La cerise sur le gateau

Petite frêle "cerise" qui se glisse dans un nuage de chantilly
Et veut absolument se fondre en elle.
Bien tentante, malgré tout
Une exquise gourmandise qui tapisse le sol d’une confiture de fraise.
Et tout autour d’elle ce blanc , fondant
Et dont elle passerait à .
La voila transportée dans un autre monde
De plaisir pour les palais , et les papilles.
Elle entend les mousses crépiter
Les effluves de caramel sales.
L ’ile flottante qui supporte des rochers diaphanes et ses pépites au chocolat.
Des tartes dont les pommes se tiennent en rang
Et qui n’attendent qu’on les badigeonne d’un doux nectar.
Elle cherche ou elle pourrait se poser.
Un gâteau foret noire sans cerise
Vous n’allez pas le croire
la voila prête a se poser dessus et en recouvrir sa robe crémeuse.
Une touche rouge au milieu
Pour les envieux...


caressedesyeux
Ven 03 Sep 2010, 15:53 par caressedesyeux sur Mille choses

Dans un monde parfait, je t'écrirai maintenant ceci

A cet ange déchu,

Quand nous nous réveillons chaque matin, nous croyons vivre dans nos rêves.

Mon rêve, c’est d’avoir cru que tu étais un ange au point d’avoir oublié que tu étais un homme. Tout simplement.

Peu de temps après ma dernière lettre, je t’ai montrée mes différents visages. Tu n’as pas fui. Je n’ai pas compris. J’ai cru pouvoir t’éloigner de moi, peur que tu t’emmouraches de moi. Face à tant de gestes affectueux de ma part et tant de confidences, tu laissas croître une passion pour moi. Je sentais cette tension, j’ai voulu la disperser mais je ne sus pas m’y prendre. Je me laissai happer par ton rêve. Pourquoi ? Car j’avais envie de vivre une nouvelle vie pour un nouveau départ. Malheureusement, je ne suis pas arrivée à suivre ton rêve. Je ne suis pas arrivée à vivre un rêve avec toi. Pourtant, je le voulais. Quand j’étais dans tes bras, je voulais que ce temps dure. Maintenant, ce temps disparu vit dans mes bribes de rêve. J’avais envie de toi. Je me suis, de tout cœur, délectée de ton parfum enivrant. J’ai aimé tes caresses. Je pense, au final, que j’ai fini par t’aimer. Certes, tu es loin de mes idylles, mais tu semblais si doux, si doux…

Maintenant, que restent de nos amours ? Rien. Juste des amis en commun, trop de connaissances en commun qui finiront par percer à jour mes autres visages. En me laissant aller avec toi, j’ai programmé ma mort. Tu ne veux plus qu’on se voie. Très bien. Mais, je te vois tous les jours à le visage de nos nombreuses connaissances communes. Toi, tu continues à fréquenter ce cercle de connaissances. Moi, j’évite toutes les sorties de ce cercle pour ne pas faire éclater l’histoire.

En espérant que cette mort soit douce,
Jeu 19 Août 2010, 02:09 par Solina sur Un monde parfait

Etre ton ombre

Me "saouler" de tes odeurs de peinture
Tes mélanges, acryliques, huiles,et eau
Passent à ma peau.
Je disparais à mon tour
Une touche noire se profilant au grès du temps
Qui passent discrètement....
j’ai pas oublié qu’un jour je t’ai aimé
Aimé comme il se doit.
Sans regret, sans remord , je t’aime encore...
Honneur, d’être un coup de cœur
Qui ne demande rien
Et c’est finalement très bien
Me fondre, parmi tes exquises
Et n’en ressortir que lorsque tu viendra à moi
Et me chuchotant ce qu’il te plaira
Je serai l’ombre de ton ombre
Ma caresse des yeux près de toi
Ma main sur ton épaule
Mon souffle contre tes cheveux
La muse, qui s’en amuse
Et s’envole en fumée
Pour que tu puisses m’enfermer à clef...


caressedesyeux
Sam 31 Juil 2010, 21:06 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Pensées sur l'amour

