Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur tristesse - Page 2 sur 7
Le temps des vacances (rémi chapitre quatre)
Voilà une semaine qu’il est en vacances à Ibiza. Il en a rêvé depuis des années. Il avait tout planifié, le voyage, l’hôtel, les virées dans les boîtes le soir, les promenades matinales sur la plage, les excursions en mer..............
Et il était là à se morfondre dans sa chambre d’hôtel. Qu’est-ce qui n’avait pas marché comme il avait imaginé ?
Les virées dans les boîtes de nuit lui étaient fastidieuses. Lui qui aimait la musique à plein volume, trouvait ces endroits bruyants, agaçants avec tous ces gens qui se trémoussent et se bousculent à qui mieux, mieux. Les jeunes beautés de tous les pays lui paraissaient fades........ Lui qui n’avait jamais reculé pour une aventure d’un jour, trouvait maintenant cela futile et immature.
Ses promenades à la plage, parmi des anatomies plus dénudées les unes que les autres, loin de lui apporter le plaisir envisagé, lui pesaient. Sous un temps splendide et un soleil radieux, il avait l’impression de traîner le froid et la brume du grand Nord. Et ne parlons pas de ces fabuleuses escapades en mer où la houle du bateau conjuguée aux remous de son coeur le collaient au bastingage le regard perdu sur l’horizon. Il fallait qu’il s’en fasse une raison : Elle lui manquait !
Alessia lui manquait et cette absence gâchait ses vacances. Il revoyait son visage rayonnant, ses courbes généreuses. Se remémorait leurs discussions et leurs éclats de rire. Se souvenait de leurs rencontres, de leurs caresses et de leurs baisers. Et un nœud se serrait dans ses entrailles lui bloquant un boule dans la gorge et une énorme tristesse. Il se rappelait leur dernière entrevue et le lamentable fiasco. La mue dépitée d’Alessia et sa fuite précipitée. Il aurait voulu remonter le temps et avoir le courage d’envoyer promener l’amie mais voilà : Le mal était fait ! Et il était à se demander si Alessia pensait encore à cet inconscient qu’il était.
Et puis qu’avait à lui offrir ? Il n’était plus tout jeune et elle pouvait prétendre à tant d’autres qui seraient subjugués par son charme et ses charmes. Que pouvait-il lui proposer ? Ses projets ? Cet embonpoint tenace malgré les régimes, les efforts et le sport ? Son caractère et sa beauté mettaient tant de prétendants à ses pieds qu’il ne s’accordait aucune chance à ce qu’elle se souvienne de lui. Il ruminait, ressassait quand soudain............... L’adresse e-mail !!
Il se précipita sur l’ordi et commença à lui rédiger un message :
Chère, tendre et lumineuse Alessia.......
Et il était là à se morfondre dans sa chambre d’hôtel. Qu’est-ce qui n’avait pas marché comme il avait imaginé ?
Les virées dans les boîtes de nuit lui étaient fastidieuses. Lui qui aimait la musique à plein volume, trouvait ces endroits bruyants, agaçants avec tous ces gens qui se trémoussent et se bousculent à qui mieux, mieux. Les jeunes beautés de tous les pays lui paraissaient fades........ Lui qui n’avait jamais reculé pour une aventure d’un jour, trouvait maintenant cela futile et immature.
Ses promenades à la plage, parmi des anatomies plus dénudées les unes que les autres, loin de lui apporter le plaisir envisagé, lui pesaient. Sous un temps splendide et un soleil radieux, il avait l’impression de traîner le froid et la brume du grand Nord. Et ne parlons pas de ces fabuleuses escapades en mer où la houle du bateau conjuguée aux remous de son coeur le collaient au bastingage le regard perdu sur l’horizon. Il fallait qu’il s’en fasse une raison : Elle lui manquait !
Alessia lui manquait et cette absence gâchait ses vacances. Il revoyait son visage rayonnant, ses courbes généreuses. Se remémorait leurs discussions et leurs éclats de rire. Se souvenait de leurs rencontres, de leurs caresses et de leurs baisers. Et un nœud se serrait dans ses entrailles lui bloquant un boule dans la gorge et une énorme tristesse. Il se rappelait leur dernière entrevue et le lamentable fiasco. La mue dépitée d’Alessia et sa fuite précipitée. Il aurait voulu remonter le temps et avoir le courage d’envoyer promener l’amie mais voilà : Le mal était fait ! Et il était à se demander si Alessia pensait encore à cet inconscient qu’il était.
Et puis qu’avait à lui offrir ? Il n’était plus tout jeune et elle pouvait prétendre à tant d’autres qui seraient subjugués par son charme et ses charmes. Que pouvait-il lui proposer ? Ses projets ? Cet embonpoint tenace malgré les régimes, les efforts et le sport ? Son caractère et sa beauté mettaient tant de prétendants à ses pieds qu’il ne s’accordait aucune chance à ce qu’elle se souvienne de lui. Il ruminait, ressassait quand soudain............... L’adresse e-mail !!
Il se précipita sur l’ordi et commença à lui rédiger un message :
Chère, tendre et lumineuse Alessia.......
