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Pas de retour. chapitre 6
Chapitre 6
Le minibus de marque japonaise qui les transportait au stade Toa Payoh ressemblait à un véhicule futuriste aux yeux des français, plutôt étonnés et curieux. Mais le trajet ne dura que 15 minutes ; ce qui ne laissa pas, aux enfants, le temps nécessaire de découvrir et tester tous les gadgets à disposition des voyageurs.
L’organisation du tournoi avait octroyé un horaire d’entraînement décent aux athlètes de Patrick : de 10 heures à 14 heures.
La salle, surmontée de gradins, était divisée en 4 parties pour permettre les entraînements simultanés mais aucune cloison n’avait été installée. En conséquence, tous les athlètes pouvaient s’observer mutuellement. Patrick n’en était pas choqué car cela se passait ainsi dans la plupart des cas ; il préférait, même. Pas uniquement parce que ça facilitait son travail d’étude des adversaires éventuels mais aussi parce que les sportifs avaient l’occasion de lier connaissance et, pourquoi pas, de se faire des amis venant des quatre coins du monde. Le délégué les conduisit à leur emplacement. Rien ne manquait pour conduire une bonne séance : le tatamis réglementaire, bien entendu, mais aussi deux sacs de sable pour travailler la puissance, des raquettes de frappe pour la précision, des pattes d’ours plates pour la vitesse, des cordes à sauter, des plastrons et des casques. A côté du tapis d’entraînement, trônaient deux appareils : l’un dédié au travail de souplesse et l’autre – très complet – spécifique à la musculation.
Patrick Brun expliqua à sa troupe les objectifs de l’entraînement général et les travaux spécifiques qu’il prévoyait pour chaque athlète. Apres cette introduction, les premiers mouvements débutèrent. Ses élèves étaient concentrés. Avec satisfaction, il les sentait entrer petit à petit en « mode tournoi ».
Apres une heure d’échauffement, suivi des actions de base pieds et poings, il leur accorda une pause de dix minutes. Tout le monde en profita pour se désaltérer et regarder les autres préparations. Arthur, accompagné de Mathilde, se dirigea vers le coin des Australiens, à l’autre bout de la salle. Les deux adolescents étaient tout de suite impressionnés par le nombre d’athlètes ; ce qui n’avait pas l’air de perturber l’organisation de la session en cours. Arthur remarqua que, malgré la concentration de chacun, les athlètes paraissaient « cool », même durant l’effort. Patrick s’approcha de lui :
- Tu vois celui qui travaille ses coups de pieds arrière crochetés ? C’est l’adversaire potentiel dont je t’ai parlé.
- Wouah ! Plutôt balaise, le gars !
- Oui. Et je pense qu’il va combattre pour mettre ses adversaires K.O. le plus vite possible. Regarde ses « back hooks ». Si tu dois le rencontrer, il va falloir se méfier de cette technique. Il ne doit certainement pas la répéter inlassablement sans raison…
Patrick les quitta pour aller observer les Thaïlandais.
Arthur continuait d’observer l’Australien attentivement. L’adolescent admirait la vitesse avec laquelle ce dernier se retournait avant de décocher son coup de pied à cinquante centimètres de la cible puis de ramener son talon dessus en un violent impact.
- Il est vraiment très bon ! confirma Mathilde.
- Ouais… Je comprends, maintenant, pourquoi il est déjà dans l’équipe olympique. Si je dois le combattre, j’ai intérêt à éviter ses « back hooks » sinon c’est le K.O assuré.
A ce moment précis, le coach de l’hémisphère sud proposa une pause, acceptée avec joie par ses élèves. L’adversaire potentiel d’Arthur prit un Gatorade dans la glacière et se dirigea vers les deux Français. C’était le prototype de l’idée du jeune surfeur Australien que l’on se faisait plus au nord : les cheveux longs, blonds, les yeux bleus, le sourire engageant, les dents blanches et le visage hâlé.
- Salut ! Vous parlez anglais ?
- Salut ! répondit Arthur. Oui, on parle anglais. Je m’appelle Arthur et voici Mathilde.
- Enchanté, les gars ! Je m’appelle Josh.
Apres cette introduction sans chichi, les 3 jeunes discutèrent avec plaisir jusqu’à ce que Patrick rappelât ses ouailles pour la deuxième partie de l’entraînement.
- C’était super de vous connaître ! fit Josh avec un sourire franc. Comme on est encore ici pour une semaine, on aura l’occasion de se revoir et, pourquoi pas, de faire la fête après le tournoi. OK ?
- Ca serait génial ! répondit Arthur.
Apres un dernier salut de la main, Mathilde et lui se dirigèrent vers leur coin.
- Il est vraiment cool, ce gars ! s’enthousiasma-t-elle.
- Ouais, très sympa ! En plus, il n’a pas la grosse tête alors qu’il pourrait… Ca, c’est vraiment appréciable.
A 14 heures, Patrick siffla la fin de la séance. Il était plutôt satisfait du déroulement de celle-ci, bien qu il avait noté une fatigue générale pendant la dernière demi-heure. « Le décalage horaire… Après une bonne nuit de sommeil, il n’y paraîtra plus » se dit-il. Le groupe alla s’installer sur les gradins afin de laisser leur place à la délégation américaine. L’entraîneur commença le débriefing :
- Alors, comment vous sentez-vous ?
- J’avoue que je suis crevé, se lança Ali, tout de suite suivi par la confirmation de ses camarades.
- C’est normal, Ali. Vous êtes encore sous le coup du décalage. Mais je pense que vous avez tous fourni un super travail. Encore bravo !
Les taekwondoistes reçurent le compliment avec plaisir.
- Bon ! J’ai eu l’occasion d’observer vite fait les 3 autres délégations. J’aimerais vous donner mes premières impressions que l’on ajustera au fur et à mesure. Alors, je commence par les Thaïlandais. Victor, ils présentent un combattant dans ta catégorie. Il est plus petit et plus léger que toi mais extrêmement rapide et souple. En gros, vous allez combattre sur les mêmes bases. Il va falloir qu’on trouve un plus.
- D’accord Patrick ! Tu as une idée ?
- Non, pas pour l’instant. Chez les Australiens, il y a le champion qu’Arthur pourrait rencontrer. Ils présentent aussi un gars dans ta catégorie, Ali. Plutôt pas mal mais je pense que tes qualités physiques et mentales devraient faire la différence. Enfin, les Taiwanais ont une fille que tu pourrais rencontrer, Mathilde. Ta taille sera un avantage et tu pourras placer ton fameux coup de pied marteau en attaque et utiliser ta contre attaque préférée dans les phases défensives. C’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant. Vous avez des questions ?
Ils continuèrent tranquillement leur discussion. Derrière eux, tout en haut des tribunes, une porte en fer s’ouvrit. Trois hommes s’appuyèrent contre la rambarde et entreprirent d’observer ce qui se passait en dessous, sans but apparent. Soudain, l’un deux lâcha un juron.
- Qu’est ce qu’y a, Azhar ? T’as un blème ? questionna l’un des observateurs.
- Putain de merde ! répondit vivement le Malais. Regarde-moi qui va là…
Les deux autres compères regardèrent dans la direction indiquée par le doigt d’Azhar.
- Et alors ? demanda le troisième homme. A part un groupe de je ne sais quel pays, j’vois rien de specos.
- Espèce de con ! La greluche dans le groupe ! C’est celle qui m’a pécho pendant que je m’occupais de cette pute de Tuyen.
Les deux autres le regardèrent, interloqués.
- Mais tu m’avais dit que c’était une touriste, se souvint l’un deux.
Azhar le regarda méchamment :
- C’est ce que je pensais, tête de nœud !
- Bon, elle est là pour le tournoi. Qu’est-ce que ça change après tout ?
- Tu bites rien, décidément ! Tuyen, on sait qu’elle témoignera pas. La « white shit », en tant que touriste, ne se serait pas impliquée dans une histoire locale. Mais, comme c’est pas une touriste et qu’elle est ici pour une semaine et que cet enculé de flic de mes deux qui, en plus, fait partie de l’organisation de ce tournoi à la mords-moi-le-nœud veut pas me lâcher… Tu vois le topo, maintenant, ou j’te fais un dessin ?
Ses compagnons assimilèrent les données du problème, enfin. Ils comprirent qu’Azhar était devenu fou d’une rage contenue car en danger. Et ils savaient très bien que leur leader n’aimait pas, mais pas du tout, se retrouver dans ce genre de position.
- Q’est-ce qu’on fait ?, demanda l’un d’eux.
Azhar considérait le groupe plus bas, qui ne se doutait de rien. Les yeux rétrécis, les mâchoires serrées, les poings formés, il se décida à répondre, brutalement :
- On va la trucider.
Le minibus de marque japonaise qui les transportait au stade Toa Payoh ressemblait à un véhicule futuriste aux yeux des français, plutôt étonnés et curieux. Mais le trajet ne dura que 15 minutes ; ce qui ne laissa pas, aux enfants, le temps nécessaire de découvrir et tester tous les gadgets à disposition des voyageurs.
L’organisation du tournoi avait octroyé un horaire d’entraînement décent aux athlètes de Patrick : de 10 heures à 14 heures.
La salle, surmontée de gradins, était divisée en 4 parties pour permettre les entraînements simultanés mais aucune cloison n’avait été installée. En conséquence, tous les athlètes pouvaient s’observer mutuellement. Patrick n’en était pas choqué car cela se passait ainsi dans la plupart des cas ; il préférait, même. Pas uniquement parce que ça facilitait son travail d’étude des adversaires éventuels mais aussi parce que les sportifs avaient l’occasion de lier connaissance et, pourquoi pas, de se faire des amis venant des quatre coins du monde. Le délégué les conduisit à leur emplacement. Rien ne manquait pour conduire une bonne séance : le tatamis réglementaire, bien entendu, mais aussi deux sacs de sable pour travailler la puissance, des raquettes de frappe pour la précision, des pattes d’ours plates pour la vitesse, des cordes à sauter, des plastrons et des casques. A côté du tapis d’entraînement, trônaient deux appareils : l’un dédié au travail de souplesse et l’autre – très complet – spécifique à la musculation.
Patrick Brun expliqua à sa troupe les objectifs de l’entraînement général et les travaux spécifiques qu’il prévoyait pour chaque athlète. Apres cette introduction, les premiers mouvements débutèrent. Ses élèves étaient concentrés. Avec satisfaction, il les sentait entrer petit à petit en « mode tournoi ».
Apres une heure d’échauffement, suivi des actions de base pieds et poings, il leur accorda une pause de dix minutes. Tout le monde en profita pour se désaltérer et regarder les autres préparations. Arthur, accompagné de Mathilde, se dirigea vers le coin des Australiens, à l’autre bout de la salle. Les deux adolescents étaient tout de suite impressionnés par le nombre d’athlètes ; ce qui n’avait pas l’air de perturber l’organisation de la session en cours. Arthur remarqua que, malgré la concentration de chacun, les athlètes paraissaient « cool », même durant l’effort. Patrick s’approcha de lui :
- Tu vois celui qui travaille ses coups de pieds arrière crochetés ? C’est l’adversaire potentiel dont je t’ai parlé.
- Wouah ! Plutôt balaise, le gars !
