Rappel à Karim.

L’insoutenable


Le savoir incapable de me croire le pardonner
De par ce qu’il est vraiment, et que je savais.
Parce que je l’ai su dés le début,
Et ne l’en ai pas moins aimé pour autant…

J’aimerai qu’il apprenne de ma plume que nombre d’ entre nous ne sont pas
aveuglés par l’amour au point de taire des instincts qui sont encrés en nous
depuis la nuit des temps, comme la crainte non vaine.

Se plier au jeu de la séduction tout en gardant un œil discrètement ouvert est la force de l’adulte plus que de l’être humain, là est l’un des prismes de tout être intelligent et complet.

Je te regarde droit dans les yeux, maintenant :

La fractale, je connais et suis capable de la faire mienne en quelques
semaines … mais, pas envie, …, je préfère l’Amour.

L’écriture, je m’y plonge sans envoyer des textes écrits par d’autres tout
en faisant croire qu’ils sont miens pour me faire aimer au regard
respectueux et alerte de lecteurs potentiels. De toutes façons, je n’aimerai
piller le artistique que tout autre recèle et que je n’ai pas en moi,
c’est une offense à l’Art lui-même, et saches qu’il est histoire de notre
vie à tous depuis des millénaires !

Le reste, on le connaît tous deux …

Ah là là, repose toi un peu dedans ton tête, et fais vibrer ton cœur, en
toute humilité.

Fin de l’histoire : il n’y a rien à pardonner. Seulement l’aimer tel qu’il
est, et ce n’ est plus le cas.

Et, pour information, Le site mondial protecteur des textes de soufisme est déjà au courant depuis deux ans déjà, Ducon.
Dim 08 Oct 2006, 02:39 par Chogokinette sur Un monde parfait

Mont des brumes (6)

Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin, le bruit des bateliers. Leurs appels. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée engourdie... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer qui sort de son sommeil, immobile... Aux Halles, des amoncellements de couleurs jusqu’à la nausée... Toine sait bien ce qu’on murmure dans le dos de Job.
Un beau jour, celle qui tenait salon a exposé des toiles partout, comme les indices d’une chasse au menant... à Frédéric. Deux mois, pendant plus de deux mois elle les a tenu en haleine. Avec dans chaque tableau un symbole, un rien qui permettait de déchiffrer l’énigme et le comble c’est que tout Paris s’est évertué - en vain - à identifier le plaisantin qui passait d’un académisme à faire hurler Zola aux oeuvres les plus révolutionnaires : impressions fugaces de l’instant, expression d’un ressenti sublimé par la couleur, encore la couleur et toujours la couleur... Et puis, au bout de deux longs mois, la révélation. Frédéric était montré comme un singe savant de salon en vernissage. On se l’arrachait. Jusqu’au jour du drame. Ils s’étaient disputés. Il lui avait crié sa révolte, il était devenu ce qu’il haïssait le plus au monde : une valeur sûre. Elle l’avait regardé une dernière fois sans un mot, les yeux froids de colère, et puis elle avait claqué la porte derrière elle. Avant qu’il n’ait eu le temps de courir après elle, il était trop tard. Elle gisait, là, dans la boue parisienne du petit matin, arrêtée dans son élan par le sabot d’un cheval reçu en pleine poitrine, les roses rouges de l’amour épanouie sur son sein...
Toine a fini son café et il s’apprête à regagner son bout de place enfin baigné de soleil lorsque le sourire triste de Job se pose sur lui.
Mar 27 Juin 2006, 09:21 par dolce vita sur Histoires d'amour

Poème...

Chaque poème est un de sentiments.
Mer 24 Mai 2006, 17:14 par Satine sur Mille choses

Histoire d'anges...

2 anges voyageurs s’arrêtèrent pour passer la nuit chez une famille riche.

La famille était dure et refusa aux visiteurs de coucher dans la chambre d’amis; les anges se virent offrir un petit espace au sous-sol humide. Comme ils préparaient leur lit sur le sol en béton l’ange le plus âgé vit un trou dans le mur et le répara. Quand le plus jeune ange lui demanda pourquoi il répondit que les apparences sont souvent trompeuses.