Jeu 28 Avril 2011, 17:55 par
caressedesyeux sur Histoires d'amour
Ces mots qui auraient pu être les miens
« On la connaît tous, cette solitude qui nous mine parfois. Qui sabote notre sommeil ou pourrit nos petits matins. C’est la tristesse du premier jour d’école. C’est lorsqu’il embrasse une fille plus belle dans la cour du lycée. C’est Orly ou la gare de l’Est à la fin d’un amour. C’est l’enfant qu’on ne fera jamais ensemble. C’est quelque fois moi. C’est quelque fois vous. Mais il suffit parfois d’une rencontre ... »
"Certains disent qu’on reconnaît le grand amour lorsqu’on s’aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. "
"Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m’as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d’écouter, de répondre aux questions. Tout les jours, j’attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m’as laissée et que tu me dises pourquoi. Pourquoi m’as tu abandonnée ? "
(Guillaume Musso )
"Certains disent qu’on reconnaît le grand amour lorsqu’on s’aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. "
"Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m’as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d’écouter, de répondre aux questions. Tout les jours, j’attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m’as laissée et que tu me dises pourquoi. Pourquoi m’as tu abandonnée ? "
(Guillaume Musso )
Just jealous
Quand je vois vos mains jointes dans un rire spontané. Mes doigts se crispent, je me mords les lèvres jusqu’à sentir le goût pointu du sang dans ma bouche. Elle qui meurt d’envie d’hurler que s’en ait trop. Et vos regards, vos regards en demi lune brillants par cet affreux sourire sincère. Dans ce regard je vois tellement de choses qui font monter les larmes juste pour mouiller les cils, pour qu’ils deviennent aussi noirs et voyant que cet affreux sentiment.
La joie, la spontanéité, l’affection, le rire, comme deux ampoules brillants en harmonie. Au plus grand de mes désespoirs je vois aussi un amour naissant, comme un nerf électrique passant dans la jonction de vos yeux.
Et après je me vois, enterrant un amour, tirée vers le fond par la culpabilité jour après jour et reniant de beaux sentiments. Ouais je culpabilise parce que c’est ma faute. Parce que je suis la cause de cet amour fructueux pour vous et ennemi pour moi.
Si seulement c’était pas le cas je pourrai m’exprimer, hurler mes sentiments, cracher mon venin ! Cependant, étant l’origine de tout ça, j’ai pas le droit.
J’ai pas le droit de montrer peine et amour en même temps.
A l’instant d’après, c’est toi, beau jeune homme, qui me regarde. T’as sûrement remarqué comme je vous dévisage.
T’façons, t’es trop occupé par ta nouvelle relation pour t’attarder sur la rage, la tristesse, l’amour et la haine qui se lisent dans mes yeux à chacune de vos caresse, chacun de vos rires, chacun de vos bruits, chaque battement de cil frappent comme un tambour heurté par l’immense baguette, ce pieux que je me suis moi-même enfoncée dans le cœur !
Ouais, parce que je vous vois ! Je vois que discrètement, amoureusement, belle indolente, elle te regarde ! Et moi à côté je suis quoi ? Oui, voilà, c’est exactement ça, je suis rien.
Je vois aussi tous tes gestes que j’exagèrerai presque en tendresses, tes yeux de coton, je peux même lire les pensées que tu lui adresses.
Trop fière pour l’avouer à quelqu’un d’autre que les abîmes de mon cœur, jamais je ne te le dirai. Mais, quand je te regarde sur de nouveaux sentiers ensoleillés, je n’arrive pas à la cacher.
Ce sentiment qui boue comme de l’acide au bord de mes yeux.
Ce que tu nommes à la légère : jalousie
La joie, la spontanéité, l’affection, le rire, comme deux ampoules brillants en harmonie. Au plus grand de mes désespoirs je vois aussi un amour naissant, comme un nerf électrique passant dans la jonction de vos yeux.
Et après je me vois, enterrant un amour, tirée vers le fond par la culpabilité jour après jour et reniant de beaux sentiments. Ouais je culpabilise parce que c’est ma faute. Parce que je suis la cause de cet amour fructueux pour vous et ennemi pour moi.
Si seulement c’était pas le cas je pourrai m’exprimer, hurler mes sentiments, cracher mon venin ! Cependant, étant l’origine de tout ça, j’ai pas le droit.
J’ai pas le droit de montrer peine et amour en même temps.
A l’instant d’après, c’est toi, beau jeune homme, qui me regarde. T’as sûrement remarqué comme je vous dévisage.
T’façons, t’es trop occupé par ta nouvelle relation pour t’attarder sur la rage, la tristesse, l’amour et la haine qui se lisent dans mes yeux à chacune de vos caresse, chacun de vos rires, chacun de vos bruits, chaque battement de cil frappent comme un tambour heurté par l’immense baguette, ce pieux que je me suis moi-même enfoncée dans le cœur !
Ouais, parce que je vous vois ! Je vois que discrètement, amoureusement, belle indolente, elle te regarde ! Et moi à côté je suis quoi ? Oui, voilà, c’est exactement ça, je suis rien.
Je vois aussi tous tes gestes que j’exagèrerai presque en tendresses, tes yeux de coton, je peux même lire les pensées que tu lui adresses.
Trop fière pour l’avouer à quelqu’un d’autre que les abîmes de mon cœur, jamais je ne te le dirai. Mais, quand je te regarde sur de nouveaux sentiers ensoleillés, je n’arrive pas à la cacher.
Ce sentiment qui boue comme de l’acide au bord de mes yeux.
Ce que tu nommes à la légère : jalousie
Sam 25 Déc 2010, 15:00 par
Coeur d'encre sur L'amour en vrac
Je suis partie, tu ne m'as pas retenu...
- ...Personne ne me retient.
Jamais.
Mais toi tu aurais pu.
Tu aurais dut.