- Oui. Et je pense qu’il va combattre pour mettre ses adversaires K.O. le plus vite possible. Regarde ses « back hooks ». Si tu dois le rencontrer, il va falloir se méfier de cette technique. Il ne doit certainement pas la répéter inlassablement sans raison…
Patrick les quitta pour aller observer les Thaïlandais.
Arthur continuait d’observer l’Australien attentivement. L’adolescent admirait la vitesse avec laquelle ce dernier se retournait avant de décocher son coup de pied à cinquante centimètres de la cible puis de ramener son talon dessus en un violent impact.
- Il est vraiment très bon ! confirma Mathilde.
- Ouais… Je comprends, maintenant, pourquoi il est déjà dans l’équipe olympique. Si je dois le combattre, j’ai intérêt à éviter ses « back hooks » sinon c’est le K.O assuré.
A ce moment précis, le coach de l’hémisphère sud proposa une pause, acceptée avec joie par ses élèves. L’adversaire potentiel d’Arthur prit un Gatorade dans la glacière et se dirigea vers les deux Français. C’était le prototype de l’idée du jeune surfeur Australien que l’on se faisait plus au nord : les cheveux longs, blonds, les yeux bleus, le sourire engageant, les dents blanches et le visage hâlé.
- Salut ! Vous parlez anglais ?
- Salut ! répondit Arthur. Oui, on parle anglais. Je m’appelle Arthur et voici Mathilde.
- Enchanté, les gars ! Je m’appelle Josh.
Apres cette introduction sans chichi, les 3 jeunes discutèrent avec plaisir jusqu’à ce que Patrick rappelât ses ouailles pour la deuxième partie de l’entraînement.
- C’était super de vous connaître ! fit Josh avec un sourire franc. Comme on est encore ici pour une semaine, on aura l’occasion de se revoir et, pourquoi pas, de faire la fête après le tournoi. OK ?
- Ca serait génial ! répondit Arthur.
Apres un dernier salut de la main, Mathilde et lui se dirigèrent vers leur coin.
- Il est vraiment cool, ce gars ! s’enthousiasma-t-elle.
- Ouais, très sympa ! En plus, il n’a pas la grosse tête alors qu’il pourrait… Ca, c’est vraiment appréciable.
A 14 heures, Patrick siffla la fin de la séance. Il était plutôt satisfait du déroulement de celle-ci, bien qu il avait noté une fatigue générale pendant la dernière demi-heure. « Le décalage horaire… Après une bonne nuit de sommeil, il n’y paraîtra plus » se dit-il. Le groupe alla s’installer sur les gradins afin de laisser leur place à la délégation américaine. L’entraîneur commença le débriefing :
- Alors, comment vous sentez-vous ?
- J’avoue que je suis crevé, se lança Ali, tout de suite suivi par la confirmation de ses camarades.
- C’est normal, Ali. Vous êtes encore sous le coup du décalage. Mais je pense que vous avez tous fourni un super travail. Encore bravo !
Les taekwondoistes reçurent le compliment avec plaisir.
- Bon ! J’ai eu l’occasion d’observer vite fait les 3 autres délégations. J’aimerais vous donner mes premières impressions que l’on ajustera au fur et à mesure. Alors, je commence par les Thaïlandais. Victor, ils présentent un combattant dans ta catégorie. Il est plus petit et plus léger que toi mais extrêmement rapide et souple. En gros, vous allez combattre sur les mêmes bases. Il va falloir qu’on trouve un plus.
- D’accord Patrick ! Tu as une idée ?
- Non, pas pour l’instant. Chez les Australiens, il y a le champion qu’Arthur pourrait rencontrer. Ils présentent aussi un gars dans ta catégorie, Ali. Plutôt pas mal mais je pense que tes qualités physiques et mentales devraient faire la différence. Enfin, les Taiwanais ont une fille que tu pourrais rencontrer, Mathilde. Ta taille sera un avantage et tu pourras placer ton fameux coup de pied marteau en attaque et utiliser ta contre attaque préférée dans les phases défensives. C’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant. Vous avez des questions ?
Ils continuèrent tranquillement leur discussion. Derrière eux, tout en haut des tribunes, une porte en fer s’ouvrit. Trois hommes s’appuyèrent contre la rambarde et entreprirent d’observer ce qui se passait en dessous, sans but apparent. Soudain, l’un deux lâcha un juron.
- Qu’est ce qu’y a, Azhar ? T’as un blème ? questionna l’un des observateurs.
- Putain de merde ! répondit vivement le Malais. Regarde-moi qui va là…
Les deux autres compères regardèrent dans la direction indiquée par le doigt d’Azhar.
- Et alors ? demanda le troisième homme. A part un groupe de je ne sais quel pays, j’vois rien de specos.
- Espèce de con ! La greluche dans le groupe ! C’est celle qui m’a pécho pendant que je m’occupais de cette pute de Tuyen.
Les deux autres le regardèrent, interloqués.
- Mais tu m’avais dit que c’était une touriste, se souvint l’un deux.
Azhar le regarda méchamment :
- C’est ce que je pensais, tête de nœud !
- Bon, elle est là pour le tournoi. Qu’est-ce que ça change après tout ?
- Tu bites rien, décidément ! Tuyen, on sait qu’elle témoignera pas. La « white shit », en tant que touriste, ne se serait pas impliquée dans une histoire locale. Mais, comme c’est pas une touriste et qu’elle est ici pour une semaine et que cet enculé de flic de mes deux qui, en plus, fait partie de l’organisation de ce tournoi à la mords-moi-le-nœud veut pas me lâcher… Tu vois le topo, maintenant, ou j’te fais un dessin ?
Ses compagnons assimilèrent les données du problème, enfin. Ils comprirent qu’Azhar était devenu fou d’une rage contenue car en danger. Et ils savaient très bien que leur leader n’aimait pas, mais pas du tout, se retrouver dans ce genre de position.
- Q’est-ce qu’on fait ?, demanda l’un d’eux.
Azhar considérait le groupe plus bas, qui ne se doutait de rien. Les yeux rétrécis, les mâchoires serrées, les poings formés, il se décida à répondre, brutalement :
- On va la trucider.
Jeu 19 Nov 2009, 12:55 par
Arthis sur Mille choses
Les alberts.
Prairies grasses, fleurs des prés, ruisseaux silencieux que l’on devine à l’humidité des herbes sauvages. Elles répandent leurs parfums acres lorsqu’on les froisse sous nos pieds maladroits et glacent nos mollets. Sur la gauche, un champ s’étire jusqu’au village bâti après le tournant de la route. De rares véhicules, timides, l’empruntent, honteux de troubler ainsi la paix des lieux, se sentant étrangers à un décor qu’ils ne feront que traverser, venant d’un point invisible pour disparaître vers un autre. Un homme fait voler en cercles réguliers un petit avion à moteur : trois paires d’yeux se portent vers le point rouge tantôt petit tantôt grandissant dont l’air apporte les grondements de tondeuse… L’homme n’a pas d’âge, trop loin pour être à même de distinguer quoique ce soit de lui, il joue sagement avec son engin téléguidé. Il s’applique. Il ne voit pas les conifères caressés par le vent derrière lui, il fait fuir les oiseaux effarouchés par le bruit qui tourbillonne au dessus de sa tête. Il ne voit pas la retenue d’eau ni les canards gracieux qui glissent à la surface : maman cane entourée de ses canetons se moque du point rouge qui volète. Il ne voit pas les yeux qui suivent du regard les acrobaties ni les jeunes bouches qui commentent. Doucement l’avion se pose comme à regret. Comme si l’homme avait conscience que son rêve d’enfant avait survécu au-delà de toute raison, refaisant encore et encore les gestes d’un apprentissage qui ne sera pas poussé plus avant. L’homme a pris sous son bras la grande aile rouge mais il ne parvient pas pourtant à prendre son envol. Il s’éloigne en rase motte pour disparaître tout à fait, fragile esquisse appartenant au passé. La terre ou les maisons l’ont englouti.
Découverte de la pinède, le sol est familier, tordu par les racines qui affleurent, une végétation pauvre, nous marchons jusqu’au point d’eau. Le ciel s’ouvre sur les montagnes alentour, le frissonnement de l’eau, des nuages de petits poissons viennent tenir compagnie à une baguette de pain qu’ils embrassent de toutes leurs petites bouches… J’ai l’impression d’une joie intense et en même temps une envie de pleurer trop longtemps contenue gonfle ma poitrine. Mêler mes larmes à la terre nourricière, reprendre mon souffle à la force de la nature qui ne ment pas, qui ne connaît ni la peur ni la haine en ces heures paresseuses, les prismes grimaçants de l’âme humaine. Une nature libre et belle au delà de toutes limites m’accueille, me reconnaît et en laquelle enfin, je me ressource. Douloureusement, je reprends vie, en silence.
La cane se tient au loin des nouveaux arrivants qui n’ont même pas un maillot de plumes à offrir aux regards… Des éclats de rire et voilà des pieds roses qui barbotent dans l’eau vaguement croupie, en quête d’aventures comme il sied à leur jeune âge. Mais, bientôt, la faim se fait sentir. Le soleil est haut dans le ciel. De nouveaux oiseaux déplumés, sautillant sur leurs longues jambes viennent s’ajouter aux premiers et tout en cancanant, couinant, pépiant, jouissent de ce déjeuner bucolique presqu’estival…
Animaux, végétaux, minéraux, tout reprend sa place dans un monde de merveilles, pareil à l’aube du premier jour...
Découverte de la pinède, le sol est familier, tordu par les racines qui affleurent, une végétation pauvre, nous marchons jusqu’au point d’eau. Le ciel s’ouvre sur les montagnes alentour, le frissonnement de l’eau, des nuages de petits poissons viennent tenir compagnie à une baguette de pain qu’ils embrassent de toutes leurs petites bouches… J’ai l’impression d’une joie intense et en même temps une envie de pleurer trop longtemps contenue gonfle ma poitrine. Mêler mes larmes à la terre nourricière, reprendre mon souffle à la force de la nature qui ne ment pas, qui ne connaît ni la peur ni la haine en ces heures paresseuses, les prismes grimaçants de l’âme humaine. Une nature libre et belle au delà de toutes limites m’accueille, me reconnaît et en laquelle enfin, je me ressource. Douloureusement, je reprends vie, en silence.
La cane se tient au loin des nouveaux arrivants qui n’ont même pas un maillot de plumes à offrir aux regards… Des éclats de rire et voilà des pieds roses qui barbotent dans l’eau vaguement croupie, en quête d’aventures comme il sied à leur jeune âge. Mais, bientôt, la faim se fait sentir. Le soleil est haut dans le ciel. De nouveaux oiseaux déplumés, sautillant sur leurs longues jambes viennent s’ajouter aux premiers et tout en cancanant, couinant, pépiant, jouissent de ce déjeuner bucolique presqu’estival…
Animaux, végétaux, minéraux, tout reprend sa place dans un monde de merveilles, pareil à l’aube du premier jour...
Dim 31 Mai 2009, 14:03 par
dolce vita sur Mille choses
Un rêve parfumé (poème érotique)
Un rêve parfumé
Après une folle soirée
De stupre et de luxure
Passée à vive allure,
C’est divinement fatigué
Que nous nous sommes assoupis
Dans le théâtre de nos ébats : le lit...