Que reste-t-il de l’amour dans notre époque marqué moralement par la croissance parfois démesurée de l’individualisme, la guerre des égoïsmes et des intérêts? Reste-t-il cet idéal vers lequel chacun aspire, et à qui la réalisation de soi devient légitime et universel?
L’amour comme chaque phénomène humain ancré dans un contexte historique et culturel, subit les changements de l’époque dans laquelle il se réalise.
Sa face actuelle s’exprime par une volonté ardente de se retrouvé à l’autre, à une altérité qui émancipe le moi et le rend plus subtil et plus élégant. Le moi est ouvert a des possibilités que l’autre seulement peut apporter et créer, des possibilités qui peuvent déséquilibrer la conception qu’on a de soi même, mais qui ont comme but la redéfinition d’un ego cherchant à être plus profond et plus satisfait. Vu de cet angle, l’amour paraît comme une recherche égoïste, suivant les obligations d’un désir de plus en plus assoiffé à de nouvelles expériences, nouvelles satisfactions.
De tels désirs, ne sont pas souvent choisis librement avec un raisonnement indépendant et souvrain, mais plus ou moins imposés dés l’enfance par les valeurs que la société adoptent et protègent. sortir de ces valeurs pour rechercher soi même ses propres valeurs devient plus difficile quand à l’adolescence, les jeunes sont bombardés par une machine médiatique qui impose et décrit certaines formes de l’amour comme étant les seules légitimes et souhaitables. À les chansons, les films, les séries, les magazines, la littérature, certains modèles sont érigés en exemples absolus, faisant ainsi une restriction, une marginalisation des autres formes possibles qui existent à le monde.
Le jeun, et après l’adulte, suivent ainsi le modèle présupposé être celui de la réussite, un modèle basé sur le calcul continuel des intérêts de l’ego; puisque le modèle économique gouverne le monde depuis l’ère de l’industrialisation, ses valeurs ont été recopiés petit à petit dans des sphères privés pour atteindre enfin le plus intims. Ce système, renforcé par la culture de la consommation d’un coté, et par la recherche du profit de l’autre, objective tous ce qui existe pour lui donner une valeur et objective par la suite l’être humain, l’autre, pour ne voir en lui que des possibilités de profit existentiel et de consommation émotionnelle. On recherche les atouts de l’autre, qui nous manquent nous même : un jolie corps, une beauté attirante, des sensations chaleureuses...etc. L’utilitarisme règne en maitre :» tant que tu correspond à mes attentes, à mes souhaits, à mes désirs, je te désire». commence ainsi le chemin de consommation de l’autre, de ses capacité et ses atouts. Le tout est masqué par les métaphores de l’amour et l’attachement. On est dans l’arène de l’éros grec: le dieu en manque cherche la satisfaction de ses manques, mais quand la satisfaction est là, le manque n’y plus,quand l’objet-ou le sujet- est là, sous le contrôle et disponible à toute demande, il nous manque plus. Il faut d’autre objet, d’autres sujets qui apportent d’autres dimensions. Et c’est remarquable comment ces idées sont abondantes dans la culture de la consommation: on a des choses, mais il nous faut d’autres, car ceux qu’on a sont démodé, dépassé, et il y a tout le temps des nouveautés, tout le temps des choses à découvrir et à exploiter.
Quand la routine s’installe, le démon de la séparation sort sa tète dans les cœurs. Mais de la routine il y en aura toujours, de la répétition aussi. Chose qu’a remarqué le philosophe anglais Bertrand russel, qui a écrit «on peut tomber amoureux et rester pendant plusieurs années à la dévotion d’un seul être, mais tôt ou tard l’habitude émousse la passion et il faut chercher ailleurs le retour des premières voluptés. Il est naturellement possible de dominer cet instinct, mais il est difficile d’en empêcher l’existence».
mais aussi le philosophe français Christophe schaeffer; quand il a écrit: «quand un couple rencontre des difficultés, le remède est le plus souvent recherché dans une logique de rupture, mais ce que sous tend cette logique, c’est ce qui nous pousse à la consommation compulsive de personnes...en vient-on finalement à jeter la relation , donc la personne, comme on jetterait un produit devenu obsolète. On change de partenaire avec le fantasme de trouver mieux, comme si, dans le domaine des rapports humains, il devenait possible d’acquérir le dernier modèle, plus innovant, plus séduisant»
et cette quête se répète indéfinement jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que la conscience se rende compte que la jeunesse est passée, que le champ de possibilités devient nettement étroit avec l’age qui continu son chemin vers la fin. Car comme tout système consumériste, il y a des critères qu’il faut avoir pour pouvoir rivaliser et avoir sa place, des critères sans pitié, excluant les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres, les étrangers...etc .ça ne veux pas dire que ces tranches entières de l’humanité n’ont pas de vie sentimentale ou charnelle, mais que leurs choix sont nettement limités et rares, et que même ces choix durent très peu dans le temps face au nombre incalculable de problèmes et d’obstacles.
Dans un système de concurrence généralisé, chacun évalue chacun, et si la comptabilité des être est positive, l’ego s’ouvre pour chercher la réussite tant voulu et convoitée; c’est un symbole de réalisation qui essai de convaincre les autres qu’on arrive mieux qu’eux à se satisfaire.