Tu aurais dut me dire de rester avec toi, car je t’ai accepté. Tu étais, parfait, respectueux, charmant, intimidant, je t’aies cru. Tu m’as trahi. Mais j’ai pardonné. Je regrette de t’avoir rencontré. Tu m’as fait du mal, au point qu’en l’écrivant, je ressente toujours cette intense souffrance. Je n’ai plus confiance en moi, ni en personne. Tu ne vois pas ma souffrance car tu n’es plus là...
Je n’ose plus te parler, je ne veux plus te parler, tout ce que tu fais c’est me raconter ta vie, tes passions, montrer que tu es plus heureuse que moi. Maintenant que tu as une vie, que tu as un fiancé, je n’existe plus, alors que je t’ai tant aimé. Et toi, tu n’as fait que me briser.
J’ai parlé, puis pleuré, puis hurlé jusqu’à ce que mon coeur se casse, que ce vide et ce froid l’emplisse. Je n’ai plus jamais aimé après toi. Après 3 ans. Je n’ai plus aimé. Depuis 3 ans, je n’aime plus. La blessure se rouvre, je n’en peux plus... Je suis faible, tu m’as rendu faible. Je n’y arrive plus. Depuis ton mensonge, je ne peux plus y croire. Idéalisation > remise en question.
Malgré tout, je n’arrive pas à te détester, au contraire. Je te pardonne. Mais je souffre encore. Je souffre car tu m’ignores. J’aimerais pouvoir tout effacer, mais mon passé est toujours là, je m’attarde sur ces choses car elles ont de la valeur, car à cette époque je pensais que tu étais celui que j’attendais. L’ange qui veillait sur moi.
Mais j’avais tort. Les anges existent-ils ? Suis-je encore capable d’y croire ? Je n’en sais rien, je sais par contre, que tu n’en es pas un. Que sur terre, les anges n’existent pas, car nous sommes humains. Je voudrais un ange, je le voudrais tellement...
J’en avais un autre, mais lui aussi s’en est allé.
Et tu ne m’as même pas aidé.
Quand mon père est parti, tu n’as fait que m’enfoncer. J’avais besoin de toi, j’avais besoin de vous. Mais il n’y avait personne. J’ai lutté. Seule...
Alors je ne fais plus confiance, pas seulement avec toi.
Tu n’es pas la seule.
Les autres aussi.
Les autres ne me retiennent pas.
Je m’en vais.
Je suis triste.
Pourquoi c’est toujours moi qui pleure ?
Pourquoi c’est toujours moi qui souffre ?
Je sais que la vie est injuste.
Mais le restera t-elle pour moi jusqu’à la fin de mes jours ?
Pourquoi était-elle juste pour toi ?
Et pas pour moi ?
Qu’ais-je fait ?
Je n’ai rien fait.
Pour les gens qui ne font rien, la vie est injuste...
Ou bien c’est ma perception de la vie qui l’est.
Toi tu dois trouver ça juste. Si tu trouves ça juste, c’est que la justice est propre à chaque personne, je ma définition de la justice n’est pas la même que la tienne.
Ce n’est pas la vie qui est injuste.
Ce n’est pas moi qui suis injuste.
Ce n’est pas toi qui est injuste.
C’est ma vision de la justice qui est injuste.
Mais qu’est-ce que la justice ?
La bonne fortune ?
Le destin ?
Je voudrais être la justice.
Si j’étais la justice, tu serais seule.
Si j’étais la justice, je te ferais endurer la même souffrance.
Car tu savais que je souffrirais en apprennant la vérité.
Tu avais fini de joué, tu as pris ton pieds et tu m’as enterré.
Je devrais VRAIMENT te détester.
Mais je ne ressens plus rien.
Depuis que mon père est parti, je ne ressens plus rien.
Je me suis protégé. Je n’ai plus voulu souffrir.
Je ne ressens ni haine, ni joie, ni une réelle tristesse...
Je ne sais plus ce qu’est être joyeuse, ni être malheureuse...
Parce que ma définition de la justice veut que les autres souffrent autant que je souffre. Parce qu’elle veut que je puisse avoir ce qu’ils ont... Parce qu’elle veut que je sois heureuse plus que tu ne l’aies.
Mais la roue tourne.
Un jour, je serais heureuse.
Et je te cracherais mon bonheur à la figure, te faisant comprendre que tu n’es plus rien pour moi, que tu n’es que le passé et que mon présent est plus important que mon passé.
Je vis dans le passé.
Il faut aller de l’avant.
Mais je ne peux pas.
Comment faire ?
Je l’ignore.
Dim 04 Juil 2010, 20:41 par
Nothing sur Amour internet
Abandonner jusqu'à la folie ?
Donner, c’est sacrifier pour l’autre une partie de soi. Savoir recevoir, c’est savoir apprécier le sacrifice de l’autre pour soi. Ces deux savoirs-faire sont nécessaire pour établir toute relation. L’un ne va pas sans l’autre.
Donner sans savoir recevoir blesse l’autrui. Celui qui donne se sent trahi, abandonné. Son coeur ne trouve pas de réponse à ce don. Il finit donc appauvri d’une moitié sans pouvoir la reconstituer seul.
Celui qui méconnaît le don est un aveugle du coeur. Quelle tristesse de voir un aveugle qui ne voit pas les richesses inestimables qui se trouvent à ses pieds !