J’ai fermé les yeux
Entre tes seins chaleureux
Et, doucement, venant chatouiller mes sens,
J’ai senti la volupteuse et paresseuse essence
Du parfum de tes douces mamelles,
Du souffle de ma bouche sur elles,
Raviver en mes inconscientes narines
Un ressac d’ardeurs sous-marines
Ouvrant la voie de rêves aphrodisiaques
En des rivages paradisiaques...
Sous mes yeux fermés et frémissants
Des songes allument des feux d’illusions
Qui se consument lentement
Telle une fumée de tison,
Son corps surgit alors du brouillard
Gonflé d’un désir charnel
Qui fait s’élever au ciel
Mon phallus fier étandard !
Mes envies laissent libres leur cours
Elle m’enlace - Je la possède
Je me prélasse - Elle m’obsède
Maintes fois nous faisons l’amour
Sexes ou bouches - Enchevêtrés
Sueurs et frissons - Embaumés
Au solstice de la nuit
Dans l’odeur chaude des ombres
Où toujours plus je sombre,
M’agitant dans le lit
Savourant cet échange,
Se produit soudain un évènement étrange...
Dans la moiteur de mes rêves
Je sens monter un vent de fièvres
Jusqu’au bord de mes lèvres
Mon membre semble proche d’exploser
Telle une bouteille de champagne
Trop agitée avant de servir
Et de mon gland vient couler
Sur la cuisse de ma compagne
Quelques gouttes de plaisir...
La fragance poivrée
Animale
De ce précieux miel
Parvient jusqu’au nez
De ma belle
Et distille moultes phéromones mâles
En ces sens qui bientôt s’éveillent !
L’essence masculine et virile
Se difuse en elle avec force
La rendant soudain si fébrile
Qu’elle se redresse,
Bombe le torse
Cambre les fesses
Et vient s’empâler dans un râle
Sur mon sexe boréal !
Tandis que l’aurore soudain illumine
Mon rêve qui se termine...
© Cyr
Continuez sur le thème du parfum et de l’érotisme sur www.poesie-erotique.net
Après une folle soirée
De stupre et de luxure
Passée à vive allure,
C’est divinement fatigué
Que nous nous sommes assoupis
Dans le théâtre de nos ébats : le lit...
J’ai fermé les yeux
Entre tes seins chaleureux
Et, doucement, venant chatouiller mes sens,
J’ai senti la volupteuse et paresseuse essence
Du parfum de tes douces mamelles,
Du souffle de ma bouche sur elles,
Raviver en mes inconscientes narines
Un ressac d’ardeurs sous-marines
Ouvrant la voie de rêves aphrodisiaques
En des rivages paradisiaques...
Sous mes yeux fermés et frémissants
Des songes allument des feux d’illusions
Qui se consument lentement
Telle une fumée de tison,
Son corps surgit alors du brouillard
Gonflé d’un désir charnel
Qui fait s’élever au ciel
Mon phallus fier étandard !
Mes envies laissent libres leur cours
Elle m’enlace - Je la possède
Je me prélasse - Elle m’obsède
Maintes fois nous faisons l’amour
Sexes ou bouches - Enchevêtrés
Sueurs et frissons - Embaumés
Au solstice de la nuit
Dans l’odeur chaude des ombres
Où toujours plus je sombre,
M’agitant dans le lit
Savourant cet échange,
Se produit soudain un évènement étrange...
Dans la moiteur de mes rêves
Je sens monter un vent de fièvres
Jusqu’au bord de mes lèvres
Mon membre semble proche d’exploser
Telle une bouteille de champagne
Trop agitée avant de servir
Et de mon gland vient couler
Sur la cuisse de ma compagne
Quelques gouttes de plaisir...
La fragance poivrée
Animale
De ce précieux miel
Parvient jusqu’au nez
De ma belle
Et distille moultes phéromones mâles
En ces sens qui bientôt s’éveillent !
L’essence masculine et virile
Se difuse en elle avec force
La rendant soudain si fébrile
Qu’elle se redresse,
Bombe le torse
Cambre les fesses
Et vient s’empâler dans un râle
Sur mon sexe boréal !
Tandis que l’aurore soudain illumine
Mon rêve qui se termine...
© Cyr
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Lun 07 Mai 2007, 18:24 par
cyrpoete sur Les liaisons sulfureuses
Morphine [Yaoi]
5. Aiguille
Ils se levèrent sans se lâcher et retournèrent à deux dans la cuisine. Ils ouvrirent le frigidaire une seconde fois. Ils prirent alors tout l’alcool qu’ils purent y trouver. Bière, vodka, whisky, passoa, smirnoff. Tout. Ils débouchèrent toutes les bouteilles, pataugeant dans la flaque de lait qui trempait toujours le carrelage. Puis, les bouteilles dans les bras, ils retournèrent au salon. Là allait commencer la dernière partie. La plus dangereuse. Mais seul Bill savait. Il savait ce qu’il ferait, car après ça, il savait comment ils réagiraient tout les deux. Il avait soigneusement caché le couteau sous les coussins du canapé.
Tom prit une première bouteille, sans regarder ce que c’était, et la fit boire à Bill, presque d’une traite. Celui-ci toussa car l’alcool lui brûlait la gorge: whisky, le plus fort. Il prit à son tour n’importe quelle bouteille et soumit Tom à la boire. Ça pétillait et c’était sucrée: smirnoff, le plus léger. Puis Tom s’aggripa à Bill et le fit s’allonger de force. Celui-ci gémissait déjà. Tom lécha son sexe, le mordilla, le suça, fit comme s’il aspirait une paille. Bill griffait les coussins du canapé et soupirait très fort, si fort que ça ressemblait à des cris. Il se griffait même tout seul jusqu’au sang. Tom s’arrêta un instant pour boire, puis cloua le goulot de la bouteille dans la bouche de son petit frère, qui étouffait à moitié, toujours allongé. Il y avait de la boisson partout. Tom reversa le reste de la bouteille sur tout le corps de Bill et le lécha. Puis il reprit son affaire. Bill s’arrêta de respirer au moment de l’orgasme, fermant les yeux, serrant les dents, enfonçant ses ongles dans sa peau. Tom avala la semence de son frère avait de remonter à ses lèvres qu’il mordit, les faisait saigner. Bill faisait de même en mordant sa langue et en griffant son dos.
Puis Tom passa à la vitesse supérieur, car le temps les pressait. Après avoir vider une autre bouteille avec son frère, il le retourna et lui fit écarter les jambes jusqu’à ce qu’il est mal. Puis il mordit ses petites fesses, tout en passant son doigt sur l’orifice. Bill gémissait de plaisir, il croulait. Malgré tout, il pleurait, car l’aiguille s’approchait de la fin à une vitesse trop alarmante. Sans prévenir, Tom enfonça son index, Bill tressaillit. Il remua son doigt, le faisait aller et venir, le tournant puis ajouta son majeur. Le petit frère n’en pouvait plus de soupirer, il attrapa une nouvelle bouteille, qu’il tendit à Tom à moitié vide. Tom retira ses doigts et pénétra son frère avec son sexe. Bill avait mal, c’était sa première fois. Le grand frère ne bougea pas vraiment au début, laissant le petit frère s’habituer à son intrusion tout en caressant ses côtes. Puis il se mit en route, allant et venant, partant et revenant, accélérant et ralentissant, tournant à gauche ou à droite. Bill… se mordait tellement c’était intense. Puis il sentit les violentes pulsions du sexe de Tom qui venait d’atteindre le septième ciel. Lequel se retira.
Puis ils finirent les bouteilles, devenant vraiment ivres. Mais ils restaient étonnement maître d’eux. Bill, par pure volonté, se jeta sur Tom, le faisant tomber et le claquant sur le sol. Il le mordait sauvagement, enfonçant ses dents, sur sa poitrine, dans son cou, sur ses joues. Tom saignait beaucoup et commençait à se demander pourquoi Bill faisait ça. Ce dernier se rattrapa en s’introduisant en lui, le faisant jouir et couiner, tout en jouant avec son sexe en même temps. Tom ne se rendait pas compte une seule seconde que la fin approchait, et Bill cachait soigneusement ses larmes. Le sent se mêlait à l’alcool par terre et Tom baignait dedans. Il ne voyait pas Bill sangloter. Il le sentait juste s’activer en lui, jusqu’à ce qu’il s’arrête, épuisé. Lui aussi saignait. Il embrassa follement son frère. Tous les deux avaient du sang sur les lèvres. Bill plantait ses ongles partout sur le torse du pauvre Tom qui commençait à se débattre. Il ne voulait plus, Bill était fou, trop ivre. Mais en fait non, Bill n’était pas si ivre que ça et, assit à califourchon sur le bassin de son frère, il le coinçait entre la table de salon et le canapé. Tom commença à avoir peur et repoussa son frère. Mais celui-ci résista. Il continua de l’embrasser, de morde ses lèvres et sa langue. Tom criait et s’agitait.
Bill s’arrêta soudainement se redressant un peu. Il regardait Tom en souriant. Lui il ne souriait pas du tout. Il souffrait, mais Bill aussi avait mal. Mais c’était fait exprès. Bill ne prit pa le temps de lui expliquait, l’heure redoutée sonnait. Il prit le couteau caché entre les coussins tout en restant assit sur Tom. Ce dernier s’apeura à sa vue. Mais Bill ne lui laissa pas le temps de paniquer. Il enfonça résolument la lame dans la poitrine de son frère, lequel le regardait sans vraiment comprendre. Là, il fallait faire vite pour qu’il voit que Bill ne le trahit pas. L’androgyne retira le lame du corps encore vivant de son frère puis l’enfonça dans sa propre poitrine. Tom comprit, il sourit. Bill retira la lame et s’allongea sur lui. Ils eurent simplement le temps de s’enlacer et de se serrer ensemble avant que leurs deux cœurs de s’arrêtent exactement au même moment. Ils étaient partit tout les deux vers un autre monde pour une nouvelle aventure qui pourrait durer.
Dans le salon, l’aiguille était arrêtée. Elle sonnait toute seule, ça faisait des années que sa sonnerie ne marchait plus. Elle pleurait, la petite aiguille, elle se serrait en bas du cadran avec sa grande sœur.
Les âmes habitant le corps des jumeaux s’extirpèrent, enlacées, des ailes dans le dos, voguant pour une autre vie, quelque part, à deux, rien qu’à deux. Leur amour continuerait là haut, que les anges le veuillent ou non.
Le temps s’était arrêté, mais pour eux, tout allait continuer…
Fin
Lyra
Ils se levèrent sans se lâcher et retournèrent à deux dans la cuisine. Ils ouvrirent le frigidaire une seconde fois. Ils prirent alors tout l’alcool qu’ils purent y trouver. Bière, vodka, whisky, passoa, smirnoff. Tout. Ils débouchèrent toutes les bouteilles, pataugeant dans la flaque de lait qui trempait toujours le carrelage. Puis, les bouteilles dans les bras, ils retournèrent au salon. Là allait commencer la dernière partie. La plus dangereuse. Mais seul Bill savait. Il savait ce qu’il ferait, car après ça, il savait comment ils réagiraient tout les deux. Il avait soigneusement caché le couteau sous les coussins du canapé.