Mais heureusement, le monde n’est pas si noir que ça, s’il y a des valeurs dominantes, il y a toujours des hommes et des femmes courageux d’esprit qui cherchent leur chemin par eux même, qui construisent leur univers indépendamment de la culture de masse dominante. Des gens qui comprennent qu’éros ne dure pas. Éros s’use au fur et à mesure qu’il est satisfait, éros ne renait que pour mourir de nouveau. Quand «philia» (amour d’amitié), avec le temps, ne cesse de se renforcer, de s’approfondir, de s’épanouir. Au début, on n’aime que ses propres désirs, qu’on assouvis à l’autre, c’est l’amour qui prend, l’amour qui consomme. Mais un autre passage est possible, d’autre formes peuvent exister. On apprend à voir l’autre comme il est, de l’aimer pour lui même, de l’amour qui prend à l’amour qui donne, de l’égoïsme à la bienveillance, du manque à la joie de vivre ensemble, d’éros à philia. L’humanité par là assume une ascension; qui sort de l’étroitesse, à la générosité de faire et donner le bien, de se réaliser à le bonheur de l’autre qui nous comble aussi, puisqu’il est celui qu’on aime et qu’on veut protéger, même de soi..l’amour est un chemin à faire, si la volonté d’être plus qu’un égoïste est là, un chemin qui commence par le manque, par la passion brulante parfois, par le désir, mais qui ne doit pas finir comme toute flamme sur laquelle on jette l’eau froide de la satisfaction, on doit la protéger contre l’hiver pour atteindre le printemps, on doit essayer de penser l’amour autrement qu’en terme de satisfaction et d’intérêt. Il faut que l’amour apporte des vertus, et pas des vices. Qu’il fait renaitre la générosité,l’amitié,la miséricorde, et pas la cupidité, le culte de soi, l’indifférence.
André comte sponville, a très bien résumé ça dans un passage sur l’amour, dans son fameux livre, petite traité des grandes vertus, : « il faut citer la bouleversante formule de pavese, dans son journal intime: tu seras aimé le jour où tu pourra montrer ta faiblesse sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. Cet amour là est le plus rare, le plus précieux, le plus miraculeux. Vous reculez d’un pas? Il recule de deux. Simplement pour vous laisser plus d’espace, pour ne pas vous bousculer, pour ne pas vous envahir, pour ne pas vous écraser, pour vous laisser un peu plus d’espace, de liberté, d’air, et d’autant plus qu’il vous sent plus faible, pour ne pas vous imposer sa puissance, pas même sa joie ou son amour, pour ne pas occuper tout l’espace disponible.....c’est une idée que Spinoza n’aurait jamais eue, qu’Aristote n’aurait jamais eue, et qui parle pourtant à notre fragilité, à notre fatigue, et même à cette force en nous, me semble-t-il, si légère, si rare, le peu d’amour vraiment désintéressé dont parfois nous sommes capables...non plus le manque, la passion ou la convoitise(éros), non plus la puissance joyeuse et expansive, l’affirmation commune d’une existence réciproquement augmentée, l’amour de soi redoublé par l’amour de l’autre, mais le retrait, mais la douceur, mais la délicatesse d’exister moins, de s’affirmer moins, de s’étendre moins, mais l’auto limitation de son pouvoir, de sa force, de son être...l’amour qui n’augmente pas la puissance mais qui la limite ou la nie, l’amour qui ne redouble pas l’amour de soi mais qui le compense ou le dissout,l’amour qui conforte pas l’ego mais qui en libère»
c’est beau, sublime, mais possible malgré tout. Difficile à appliquer ou à penser, mais réalisable si le bon choix est fait.

