le pouvoir tient à l’avidité de celui qui lui réclame sa dose d’humiliation. Est-il même indispensable, après tout, de découvrir qui l’on est ? Et n’y a-t-il pas plus de joie à se méconnaître, et à se perdre de vue ?
Avant de rencontrer Aurore, je n’avais de moi-même, qu’une perception vague mais heureuse. J’avançais à mon rythme. Je posais sur les êtres et les choses un regard indifférent. J’étais inachevé, mais une vie m’attendait dans cet inachèvement. Je ne savais pas, à cette époque, que l’amour dévore par prédilection ceux qui exigent chacun des supplices qu’il promet.
Bouquin à lire absolument pour ceux qui aiment ... l’amour
Sam 13 Déc 2003, 12:33 par
la_tulipe_noire sur Citations
Inversion
Aujourd’hui pour la première fois, j’ai testé ma profession de l’autre côté.... Faut que je vous raconte!
6h30... l’infernale sonnerie de mon réveil retentit me tirant inopinément (non, non, ce n’est pas un gros mot! ) d’un rêve tendre et légèrement ... .... Après un passage prolongé et indispensable à la salle de bain (environ 18minutes montre en main pour effacer les traces de ma nuit agitée et surtout des marques d’oreillers ensoleillant mes joues ) je me hâtai, car je suis une éternelle stressée du retard quoique je sois perpétuellement en avance ( comprendra qui voudra ) d’enfourcher mes chaussures spéciales marche active ( 84 euros au prisunic du coin ) pour gagner mon lieu de travail...
Surprise , et non des moindres ... j’ai 1h d’avance!! je me suis trompée dans l’heure, ça ne commençait qu’à 9h et non 8h ... fichtre! ce n’est point ce petit contre temps qui va me gâcher la journée me dis-je!! Que nenni... la machine à café allait très bien s’en charger!
9h tapante... mon rôle d’élève allait commencer, car pour ceux qui ne le sauraient pas.. et je crois que c’est le cas de vous tous je suis prof ... et aujourd’hui, c’est journée de formation! Je m’installai donc à la place de l’élève par excellence ... près du radiateur ! Mon dieu! qu’on y est bien! Il fait chaud, c’est confortable, légèrement ombré, on y entend à peine les bruits des énergumènes bien décidés à améliorer nos connaissances ... L’avant midi se passe, les feuilles volettent dans le parc voisin, un écureuil fait ses provisions pour l’hiver, les passants emmitouflés dans leur pardessus luttent contre le vent, et moi je rêvasse...
L’après midi se déroule de même, perturbée par quelques interrogations totalement incompréhensibles des professeurs : "Mademoiselle? voulez vous nous expliquer votre point de vue sur les évaluations certificatives des compétences transversales dans l’enseignement de votre discipline?" me demande gentiment le monsieur " Non" réponse nette précise, franche, ne demandant aucun commentaire inutile ...
Aaaaaaaaaaaaaaah qu’il est bon d’être élève.. ce n’était pas la première fois pour moi, mais en tout cas cela faisait bien longtemps que cela ne m’était plus arrivé ...
Demain au programme de la leçon : comment ke ça fait quand on est prof ... j’inverse les rôles, préparez vous chères petites têtes blondes.. surtout toi petit Benjamin... le radiateur est déjà réservé!
La marquise ... cancre qui s’ignorait!
6h30... l’infernale sonnerie de mon réveil retentit me tirant inopinément (non, non, ce n’est pas un gros mot! ) d’un rêve tendre et légèrement ... .... Après un passage prolongé et indispensable à la salle de bain (environ 18minutes montre en main pour effacer les traces de ma nuit agitée et surtout des marques d’oreillers ensoleillant mes joues ) je me hâtai, car je suis une éternelle stressée du retard quoique je sois perpétuellement en avance ( comprendra qui voudra ) d’enfourcher mes chaussures spéciales marche active ( 84 euros au prisunic du coin ) pour gagner mon lieu de travail...
Surprise , et non des moindres ... j’ai 1h d’avance!! je me suis trompée dans l’heure, ça ne commençait qu’à 9h et non 8h ... fichtre! ce n’est point ce petit contre temps qui va me gâcher la journée me dis-je!! Que nenni... la machine à café allait très bien s’en charger!