Tom prit une première bouteille, sans regarder ce que c’était, et la fit boire à Bill, presque d’une traite. Celui-ci toussa car l’alcool lui brûlait la gorge: whisky, le plus fort. Il prit à son tour n’importe quelle bouteille et soumit Tom à la boire. Ça pétillait et c’était sucrée: smirnoff, le plus léger. Puis Tom s’aggripa à Bill et le fit s’allonger de force. Celui-ci gémissait déjà. Tom lécha son sexe, le mordilla, le suça, fit comme s’il aspirait une paille. Bill griffait les coussins du canapé et soupirait très fort, si fort que ça ressemblait à des cris. Il se griffait même tout seul jusqu’au sang. Tom s’arrêta un instant pour boire, puis cloua le goulot de la bouteille dans la bouche de son petit frère, qui étouffait à moitié, toujours allongé. Il y avait de la boisson partout. Tom reversa le reste de la bouteille sur tout le corps de Bill et le lécha. Puis il reprit son affaire. Bill s’arrêta de respirer au moment de l’orgasme, fermant les yeux, serrant les dents, enfonçant ses ongles dans sa peau. Tom avala la semence de son frère avait de remonter à ses lèvres qu’il mordit, les faisait saigner. Bill faisait de même en mordant sa langue et en griffant son dos.
Puis Tom passa à la vitesse supérieur, car le temps les pressait. Après avoir vider une autre bouteille avec son frère, il le retourna et lui fit écarter les jambes jusqu’à ce qu’il est mal. Puis il mordit ses petites fesses, tout en passant son doigt sur l’orifice. Bill gémissait de plaisir, il croulait. Malgré tout, il pleurait, car l’aiguille s’approchait de la fin à une vitesse trop alarmante. Sans prévenir, Tom enfonça son index, Bill tressaillit. Il remua son doigt, le faisait aller et venir, le tournant puis ajouta son majeur. Le petit frère n’en pouvait plus de soupirer, il attrapa une nouvelle bouteille, qu’il tendit à Tom à moitié vide. Tom retira ses doigts et pénétra son frère avec son sexe. Bill avait mal, c’était sa première fois. Le grand frère ne bougea pas vraiment au début, laissant le petit frère s’habituer à son intrusion tout en caressant ses côtes. Puis il se mit en route, allant et venant, partant et revenant, accélérant et ralentissant, tournant à gauche ou à droite. Bill… se mordait tellement c’était intense. Puis il sentit les violentes pulsions du sexe de Tom qui venait d’atteindre le septième ciel. Lequel se retira.
Puis ils finirent les bouteilles, devenant vraiment ivres. Mais ils restaient étonnement maître d’eux. Bill, par pure volonté, se jeta sur Tom, le faisant tomber et le claquant sur le sol. Il le mordait sauvagement, enfonçant ses dents, sur sa poitrine, dans son cou, sur ses joues. Tom saignait beaucoup et commençait à se demander pourquoi Bill faisait ça. Ce dernier se rattrapa en s’introduisant en lui, le faisant jouir et couiner, tout en jouant avec son sexe en même temps. Tom ne se rendait pas compte une seule seconde que la fin approchait, et Bill cachait soigneusement ses larmes. Le sent se mêlait à l’alcool par terre et Tom baignait dedans. Il ne voyait pas Bill sangloter. Il le sentait juste s’activer en lui, jusqu’à ce qu’il s’arrête, épuisé. Lui aussi saignait. Il embrassa follement son frère. Tous les deux avaient du sang sur les lèvres. Bill plantait ses ongles partout sur le torse du pauvre Tom qui commençait à se débattre. Il ne voulait plus, Bill était fou, trop ivre. Mais en fait non, Bill n’était pas si ivre que ça et, assit à califourchon sur le bassin de son frère, il le coinçait entre la table de salon et le canapé. Tom commença à avoir peur et repoussa son frère. Mais celui-ci résista. Il continua de l’embrasser, de morde ses lèvres et sa langue. Tom criait et s’agitait.
Bill s’arrêta soudainement se redressant un peu. Il regardait Tom en souriant. Lui il ne souriait pas du tout. Il souffrait, mais Bill aussi avait mal. Mais c’était fait exprès. Bill ne prit pa le temps de lui expliquait, l’heure redoutée sonnait. Il prit le couteau caché entre les coussins tout en restant assit sur Tom. Ce dernier s’apeura à sa vue. Mais Bill ne lui laissa pas le temps de paniquer. Il enfonça résolument la lame dans la poitrine de son frère, lequel le regardait sans vraiment comprendre. Là, il fallait faire vite pour qu’il voit que Bill ne le trahit pas. L’androgyne retira le lame du corps encore vivant de son frère puis l’enfonça dans sa propre poitrine. Tom comprit, il sourit. Bill retira la lame et s’allongea sur lui. Ils eurent simplement le temps de s’enlacer et de se serrer ensemble avant que leurs deux cœurs de s’arrêtent exactement au même moment. Ils étaient partit tout les deux vers un autre monde pour une nouvelle aventure qui pourrait durer.
Dans le salon, l’aiguille était arrêtée. Elle sonnait toute seule, ça faisait des années que sa sonnerie ne marchait plus. Elle pleurait, la petite aiguille, elle se serrait en bas du cadran avec sa grande sœur.
Les âmes habitant le corps des jumeaux s’extirpèrent, enlacées, des ailes dans le dos, voguant pour une autre vie, quelque part, à deux, rien qu’à deux. Leur amour continuerait là haut, que les anges le veuillent ou non.
Le temps s’était arrêté, mais pour eux, tout allait continuer…
Fin
Lyra
Sam 24 Mars 2007, 14:14 par
Lyra sur Les liaisons sulfureuses
Dites moi ce que vous en pensez !!!!
ILLUSIONS
Quand le soir au sommeil je m’abandonne,
Tombant dans la léthargie la plus profonde,
Me parviennent les reflets d’une ombre qui tourbillonne,
Remplie de sagesse, de paroles fécondes.
Elle s’amuse, tourne autour de moi,
fredonnant chansons et charmantes ritournelles,
Provoquant de profonds émois,
Remplissant la pièce d’une douceur irréelle.
Alors d’elle je m’approche,
Et plein d’espoir je tends les bras,
Mais dans le vide mes mains ricochent,
Brassant le néant et ramenant l’effoi.
Puis l’aube venant je la retrouve,
Créant des brêches béantes dans mes certitudes,
Jetant du sel sur les plaies qui s’entrouvent,
Son nom je ne peux l’oublier c’est la solitude.
Quand le soir au sommeil je m’abandonne,
Tombant dans la léthargie la plus profonde,
Me parviennent les reflets d’une ombre qui tourbillonne,
Remplie de sagesse, de paroles fécondes.
Elle s’amuse, tourne autour de moi,
fredonnant chansons et charmantes ritournelles,
Provoquant de profonds émois,
Remplissant la pièce d’une douceur irréelle.
Alors d’elle je m’approche,
Et plein d’espoir je tends les bras,
Mais dans le vide mes mains ricochent,
Brassant le néant et ramenant l’effoi.
Puis l’aube venant je la retrouve,
Créant des brêches béantes dans mes certitudes,
Jetant du sel sur les plaies qui s’entrouvent,
Son nom je ne peux l’oublier c’est la solitude.
Ven 29 Déc 2006, 12:56 par
poetic69 sur Parler d'amour
Blessure d'enfance
L’aigle noir
Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d’un lac je m’étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d’ailes,
Comme tombé du ciel,
L’oiseau vint se poser,
Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L’oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,
De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C’est alors que je l’ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m’était revenu,
Dis l’oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d’autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d’enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,
Comme avant, dans mes rêves d’enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,
L’aigle noir dans un bruissement d’ailes,
Prit son vol pour regagner le ciel,
Quatre plumes couleur de la nuit
Une larme ou peut-être un rubis
J’avais froid, il ne me restait rien
L’oiseau m’avait laissée
Seule avec mon chagrin
Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d’un lac, je m’étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Un beau jour, une nuit,
Près d’un lac, endormie,
Quand soudain,
Il venait de nulle part,
Il surgit, l’aigle noir...
Barbara
Cette histoire est un peu la mienne...
On n’en sort pas indemne.
Il reste des cicatrices ouvertes
A vie...
Ma vie de femme
reste fragile
A jamais...
Aimer la Vie
est le seul remède...
Marie
Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d’un lac je m’étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d’ailes,
Comme tombé du ciel,
L’oiseau vint se poser,
Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L’oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,
De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C’est alors que je l’ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m’était revenu,
Dis l’oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d’autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d’enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,
Comme avant, dans mes rêves d’enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,
L’aigle noir dans un bruissement d’ailes,
Prit son vol pour regagner le ciel,
Quatre plumes couleur de la nuit
Une larme ou peut-être un rubis
J’avais froid, il ne me restait rien
L’oiseau m’avait laissée
Seule avec mon chagrin
Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d’un lac, je m’étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Un beau jour, une nuit,
Près d’un lac, endormie,
Quand soudain,
Il venait de nulle part,
Il surgit, l’aigle noir...
Barbara
Cette histoire est un peu la mienne...
On n’en sort pas indemne.
Il reste des cicatrices ouvertes
A vie...
Ma vie de femme
reste fragile
A jamais...
Aimer la Vie
est le seul remède...
Marie
Jeu 31 Août 2006, 16:45 par
Satine sur Mille choses
Mon cœur est à présent de diamant
Venant de mon cœur, venu de mon âme,
J’écris d’une main qui tremble un peu de peur,
Ce poème d’amour en faibles lueurs,
En t’exprimant simplement la grandeur,
De l’amour qui crée mon bonheur,
De mes sentiments remplis de douceur…
Je te crie mon amour,
Un chant est là pour te le faire entendre,
Je t’envoie ce rossignol pour
Qu’il te chuchote mon amour,
Hélas le rossignol s’est envolé…
Laissant derrière lui les secrets
Des sentiments inachevés.
Mais pendant son envol il a laissé tomber,
Dans la paume de ta main ces morceaux de poèmes…
Tu resteras de marbre ou muet,
Me laissant dans le silence et l’ignorance,
Face à ce poème qui n’a qu’une place,
A ce jour celle de mon amour
Qui pour toujours surpasse la normalité…
Mon cœur m’a ouvert les yeux un beau jour,
Et qu’y avait-il à voir ?
Quelque chose ou quelqu’un ?
Peut-être rien aux yeux de beaucoup.
Pourtant me suis-je dit un matin :
Que mon cœur était malade,
Il n’en est rien, il est de jade,
Je continue mon chemin, je continue ma ballade,
Et tout d’un coup, pendant ma promenade solitaire…
J’avais enfin compris mes sentiments,
Mon cœur est à présent de diamant,
Mon cœur a retrouvé la fougue de ma jeunesse.
Puis je t’ai aperçu à nouveau à une soirée,
Parlé par curiosité,
Des liens se sont tissés
Aujourd’hui éloignés, hélas distancés,
Je t’avais espéré, sans cesse imaginé,
Ne change pas, préserve toi, prends soin de toi,
Ce « toi » délicat dont les aléas ont le droit de porter leur choix envers moi,
Cette aura qui m’orientera vers ton habit de soie pour couvrir le froid de ton désarroi,
Oui, il ne tient qu’à toi de demander après moi pour te tenir dans mes bras et te donner de la joie.