NB: mes excuses s’il y a des fautes d’orthographe ou de grammaire.
Ven 30 Juil 2010, 16:23 par youssefy sur Articles

Franchir le pas ...

A mon tendre ange,


Voilà que j’ai franchi le pas qui nous sépare de l’amitié à l’amour. Peut-être que ce pas n’aurait jamais dû être franchi. Toutefois, maintenant que je l’ai franchi, je suis contente que cela t’ait ouvert les yeux.

Qu’est-ce qui m’a poussée à oser cela ? Parce que je sentais ta carence affective. Je sentais ton besoin de caresses, de tendresse. Je voulais te donner envie de croire en toi en te donnant mon corps. Mon tendre ami, est-ce possible d’aimer un ami au point de lui prêter son corps pour le soulager ? Je ne sais pas. Je voyais dans tes caresses hésitantes et autres gestes hasardeux la confusion dans ton esprit. Eclaircis ton esprit, mon ami ! L’esprit clair sait ce qu’il veut de l’autre. Ne crois pas qu’un esprit confus obtient ce qu’il désire. Une femme hésite aussi face à un homme indécis dans sa relation. Entends tes craintes et tes doutes pour les taire ! Maîtrise tes mains pour modeler la Femme ! Mon bel ami, entre tes mains, je voulais que tu sentes à mon corps tout l’amour de toutes tes amies réunies qui croient en toi. Nous t’aimons toutes à notre façon mais nous t’aimons de tout notre cœur. Rien ne me fait plus de peine que de te voir triste et seul. Tu as le cœur bon, mon ange ! Ne perds pas espoir et aie confiance en toi ! Je t’ai poussé à exprimer ton désir pour que tu le contrôles. Cette violence nécessaire, je l’ai poussé au point de te faire prendre conscience que tu es capable d’assumer ta masculinité. Ne crois pas que tu es un outil entre mes mains !

Aujourd’hui, j’ai pris conscience que l’homme peut être bon et contrôler son corps par des principes forts ! L’homme n’est pas seulement qu’un animal mais un esprit solide capable de maîtriser sa bestialité.

Merci
Jeu 15 Juil 2010, 03:06 par Solina sur Les liaisons sulfureuses

Un gouter gourmand ( chapitre quatre)




Ils retournent à l’hôtel, pour se changer, se rafraichir. Elle met une jolie robe, un "pschitt" un coup de peigne, il lui prend la main, il jubile tel un gamin, et décide de l’emmener dans un petit café. Un petit café particulier...
Un café, boutique, viennoiserie, pâtisserie, aux arômes de café italien.
Ils commandent un tas de mignardises, car la promenade leur a donné faim. Des mini-toast, salés, des petits choux, des éclairs au chocolat des verrines nougatines ...Elle commande un cappuccino, lui un expresso , tout en se dévorant du regard. Il glisse sa main sur sa jambe très sensuellement, et elle frisonne.
C’est fou ce qu’il lui fait de l’effet, il voit ses "tétons" durcir à le haut de sa robe, il a envie soudain d’elle.
Il se rapproche un peu plus près malgré la table qui les sépare.il prend dans sa main un éclair et en fera tomber juste en haut du décolleté, avec son doigt fourré de crème, épaisse, onctueuse. Il est fou, il le sait, il est heureux, elle rigole, ses yeux pétillent, elle est amoureuse, sous le charme. Elle le trouve beau...
Il approche sa bouche, et sort sa langue pour lécher le surplus de chocolat, entre ses seins. Elle pique un fard, car la serveuse les "mate", elle lui dit qu’il est fou, il répond "je suis fou de toi oui, et j’aime ce qui m’arrive".
Dim 06 Juin 2010, 17:18 par caressedesyeux sur Parler d'amour

Présence, absence

Tu es dans mon cœur, et c’est toi qui le fais battre.
Tu es dans mes pensées et tu les illumines.
C’est à tes yeux que je vois le monde,
Et tu lui as donné de nouvelles couleurs…

