L'écrire à fleur de vie

Ecrire. Ecrire à en perdre le souffle. Ecrire et se noyer dans le flot tumultueux des mots moutonneux, riches, doux, âpres, aigres, violents, tendres, accidentés, fleuris, turbulents, bouillonnants, venant et repartant au gré des lignes, sac et ressac de la mer d’encre que l’on fait naître au cœur de nos désirs inassouvis, de nos pleurs trop tôt étouffés, de nos cris ravalés, de nos larmes ensanglantées. Ecrire avec les restes déchirés de nos cœurs qui palpitent encor entre les becs d’acier à l’éclair glacé de leur indifférence.
Ecrire. Aimer. Quelle différence ?! Que la pulsation de nos êtres donne vie à ces textes assassins vivant de substantifique sève. Ecrire et les en repaître. Les deviner fébriles, léchant leurs doigts trempés de nos mises à nu. Ecrire et disparaître peu à peu, au fil des lignes, se dévoiler, imperceptiblement se mêler aux fibres de la toile sans que nul n’en soupçonne l’impalpable tragédie… Jusqu’à n’être plus rien qui s’offre à leur regard qu’une ombre furtive à l’écran.
Mourir d’écrire.
Dim 07 Fév 2010, 16:28 par dolce vita sur L'amour en vrac

Aucun mot ne m'évoque plus de chose que ton prénom.

Le simple souvenir de ta peau contre la mienne.
Ta main contre la mienne.
Nos réveils l’un dans les bras de l’autre.
Nos joies partagées.
Nos rapprochées.

Le souvenir de ton regard lorsque, nus et allongés, nous nous embrassions.
Ton regard lorsque je passais mes doigts dans tes cheveux.
Ton regard lorsque je suivais les lignes de ton corps.
Ton regard lorsque l’on se retrouvait.

Le souvenir de ces mots que nous nous sommes échangés.
Ces mots tendres chuchotés à l’oreille.
Ces mots si doux à écouter.
Ces mots accompagnés de ta voie si douce.

Je ne veux pas te perdre.
Ven 30 Oct 2009, 23:41 par Pierre sur L'amour en vrac

Les rois du monde - roméo et juliette

Les rois du monde vivent au sommet
Ils ont la plus belle vue mais y’a un mais
Ils ne savent pas ce qu’on pense d’eux en bas
Ils ne savent pas qu’ici c’est nous les rois

Les rois du monde font tout ce qu’ils veulent
Ils ont du monde autour d’eux mais ils sont seuls
Dans leurs châteaux là-haut, ils s’ennuient
Pendant qu’en bas nous on danse toute la nuit

{Refrain:}
Nous on fait l’amour on vit la vie
Jour après jour nuit après nuit
A quoi ça sert d’être sur la terre
Si c’est pour faire nos à genoux
On sait que le temps c’est comme le vent
De vivre y’a que ça d’important
On se fout pas mal de la morale
On sait bien qu’on fait pas de mal

Les rois du monde ont peur de tout
C’est qu’ils confondent les chiens et les loups
Ils font des pièges où ils tomberont un jour
Ils se protègent de tout même de l’amour

Les rois du monde se battent entre eux
C’est qu’y a de la place, mais pour un pas pour deux
Et nous en bas leur guerre on la fera pas
On sait même pas pourquoi tout ça c’est jeux de rois

Nous on fait l’amour on vit la vie
Jour après jour nuit après nuit
A quoi ça sert d’être sur la terre
Si c’est pour faire nos à genoux
On sait que le temps c’est comme le vent
De vivre y’a que ça d’important
On se fout pas mal de la morale
On sait bien qu’on fait pas de mal
Mer 20 Mai 2009, 10:58 par dolce vita sur Citations

Ca reste là

On oublie les adresses
Comme les gens qui nous blessent
On oublie sans cesse
Les jours d’anniversaire et nos clefs, les repères, on les perd
On oubliera les chaînes de nos qui se traînent
On oublie quand même
Mais il est une chose à laquelle nous resterons fidèles

Les yeux, la voix, les mains, les mots d’amour ça reste là
Le jour et l’heure, la peau, l’odeur, l’amour ça reste là
C’est fort encore
C’est mort d’accord
Mais ça ne s’oublie pas
Ne s’oublie pas, ça
On oublie pas

J’oublierai ce mois d’août où j’ai dû faire la route sans toi
Sans doute
J’oublierai ma défaite et le rêve qui s’arrête
J’oublierai peut-être
Mais j’y pense encore quelques fois et ça ne s’explique pas
S’explique pas

Tes yeux, ta voix, tes mains sur moi toujours ça reste là
Le jour et l’heure, ta peau, l’odeur, l’amour ça reste là
C’est fort encore
C’est mort d’accord
Mais ça ne s’oublies pas
Ne s’oublie pas, ça
Lun 30 Mars 2009, 23:31 par Loyd sur Citations

Début ou fin...