La nuit suivante les anges demeurèrent chez un couple de fermiers très pauvres mais très hospitaliers. Près avoir partagé le peu de nourriture qu’ils avaient le couple les autorisa à coucher dans leur lit pour qu’ils puissent avoir une nuit reposante. Au lever du soleil le lendemain les anges trouvèrent le fermier et son épouse en larmes. Leur seule vache dont le lait était leur seul revenu était morte dans le champ.

Le jeune ange était furieux et il demanda au vieil ange pourquoi il avait permis celà : le premier homme avait été odieux et tu l’as aidé. La deuxième famille avait peu et avait partagé et tu as laissé mourir leur vache.

Les apparences sont trompeuses lui répliqua le plus âgé.

Quand nous avons couché chez le premier j’ai remarqué qu’il y avait de l’or dans le trou du mur. J’ai scellé le mur pour qu’il ne puisse trouver le

Puis hier quand nous dormions dans le lit du fermier l’ange de la mort est venu pour sa femme. J’ai préféré lui laisser la vache.

Les apparences sont souvent trompeuses, parfois c’est ce qui arrive quand les choses ne se produisent pas comme elles le devraient; si tu as la foi tu n’auras qu’à faire confiance et la solution sera à ton avantage. Tu ne l’apprendras que plus tard.

Des personnes ne font que passer dans ta vie. D’autres, par contre deviennent des amis et laissent de belles images dans nos coeurs et nous ne sommes plus jamais les mêmes parce que nous nous sommes fait un bon ami.

Hier est l’histoire, demain le mystère

Aujourd’hui est le cadeau c’est pourquoi on l’appelle le présent. La vie est spéciale. Vit et savoure chaque instant..."

Auteur inconnu.

Un tout petit cadeau que je tenais à partager avec chaque âme tendre...
Dim 21 Mai 2006, 18:49 par dolce vita sur Mille choses

Hommage.

Loin des comédies, certes au goût parfois enjôleur des love stories à l’américaine, il se niche dans un film culte repris récemment, un simple de beauté.

Curieusement, à chaque fois que j’ai pu proposer d’aller voir ce film à des "amies" de circonstance, je m’étais vu répondre, sans grande surprise d’ailleurs, un « non » signifié d’une moue désapprobatrice. Déjà à l’époque mon coeur me disait : "quel dommage, je suis sûr que par là se cache quelque chose de grand". Mais peut être est-il plus facile d’éprouver de la compassion pour un "Quand Harry rencontre Sally" que pour mes idées réputées saugrenues ...

Si ces amies de circonstance ont depuis continué leur route, l’envie de voir ce film ne m’avait pas quitté. Et si je suis en train de vous tenir la jambe à ce moment précis, vous vous doutez bien que je l’ai vu et que j’en suis sur le cul tellement j’ai souri de bonheur.

Je félicite de tout coeur, et remercie Peter Jackson d’avoir su concevoir une telle merveille, d’avoir pris les clichés d’une véritable bête et d’une belle délicieusement femme pour les mettre en scène dans des moments au combien forts et sincères. Je ne me lasse pas de la bataille où la virilité et le courage de cette bête emplie de force de beauté et de fierté sauve la belle, et je ris avec eux lors du manège improvisé sur la glace. Si j’étais une femme, j’aimerais moi aussi un être comme lui. Et si j’étais cet être, oui, je pourrais mourir pour elle.

Regardez ce King Kong, il y a de l’amour dedans, du bon comme on en aime.
Mer 19 Avril 2006, 21:35 par PetitPrince sur Un monde parfait