Sur ton chemin le pire comme le meilleur,
Agrémenteront ta vie de jours en heures,
Mais je serai près de toi pour t’éviter les malheurs,
Je parsèmerai sous tes pieds des pétales de bonheur,
Pour que ton destin s’épanouisse comme le font les fleurs.
Et que ton chemin ne subisse ni les pleurs ni les douleurs.
Je prendrai soin de te tendre la main,
Au petit matin où tu en ressentiras le besoin.
Je te donnerai les ailes de la liberté,
Et je garderai un oeil attentionné,
Je ne suis pas là pour t’espionner, te coller ou t’enfermer,
Mais pour te protéger, te préserver et te garder.
Tu es un enchantement à mes yeux,
Pas un idéalisme malheureux,
Fais de ton mieux pour rester pur,
Pour ne jamais foncer dans le mur.
Ce n’est vraiment pas facile de te dire de ma voix tremblante,
Par mes maladroits mots l’amour qui m’enchante;
Inexpliqués, compliqués et osés,
Sont les seuls mots que j’ai trouvés.
Pourtant ici les termes sont clairs,
Il n’y a rien de plus sincère,
Que ce que mon coeur te crie à s’en arracher,
Pour que tu l’entendes.
Je t’aime.
J’écris d’une main qui tremble un peu de peur,
Ce poème d’amour en faibles lueurs,
En t’exprimant simplement la grandeur,
De l’amour qui crée mon bonheur,
De mes sentiments remplis de douceur…
Je te crie mon amour,
Un chant est là pour te le faire entendre,
Je t’envoie ce rossignol pour
Qu’il te chuchote mon amour,
Hélas le rossignol s’est envolé…
Laissant derrière lui les secrets
Des sentiments inachevés.
Mais pendant son envol il a laissé tomber,
Dans la paume de ta main ces morceaux de poèmes…
Tu resteras de marbre ou muet,
Me laissant dans le silence et l’ignorance,
Face à ce poème qui n’a qu’une place,
A ce jour celle de mon amour
Qui pour toujours surpasse la normalité…
Mon cœur m’a ouvert les yeux un beau jour,
Et qu’y avait-il à voir ?
Quelque chose ou quelqu’un ?
Peut-être rien aux yeux de beaucoup.
Pourtant me suis-je dit un matin :
Que mon cœur était malade,
Il n’en est rien, il est de jade,
Je continue mon chemin, je continue ma ballade,
Et tout d’un coup, pendant ma promenade solitaire…
J’avais enfin compris mes sentiments,
Mon cœur est à présent de diamant,
Mon cœur a retrouvé la fougue de ma jeunesse.
Puis je t’ai aperçu à nouveau à une soirée,
Parlé par curiosité,
Des liens se sont tissés
Aujourd’hui éloignés, hélas distancés,
Je t’avais espéré, sans cesse imaginé,
Ne change pas, préserve toi, prends soin de toi,
Ce « toi » délicat dont les aléas ont le droit de porter leur choix envers moi,
Cette aura qui m’orientera vers ton habit de soie pour couvrir le froid de ton désarroi,
Oui, il ne tient qu’à toi de demander après moi pour te tenir dans mes bras et te donner de la joie.
Sur ton chemin le pire comme le meilleur,
Agrémenteront ta vie de jours en heures,
Mais je serai près de toi pour t’éviter les malheurs,
Je parsèmerai sous tes pieds des pétales de bonheur,
Pour que ton destin s’épanouisse comme le font les fleurs.
Et que ton chemin ne subisse ni les pleurs ni les douleurs.
Je prendrai soin de te tendre la main,
Au petit matin où tu en ressentiras le besoin.
Je te donnerai les ailes de la liberté,
Et je garderai un oeil attentionné,
Je ne suis pas là pour t’espionner, te coller ou t’enfermer,
Mais pour te protéger, te préserver et te garder.
Tu es un enchantement à mes yeux,
Pas un idéalisme malheureux,
Fais de ton mieux pour rester pur,
Pour ne jamais foncer dans le mur.
Ce n’est vraiment pas facile de te dire de ma voix tremblante,
Par mes maladroits mots l’amour qui m’enchante;
Inexpliqués, compliqués et osés,
Sont les seuls mots que j’ai trouvés.
Pourtant ici les termes sont clairs,
Il n’y a rien de plus sincère,
Que ce que mon coeur te crie à s’en arracher,
Pour que tu l’entendes.
Je t’aime.

Jeu 24 Août 2006, 22:58 par
joullia sur Parler d'amour
Direct ou Internet?
L’amour en direct ou l’amour Internet ?
Enfin je l’ai rencontrée l’âme sœur,
J’avais fait une demande à l’univers, dans l’ensemble il est comme je voulais, à part, je n’avais sans doute pas programmé cela dans ma demande l’âge, hé oui ! Il a l’âge de mon fils. Nous nous sommes rencontrés, non pas après un chat sur Internet, je ne chat jamais avec des inconnus, mais au détour d’une promenade, je lisais assise sur un banc attendant pour reconduire ma mère venue passer un examen médical, par hasard, j’avais découvert cet espace vert ou un pépé balançait son petit fils, des étudiants relisaient leurs cours et lui faisait son jogging. Un coin bien sympathique comme ce jeune homme venant de Guadeloupe, ayant une culture variée et amoureux de sa petite fille.
Après être passé plusieurs fois devant moi en se souriant, il s’est arrêté me demandant s’il pouvait s’asseoir auprès de moi, je lui ai répondu "bien sûr, je vous en prie" et nous avons commencé à parler de choses et d’autres ; il m’a confié quelques pans de sa vie, c’est surtout lui qui a parlé, j’y suis habituée, souvent je recueille les confidences de personnes que bien sûr je ne rencontre plus après. C’est plus pratique, une thérapie bénévole au détour du chemin.
Nous avons parlé de nos voyages, je portais au coup le buste de Néfertiti, un échange de notre séjour en Egypte a été immédiat et comme je devais partir, il m’a demandé si nous pouvions échanger nos adresse e-mail ? Pourquoi pas ?
Habituée à être entourée de personnes de tous âges, je n’y ai vu aucune malice et j’ai donc attendu un mail qui peut-être ne viendrait pas.
Il est venu ce mail et les autres ont suivi, plus précis d’e-mail en e-mail, la tête me tournait et je me demandais ce qui m’arrivait. Je me suis alors éveillée et mis les choses au point. Une rencontre sur Internet, cela aurait pu durer des mois, en direct, j’y ai mis fin immédiatement.
Je reconnais aisément que cela m’a fait plaisir d’être courtisée, même si j’y ai mis fin prématurément.
Je pense, mais cela n’engage que moi, que l’amour en direct c’est la réalité, l’amour Internet, c’est le virtuel, état que beaucoup de personnes recherche actuellement afin de ne pas s’engager. Moi, je vous envoie mille baisers.
Enfin je l’ai rencontrée l’âme sœur,
J’avais fait une demande à l’univers, dans l’ensemble il est comme je voulais, à part, je n’avais sans doute pas programmé cela dans ma demande l’âge, hé oui ! Il a l’âge de mon fils. Nous nous sommes rencontrés, non pas après un chat sur Internet, je ne chat jamais avec des inconnus, mais au détour d’une promenade, je lisais assise sur un banc attendant pour reconduire ma mère venue passer un examen médical, par hasard, j’avais découvert cet espace vert ou un pépé balançait son petit fils, des étudiants relisaient leurs cours et lui faisait son jogging. Un coin bien sympathique comme ce jeune homme venant de Guadeloupe, ayant une culture variée et amoureux de sa petite fille.
Après être passé plusieurs fois devant moi en se souriant, il s’est arrêté me demandant s’il pouvait s’asseoir auprès de moi, je lui ai répondu "bien sûr, je vous en prie" et nous avons commencé à parler de choses et d’autres ; il m’a confié quelques pans de sa vie, c’est surtout lui qui a parlé, j’y suis habituée, souvent je recueille les confidences de personnes que bien sûr je ne rencontre plus après. C’est plus pratique, une thérapie bénévole au détour du chemin.
Nous avons parlé de nos voyages, je portais au coup le buste de Néfertiti, un échange de notre séjour en Egypte a été immédiat et comme je devais partir, il m’a demandé si nous pouvions échanger nos adresse e-mail ? Pourquoi pas ?
Habituée à être entourée de personnes de tous âges, je n’y ai vu aucune malice et j’ai donc attendu un mail qui peut-être ne viendrait pas.
Il est venu ce mail et les autres ont suivi, plus précis d’e-mail en e-mail, la tête me tournait et je me demandais ce qui m’arrivait. Je me suis alors éveillée et mis les choses au point. Une rencontre sur Internet, cela aurait pu durer des mois, en direct, j’y ai mis fin immédiatement.
Je reconnais aisément que cela m’a fait plaisir d’être courtisée, même si j’y ai mis fin prématurément.
Je pense, mais cela n’engage que moi, que l’amour en direct c’est la réalité, l’amour Internet, c’est le virtuel, état que beaucoup de personnes recherche actuellement afin de ne pas s’engager. Moi, je vous envoie mille baisers.

Ven 12 Mai 2006, 08:29 par
Hécate sur Amour internet
Volare... 3
Oui, il mit ses mains autour des épaules de la femme, ses yeux bleus délavés plongeant dans les siens. Il approcha sa bouche de la sienne et lentement, doucement vint butiner le sel déposé sur les lèvres offertes ; délicatement, les effleurant à peine et puis encore et encore, plus insistant, sa langue venant se mêler à celle de l’amie. Elle serait tombée sans l’appui des longues mains fortes et douces qu’elle désirait : elle désirait tout de lui et de lui seul. Ils ne sentaient plus le froid de l’hiver, ils goûtaient pleinement à chaque sensation, le vent, la chaleur qui inondaient leurs corps. Elle sentait les muscles de l’homme jouer sous le lainage, elle aspirait à petites lapées le parfum marin qui enveloppait son être avec un fond de musc. Il l’avait délicatement dépouillée de ses effets, avec adresse et ses mains et son corps offraient un rempart contre le froid. Ses lèvres parcoururent toute la carte du tendre et le désir en eux ne fit que monter. Elle se libéra de ses mains comme un félin et lui fit face ; elle se planta les yeux dans les yeux, il sourit au jeu et elle lui renvoya son sourire. Elle embrassa ses paupières, caressa du bout des lèvres le front, le nez, la bouche et le goûta à pleine bouche. Il la renversa et il se dégagea des vêtements qui entravaient son corps, au milieu des caresses, des baisers, des joutes. Et puis, elle sentit son corps épouser le sien et la quitter et puis revenir plus intimement en elle... Le temps s’était arrêté, il n’y avait plus que le rythme de cette danse qui les emportait plus loin que tout, plus haut que le soleil, ensemble, dans une douceur infinie, ils redécouvraient l’amour dans sa grandeur et sa beauté première. L’amour les lia et le désir les emporta plus loin que les étoiles... Elle posa sa tête contre son torse, il caressa ses cheveux délicatement, murmurant des mots plus doux que miel qu’intuitivement elle savait vrais. Elle s’endormit comme un enfant contre son sein...