Recevoir sans savoir donner détruit. Etre avare des richesses du coeur tue l’amour qu’on possède. Il devient un simple bien sans émotion ni saveur. Perdre le goût de l’amour, c’est perdre le goût de vie. Sans le don, autrui étouffe. Dépouillé d’une partie de son corps, il meurt. Etre riche de dons n’apporte rien si l’on regarde le donneur mourir sous ses yeux. C’est un homicide involontaire.
Combien d’entre nous sommes cruels ainsi ? Combien ai-je vu des personnes mourir par cette cruauté qui s’ignore !
Donner sans savoir recevoir blesse l’autrui. Celui qui donne se sent trahi, abandonné. Son coeur ne trouve pas de réponse à ce don. Il finit donc appauvri d’une moitié sans pouvoir la reconstituer seul.
Celui qui méconnaît le don est un aveugle du coeur. Quelle tristesse de voir un aveugle qui ne voit pas les richesses inestimables qui se trouvent à ses pieds !
Recevoir sans savoir donner détruit. Etre avare des richesses du coeur tue l’amour qu’on possède. Il devient un simple bien sans émotion ni saveur. Perdre le goût de l’amour, c’est perdre le goût de vie. Sans le don, autrui étouffe. Dépouillé d’une partie de son corps, il meurt. Etre riche de dons n’apporte rien si l’on regarde le donneur mourir sous ses yeux. C’est un homicide involontaire.
Combien d’entre nous sommes cruels ainsi ? Combien ai-je vu des personnes mourir par cette cruauté qui s’ignore !
Sam 26 Juin 2010, 23:54 par
Solina sur Parler d'amour
Le silence du coeur
Une tristesse envahit son cœur. Elle ne peut l’exprimer par des mots ou des larmes. Elle demeure silencieuse. Cette souffrance parcourt son être. Son secret demeure scellé. Une porte semble s’entrouvrir à la vue de ce bel inconnu. Mais son cœur apprivoisé à la comédie met un voile de politesse. Cette cordialité freine les passions de ce cœur maladroit.
Dans notre société, la folie amoureuse n’est pas acceptable. Il se doit être raisonnable au point de faire mourir son coeur. La société tolère l’amour sage et tendre, et non l’amour passionné d’une rencontre hasardeuse pour laquelle on voudrait tout abandonner. Y compris son âme.
Combien d’entre nous faisons cela ?
Dans notre société, la folie amoureuse n’est pas acceptable. Il se doit être raisonnable au point de faire mourir son coeur. La société tolère l’amour sage et tendre, et non l’amour passionné d’une rencontre hasardeuse pour laquelle on voudrait tout abandonner. Y compris son âme.
Combien d’entre nous faisons cela ?
Mar 01 Juin 2010, 09:08 par
Solina sur Les liaisons sulfureuses
A celui qui aurait dû rester un ami.
J’éprouve de la tristesse en pensant à la douleur
que je t’ai infligée.
Je n’avais pourtant aucune intention de te blesser.
Je me persuadais que mon affection évoluerait
peut-être en une forme d’amour.
Mais, je me suis trompée...
Comment aurais-je pu te dire que je ne pouvais
me résoudre à quitter un homme que j’aime,
que je désire alors qu’il l’ignore sûrement?
Je ne pouvais continuer à me mentir,
à te trahir.
Pardon.
que je t’ai infligée.
Je n’avais pourtant aucune intention de te blesser.
Je me persuadais que mon affection évoluerait
peut-être en une forme d’amour.
Mais, je me suis trompée...
Comment aurais-je pu te dire que je ne pouvais
me résoudre à quitter un homme que j’aime,
que je désire alors qu’il l’ignore sûrement?
Je ne pouvais continuer à me mentir,
à te trahir.
Pardon.
Mer 12 Mai 2010, 22:23 par
évènement sur Mille choses
Pleurer, tout simplement ?
Voilà que la nuit est bien avancée. Je viens de terminer un travail pour ce matin à huit heures. J’ai passé une bonne soirée avec de vieux camarades. J’ai davantage écouté leurs paroles d’aînés. Le temps qui passe, les caramarades qui vieillissent et qui changent. Que de paroles vivantes sur des morts bien présents ! Bien qu’elle fût bonne, j’ai envie de pleurer. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je ressens une profonde tristesse. Qu’il est douloureux de pleurer des larmes sèches !
MAAAARRRRRRRREEEEEEE !!!!!!!!
MAAAARRRRRRRREEEEEEE !!!!!!!!
Mer 17 Fév 2010, 03:47 par
Solina sur Mille choses
Les nerfs
Les nerfs, les nerfs, les nerfs… Voilà l’état dans lequel se trouvait Léna à cette heure tardive de la nuit. Elle ne comprenait pas pourquoi et comment cela pouvait être aussi difficile de tomber amoureuse. Et puis en même temps, dans sa tête les idées se cognaient… Tomber amoureuse, pourquoi pas ?! Mais est-ce que ce n’était pas mieux de rester seule et d’avancer ?