Pour faire le portrait d'un homme

Il faut prendre un sujet connu, bien l’étudier, ne rien oublier, ne rien ommettre. Toi, je te connais déjà, je peux décrire chaque détail, chaque étincelle de ton être. Ton sourire est doux, ton âme est sereine, ton regard communion... Ton chemin est fait de calme, de paix et de tendresse. Ton labeur sert le bien. Le mensonge ne fleurit pas sur tes lèvres, tu ne cherches pas à séduire, on t’aime parce que tu es. Ce que tu es on le voit tout de suite, comme se plaisent à le dire les hommes et les femmes de l’Ouest : « what you see is what you get » et ce qu’on obtient de toi ne s’achète pas, rien ni personne ne peut s’en emparer. Et pourtant, combien le convoitent tout au fond de leurs désirs consumméristes ! Combien voudraient le "posséder". Toi ? Ton tu le donnes. Tu le donnes à qui peut le recevoir. Mais qui peut encore faire de la place à une telle immensité ; tout encombrés que nous sommes par nos matérialités suffisantes et mesurées... En vain, l’on s’épuise dans une vague course poursuite au bonheur, mais du bonheur on a perdu les clefs, les simples clefs de la vie. On se figure que ce ne sont que des additions ou des adictions qui nous permettront d’y atteindre, enfin, c’est ce que les enfants sages ont retenu du maître à penser plat et froid devant lequel ils passent leurs moments de liberté surveillée. Toi, de prime abord, tu es comme les autres, rien ne te distingue du lot. Rien et tout. Tu ne cherches pas la chicane, tu fuis l’intrigue, tu n’écrases pas de ta superbe, tu es : qui s’intéresse à ces riens pas même monnayables ? Avec toi, voyagent la paix, l’amour et la quiétude, la vérité est ta plus douce amie, la force est ton bâton, l’intégrité ton nom. Oui, je te connais déjà et je t’attends. Chaque jour, chaque heure me rapprochent de l’instant où nos deux routes se rencontreront. Que craindrais-tu de moi ? Que craindrais-je de toi ? De nos deux libertés naîtra l’éternité...
Lun 20 Mars 2006, 09:59 par dolce vita sur Un monde parfait

Vivre l'amour

Et l’amour alors, c’est si beau dit le lutin à la fée ! L’on en rêve, on l’imagine sans le vivre, on le désire, on le voudrait telle une image que l’on créée parfois et pourtant c’est le hasard qui décide de la rencontre. On sait des choses : on sait ce que l’on ne veut pas, de peur de le revivre, l’on sait aussi ce que l’on espère trouver comme qualité et si l’on est sage, on s’en remet au hasard, au naturel de la vie, à la magie des situations, aux rencontres impromptues. L’on apprend à connaître virtuellement l’autre, ou réellement, enfin si l’on est sage... La sagesse c’est un gage pour vivre un amour qui voguera sur cet océan où l’on voyage au gré du temps qu’il fait en soi, du temps qui passe, du temps qui fuit, de la fuite tout court de peur d’abandonner autre chose qui parfois nous est chère. Mais qui y a-t-il de plus précieux que la personne avec qui l’on a choisi de partager sa vie sur le chemin de l’amour? Il y a quelque chose de plus précieux, c’est une histoire commune et souvent rêvée aussi, je vais vous la conter....

C’est l’histoire de la vie, de deux vies, de vies....

L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est tellement belle pour peu qu’on s’en donne la peine.

L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.

Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.

Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.

Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.

Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.

Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.

Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous-mêmes aux autres, on n’en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, de grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.

Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.

La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.

C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.

Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...

Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.

Qu’y a t’il de plus beau ? Je pense qu’il n’y a rien d’autre...

Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits-enfants et se dire que la vie nous a gâté et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.

Et un jour, l’enfant lui demanda.....

Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.

Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…

L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »

Une question d’enfant simple et vraie que tant de grands ne donnent un sens que si pauvre, un sens qui leur est propre.

- "Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne."

- "C‘est chouette l’amour, papa, alors je connais déjà l’amour papa "? !

- "Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.

Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman."

- "Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?"

- "Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.

Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.

J’ai découvert d’autres parties de l’amour.

Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.

Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.

Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté. "

- "C’est drôlement beau l’amour, papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre."

- "Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir."

- "Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour ?"

- "Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… Tu te souviens de qui ? "

- "Oui, il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre ! "

- "Oui, il a raison, Dieu est partout autour de nous dans tout ce qui nous entoure, mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ? "

- "Dans la pomme peut-être ? ! "

- "Oui il est là aussi, si tu veux, mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher. "

- "Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grands pouvoirs."

- "Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.

Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…

L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous, à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.

Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement "je t ‘aime" parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière. "

- "Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ? "

- "Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.

Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.

Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui ? Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.

Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.

Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.

Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu faisais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèles et vrais, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.

On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs ou que les même envies.

On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.

Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi."

- "Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? Je comprends pas papa… "

- "C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.

Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’ils parlent de banalité ou parfois de chose plus difficiles, parfois, ils se disputent.

C’est dans les mots que l’on dit, que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partager, de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.

Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.

Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libres.

C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.

Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.

La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.

Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être qu’un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.

Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partagent leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.

Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.

Il y a autant d’hommes que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre ce que chacun de nous souhaite : une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.

Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.

Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors sois vrai avec les autres, sois toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement."
Mer 15 Mars 2006, 00:10 par Dauphinor sur Parler d'amour

La belle Dame d’autrefois.

C’était après la rupture, après la division. Une fois de plus, nous avions rendez-vous avec d’autres, des tas d’autres, mais alors, nous ne nous parlions plus. Un an déjà. Une sorte d’anniversaire malgré nous qui nous ramenait sur les lieux du naufrage... Le thème de la rencontre, une promenade au coeur d’un village médiéval, puis à travers vignes, pour mener à bien la quête d’un qu’on ne voit bien qu’avec le cœur. Or, il était tacitement convenu que seuls nous deux nous ne nous parlerions pas, seuls nous deux devions agir comme si l’autre était invisible : un jeu, en somme, rien que pour nous... Le soleil au départ était absent, les nuages servaient de paravent mais le vent n’était pas d’accord et ce fut lui qui eu le dernier mot : les nuages se sauvèrent définitivement après le repas de midi improvisé dans les ruines d’un ancien donjon à demi écroulé, sur l’herbe encore humide... Tous les enfants riaient et nous, avec eux. Mon petit groupe et moi avions comme les autres des tas d’indices qui nous permettraient d’atteindre la belle Dame du Moyen-Age, la gente Dame et son secret, plus loin, là-bas, bien cachée dans sa bâtisse au milieu d’arbres centenaires. Je me souviens particulièrement de la placette, elle était baignée de soleil, blanche et ocre. Une fontaine timide avait retenu un groupe de joueurs assoiffés, fatigués par leur course échevelée à travers les rues désertes. Je riais avec eux, lorsque au détour d’une ruelle tu surgis sur la place, un sourire qui éclairait tout ton visage... Tu vins à moi et me parlas. Au vrai, je ne sais plus de quoi tu tenais à m’entretenir ni ce que je te répondais mais nous étions là, face à face, inondés de lumière, le petit groupe en retrait dans l’ombre du point d’eau. Je revois ta haute taille et tes yeux clairs, la blondeur de tes cheveux dans la lumière et ce sourire qui m’enlaçait, m’emportait... Nous arrivâmes seuls au terme fixé et c’est toi encore qui nous accueillis toi et ton regard heureux qui bondissait à ma rencontre presque malgré toi... Oui, ce bonheur que tu ne dissimulais pas, pétri d’amour et dont tout ton être se faisait le porte-parole discret.
|...]
Un an encore s’est passé, et puis, la rencontre a eu lieu à nouveau mais tu n’étais pas là et la belle Dame n’a pas ouvert ses portes. Son cœur comme le mien étaient en deuil. Cette année, la rencontre n’aura pas lieu... Les yeux de la belle Dame ne cessent de pleuvoir sur mon cœur. Près d’un lac, tu t’es enfui...
Mer 22 Fév 2006, 22:02 par dolce vita sur Mille choses

De l'amour et du vent...

Parfois on croit porter dans ses bras un
Mais on se réveille en n’ayant rien encore...
Juste un écho lointain : nous voilà à bon port.

Je t’aime.
Ven 17 Fév 2006, 20:57 par dolce vita sur L'amour en vrac

A mon frère et ceux qui lui ressemblent

(vers libres...)