Ven 24 Mars 2006, 15:06 par
dolce vita sur Histoires d'amour
A celui qui m'a appris le Ciel
Comme la plus belle chanson, le plus tendre serment
Hymne secret des cœurs, chant discret du bonheur
A l’instar des aînés, qui défiaient leurs peurs
Rêvant tout éveillés, ces chevaliers d’antan...
Le jour approche déjà, où nous serons, toi, moi,
Ensemble, oui, réunis et nous serons les rois
Sans sacre, sans trône, sans loi, d’un royaume d’amour
Bienheureux chaque jour, vêtus, simples velours,
Eternité de paix, qui grandit en nos coeurs,
Rejetant la détresse, accueillant la tendresse,
Nouant dans nos cheveux, des guirlandes de fleurs,
Abrités par la nuit, nos désirs de caresse
Réunis à jamais, comme nous devions de l’être
Du tout premier des jours à l’aube venant à naître ...
Hymne secret des cœurs, chant discret du bonheur
A l’instar des aînés, qui défiaient leurs peurs
Rêvant tout éveillés, ces chevaliers d’antan...
Le jour approche déjà, où nous serons, toi, moi,
Ensemble, oui, réunis et nous serons les rois
Sans sacre, sans trône, sans loi, d’un royaume d’amour
Bienheureux chaque jour, vêtus, simples velours,
Eternité de paix, qui grandit en nos coeurs,
Rejetant la détresse, accueillant la tendresse,
Nouant dans nos cheveux, des guirlandes de fleurs,
Abrités par la nuit, nos désirs de caresse
Réunis à jamais, comme nous devions de l’être
Du tout premier des jours à l’aube venant à naître ...
Dim 15 Jan 2006, 09:20 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Tendres retrouvailles
Je ne l’avais pas vu depuis environ six mois parce que j’ai eu entre temps une autres relation. Il m’a recontactée récemment et nous nous sommes donné rendez-vous pour une soirée glamour avant son départ en vacances.
Je vis avec lui une sorte d’amitié amoureuse. C’est un ami précieux. Pour des raisons qui le concernent surtout lui (il est marié et souhaite le rester), nous n’avons pas une relation de couple en tant que telle, bien que personnellement, je l’aurais souhaité. Alors nous avons décidé de partager une merveilleuse complicité en nous voyant de temps en temps pour nous aimer.
Cela donne d’ailleurs un ton particulier à nos ébats amoureux, dans lesquels l’amour, l’admiration de l’autre, l’émerveillement, la joie aussi accompagnent les actes. Il se produit entre nous une harmonie au plan charnel rarement égalée.
Je l’ai accueilli chez moi, avec du champagne, sur fond de musique celtique. Nous avons discuté un peu de ce que nous devenions, nous étions très heureux de nous revoir.
Puis nous avons rejoint ma chambre : encens, bougie, musiques suaves du Budhha Bar. Nos corps sont si heureux de se retrouver aussi. Je portais des bas nylon couture très fin et des hauts talons. Un porte-jarretelle et une fine chaîne de taille dorée. Il s’est empressé de libérer mes seins pour les manger comme un petit glouton en les prenant à pleines mains et à pleine bouche. Il adore aussi pétrir ma croupe, mes fesses, tout en faisant parcourir ses doigts vers ma fente toute lisse et déjà humide.
Je m’occupe aussi de lui, son corps est svelte, blanc, assez lisse, et de son sexe aussi, si tendu qu’il désire ma bouche, que j’approche pour venir le déguster en rythme comme un bonbon délicieux, l’enrobant de chaleur mouillée, de douceur dans les moindres plis et recoins… Mes caresses buccales le rendent fou et je dois stopper sinon c’est le feu d’artifice !
Alors il me regarde avec ses grand yeux bleus lumineux et son sourire radieux, son visage amoureux, puis il vient à son tour vers mon sillage qu’il prend le temps d’explorer avec ses doigts fins, sa langue, ses lèvres. Il enserre, lèche, mordille, fouille, aspire mes lèvres et mon petit bourgeon et me rend folle de plaisir, puis voyant que j’étais au bord du point culminant de ma jouissance, pour m’achever, il continue de se délecter de moi avec art, tout en entrant un doigt, puis deux dans mon ventre, dans un va et vient régulier qui me fait exploser dans une double jouissance.
Alors, me sachant prête à l’accueillir, il me pénètre et je l’ensserre, je le veux à moi, en moi. Je le sens habiter totalement en moi de tout son amour, accompagné de nos becs et babils exquis. Mon orgasme repart de plus belle, il est même décuplé au point de me fait hurler mon plaisir, le sien venant avec le mien.
Un plaisir, un amour équilibrés, réciproques et oh combien partagés…
Dans la soirée, nous reprendrons deux fois nos ébats. Nos corps, nos âmes s’entendent à merveille dans ce moment magique, délicieux et sublime qui n’appartient qu’à nous et qui restera gravé pour toujours dans un coin de nos cœurs…
Je vis avec lui une sorte d’amitié amoureuse. C’est un ami précieux. Pour des raisons qui le concernent surtout lui (il est marié et souhaite le rester), nous n’avons pas une relation de couple en tant que telle, bien que personnellement, je l’aurais souhaité. Alors nous avons décidé de partager une merveilleuse complicité en nous voyant de temps en temps pour nous aimer.
Cela donne d’ailleurs un ton particulier à nos ébats amoureux, dans lesquels l’amour, l’admiration de l’autre, l’émerveillement, la joie aussi accompagnent les actes. Il se produit entre nous une harmonie au plan charnel rarement égalée.
Je l’ai accueilli chez moi, avec du champagne, sur fond de musique celtique. Nous avons discuté un peu de ce que nous devenions, nous étions très heureux de nous revoir.
Puis nous avons rejoint ma chambre : encens, bougie, musiques suaves du Budhha Bar. Nos corps sont si heureux de se retrouver aussi. Je portais des bas nylon couture très fin et des hauts talons. Un porte-jarretelle et une fine chaîne de taille dorée. Il s’est empressé de libérer mes seins pour les manger comme un petit glouton en les prenant à pleines mains et à pleine bouche. Il adore aussi pétrir ma croupe, mes fesses, tout en faisant parcourir ses doigts vers ma fente toute lisse et déjà humide.
Je m’occupe aussi de lui, son corps est svelte, blanc, assez lisse, et de son sexe aussi, si tendu qu’il désire ma bouche, que j’approche pour venir le déguster en rythme comme un bonbon délicieux, l’enrobant de chaleur mouillée, de douceur dans les moindres plis et recoins… Mes caresses buccales le rendent fou et je dois stopper sinon c’est le feu d’artifice !
Alors il me regarde avec ses grand yeux bleus lumineux et son sourire radieux, son visage amoureux, puis il vient à son tour vers mon sillage qu’il prend le temps d’explorer avec ses doigts fins, sa langue, ses lèvres. Il enserre, lèche, mordille, fouille, aspire mes lèvres et mon petit bourgeon et me rend folle de plaisir, puis voyant que j’étais au bord du point culminant de ma jouissance, pour m’achever, il continue de se délecter de moi avec art, tout en entrant un doigt, puis deux dans mon ventre, dans un va et vient régulier qui me fait exploser dans une double jouissance.
Alors, me sachant prête à l’accueillir, il me pénètre et je l’ensserre, je le veux à moi, en moi. Je le sens habiter totalement en moi de tout son amour, accompagné de nos becs et babils exquis. Mon orgasme repart de plus belle, il est même décuplé au point de me fait hurler mon plaisir, le sien venant avec le mien.
Un plaisir, un amour équilibrés, réciproques et oh combien partagés…
Dans la soirée, nous reprendrons deux fois nos ébats. Nos corps, nos âmes s’entendent à merveille dans ce moment magique, délicieux et sublime qui n’appartient qu’à nous et qui restera gravé pour toujours dans un coin de nos cœurs…
Dim 07 Août 2005, 17:38 par
Lorely sur Les liaisons sulfureuses
Une histoire d'amour
Martin ferma la porte de sa boutique. La journée avait été longue et chaude. Il s’appuya le dos sur la porte. Il n’avait pas envie d’entrer chez lui. Depuis quelques mois, ça n’allait pas bien entre lui et sa femme. Elle était froide et distante envers lui. Il avait essayé de lui parlé mais elle lui répondait qu’il se trompait, elle l aimait tout comme avant. Qu’il s’en faisait pour rien. "Peut-être que c’est moi qui ne tourne pas rond ?" "Qu’est ce que je ressens envers elle ?" "Suis-je encore amoureux d’elle" "Peut-être ai-je peur de répondre a mes propres questions".
Les voitures passaient dans la rue soulevant la poussière. Des papiers virevoltaient ici et là. Il se sentait bien seul. Il n’arrêtait pas de chercher pourquoi il n’était plus heureux. Une petite voix au fond de lui savait pourquoi. Mais il refusait de l’écouter. Il finit par faire quelques pas. Il passa devant les autres boutiques qui fermaient. Le soleil déclinait à l’horizon. Même ce spectacle merveilleux ne réussissait a lui donner un sourire. Les gens passaient autour de lui si pressés d’entrer chez eux. Il vit un café au coin de la rue. Il décida d’y entrer.
Le café était sombre et enfumé. Les toiles avaient été tirées pour empêcher le soleil d’y entrer. Des ventilateurs projetaient avec peine une fraîcheur. Quelques clients étaient assit aux tables. Ils semblaient tous fatigués. Une chanson de Joe Dassin roulait dans le juke-box. Il reconnu le titre ! Et si tu n’existait pas" Il s’approcha du comptoir service pour commander.
Quand il leva les yeux et rencontra des yeux si verts et profond que son coeur se mit a battre.
- Que puis-je pour vous ?
Il était suspendu, comme si il était dans un autre monde. Incapable de répondre. Il elle regardait, ses cheveux châtain descendant sur ses épaules entourant son visage ovale. Sa petite bouche semblait attendre de nombreux baisers. Il la dévisageait comme un adolescent. Des frissons électriques lui parcouraient le corps. Il n’avait pas ressentit chose de pareil depuis, depuis....si longtemps qu’il ne savait quoi en faire sauf qu il ne pouvait détacher son regard de cette inconnue......
-Monsieur ? Elle lui tendit une tasse de café.
-Oui ? finit-il par dire.
Pendant qu’elle lui versait le breuvage. Il se mit à rêver qu’il lui demandait à quelle heure elle finissait son travail et s’il elle pourrait envisagé d’aller marché avec lui ou prendre un verre quelque part.
-Dans 30 minutes monsieur et ca me ferait plaisir fit elle avec sourire.
-Quoi ? fit-il ne sachant de quoi elle parlait.
-Vous ne semblez pas être dans votre assiette. Je m appelle Sandra fit le jeune femme.
-Martin fit-il en attendant la main. Heu vous disiez ?
-Vous venez de me demandez si je voulais aller marcher avec vous et oui ça me plairait pourquoi pas !
***************************************************************
Il attendait à la sortie des employés se demandant qu’es qu il faisait là.
"Mais a quoi je pensais bordel " Il s’apprêtait a partir quand la porte s’ouvrit. Elle était la. Belle comme un lever de soleil. Son coeur battait à la folie. Il pouvait sentir son parfum qui lui enivrait le corps.
-Bonsoir fit-elle de sa voix chaude.
Il murmura un bonsoir. Il regardait ses lèvres avec un envie folle des les couvrir. Puis leva lentement les yeux pour se perdre dans l océan vert.