Et si et si et si… Ce petit air lui trotte dans la tête… Ce soir, elle en a marre, vraiment marre. Elle se demande si elle ne fait pas une "fixette" sur ce Jef, si elle est vraiment amoureuse. Ah, ah, ah, ah… A… quoi déjà ? Ah, oui, Amoureuse… Mais qu’est-ce que ça veut dire, qu’est-ce qu’il faut ressentir ? Ce manque de sensation crée un vide en elle, un trou, un gouffre. Ce sentiment roule sur elle comme l’eau sur les plumes d’un col vert. Elle ne sait plus, ne connaît plus, ne ressent plus. Et si seulement, Lui prenait le risque de perdre son confort pour tenter l’aventure, juste essayer. Et si, pour une fois, ce n’était pas seulement un rêve, un essai loupé… Mais une belle, une vraie, une sincère histoire…
Et puis ce genou qui se casse. Des vacances qui volent en éclat. Un moment de joie qui se transforme en moment de mélancolie. Cette terrible sensation de revivre les années passées alors que l’avenir est devant elle. La tristesse qui l’envahit, la mélancolie qui se cogne contre son corps… Et le sentiment d’abandon et l’ennui qui s’empare d’elle. Tout ça en l’espace d’une seconde. Elle se rappelle avoir gardé le sourire au moment de la chute, mais à l’intérieur elle avait peur. Peur et froid. Angoissée et désolée. Ce n’est pas seulement une chute, c’est le tremblement de terre de ses plus sombres émotions. Ces émotions enfouies depuis quelques mois et qui étaient très bien là où elles étaient…
Et si et si et si… Ce petit air lui trotte dans la tête… Ce soir, elle en a marre, vraiment marre. Elle se demande si elle ne fait pas une "fixette" sur ce Jef, si elle est vraiment amoureuse. Ah, ah, ah, ah… A… quoi déjà ? Ah, oui, Amoureuse… Mais qu’est-ce que ça veut dire, qu’est-ce qu’il faut ressentir ? Ce manque de sensation crée un vide en elle, un trou, un gouffre. Ce sentiment roule sur elle comme l’eau sur les plumes d’un col vert. Elle ne sait plus, ne connaît plus, ne ressent plus. Et si seulement, Lui prenait le risque de perdre son confort pour tenter l’aventure, juste essayer. Et si, pour une fois, ce n’était pas seulement un rêve, un essai loupé… Mais une belle, une vraie, une sincère histoire…
Et puis ce genou qui se casse. Des vacances qui volent en éclat. Un moment de joie qui se transforme en moment de mélancolie. Cette terrible sensation de revivre les années passées alors que l’avenir est devant elle. La tristesse qui l’envahit, la mélancolie qui se cogne contre son corps… Et le sentiment d’abandon et l’ennui qui s’empare d’elle. Tout ça en l’espace d’une seconde. Elle se rappelle avoir gardé le sourire au moment de la chute, mais à l’intérieur elle avait peur. Peur et froid. Angoissée et désolée. Ce n’est pas seulement une chute, c’est le tremblement de terre de ses plus sombres émotions. Ces émotions enfouies depuis quelques mois et qui étaient très bien là où elles étaient…
Mer 17 Fév 2010, 01:11 par
Sylvia sur L'amour en vrac
Fragilité
X : "Mais qui êtes-vous pour m’en vouloir ainsi ? Que vous ai-je fait ?"
Y : "Vous en vouloir ? Parfois. Mais, vous aimer, toujours."
X : "La bêtise vous gagne, vous rêvez mon bon homme. Non seulement vous êtes idiot, mais en plus vous aimez à le montrer."
Y : "Mes sentiments ne vous suffisent, alors, donc pas ? Ne suis-je vraiment qu’une simple âme de plus à vos yeux ? Votre refus me condamne. Voyez comme la tristesse me gagne plus que la bêtise !"
X : "Ne soyez pas si cruel, le monde regorge de femmes jeunes, belles et à votre goût. Partez à l’aventure, restez-y et revenez-en accompagné. Je vous le promets."
Y : "Il est tard, et cette promesse me brise comme se brise la houle sur les bords acérés d’un rivage somptueux mais froid. Votre coeur est froid et le mien peine, ma belle. Oui, belle vous êtes. Mais froide vous restez. Adieu."
Y : "Vous en vouloir ? Parfois. Mais, vous aimer, toujours."
X : "La bêtise vous gagne, vous rêvez mon bon homme. Non seulement vous êtes idiot, mais en plus vous aimez à le montrer."
Y : "Mes sentiments ne vous suffisent, alors, donc pas ? Ne suis-je vraiment qu’une simple âme de plus à vos yeux ? Votre refus me condamne. Voyez comme la tristesse me gagne plus que la bêtise !"
X : "Ne soyez pas si cruel, le monde regorge de femmes jeunes, belles et à votre goût. Partez à l’aventure, restez-y et revenez-en accompagné. Je vous le promets."
Y : "Il est tard, et cette promesse me brise comme se brise la houle sur les bords acérés d’un rivage somptueux mais froid. Votre coeur est froid et le mien peine, ma belle. Oui, belle vous êtes. Mais froide vous restez. Adieu."
Dim 07 Fév 2010, 13:59 par
365.2425 sur Parler d'amour
Volare... épilogue
Le temps suit son cours inévitable, il passe avec son cortège d’espérances, de joies, d’illusions et de souffrances, aussi. Tout finit, les histoires sont comme les êtres, elles naissent, se développent et après le point culminant, doucement sombrent vers leur lit de repos où la mort les étreint dans un souffle.
Lorsqu’elle l’avait croisé, elle avait pensé qu’il n’y aurait pas de fin à eux deux, pas de fin à la joie de leurs rencontres aussi éphémères fussent-elles, aussi libres et gratuites. Elle avait espéré qu’un jour leurs doigts se mêleraient comme leurs coeurs et leurs corps sans pourtant se confondre et qu’ayant goûté à la saveur l’un de l’autre ils puiseraient dans leurs étreintes le désir et la joie de s’inventer des lendemains encore et encore ensemble... Elle y avait crû. On se trompe souvent et parfois, il nous semble que rien ne saurait nous contredire.