Mais il manque à mes lèvres le velours de ta peau,
Il manque à ma peau la douceur de ton corps,
Il manque à mon corps la caresse de tes mains,
Et il ne manque à mes mains que de pouvoir t’étreindre…

J’aimais te sentir frissonner sous mes baisers
Sentir ton souffle, goûter ta chaleur, et vibrer contre toi
Dois-je ne plus vivre qu’avec le souvenir de ce bonheur ?
Ou dois-je espérer, Magali, que tu reviennes un jour ?
Dim 06 Juin 2010, 11:07 par piertiteuf sur La vie à deux

Tel que je revais de toi


La nuit vient de tomber,
Il n’y a pas un seul bruit
Mais seulement cette pluie fine,
Qui ruissèle à nos corps enfiévrés.
J’ai espéré cet instant
Car dans mes rêves les plus fous
Je t’imaginais, tel que tu étais;
Belle brune aux yeux noisette
Aux taches de rousseur
A la peau si blanche.
Tu as conquis mon cœur.
Sentir ta bouche sur la mienne, tel un papillon, et qui m’effleure, si légèrement.
Mes mains explorent la moindre parcelle de ton corps.
Caresser, les courbes parfaites
J’entends, déjà ton cœur battre si fort.
Je te ferai mienne,
Car je sais maintenant que je suis amoureux de toi

caressedesyeux
Ven 14 Mai 2010, 19:47 par caressedesyeux sur Mille choses

A toi...

Mon Amour, mon désir pour toi ne sont en rien
comparables avec de simples besoins ou envie.
Pourquoi ai-je si peur de te l’avouer?
Parce que je souhaiterais plus qu’une banale
relation...
Parce que je ne sais pas ce que cette relation
signifierait pour toi.
Parce que je ne supporterais pas de te partager.
Parce que je t’aime malgré tes .
Parce que ton regard, ton sourire, ta voix,
tes mots me font vaciller...
Parce que ta sensibilité m’émeut.
Parce que je te connais depuis des milliers de jours,
je tremble encore lorsque je te parle.
Parce que je ne sais pas si tu t’en aperçois...
Mer 12 Mai 2010, 21:39 par évènement sur La déclaration d'amour

Elle


Pres chez moi,
il y a un étang, ou poussent des nénuphars,
Et dont les grenouilles raffolent de se poser dessus.
En coassant la parade de l’amour.
Je les entends et cela me fais sourire.
J’étais assis à l’ombre d’un saule pleureur
Des roseaux s’étendaient à perte de vue
Je sirotais un verre.
Un bouquin , posé sur mes genoux
Et je pensais à toi
Qui etait si loin de moi.
Et même lorsque je suis dans ma piscine
Je me sens parfois seul,
Et cela me rend nostalgique...
Car tu es tellement "magnifique"
Et pourtant je ne te connais qu’à tes écrits, et nos échanges.
Et bien que j’ai déjà vu ton visage
je pense à toi...
J’aimerai entendre seulement une fois ta voix
J’essaye de l’imaginer.
Douce, et cristalline.
Mais je sais qu’un jour
Cela arrivera.
Et j’attendrai le temps qu’il faudra.

caressedesyeux
Mar 13 Avril 2010, 12:12 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Se perdre


Je deviens poussière,
Et me voila retournant à la terre
Transporter d’un souffle, ou je m’évanouis
A un échiquier,
Et me fond en lui dans un autre monde parallèle............
Un monde, ou je pourrais arrêter le temps
Et me donne cette chance de tout recommencer.
Gommer toutes mes imperfections
Et choisir une autre vocation
Me fondre et m’oublier.............
Pourtant j’essaye , de dépasser cela
Mais je n’y arrive toujours pas.
Je souffre en silence
Mais mes larmes n’arrêtent pas de couler.
Trop d’émotion me submerge
Et j’en paye le prix..........
Ne plus s’attacher, ne plus ressentir
Se laisser submerger complètement et me perdre à jamais.........