Exutoire ou simple vide tête, me voici ici à nouveau car mon cœur est en berne... Ça fait longtemps que j’aurais dû revenir, pour parler de toi, pour te parler... Je l’ai même peut être déjà fait mais pas depuis que tu es revenue dans ma vie... J’aurais voulu faire un belle prose mais ici coule simplement les gouttes que mes yeux se refusent à laisser tomber.
Je ne sais pas à quelle moment ça à mal tourner, si c’est foutu, si j’ai encore une chance ou si on a jamais été fait pour se tenir dans les bras l’un de l’autre... A vrai dire je ne sais pas grand chose si ce n’est l’effet que tu me fais, et quel effet! Depuis le premier jour où ta jolie frimousse arborant ces yeux magnifiques on passé la porte de ce bar, j’ai cette tendresse naturelle pour toi, cette envie de me reprocher, de te connaitre. Le coup de foudre? Non, je n’y crois plus et du coup je refuse de m’y laisser aller, et puis au vue de ta situation de l’époque, je ne pouvais rien espérer. Donc j’ai accepté ce fait que tu n’étais pas libre et en aucun cas je n’aurais forcé le contraire, ce qui aurait été contre notre manière de voir les choses. J’ai continué ma vie avec toi comme amie à partager des tranches de vie qui ont continuer de nous rapprocher. Plus je t’ai découvert, plus j’ai apprécié les moments passé ensemble. Ton sourire, ta bonne humeur, ta sensibilité, ta curiosité... J’ai été là pour les bons et les mauvais moments qui ont jalonnés ta vie, quand tu avais besoin de moi... Plus tu te disais mon amie,plus une voix criait au fond de moi que c’est bien plus que j’aurai voulu. Et tu es repartie, tu as disparu pendant un an... Nos ont continué chacun de notre côté...
Me te voila revenue. Tu as fait le point sur ta vie, tu es désormais, et pour la première fois devant moi, seule, plus mure, indépendante, mais tu as gardé toutes ces petites choses qui font que je tombe pour toi.
Seule, et enfin je me dis que ce serait enfin possible... Cette idée que je n’avais pu imaginer auparavant est devenu une réalité que j’ai voulu saisir et que tu m’as refusé... Je ne sais même pas pourquoi! C’est vrai que je suis maladroit et qu’avec toi je ne peux ni jouer, ni mentir. Mais cela faisait tellement longtemps que je voulais te le dire...
Je n’ai pas eu de tel sentiment depuis si longtemps. Cette impression que l’on peut construire quelque chose de magnifique. J’aurai sans doute laisser tomber avec n’importe qui d’autre suite à l’échec mais il y a toujours quelque chose qui me pousse à revenir vers toi. Une force qui me pousse vers l’avant. Je passe des soirées dans le froid des rues à écouter ces tristes chansons que je te dédie. Je continue à te voir, à prendre soin de toi, et même toi tu prends soin de moi par moment.
Mais pour l’instant il n’y a rien dans ton cœur ni dans tes yeux et c’est ce qui me fait sans doute le plus mal.

Bien sur je ne devrais pas te dire ces choses là, ces choses dont tu rêves de la part d’un homme mais qui te font peur dès qu’elles deviennent réelles. Ces choses que sans doute tu ne veux pas de moi...
Tu nous dit amis, mais je ne suis pas ton ami, je ne le suis plus depuis que tu es revenue. Il est sans doute facile pour toi d’être mon amie, mais c’est en enfer pour moi qui suis tombé amoureux de toi. Je tiens juste sur cette étincelle d’espérance qu’un jour ton indifférence amoureuse se transforme en un point d’interrogation, un manque qui pourrait te montrer que je suis peut être plus qu’un ami pour toi aussi... Un doute qui naitrait...
Je ne te cache pas que je ne sais absolument pas ce que donnerait un futur ensemble, que cela me fait peur, est ce que cela marcherait ou pas. Je sais juste que je veux essayer avec toi...

Ai je loupé mon tour ou bien n’en ai je jamais eu?
Lun 09 Mars 2009, 00:09 par Loyd sur Histoires d'amour

Ils s'aimaient tant ...