Le temps avait passé, il ne restait plus rien de leur histoire, elle se demandait si elle n’avait pas rêvé tout cela et déjà le visage aux yeux clairs devenait flou dans sa mémoire et leur plage, leur nid n’était plus. Elle mit du temps à la chercher à retrouver les parfums et les lieux, lorsqu’elle découvrit enfin l’étroit escalier qui conduisait à son refuge, il n’existait plus de lui qu’une ou deux marches qui débouchaient sur un élégant restaurant de bord de mer... Exit leur amour. Elle se mit à trembler, des larmes perlaient au bord de ses cils mouillés de tristesse...
Elle resta là un long moment, assise sur la première marche à contempler la mer au loin et peut-être à faire le deuil de son histoire... Elle regarda le ciel changer de couleurs et ce sont les premiers clients du restaurant qui la délogèrent. Elle reprit en main ses clefs de voiture et disparut dans la nuit frémissante.
"Volare, oh, oh [...]"
Lorsqu’elle l’avait croisé, elle avait pensé qu’il n’y aurait pas de fin à eux deux, pas de fin à la joie de leurs rencontres aussi éphémères fussent-elles, aussi libres et gratuites. Elle avait espéré qu’un jour leurs doigts se mêleraient comme leurs coeurs et leurs corps sans pourtant se confondre et qu’ayant goûté à la saveur l’un de l’autre ils puiseraient dans leurs étreintes le désir et la joie de s’inventer des lendemains encore et encore ensemble... Elle y avait crû. On se trompe souvent et parfois, il nous semble que rien ne saurait nous contredire.
Le temps avait passé, il ne restait plus rien de leur histoire, elle se demandait si elle n’avait pas rêvé tout cela et déjà le visage aux yeux clairs devenait flou dans sa mémoire et leur plage, leur nid n’était plus. Elle mit du temps à la chercher à retrouver les parfums et les lieux, lorsqu’elle découvrit enfin l’étroit escalier qui conduisait à son refuge, il n’existait plus de lui qu’une ou deux marches qui débouchaient sur un élégant restaurant de bord de mer... Exit leur amour. Elle se mit à trembler, des larmes perlaient au bord de ses cils mouillés de tristesse...
Elle resta là un long moment, assise sur la première marche à contempler la mer au loin et peut-être à faire le deuil de son histoire... Elle regarda le ciel changer de couleurs et ce sont les premiers clients du restaurant qui la délogèrent. Elle reprit en main ses clefs de voiture et disparut dans la nuit frémissante.
"Volare, oh, oh [...]"
Sam 26 Déc 2009, 21:47 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Tout pour un sourire
Il aimait peindre les sourires. Il pouvait voir, au-delà d’une expression d’un visage, dûe à des contractions musculaires, une ouverture de soi. Cette brèche peut être petite et de court instant. Mais il pouvait apercevoir la tristesse, la souffrance voilée derrière un sourire de politesse.
La politesse veut que les épanchements soient proscrits de la sphère publique. La retenue est l’apanage des esprits civilisés. Cependant, quand l’esprit est pris dans les tourmentes de la confusion, l’esquisse d’un sourire est une nouvelle blessure qu’on s’inflige à sa propre âme. Ce mensonge est un leurre éphémère. Si le coeur n’apprend pas à guérir de ses blessures en assumant ses joies et ses peines sans leurre, une fois que le masque tombe, le monstre des sentiments envahit l’être et le condamne à la violence et à la mort.
Combien avait-il décelé à travers son pinceau certains de ces subterfuges ? Comment tous ces êtres en perdition pouvaient croire qu’il serait dupe ?
Il ne comprenait pas pourquoi des êtres pouvaient se détruire ainsi. Un sourire, un geste, un mensonge.
"C’est pour me sauver d’une situation critique"
"C’est pour éviter une réponse claire"
"C’est pour qu’on me laisse tranquille"
Pourquoi alors, ne pas apprendre à parler ?
Tout à chacun a une bouche. Tout jeune, l’être apprend à parler mais oublie de communiquer. Il parle souvent pour ne plus entendre la propre musique de son coeur. Il n’est pourtant pas sourd. C’est juste un malentendant sentimental. Comme il ne sait pas communiquer, il sourit pour parler. Un mot pour un sourire. Non, mille mots pour un sourire. Mais, encore faut-il savoir lire un sourire !
Ce qu’il préférait, c’étaient les sourires d’anges. Ceux-là, ils les peignaient avec méticulosité de peur de détruire cette harmonie de coeur et de physique. Ces sourires reflétaient le don, l’amour universelle et l’écoute sincère de l’autre. Apaisés, ils ouvraient le coeur des receveurs. Une profonde quiétude exhalait de ces lèvres charmantes.
Tous ces sourires, il aimait les peindre. Pourquoi ? Parce qu’il trouvait derrière chaque sourire la Vie.
La politesse veut que les épanchements soient proscrits de la sphère publique. La retenue est l’apanage des esprits civilisés. Cependant, quand l’esprit est pris dans les tourmentes de la confusion, l’esquisse d’un sourire est une nouvelle blessure qu’on s’inflige à sa propre âme. Ce mensonge est un leurre éphémère. Si le coeur n’apprend pas à guérir de ses blessures en assumant ses joies et ses peines sans leurre, une fois que le masque tombe, le monstre des sentiments envahit l’être et le condamne à la violence et à la mort.