CARESSEDESYEUX



Jeu 01 Avril 2010, 13:45 par caressedesyeux sur Mille choses

Mes pensées


Un instant seulement, à me délasser
Mes pensées sont soudain si lointaines

Et tu en est la raison ..........
Ces échanges riches entre nous
Que nous nous délectons, sans explication
Juste d’être la ensemble si proche et si loin à la fois.
Je ferme les yeux, j’entends ta voix
Je m’en imprègne à les pores de ma peau
Je te sens, je te goute délicatement
Je partage avec toi bien plus de chose que je ne partagerai avec personne
Et t’offre mon âme à Jamais.............

CARESSEDESYEUX



Mer 31 Mars 2010, 13:12 par caressedesyeux sur Mille choses

La mienne

La nuit vient de tomber
Il n’y a pas un seul bruit
Mais seulement cette pluie fine
Qui ruissèle à nos corps en fièvre.
J’ai espéré cet instant,
Car dans mes rêves les plus fous,
Je t’imaginais tel que tu étais
Belle brune aux yeux noisettes
Aux tâches de rousseur
A la peau si blanche.
Tu as conquis mon cœur.
Sentir ta bouche sur la mienne
Tel, un papillon qui m’effleure si légèrement.
Mes mains explorant la moindre parcelle de ton corps.
Caresser tes courbes parfaites.
J’entends déjà battre ton cœur si fort
Je te ferais mienne
Car je sais maintenant que je suis amoureux.


CARESSEDESYEUX


Sam 27 Mars 2010, 18:09 par caressedesyeux sur Mille choses

Une violette, l'oiseau et moi

Sur ma bécane que j’enfourchais, une ballade se faisait sentir ; dans mon vieux jean élimé et troué en certains endroits, les bras nus dans un " Marcel", mes lunettes de soleil, je roulais, je roulais sans savoir ou j’allais. Le vent me fouettait le visage et j’aperçus au loin un point, un peu flou, à peine une tache. Mais je l’apercevais malgré tout et plus je me rapprochais d’elle plus elle se rapprochait. Une auto-stoppeuse avait décidé de se mettre en de ma route m’obligeant à m’arrêter subitement sinon mes pneus allaient être sérieusement endommagées. Une jolie brune aux taches de rousseur, petit nez retroussé, un brin sexy dans son petit haut rikiki, à damner un saint et dont le treillis taille basse laissait entrevoir un tatouage minuscule représentant une violette. Pour compléter le tout, elle était pieds nus, tenant dans sa main une paire de rangers...
Elle m’expliquait... J’écoutais attentivement et je me disais : "Je ne comprendrai jamais pourquoi ces "nanas" mettent de pareilles chaussures, machines à torture qui provoquent des ampoules". Puis elle me demanda si je pouvais l’emmener à la station la plus proche faisant office de snack-bar, boutique. Sa paire de rangers autour du cou, son petit ballot. Elle monta derrière moi. Je sentais ses bras me serrer si fort la taille que j’en avais la respiration coupée. J’avais l’impression qu’elle n’était jamais montée sur une moto, tellement elle s’accrochait. La station ne devait pas être bien loin et je la distinguais, grâce à tous ces poids lourds qui envahissaient le parking poussiéreux. Elle descendit et me proposa de boire un verre, je ne refusai pas, car je commençais à m’assécher comme le désert de l’Arizona. Gentleman, à mes heures, je lui ouvris la porte. Le grincement fit lever les yeux des chauffeurs devant leur bière, d’où pouvait s’expliquer la proéminence de leur bedaine. Elle commanda un solide petit-déjeuner et un demi pour moi. J’étais très surpris de la voir "se goinfrer", car dans mes souvenirs passés, les femmes avec qui je sortais, faisaient attention à leur ligne, mais en la regardant discrètement elle pouvait se le permettre. Une taille fine, bien proportionnée, avec de magnifiques courbes. Elle avait l’air d’une gamine, même si j’étais incapable de lui donner un âge. Pas d’alliance non plus.
Je n’avais pas besoin de lui poser de questions, car je savais déjà son prénom, le job qu’elle exerçait. Elle me fascinait et cela ne mettait pas arrivé, enfin, depuis le collège ! J’étais sur un petit nuage. Elle s’en aperçut car elle piqua un fard et scruta mes yeux, elle pouvait lire ce que je ressentais pour elle. Elle me déclara de but en blanc qu’elle avait envie de moi. Je restais perplexe et je me demandais où cela nous mènerait. Il n’y avait pas de chambre, mais je savais qu’elle avait sa petite idée, et cela m’excitait plus…
Elle me prit la main sans un mot, m’entraîna dehors, et me fit comprendre qu’il fallait reprendre la route. Nous âmes des champs de coquelicots et des étendues de sapin à ne plus en finir. Nous arrivâmes près d’un lac, où tout était calme, elle prit ma main dans la sienne et m’invita à nous baigner. Déjà nue. Elle n’avait pas perdu de temps. Quant à moi, j’avais gardé mon boxer, euh, un zeste de pudeur. L’eau était fraiche.
Elle commença à m’embrasser goulument sur la bouche. Puis elle descendit plus bas pour me taquiner le nombril. Je sentais dans le bas du ventre des picotements fort agréables. Puis, elle se frotta à moi et enserra ses jambes autour de ma taille. Puis soudainement elle disparut sous l’eau et passa entre mes jambes, pour s’amuser, en m’attrapant les pieds et en immergeant mon corps jusqu’au fond. Je remontai à la surface de l’eau, et ne la voyant pas, je retournais sous l’eau, j’eus beau chercher, chercher encore elle avait disparu.
Est ce que j’avais rêvé ?! Au dessus de moi, un bel oiseau au plumage violet me frôla soudainement, sans avoir peur, comme s’il me connaissait. Cette réalité était bien un rêve, un merveilleux rêve...