Rêver d’amour à en mourir
Rêve d’amour dans un soupir :
Tu as pris ton courage à deux mains
Pour porter ton amour vers demain.
Blotti contre ton cœur tel un enfant qui dort
Votre amour ne craint rien, il est votre .
Tant qu’à deux, elle et toi, vous défendrez sa vie,
C’est lui qui portera, pas vous deux, mais bien lui.
C’est la joie petit frère qui coulera en toi
Dès lors que dans son cœur tu te reconnaîtras...
Mer 15 Fév 2006, 13:27 par dolce vita sur L'amour en vrac

Dresser l'attente

Que dire encore ?
Je te porte frémissante au creux de mon ventre pour que toi, tu aies un jour en toi mes yeux, enfoncés aussi loin que possible.
Un lac tout bleu, l’ondée illuminée et le halo doré des lunes à venir.
En sens-tu tout le vrai ? Je l’étendrai, le beau qui nous unit.
Comme je te veux ! Comme je te sens, versée en moi.
Je ne sais comment le ciel s’y est pris, pour descendre par la cheminée, déposer sur la cendre refroidie l’arc-en-ciel sans pareil, quel sous mes yeux, jaune et bleu seulement, qui donc a bien pu l’inventer ?
En moi aussi la mer était en flamme, en moi aussi l’ultime braise s’est apaisée ; elle était si violente, qui aurait pu le croire, en la voyant infatigablement se rallumer, brûler de ci de là les mondes anciens en moi, les mondes anticipés aussi, qu’il ne reste plus rien, là où tu prendras place.
Comme je t’espère, comme je crois comprendre nos regards, et comme encore je n’ose y croire, après tant d’agonies.
Pourtant pour toi, par toi, et par-dessus mon toit, jamais je ne fus homme ainsi, me tenant par la main, je ne sais même comment, pour m’emmener danser de rien entre tes reins, ô si comme je crois tu voulais.
Mais même, cela peut-être ne suffira pas : malgré ce que dit la philosophie, on peut aimer en vrai, pourtant en vain, pourtant pour rien.
On peut tout traverser, et ne rien ramener.
Il n’est pas si facile de se sentir en même temps éclairs et puis jets bleus ; trop de lumière est un enfer, le trop d’amour sombre en mystère – et moi, ici, de quoi donc ai-je l’air ?
Je t’espère à en être humilié, sachant pourtant pouvoir encore vivre sans toi et même, s’il le fallait, t’ajouter à l’absence ; à toi aussi te dire adieu, de toi aussi, peut-être, en recevoir le pire ; exposer aux corbeaux le chant des oiseaux bleus.
Qu’en ont-ils retenu, du bout de ce bec qui leur sert de morale ?
Mais ne crois pas que je t’abandonnerai, quoi qu’il m’en coûte.
Puisque tout est détruit, qu’il n’y a même plus de route, la lumière passera.
Et moi, je la suivrai.
Mar 14 Fév 2006, 20:36 par Iris sur La première fois

Ce jour là...

Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.

Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été
où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…

L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »

Une question d’enfant simple et vrai que tant de grands ne donne un sens que si pauvre, une sens qui leur est propre.

Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne.

C‘est chouette l’amour papa, alors je connais déjà l’amour papa ? !

Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.

Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman.

Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?

Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.

Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.

J’ai découvert d’autres parties de l’amour.

Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.

Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.

Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté.

C’est drôlement beau l’amour papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre.

Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir.

Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour.

Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… tu te souviens de qui ?

Oui il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre !

Oui il a raison, dieu est partout autours de nous dans tout ce qui nous entoure mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ?

Dans la pomme peut-être ? !

Oui il est là aussi, si tu veux mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher.

Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grand pouvoir.

Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.

Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…

L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement je t ‘aime parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière.

Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ?

Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.

Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.

Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui. Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.

Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.

Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.

Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu fais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèle et vrai, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.

On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs où que les même envies.

On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.

Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi.

Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? je comprends pas papa…

C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.

Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’il parle de banalité ou parfois de chose plus difficile, parfois, ils se disputent.

C’est dans les mots que l’on dit que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partage de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.

Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.

Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libre.

C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.

Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.

La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.

Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être que un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.

Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partage leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.

Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.

Il y a autant d’homme que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre chacun ce que de nous souhaite, une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.

Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.

Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors soi vrai avec les autres, soi toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement.
Dim 05 Juin 2005, 15:04 par Dauphinor sur Parler d'amour

Un accord de guitare.