Combien avait-il décelé à travers son pinceau certains de ces subterfuges ? Comment tous ces êtres en perdition pouvaient croire qu’il serait dupe ?
Il ne comprenait pas pourquoi des êtres pouvaient se détruire ainsi. Un sourire, un geste, un mensonge.
"C’est pour me sauver d’une situation critique"
"C’est pour éviter une réponse claire"
"C’est pour qu’on me laisse tranquille"
Pourquoi alors, ne pas apprendre à parler ?
Tout à chacun a une bouche. Tout jeune, l’être apprend à parler mais oublie de communiquer. Il parle souvent pour ne plus entendre la propre musique de son coeur. Il n’est pourtant pas sourd. C’est juste un malentendant sentimental. Comme il ne sait pas communiquer, il sourit pour parler. Un mot pour un sourire. Non, mille mots pour un sourire. Mais, encore faut-il savoir lire un sourire !
Ce qu’il préférait, c’étaient les sourires d’anges. Ceux-là, ils les peignaient avec méticulosité de peur de détruire cette harmonie de coeur et de physique. Ces sourires reflétaient le don, l’amour universelle et l’écoute sincère de l’autre. Apaisés, ils ouvraient le coeur des receveurs. Une profonde quiétude exhalait de ces lèvres charmantes.
Tous ces sourires, il aimait les peindre. Pourquoi ? Parce qu’il trouvait derrière chaque sourire la Vie.
Jeu 10 Déc 2009, 02:13 par
Solina sur Un monde parfait
A toi
Parfois quand la tristesse m’envahit ..........et cela arrive
Je n’essaye pas de la retenir ou de m’en débarrasser
Je la laisse m’ouvrir à autre chose
Pour qu’elle soit féconde
Et donne naissance au beau qui se cache
Un peu comme un nuage qui passe dans le ciel
Et parfois déverse ses larmes pour mieux vider sa poche de souffrance
Et lorsque le ciel redevient bleu et que le soleil brille à nouveau
J’attends le soir pour voir briller les étoiles.
Coupdecoeur
Je n’essaye pas de la retenir ou de m’en débarrasser
Je la laisse m’ouvrir à autre chose
Pour qu’elle soit féconde
Et donne naissance au beau qui se cache
Un peu comme un nuage qui passe dans le ciel
Et parfois déverse ses larmes pour mieux vider sa poche de souffrance
Et lorsque le ciel redevient bleu et que le soleil brille à nouveau
J’attends le soir pour voir briller les étoiles.
Coupdecoeur
Jeu 12 Nov 2009, 17:45 par
coupdecoeur sur Mille choses
Le temps des bonheurs passés
Deux mois après le premier regard.
Après notre première nuit ensemble,
Nuit passée à t’observer dormir.
A contempler ton visage sous milles angles.
A écouter ta respiration douce et régulière, apaisante.
Deux mois après notre première rencontre, des plus inhabituelles.
Nous voici l’un en face de l’autre, nos yeux se perdant dans nos sentiments.
Et ces mots nous brulent les lèvres.
Si doux, si affectueux, si révélateurs...
Tu as pris les devants et malgré mon envie folle de le faire à ta place,
Tu me les as susurré à l’oreille.
Jamais une voix ne m’as paru si douce, jamais une voix ne m’as autant empli de bonheur.
Jamais je ne suis senti aussi bien par ces deux mots.
Cela m’as paru rapide de me sentir si vite dans cet état à ton égard.
Mais je pense maintenant croire en mon ignorance.
Et ce sentiment qui m’emplissait je l’ai découvert avec toi.
Je t’aime de toute mon âme, de tout mon être, de toutes mes forces...
Et cette réciprocité découverte me subjugue.
J’aurai voulu hurler mon bonheur sur les toits de cette ville morte.
Ces deux mots si doux, si affectueux, si révélateurs, furent les plus beaux jamais entendu.
Mais ce bonheur ne durera qu’un temps, et après celui ci, je retournerai à mon quotidien de tristesse et de souffrance.
Mes pensées me ramenant constamment au futur alors que je ne souhaite que profiter du moment présent.
Je devrai me réjouir de ce don présent au lieu de me torturer par mes souffrances futures.
Mais pour éviter il me faut être avec toi.
Il me faut t’avoir à mes cotés pour ne plus me soucier des mon futur, de ma vie qui avance.
Il me faut m’enivrer de toi pour oublier l’horrible fardeau du temps qui me ramène constamment à mes souffrances futurs.
En cela je me sens proche d’un des plus grands.
Je t’aime ma douce.
Après notre première nuit ensemble,
Nuit passée à t’observer dormir.
A contempler ton visage sous milles angles.
A écouter ta respiration douce et régulière, apaisante.
Deux mois après notre première rencontre, des plus inhabituelles.
Nous voici l’un en face de l’autre, nos yeux se perdant dans nos sentiments.
Et ces mots nous brulent les lèvres.
Si doux, si affectueux, si révélateurs...
Tu as pris les devants et malgré mon envie folle de le faire à ta place,
Tu me les as susurré à l’oreille.
Jamais une voix ne m’as paru si douce, jamais une voix ne m’as autant empli de bonheur.
Jamais je ne suis senti aussi bien par ces deux mots.
Cela m’as paru rapide de me sentir si vite dans cet état à ton égard.
Mais je pense maintenant croire en mon ignorance.
Et ce sentiment qui m’emplissait je l’ai découvert avec toi.
Je t’aime de toute mon âme, de tout mon être, de toutes mes forces...
Et cette réciprocité découverte me subjugue.