9h tapante... mon rôle d’élève allait commencer, car pour ceux qui ne le sauraient pas.. et je crois que c’est le cas de vous tous je suis prof ... et aujourd’hui, c’est journée de formation! Je m’installai donc à la place de l’élève par excellence ... près du radiateur ! Mon dieu! qu’on y est bien! Il fait chaud, c’est confortable, légèrement ombré, on y entend à peine les bruits des énergumènes bien décidés à améliorer nos connaissances ... L’avant midi se passe, les feuilles volettent dans le parc voisin, un écureuil fait ses provisions pour l’hiver, les passants emmitouflés dans leur pardessus luttent contre le vent, et moi je rêvasse...
L’après midi se déroule de même, perturbée par quelques interrogations totalement incompréhensibles des professeurs : "Mademoiselle? voulez vous nous expliquer votre point de vue sur les évaluations certificatives des compétences transversales dans l’enseignement de votre discipline?" me demande gentiment le monsieur " Non" réponse nette précise, franche, ne demandant aucun commentaire inutile ...
Aaaaaaaaaaaaaaah qu’il est bon d’être élève.. ce n’était pas la première fois pour moi, mais en tout cas cela faisait bien longtemps que cela ne m’était plus arrivé ...
Demain au programme de la leçon : comment ke ça fait quand on est prof ... j’inverse les rôles, préparez vous chères petites têtes blondes.. surtout toi petit Benjamin... le radiateur est déjà réservé!
La marquise ... cancre qui s’ignorait!
Lun 17 Nov 2003, 20:28 par
la marquise de sade sur La première fois
Ma premiere fois ...
En ce qui me concerne,je vais commencer par vous saluer tous ,et vous adressez un immense sourire,et je vous demanderai d’être indulgent, car c’est la toute première fois...que j’écris sur le site, ce qui m’amène à la réflexion qu’effectivement, on peut être anxieux lors d’une découverte, car on a peur de mal faire ou d’être mal perçu, mais je crois que si on met son coeur à l’ouvrage, que si on est attentif et à l’écoute de l’autre, que si l’on rayonne, on arrive à transmettre son moi le meilleur dans le sujet qui nous concerne. Si l’on fait abstraction de son plaisir personnel et égoïste et que l’on partage le corps comme l’esprit, alors l’alchimie doit se créer et l’osmose intellectuelle et charnelle se révéler...c’est du moins mon point de vue.
Ven 14 Nov 2003, 12:22 par
soleye sur La première fois
De la tête et du coeur
Certes je ne regrette rien de ces aventures qui m’ont conduit a rencontrer des amours que je n’aurais pas su vivre autrement.
Les sens s’émoustillent par la voix, par les mots, par l’odeur, par la vue d’un physique, par la sensation étrange que l’autre est "compatible", désirable.
Les mails, les mp, toutes ces façons de communiquer n’éveillent certes qu’un seul de ces sens, mais avec une intensité frisant le déraisonnable. La passion se suscite, aussi, avec que des mots .
Les sens s’émoustillent par la voix, par les mots, par l’odeur, par la vue d’un physique, par la sensation étrange que l’autre est "compatible", désirable.
Les mails, les mp, toutes ces façons de communiquer n’éveillent certes qu’un seul de ces sens, mais avec une intensité frisant le déraisonnable. La passion se suscite, aussi, avec que des mots .
Jeu 30 Oct 2003, 01:11 par
PetitPrince sur Amour internet
Ecrire sur vue
et on dit que la femme ne sait pas ce qu'elle veut! tsssssss, Mon Homme-oiseau, Amer est l'amour, ZE QUESTION : De quoi les filles veulent-elles qu'on parle ?, ZE QUESTION : De quoi les filles veulent-elles qu'on parle, Ebauche... une suite certainement à venir..., Coeur cymbale, Re: Massage, Massage, Sapho - Amour, Désir, Passion ..., in "Aurore" de Jean Paul Enthoven (grasset), Inversion, Ma premiere fois ..., De la tête et du coeur,Il y a 164 textes utilisant le mot vue. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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