Citation:



C’était un beau matin, ils venaient d’arriver

Hier, en pleine soirée, ils l’avaient décidé

Paysage idéal ; tous deux la même idée

Pour un bonheur total, c’était la panacée


Tout d’abord Internet : discussions, amitié

Échanges sur un site et virtualité

Chaque jour attendu de l’autre un long message

D’une osmose amoureuse le plus doux des présages



Ils se sont concertés, Ils se sont rencontrés

En ce lieu de vacances dont ils avaient rêvé

C’est pas du tout gênés que dans cette montée

Main dans la main, heureux, leurs deux furent liées



Depuis c’est le mélange, virtuel et réel,

Une consécration sans passer par l’autel

Sans jamais oublier que la montagne est belle

Surtout montée à deux, l’Amour donnant des ailes…



Jan
Ven 02 Jan 2009, 12:20 par j.r.garou sur La vie à deux

Joyeux noël

A tous, à chacun, chacune, un très joyeux Noël dans vos coeurs, dans vos , quoi que vous viviez au moment où vous me lisez, donnez-vous le droit au bonheur !!!

Tout est question de point de vue : faites de chaque instant une étincelle de bonheur à savourer jusqu’à ce que votre joie chasse les ténèbres.

Bien amicalement.

Dolce
Jeu 25 Déc 2008, 11:09 par dolce vita sur L'amour en vrac

Un simple soirée...

Ce soir tu m’as invité chez toi
Pour un repas...
Tout ce qu’il y a de plus simple
Mais agréable

Tu m’as reçu comme un ami
Moi qui suis totalement épris
Ecouté mes multiples tourments
Le cri d’un coeur souffrant

Tu as cherché
à me réconcilier
Avec cette vie
qui m’ennuie
Me faire voir
où est l’espoir
Dans cet avenir
que je maudits
...

La soirée c’est écoulée trop vite
Où nous avons partagé nos
Trouvé nos points passés communs
Et nos futurs qui pourraient l’être

Et j’ai du te laisser pour ce soir
Dans une étreinte d’un au revoir
Où mes sentiments enflammés
Me poussaient à t’embrasser

Mais je n’en ai rien fait
A regrets...
Mar 18 Nov 2008, 23:46 par Loyd sur Histoires d'amour

Souvenir

Comme un paysage d’automne
La couleur de tes cheveux
Comme un océan de larmes
Je devine dans tes yeux
Comme un souvenir d’enfance
Qui nous a rendus heureux
Comme l’aube qui éclaire
Les êtres d’un jour nouveau
Ton souvenir me poursuit
Me fait voguer vers d’autres cieux
Vers ces iles de rêve lointaines
Ou tout semble merveilleux
Les mots ne sont que des mots
Que tu peux croire, ou pas
L’automne couleurs est la
Donnant à nos un nouvel élan
Dans les champs de vignes dorées
Mon âme endormie s’est réveillée
Aujourd’hui reviennent à moi
Les lointains souvenirs.
Que le temps avait emporte.
Sam 29 Déc 2007, 07:22 par pierre de la carolina sur L'amour en vrac

Une réponse à mes questions

Je pense encore à Toi
Je pense toujours à Toi
Il suffit d’une chanson
Ou bien d’un paysage

Pour que je pense à Toi
Pour que je m’évade vers Toi
Je me pose des questions
Et je vois ton visage

Mais les brumes du temps
Te rendent transparent
Au fonds de ma mémoire
Déjà tombe le soir

Envoie moi une image
De Toi pour que je sache
Si tu es un mirage
Dans lequel je me cache

Qu’importent les chemins
Que nos deux ont pris
Qu’importe le Destin
Nous resterons Amis

L’amitié est plus sage
L’amitié est plus douce
L’amour est de passage
L’amour est douloureux
Jamais en pente douce
L’amour est dangereux

Je te prends pour Ami
Mon Ami pour la vie
On peut encore rêver
A défaut de s’aimer

On s’aimera autrement
De loin, tout doucement
Comme ça, du bout des doigts
Sans contraintes, sans contrat

Nos âmes s’aiment elles encore ?
Je voudrais que tu me répondes
Lorsque tu es au bout du Monde
Est-ce que tu penses à moi, encore ?

La nuit, le jour, le soir en m’endormant
J’ai une pensée pour Toi
Même si je sais que rien n’est comme avant
C’est comme ça

Tu as ta vie
Et j’ai ma vie
Nous l’avons choisie
Mais l’avons-nous vraiment choisie ?

La faute à qui ?
Si c’est comme ça
Ça devait être ainsi
Et puis voilà

A cause de lui ?
A cause de moi ?
A cause de toi ?
Ça change quoi ?