J’aurai voulu hurler mon bonheur sur les toits de cette ville morte.
Ces deux mots si doux, si affectueux, si révélateurs, furent les plus beaux jamais entendu.
Mais ce bonheur ne durera qu’un temps, et après celui ci, je retournerai à mon quotidien de tristesse et de souffrance.
Mes pensées me ramenant constamment au futur alors que je ne souhaite que profiter du moment présent.
Je devrai me réjouir de ce don présent au lieu de me torturer par mes souffrances futures.
Mais pour éviter il me faut être avec toi.
Il me faut t’avoir à mes cotés pour ne plus me soucier des mon futur, de ma vie qui avance.
Il me faut m’enivrer de toi pour oublier l’horrible fardeau du temps qui me ramène constamment à mes souffrances futurs.
En cela je me sens proche d’un des plus grands.
Je t’aime ma douce.
Jeu 05 Nov 2009, 23:30 par
Pierre sur La déclaration d'amour
L'envie d'écrire
Le mal être que chacun ressent nous vient-il réellement de ce que nous pensons souffrir?
Après tout ces envies de création que nous avons tous, ou ces envies de destruction, ne se rapportent-ils pas à quelque chose de beaucoup plus simple que les raisons que nous nous cherchons?
Baudelaire voulait créer pour se sauver de son mal être, cela l’a tout simplement amené à l’augmenter.
Personne n’a jamais ressenti d’envie de s’exprimer sur sa peine bien qu’elle n’en trouve pas.
Je n’ai aucune raison d’être malheureux, amour, argent, bonheur, famille, amis...
Je pense avoir tout pour vivre une vie parfaite, et pourtant une profonde tristesse me poursuit jours après jours sans que je la comprenne.
Et cette tristesse qui nous emplie nous force à réaliser des actes pour donner lui donner raison.
Cette tristesse, ce mal être, cette souffrance, est intérieure est perverse.
Elle nous entraine en elle même comme si elle avait un équilibre à faire respecter.
Aucun jour de ma vie consciente ne s’est passé sans que je la ressente, jamais elle ne m’a quitté.
Lorsqu’elle était recouverte par un flot de bonheur, ce n’était qu’éphémère et malgré ces bons sentiments elles se faisaient ressentir . "Et après?"
Bizarrement ce désespoir est d’autant plus fort qu’il est accompagné d’amour.
N’est-ce pourtant pas l’amour qui nous amène les meilleures sensations?
Je commence à croire que l’amour n’est qu’un partisan du désespoir qui l’aide à devenir plus intense, il l’aide à nous mettre à genoux, à nous déchirer.
Je pensais ne plus croire en l’amour et maintenant que je l’ai rencontré, je me rend compte qu’il n’est pas du tout comme je l’imaginais.
"Écorché vif" une expression bien conventionnelle mais qui m’évoque tant de souvenirs.
L’écriture ne me donne qu’un temps de répits, parfois même elle aggrave les choses.
Chaque bonheur est complice du désespoir.
Après tout ces envies de création que nous avons tous, ou ces envies de destruction, ne se rapportent-ils pas à quelque chose de beaucoup plus simple que les raisons que nous nous cherchons?
Baudelaire voulait créer pour se sauver de son mal être, cela l’a tout simplement amené à l’augmenter.
Personne n’a jamais ressenti d’envie de s’exprimer sur sa peine bien qu’elle n’en trouve pas.
Je n’ai aucune raison d’être malheureux, amour, argent, bonheur, famille, amis...
Je pense avoir tout pour vivre une vie parfaite, et pourtant une profonde tristesse me poursuit jours après jours sans que je la comprenne.
Et cette tristesse qui nous emplie nous force à réaliser des actes pour donner lui donner raison.
Cette tristesse, ce mal être, cette souffrance, est intérieure est perverse.
Elle nous entraine en elle même comme si elle avait un équilibre à faire respecter.
Aucun jour de ma vie consciente ne s’est passé sans que je la ressente, jamais elle ne m’a quitté.
Lorsqu’elle était recouverte par un flot de bonheur, ce n’était qu’éphémère et malgré ces bons sentiments elles se faisaient ressentir . "Et après?"
Bizarrement ce désespoir est d’autant plus fort qu’il est accompagné d’amour.
N’est-ce pourtant pas l’amour qui nous amène les meilleures sensations?
Je commence à croire que l’amour n’est qu’un partisan du désespoir qui l’aide à devenir plus intense, il l’aide à nous mettre à genoux, à nous déchirer.
Je pensais ne plus croire en l’amour et maintenant que je l’ai rencontré, je me rend compte qu’il n’est pas du tout comme je l’imaginais.
"Écorché vif" une expression bien conventionnelle mais qui m’évoque tant de souvenirs.
L’écriture ne me donne qu’un temps de répits, parfois même elle aggrave les choses.
Chaque bonheur est complice du désespoir.
Ven 30 Oct 2009, 23:13 par
Pierre sur Mille choses
Ecrire sur tristesse
Le temps des vacances (rémi chapitre quatre), Ces mots qui auraient pu être les miens, Just jealous, Je suis partie, tu ne m'as pas retenu..., Abandonner jusqu'à la folie ?, Le silence du coeur, A celui qui aurait dû rester un ami., Pleurer, tout simplement ?, Les nerfs, Fragilité, Volare... épilogue, Tout pour un sourire, A toi, Le temps des bonheurs passés, L'envie d'écrire,Il y a 99 textes utilisant le mot tristesse. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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