caressedesyeux


Dim 14 Mars 2010, 15:02 par caressedesyeux sur Parler d'amour

Je suis un voleur

C’est pourtant vrai, longtemps j’ai accroché l’addiction au prix, l’addiction à la mendicité. Mon corps était de ceux qui n’ont pas besoin d’être aimés pour pouvoir faire vendre. Un prix inacceptable, inavouable et tellement impensable.

Les lettres et les mots s’additionnent aux chiffres et n’en peuvent plus de grimper à une allure folle, n’en demandent pas plus et en veulent beaucoup moins. Lacéré, écorché vif, c’est inscrit, c’est marqué au fer rouge, il est indiqué qu’il n’en veut pas plus car il n’en ressent ni le besoin ni même l’envie.

Il a besoin de raconter à des brûlures, des écorchures, des blessures et des cicatrices qu’à son jeune âge ce pauvre corps en vie est complétement à la masse. Des choses que certains n’auront jamais vues ou qu’ils n’auraient jamais pu voir. Trop intense pour les uns, trop perturbant pour d’autres. Mais il n’en reste pas moins un corps, un corps caricaturé et ligaturé dans sa propre description. Il n’en a jamais demandé autant...
Il ne pourra jamais vous mentir car vous devinerez avec tous ces indices qu’il ment comme un arracheur de dent. Aucune peine, aucun regret ni même remord, pas de faux semblant il est brut de décoffrage ce corps en vie. Brut de décoffrage, courage...

Maltraitance et incohérence se mêlent pour laisser place à l’incompréhension .


Mais désormais je ne suis plus à vendre, j’ai plusieurs choses à te dire avant que tu t’en ailles, avant que je prenne l’artichaut qui te sert de coeur. Désolé... Je ne le suis plus, j’ai pas besoin de romancer et de te conter un roman à l’eau de rose, je préfère te le faire bouffer. Pardonne moi de te faire vomir mais tu en sais déjà trop.

Alors tends-moi la main, mais je ne te garantis pas qu’elle n’y passera pas. Il a besoin de se reconstruire petit à petit. Besoin de nouveaux bras pour étreindre, besoin de nouvelles mains pour donner des coups, besoin de nouvelles jambes pour courir vers toi, besoin d’une nouvelle tête pour penser correctement, besoin d’un nouveau buste pour pouvoir se tenir droit, besoin de tellement d’organes pour que tout se réorganise dans l’ordre cette fois, la tête avant le coeur et le souffle avant la respiration. Pour tout ça , il doit mendier et voler, beaucoup d’entre vous seront peinés et certainement enragés mais ce corps à l’abandon a besoin des vôtres pour pouvoir faire bonne figure et n’aura aucun regret à pratiquer violemment le trafic d’organe.
Mar 02 Mars 2010, 15:25 par Playdead sur Mille choses
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La Rochefoucauld.

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