C’est aujourd’hui
Que ça se passe
Mais rien ne passe
Rien ne s’efface

Un jour, on s’est croisé
Pas le bon jour
Un jour, on s’est aimé
Pas pour toujours

Ça devait être une histoire courte
Une belle histoire inachevée
Mais nous aurons toujours des doutes
Puisque tout reste inachevé

On ne s’est pas fait de promesses
On s’est à peine frôlé
Il ne nous reste que la tendresse
Tu voulais que je te soulève
Mais je ne savais pas voler
Il ne nous reste que nos rêves

Quand le soir descend sur le Monde
Que la nuit me prend dans ses bras
Je tente de capter les ondes
Qui viennent de Toi jusqu’à moi

Je chasse les interférences
Et Dieu sait qu’elles sont légions
Et je guette dans le Silence
Une réponse à mes Questions
Lun 03 Déc 2007, 11:33 par coralinedesy sur Histoires d'amour

Le premier cri...

Selon une légende talmudique,
Lorsqu’un enfant naît,
Il possède encore le savoir ultime
De ses antérieures.

C’est alors qu’un ange apparaît
Et lui enjoint de tenir ce savoir secret.

L’ange pose son doigt sur la lèvre de l’enfant
Et à cet instant précis
Le bébé oublie tout pour entrer dans la vie...

Du geste de l’ange, il reste une trace :
Le petit creux qui dessine un fossé
Entre notre lèvre supérieure
Et la base de notre nez...

Alors seulement,
Il peut pousser son premier cri.


A propos du film " Le Premier Cri "
Jeu 01 Nov 2007, 17:16 par Satine sur Mille choses

Prime enfance aux teintes toujours vives

Que de doux souvenirs images à partager
Et que tu nous fais vivre en hommage au passé
Et la force tranquille de ces lieux adorés
Où tu coulais ami des jours plein de gaieté

Raconte-nous encore ces moments d’autrefois
Non Jan n’hésite pas à faire naître la joie
S’allument bien des autrement éphémères
Qui sont dans l’aujourd’hui plus que l’ombre d’hier

Et revivant par toi deviennent atemporels
Ces instants et ces voix issus de ton enfance
Allume ton pinceau au feu de l’innocence

Pour que tous tes tableaux se parent du réel
Qui a bâti tes mots et fais de toi un homme
Qui porte le flambeau de toute vie en somme.
Jeu 25 Jan 2007, 09:56 par dolce vita sur Mille choses

Incendie

Tes yeux qui me rejoignent
Atteignent les miens
A la source de mon feu et du tien

Mes mains qui t’atteignent
Te touchent les hanches
Remontent doucement, à fleur de paumes
Jusqu’à tes seins qui m’adressent
Se dressent pour me toucher
Frémissent avec ton souffle qui s’échauffe
Ces douceurs que je palpe, évalue
Suce goulûment, pétri avec gourmandise
Pour que tu m’offres ton cou
Que je le parcoure et caresse de ma langue affamée
De l’épaule à l’oreille, doucement
Bécottant de mon haleine, de mes lèvres en retenant mon ardeur

L’incendie est sans appel
Impossible à retenir

Il me faut te parcourir
Te repérer, évaluer chaque creux, chaque vallée
Goutter ta peau, boire tes sucs
Siroter tes eaux
Te mordre, chaque morceau de ton corps
Par ma bouche et mes mains
Me nourrir et te prendre
Jusqu’à ce que mon sexe questionne le tien
Qu’il se rassasie de ta pluie
Le visite, l’interroge
Se retienne et le bouscule

Alors que toute ma vie se promène sur ma peau
Qu’à partir d’elle, toute l’énergie humaine se gémisse
Que mon corps s’affole avec le tien
Au rythme intemporel de nos suspendues

Que je te délire, te désespère
Tu supplie, te quémande
Te violente, te bouscule
Te repousse et te garde
Incrédule, perdu, noyé
Par ta vie, ta peau sucrée
Ta chair et ton humidité
Jusqu’à la rupture du temps
De toutes les énergies primitives
Les effluves de vie, la foudre violente qui me nourrit
Se concentre, se hérisse
Me crispe et me tue

Le temps que je te donne
T’appartienne au delà de moi
Le temps que je te transmette la vie
Plus que la mienne
Celle qui s’enracine dans celle de toutes les autres
Qui ont généré la mienne
Et qui rejoignent la tienne
Pour un temps suspendu
Infini d’intensité

Le temps que j’en meure
Que j’en oublie jusqu’à ma vie
Totalement rendu à toi
Égaré, transféré en toi
Heureux d’être l’origine de la foudre
Le médium de l’univers
Qui se génèse dans nos corps
Dans ce moment qui nous dépasse
Par sa beauté, son altitude

Il ne reste à ma bouche
Qu’à te chanter mon amour
Qu’à te couvrir de gratitude
Et à savourer le ravissement de ta chaleur
La nourriture de ta chair de femme

Laisse-moi nous aimer encore
Te prendre et m’appartenir
Jusqu’à en guérir, en mourrir et en vivre
Lun 22 Jan 2007, 03:43 par Alex sur Parler d'amour

Et si...