As-tu vu mes doigts se poser sur les cordes de ma guitare? Regarde bien, derrière le cal qui s’est fait à force de les caresser, ils connaissent cette même émotion du premier jour.

Acharné, je souhaitais à tout prix en tirer les sons de ma satisfaction, quelque chose qui sonne bien, un accord. Et plus d’une fois, j’ai versé quelques gouttes de mon sang, dans cette chasse au .

Mes doigts nubiles sur ces cordes encore vierges, fouillant sans vergogne les chemins de leur propre plaisir, voilà la gamme qui s’est jouée dans le brouhaha des premières fois et je le dis sans rougir.

Mes doigts aujourd’hui aguerris d’expérience, mes doigts curieux, mes doigts avides, mes doigts maladroits, mes doigts n’ont pas beaucoup changé lorsque j’étreins pendant quelques mesures ma compagne de bois et d’acier.

Mes doigts, bien que devenus plus savants virevoltent avec tendresse lorsqu’il se fait tard, ils écoutent maintenant quelque chose qu’ils connaissent : un accord de guitare.
Jeu 12 Mai 2005, 11:04 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Tes yeux, les miens...tes mots, les miens.

Tes yeux, monange, laisse-les s’abandonner aux miens, laisse-les posés sur moi quand je m’éloigne de toi, même d’un pas.
Les miens ne te lâchent pas...et lorsque tu marches devant moi, c’est selon ton humeur, la mienne. Ils te couvent, te provoquent, t’éprouvent, accompagnent le moindre de tes mouvements, parcourent tes courbes jusqu’à les connaître par coeur, se fraient un chemin sur ton corps, le font et refont inlassablement.
Ce chemin, je fais semblant de m’y perdre pour mieux en profiter. Je m’attarde là, j’attends que tes yeux m’appellent...que tes mots s’en mêlent, qu’ils me disent...oui, dis-moi, monange...ces mots chuchotés doucement, soupirés avec un infini de tendresse. Ils se glissent en moi, m’habitent, m’occupent. Tous ces mots, les tiens, je les accueille...ils s’installent, restent: là, ils sont bien.

J’aime t’écrire, , c’est indéniable...je me sens bien avec les mots, j’aime les assembler, les composer. Je les veux tendres et forts, capables avec juste une syllabe ou deux de te faire vibrer, de t’envelopper, de t’apporter ce que tu attends de moi.
Ils peuvent te surprendre, te bousculer parfois, mais pas te heurter ou te choquer. Toujours ils te caressent, te troublent...te cherchent, te trouvent...te désirent, te comblent...mes mots sont amoureux, monange...ils t’aiment.
Mar 03 Mai 2005, 22:28 par danslalune sur Parler d'amour

Pétille

Pauv p’tit gars perdu sur ton zinc
J’ai deviné ton désespoir tu sais
Tu parles à des filles à tout berzingue
Un peu saoul, je vois ce bien que tu voudrais:
Qu’elles fassent un peu des bulles dans ta vie

Moi, tu sais, j’en ai une de poupée
Quelque chose qui n’a pas de prix
Je sais plus trop où j’avais creusé
Mais ce , un peu comme celui que tu voudrais
Eh ben il en fait pas mal, des bulles, dans la mienne, de vie.

Du temps où je ne trinquais pas au perrier
Pauv p’tit homme, nous aurions pu être frêre
Quand je te vois, tu me ramenes au passé
Lorsque mon coeur sentait la misère
A siroter des trucs qui font pas bander
Et qui n’en faisaient aucune, de bulles, dans ma vie.
Mar 11 Mai 2004, 00:21 par PetitPrince sur Un monde parfait
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Ecrire sur trésor

Ecrire sur trésor Rappel à Karim., Mont des brumes (6), Poème..., Histoire d'anges..., Hommage., Pour faire le portrait d'un homme, Vivre l'amour, La belle Dame d’autrefois., De l'amour et du vent..., A mon frère et ceux qui lui ressemblent, Dresser l'attente, Ce jour là..., Un accord de guitare., Tes yeux, les miens...tes mots, les miens., Pétille,
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Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.

La Rochefoucauld.

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