Elle fit un mouvement de tête ce qui le tira de sa stupeur.
-Un café où nous marchons fit il d’une voix mal assurée.
-Marchons un peu, ça va me faire du bien après une journée dans ce bar.
Ils marchèrent cote à cote. Dans un silence chacun dans ses pensées. "Elle est tellement belle Je me demande qui est-elle "
-Vous faites quoi dans la vie demande t-elle
Martin ce tourna vers elle
-Conseillé en orientation de la clientèle. "je ne peux quand même pas lui dire vendeur"
-Vous êtes marié ?
Martin détourna la tête et répondit
-Non et vous
-Non, j’ai pas rencontré celui qui fera battre mon coeur.
"Tant mieux" se dit-il
-Cela m’étonne vous êtes fort jolie Sandra. J’ai du mal a concevoir que vous n’ayez pas de petit ami.
-Les gens de mon age ne m intéresse pas. Il ne pense qu’à vous sauter en premier. Et vous Martin ?
-Moi, c’est une longue histoire qui n’est pas intéressante.
Ils arrivent à la marina. Quelques vagues remuaient sur le lac poussé par une brise chaude. Il regarda Sandra dont les cheveux volaient au vent. Elle avait fermé les yeux et semblait être presque en transe. Il n’osait faire de geste. Une pulsation lui montait à l’esprit. Il voulait l’embrasser. Il s approcha quand son téléphone cellulaire sonna. Tous les deux faillir mourir.
-Allo fit il avec une certaine rage.
**************************************
La soupe mijotait. Il préparait un boeuf a l ancien. Une recette qui venait de sa mère. La table était mise. Une jolie nappe de dentelle, des bougies. Il avait mise de la musique douce. Tout, lui paraissait parfait il ne manquait plus qu’elle.
"19h45 dans quelques minutes elle sera la. Juste le temps de prendre une douche." Il se dirigea vers la salle de bain quand le téléphone sonna. Une appréhension lui vint a l’esprit. Il secoua la tête en se disant qu’il devenait parano.
-Oui ? fit-il
-Chéri ! Je vais entrer tard, Nancy et moi, avons des petits problèmes à régler au bureau. Alors ne m’attend pas.
"Salope" pensa t-il
-Tu es là ? demanda t-elle
-Oui oui ok je vais lire un peu et me coucher fit-il
-Bye et elle raccrocha sans dire un seul mot d’amour ou autre chose.
"Putain de salope j’en ai rien a faire moi de ton crisss de bureau à la con, je t’emmerde puis tiens ton souper de merde" Il tira le boeuf et la soupe dans l’évier. Eteignit les chandelles et les foutu à la poubelle, prit la nappe la déchira. Quand il fut calmé il regarde la désastre.
"Qu’est qui m’arrive suis-je en train de devenir fou ?"
Il s’écrasa sur la chaise et pleura....
***********************************************
Sandra prit son service à 20h00 comme d’habitude le café était bondé à cette heure la. Les filles étaient sur les genoux. Il avait fait très encore aujourd’hui. L’intérieur du café était confortable. Elle travaillait depuis 2 ans dans ce café enfin de payé ses études. Elle rêvait de devenir enseigne au primaire et de voyager a travers le monde. Les gens qui la côtoyait disait d’elle que c’était une bonne personne, aimable toujours prête a aider.
Depuis quelques jours Sandra avait l’esprit tourmenté par sa rencontre avec cet inconnu. Si bref fut-elle, avait éveillé une émotion en elle. Elle guettait chaque client qui entrait espérant secrètement que ce serait lui. Elle regarde par la grande vitrine qui donnait sur la rue principale. Des travailleurs étaient à finir l installation du terrain de volley-ball. Bientôt il y aurait une grande foule. Cette année la ville avait décidé de tenir un tournoi sur le boulevard principal de la municipalité. Du sable avait été déposé en grande quantité au centre de la place.
"Je ne connais que son nom. Je suis vraiment idiote d’attendre comme ça. Et j’attends quoi et qui ?"La petite clochette d’entrée la ramena de ses pensées. Elle se retourna pour voir qui venant d’entrer. Hélas, la déception ce n’est pas celui qu’elle attendait. Elle ragea un peu contre elle-même et reprit son travail avec plus de vigueur.
La clochette raisonna encore. Sandra leva la tête ne pouvant résisté. "Grrr" fit-elle dans un murmure.
Une femme venait d’entrer. En faits, on aurait pu dire des yeux venait d entrée tant le bleu était pur azur. Ses cheveux noirs et longs semblaient voler autour de son visage rond. Un petit nez retroussé deux petites pommettes et une bouche tout a fait exacte avec des lèvres pulpeuses. Cette femme devait faire des ravages sur son passage.
Elle se dirigea vers le coin le plus sombre du café. Sa démarche montrait une certain classe. Elle faisait contraste avec les clients habituels. Si elle voulait passer inaperçu, elle avait très mal choisis l’endroit. Ce genre de femme sophistiquée n’était pas coutume. Elle s’assit et d un mouvement de la main nettoya la table. Déjà Sandra ne l aimait pas sans même la connaître. Elle s approcha d’elle.
-Vous désirez ! lui demanda Sandra
La femme prit tout son temps pour dévisager Sandra. C’était comme-ci elle la mettais à nue. Avec un haussement d épaule qui signifiait qu elle l avait mesuré pesé et jugé insignifiante.
-J’attends quelqu’un, alors je commanderai qu’a son arrivé. Mais avant serait-elle trop d’avoir un verre d’eau propre dit elle d’une voix sec et perché.
"Pétasse " pensa Sandra
-Bien sur madame fit Sandra en souriant de toutes ses dents.
***************************************************
Les voitures passaient dans la rue soulevant la poussière. Des papiers virevoltaient ici et là. Il se sentait bien seul. Il n’arrêtait pas de chercher pourquoi il n’était plus heureux. Une petite voix au fond de lui savait pourquoi. Mais il refusait de l’écouter. Il finit par faire quelques pas. Il passa devant les autres boutiques qui fermaient. Le soleil déclinait à l’horizon. Même ce spectacle merveilleux ne réussissait a lui donner un sourire. Les gens passaient autour de lui si pressés d’entrer chez eux. Il vit un café au coin de la rue. Il décida d’y entrer.
Le café était sombre et enfumé. Les toiles avaient été tirées pour empêcher le soleil d’y entrer. Des ventilateurs projetaient avec peine une fraîcheur. Quelques clients étaient assit aux tables. Ils semblaient tous fatigués. Une chanson de Joe Dassin roulait dans le juke-box. Il reconnu le titre ! Et si tu n’existait pas" Il s’approcha du comptoir service pour commander.
Quand il leva les yeux et rencontra des yeux si verts et profond que son coeur se mit a battre.
- Que puis-je pour vous ?
Il était suspendu, comme si il était dans un autre monde. Incapable de répondre. Il elle regardait, ses cheveux châtain descendant sur ses épaules entourant son visage ovale. Sa petite bouche semblait attendre de nombreux baisers. Il la dévisageait comme un adolescent. Des frissons électriques lui parcouraient le corps. Il n’avait pas ressentit chose de pareil depuis, depuis....si longtemps qu’il ne savait quoi en faire sauf qu il ne pouvait détacher son regard de cette inconnue......
-Monsieur ? Elle lui tendit une tasse de café.
-Oui ? finit-il par dire.
Pendant qu’elle lui versait le breuvage. Il se mit à rêver qu’il lui demandait à quelle heure elle finissait son travail et s’il elle pourrait envisagé d’aller marché avec lui ou prendre un verre quelque part.
-Dans 30 minutes monsieur et ca me ferait plaisir fit elle avec sourire.
-Quoi ? fit-il ne sachant de quoi elle parlait.
-Vous ne semblez pas être dans votre assiette. Je m appelle Sandra fit le jeune femme.
-Martin fit-il en attendant la main. Heu vous disiez ?
-Vous venez de me demandez si je voulais aller marcher avec vous et oui ça me plairait pourquoi pas !
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Il attendait à la sortie des employés se demandant qu’es qu il faisait là.
"Mais a quoi je pensais bordel " Il s’apprêtait a partir quand la porte s’ouvrit. Elle était la. Belle comme un lever de soleil. Son coeur battait à la folie. Il pouvait sentir son parfum qui lui enivrait le corps.
-Bonsoir fit-elle de sa voix chaude.
Il murmura un bonsoir. Il regardait ses lèvres avec un envie folle des les couvrir. Puis leva lentement les yeux pour se perdre dans l océan vert.
Elle fit un mouvement de tête ce qui le tira de sa stupeur.
-Un café où nous marchons fit il d’une voix mal assurée.
-Marchons un peu, ça va me faire du bien après une journée dans ce bar.
Ils marchèrent cote à cote. Dans un silence chacun dans ses pensées. "Elle est tellement belle Je me demande qui est-elle "
-Vous faites quoi dans la vie demande t-elle
Martin ce tourna vers elle
-Conseillé en orientation de la clientèle. "je ne peux quand même pas lui dire vendeur"
-Vous êtes marié ?
Martin détourna la tête et répondit
-Non et vous
-Non, j’ai pas rencontré celui qui fera battre mon coeur.
"Tant mieux" se dit-il
-Cela m’étonne vous êtes fort jolie Sandra. J’ai du mal a concevoir que vous n’ayez pas de petit ami.
-Les gens de mon age ne m intéresse pas. Il ne pense qu’à vous sauter en premier. Et vous Martin ?
-Moi, c’est une longue histoire qui n’est pas intéressante.
Ils arrivent à la marina. Quelques vagues remuaient sur le lac poussé par une brise chaude. Il regarda Sandra dont les cheveux volaient au vent. Elle avait fermé les yeux et semblait être presque en transe. Il n’osait faire de geste. Une pulsation lui montait à l’esprit. Il voulait l’embrasser. Il s approcha quand son téléphone cellulaire sonna. Tous les deux faillir mourir.
-Allo fit il avec une certaine rage.
**************************************
La soupe mijotait. Il préparait un boeuf a l ancien. Une recette qui venait de sa mère. La table était mise. Une jolie nappe de dentelle, des bougies. Il avait mise de la musique douce. Tout, lui paraissait parfait il ne manquait plus qu’elle.
"19h45 dans quelques minutes elle sera la. Juste le temps de prendre une douche." Il se dirigea vers la salle de bain quand le téléphone sonna. Une appréhension lui vint a l’esprit. Il secoua la tête en se disant qu’il devenait parano.
-Oui ? fit-il
-Chéri ! Je vais entrer tard, Nancy et moi, avons des petits problèmes à régler au bureau. Alors ne m’attend pas.
"Salope" pensa t-il
-Tu es là ? demanda t-elle
-Oui oui ok je vais lire un peu et me coucher fit-il
-Bye et elle raccrocha sans dire un seul mot d’amour ou autre chose.
"Putain de salope j’en ai rien a faire moi de ton crisss de bureau à la con, je t’emmerde puis tiens ton souper de merde" Il tira le boeuf et la soupe dans l’évier. Eteignit les chandelles et les foutu à la poubelle, prit la nappe la déchira. Quand il fut calmé il regarde la désastre.
"Qu’est qui m’arrive suis-je en train de devenir fou ?"