Je ne trouve plus les mots qui dépeignent le vide que je ressens
Mais ce n’est pas ça dont j’ai rêvé pour nous ce n’est pas ce sentiment oppressé
Ces maux de cœur qui font me retourner dans un lit sans repos
Ces cauchemars et la peur de regarder vers toi
Pour trouver quoi ?

Si je suis seule à rechercher la joie
A chanter la tendresse, à vouloir conquérir la douceur le désir
Se battre contre ce qui oppresse nos
Si tu te recroquevilles sur toi
Ca sert à quoi ?

Si l’amour n’est pour toi qu’une infinie contrainte
Un sacrifice une peur et des chaînes
Et qu’en ton cœur tu sens rugir la haine
Et le besoin d’éloigner tous tes pas
N’appelle pas...
Ven 05 Jan 2007, 10:20 par dolce vita sur La vie à deux

Une vie

Quelques mots échangés et l’histoire a commencé. Belle. Enfin un début. Pourtant dehors il pleuvait, pourtant dehors personne ne traînait. Quelques mots chiffonnées à la hâte ont suffit pour que de grandes phrases toutes belles s’écrivent jusqu’à tard dans la nuit. Et puis, on se raconte. Les . Nos . Des éclats de rire, des larmes tout vient. Quelques mots qui font une histoire. Des rêves pleins la tête, ont s’imagine. On se confie. Planqué derrière notre ordinateur, fil de survie, ont existent. On se raconte. Encore. On se trouve des points communs, on a peur du lendemain. On s’invente des excuses à notre vie. On se fait beaux dans nos discours. Quelques mots échangés et nous voilà engagés. Plus de saisons, ont s’en fou. On est en automne, on n’avait pas vu, pas le temps. On veut tout le temps pour nous. On oublie tout ce qu’il y a autour. Juste nous. On a peur. De nos émotions. On a peur, mais on échange encore trois mots. On s’imagine. On se dévoile. On attend avec impatience le message de l’autre. Il répond, je souris. Elle répond peut-être sourit-il. Deux enfants perdus dans le monde étrange des sentiments. Les confidences sont échangées. Les chagrins sont oubliés. On s’invente un monde à nous. On oublie tout. Plus de place pour rien. De toute façon, on n’avait rien. On se touche par des mots. On s’affole de nos émotions. On s’en fous. On est bien. Que du rêve dans notre vie. Mais on rit seul. On mange seul. On dort seul. Chacun de son côté. Les mots de l’autre nous harponnent dés le petit jour. On s’y retrouve. Les mots de l’autre nous séduisent. Entre nous un câble, rien de romantique. Entre nous un écran rien de dramatique. Des paroles qui nous laissent pas indifférents. Coquin-coquine on se révèle. Taquin-taquine on se livre. On échange des phrases séduisantes à rêver. On oublie la réalité. On s’enferme dans notre nouveau monde. Quelques mots de douceur, quelques sucreries, ont les prends avide de tendresse. Plus que nous. Rien que nous. On se fou du temps qui s’écoule on se raconte. Plus le temps pour rien. On transpire à se découvrir. Promesse d’un coup de fil. Bientôt quand on aura grandi. Belle histoire qui fait du bien, belle histoire qui dit que tout va bien. Belle histoire qui dit que j’existe. On oublie que le blanc et le noir existent. Nous, on a la couleur. Et les parfums. Sans véritable odeur. On reste figeait sur l’écran prêt à s’épanouir. La phrase tant attendue arrive, attise nos sens endormis. Pas de visage. Juste quelques détails pour percevoir une forme flou. Pas de promesse. Juste un amusement qui déroute par moment. Garder le mystère pour s’inventer. Les mots s’allongent les uns à côtés des autres. Pas de fausse pudeur entre nous, tout nous sépare. On se baigne dans des phrases pleins de vie. Les mots charnels nous font croire que derrière notre écran une vie peut jaillir.

fille du peuple.
Mar 02 Jan 2007, 15:22 par Fille du peuple sur Histoires d'amour
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Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.

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