Il s’écrasa sur la chaise et pleura....
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Sandra prit son service à 20h00 comme d’habitude le café était bondé à cette heure la. Les filles étaient sur les genoux. Il avait fait très encore aujourd’hui. L’intérieur du café était confortable. Elle travaillait depuis 2 ans dans ce café enfin de payé ses études. Elle rêvait de devenir enseigne au primaire et de voyager a travers le monde. Les gens qui la côtoyait disait d’elle que c’était une bonne personne, aimable toujours prête a aider.
Depuis quelques jours Sandra avait l’esprit tourmenté par sa rencontre avec cet inconnu. Si bref fut-elle, avait éveillé une émotion en elle. Elle guettait chaque client qui entrait espérant secrètement que ce serait lui. Elle regarde par la grande vitrine qui donnait sur la rue principale. Des travailleurs étaient à finir l installation du terrain de volley-ball. Bientôt il y aurait une grande foule. Cette année la ville avait décidé de tenir un tournoi sur le boulevard principal de la municipalité. Du sable avait été déposé en grande quantité au centre de la place.
"Je ne connais que son nom. Je suis vraiment idiote d’attendre comme ça. Et j’attends quoi et qui ?"La petite clochette d’entrée la ramena de ses pensées. Elle se retourna pour voir qui venant d’entrer. Hélas, la déception ce n’est pas celui qu’elle attendait. Elle ragea un peu contre elle-même et reprit son travail avec plus de vigueur.
La clochette raisonna encore. Sandra leva la tête ne pouvant résisté. "Grrr" fit-elle dans un murmure.
Une femme venait d’entrer. En faits, on aurait pu dire des yeux venait d entrée tant le bleu était pur azur. Ses cheveux noirs et longs semblaient voler autour de son visage rond. Un petit nez retroussé deux petites pommettes et une bouche tout a fait exacte avec des lèvres pulpeuses. Cette femme devait faire des ravages sur son passage.
Elle se dirigea vers le coin le plus sombre du café. Sa démarche montrait une certain classe. Elle faisait contraste avec les clients habituels. Si elle voulait passer inaperçu, elle avait très mal choisis l’endroit. Ce genre de femme sophistiquée n’était pas coutume. Elle s’assit et d un mouvement de la main nettoya la table. Déjà Sandra ne l aimait pas sans même la connaître. Elle s approcha d’elle.
-Vous désirez ! lui demanda Sandra
La femme prit tout son temps pour dévisager Sandra. C’était comme-ci elle la mettais à nue. Avec un haussement d épaule qui signifiait qu elle l avait mesuré pesé et jugé insignifiante.
-J’attends quelqu’un, alors je commanderai qu’a son arrivé. Mais avant serait-elle trop d’avoir un verre d’eau propre dit elle d’une voix sec et perché.
"Pétasse " pensa Sandra
-Bien sur madame fit Sandra en souriant de toutes ses dents.
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Mar 07 Juin 2005, 22:52 par
JonPeters sur Histoires d'amour
Et laisser courir la plume
Il y a dans la création d’un texte l’aspect de la structuration. D’une façon générale, un plan doit se dessiner en accord avec la logique du discours, mais l’étape du plan n’est pas necessairement préalable à l’écriture du texte. Là ou je veux en venir, c’est que il n’y a pas qu’une façon d’obtenir ce plan. Il peut avoir été concu avant, ou être compris aprés.
On peut trés bien réfléchir à partir du sujet choisi sur l’ordre des actions et les découper en un plan cohérent. Nos "Exercices d’écriture" proposent d’ailleurs les textes à jalons permettant de travailler cet aspect là. Je ne pense pas qu’il faille systématiquement recourir à ce procédé pour écrire des textes de la longueur de ceux présents sur notre site.
D’un autre coté, écrire comme on pense donnera toujours les textes les plus clairs et surtout les plus agréables. Cela ne signifie pas qu’il faille se laisser aller à un verbiage trop parlé. Le spontané des mots que l’on prononcerait doit être filtré par l’outil litteraire, afin de lui donner un aspect un peu plus poli.
Entre deux jalons d’un plan structuré, ou dans un jet naif de mots venant du coeur, il faut laisser courir sa plume.
Une façon sympathique de travailler spontanément est justement de laisser courir sa plume, et soit de temps en temps, soit une fois le texte abouti, le restructurer afin d’affiner les tensions et de mener les dénouement avec élégance.
On peut trés bien réfléchir à partir du sujet choisi sur l’ordre des actions et les découper en un plan cohérent. Nos "Exercices d’écriture" proposent d’ailleurs les textes à jalons permettant de travailler cet aspect là. Je ne pense pas qu’il faille systématiquement recourir à ce procédé pour écrire des textes de la longueur de ceux présents sur notre site.
D’un autre coté, écrire comme on pense donnera toujours les textes les plus clairs et surtout les plus agréables. Cela ne signifie pas qu’il faille se laisser aller à un verbiage trop parlé. Le spontané des mots que l’on prononcerait doit être filtré par l’outil litteraire, afin de lui donner un aspect un peu plus poli.
Entre deux jalons d’un plan structuré, ou dans un jet naif de mots venant du coeur, il faut laisser courir sa plume.
Une façon sympathique de travailler spontanément est justement de laisser courir sa plume, et soit de temps en temps, soit une fois le texte abouti, le restructurer afin d’affiner les tensions et de mener les dénouement avec élégance.
Dim 22 Mai 2005, 22:29 par
PetitPrince sur Articles
Emotions en S...quisse.
Je te guette depuis quelques instants déjà. Le calme ambiant me permet de te rêver, de t’espérer. Quel doux moment que cette attente.
Enfin tu es là, tendre et amoureux. Le simple contact de ta main sur ma joue m’électrise. Je prends ton pouce entre mes lèvres, le caressant de ma langue en noyant mon regard dans le tien...J’en veux plus et tu le comprends. Le baiser que tu me donnes est brûlant, ta main experte s’égare dans mon décolleté. Je te désire comme jamais et t’attire contre moi. Mais tu te sauves de mes bras, tu me soumets à ton jeu. C’est toi qui décide aujourd’hui dirait-on.
Je suis allongée sur le banc, sa rudesse tranche avec la douceur de tes mains qui me taquinent. Allant et venant sous ma robe, de mon ventre à mes cuisses, en un affolant ballet, qui me rend demandeuse d’une caresse plus intime. Comme une réponse, tes doigts glissent sous mon string. Je suis ruisselante et mon coeur bat à se rompre. Les soubresauts de mon corps s’accentuent lorsque je sens tes lèvres sur mes seins tendus, offerts. Tu les inondes de baisers. Je te sais avide et je suis insatiable. Rapidement, tu te déshabilles, j’en profite pour détailler ce corps qui m’attire tant, et là, enfin, tu t’allonges sur moi. Mon impatience est telle que je me glisse, sans attendre, sur ton sexe dur et gonflé de plaisir. Ce simple geste déclenche en moi une vague de sensations intenses qui me submerge presqu’instantanément. Attentif à mes réactions, tu sais que je suis au bord de l’abîme orgasmique et jaillissant en moi, tu nous y propulse...ensemble.
Le vent tiède court sur nos corps encore enlacés, et je me souviens alors de l’endroit où nous sommes. Dans ce square, resté désert, fort heureusement, le temps semble s’être arrêté. Dans cette torpeur qui nous envahit, j’ imagine notre prochaine rencontre en caressant tes cheveux. Qui de nous deux fixera le prochain rendez-vous?
S.
Enfin tu es là, tendre et amoureux. Le simple contact de ta main sur ma joue m’électrise. Je prends ton pouce entre mes lèvres, le caressant de ma langue en noyant mon regard dans le tien...J’en veux plus et tu le comprends. Le baiser que tu me donnes est brûlant, ta main experte s’égare dans mon décolleté. Je te désire comme jamais et t’attire contre moi. Mais tu te sauves de mes bras, tu me soumets à ton jeu. C’est toi qui décide aujourd’hui dirait-on.
Je suis allongée sur le banc, sa rudesse tranche avec la douceur de tes mains qui me taquinent. Allant et venant sous ma robe, de mon ventre à mes cuisses, en un affolant ballet, qui me rend demandeuse d’une caresse plus intime. Comme une réponse, tes doigts glissent sous mon string. Je suis ruisselante et mon coeur bat à se rompre. Les soubresauts de mon corps s’accentuent lorsque je sens tes lèvres sur mes seins tendus, offerts. Tu les inondes de baisers. Je te sais avide et je suis insatiable. Rapidement, tu te déshabilles, j’en profite pour détailler ce corps qui m’attire tant, et là, enfin, tu t’allonges sur moi. Mon impatience est telle que je me glisse, sans attendre, sur ton sexe dur et gonflé de plaisir. Ce simple geste déclenche en moi une vague de sensations intenses qui me submerge presqu’instantanément. Attentif à mes réactions, tu sais que je suis au bord de l’abîme orgasmique et jaillissant en moi, tu nous y propulse...ensemble.
Le vent tiède court sur nos corps encore enlacés, et je me souviens alors de l’endroit où nous sommes. Dans ce square, resté désert, fort heureusement, le temps semble s’être arrêté. Dans cette torpeur qui nous envahit, j’ imagine notre prochaine rencontre en caressant tes cheveux. Qui de nous deux fixera le prochain rendez-vous?
S.
Mar 24 Août 2004, 08:45 par
syolann sur Les liaisons sulfureuses
Le petit médecin
Je suis un petit médecin de forum, visitant ses patients s’inquiétant de leur santé.
Ceux dont je m’occupe sont des bouts de texte, tout petits.
Et ces malades attendent mes tournées pour se faire soigner.
A ceux qui ont du mal à respirer, je leur prescris de l’espace.
Et ceux qui sont apathiques, je les fais s’interroger et s’exclamer.
Pour ceux qui claudiquent, je les rassure sans les juger.
Tout ceux dont les mots souffrent de dyslexie, sont immédiatement guéris.
A ceux qui se sont foulé une consonne, je leur fournis une attelle.
Je regonfle aussi le moral de ceux dont les majuscules furent oubliées.
Enfin, les ayant trouvés en venant, je rend leurs accents à ceux qui les avaient perdus.
Je suis un petit médecin de forum, qui soigne tout ceux qui seront lus.
Ceux dont je m’occupe sont des bouts de texte, tout petits.
Et ces malades attendent mes tournées pour se faire soigner.
A ceux qui ont du mal à respirer, je leur prescris de l’espace.
Et ceux qui sont apathiques, je les fais s’interroger et s’exclamer.
Pour ceux qui claudiquent, je les rassure sans les juger.
Tout ceux dont les mots souffrent de dyslexie, sont immédiatement guéris.
A ceux qui se sont foulé une consonne, je leur fournis une attelle.
Je regonfle aussi le moral de ceux dont les majuscules furent oubliées.
Enfin, les ayant trouvés en venant, je rend leurs accents à ceux qui les avaient perdus.
Je suis un petit médecin de forum, qui soigne tout ceux qui seront lus.
Sam 06 Mars 2004, 11:50 par
PetitPrince sur Un monde parfait
Ecrire sur venant

Il y a 31 textes utilisant le mot venant. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
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Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
La citation d'amour
L'amour est un trésor de souvenirs.
Honoré de Balzac.
Honoré de Balzac.
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