Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur traîne - Page 2 sur 2
Ne plus croiser ton regard
J’ai envie de laisser au vestiaire toutes ces trop nombreuses préoccupations.
Ces choses sérieuses qui me lassent.
Celles qui mangent mes espoirs et mon désir de vivre.
Ce lourd fardeau que je traîne et qui courbe mon torse vers la terre.
Je n’en veux plus, juste pour quelques heures, juste le temps de...
Fermer les yeux.
Oublier.
Oublier la souffrance.
Fermer les yeux pour empêcher les larmes de couler.
Fermer les yeux pour retrouver la joie et le rire.
Fermer les yeux.
Et les ouvrir sur tes cieux toujours bleus, toujours clairs.
Les ouvrir sur cet azur qui fait sourire mon cœur sans douleur sans prière.
Ouvrir les yeux sur celui que mon cœur espère.
Ouvrir les yeux sur cette joie que l’on emprunte à l’Eternel.
Ouvrir les yeux sur les tiens et ne plus les quitter.
Jamais.
Ouvrir les yeux.
Et sentir les larmes, tout doucement, couler...
Ces choses sérieuses qui me lassent.
Celles qui mangent mes espoirs et mon désir de vivre.
Ce lourd fardeau que je traîne et qui courbe mon torse vers la terre.
Je n’en veux plus, juste pour quelques heures, juste le temps de...
Fermer les yeux.
Oublier.
Oublier la souffrance.
Fermer les yeux pour empêcher les larmes de couler.
Fermer les yeux pour retrouver la joie et le rire.
Fermer les yeux.
Et les ouvrir sur tes cieux toujours bleus, toujours clairs.
Les ouvrir sur cet azur qui fait sourire mon cœur sans douleur sans prière.
Ouvrir les yeux sur celui que mon cœur espère.
Ouvrir les yeux sur cette joie que l’on emprunte à l’Eternel.
Ouvrir les yeux sur les tiens et ne plus les quitter.
Jamais.
Ouvrir les yeux.
Et sentir les larmes, tout doucement, couler...
Mer 25 Jan 2006, 19:02 par
dolce vita sur L'amour en vrac
L'éclosion du jour
- Et ben là ! Et ben là ! en souvenir de copains voilà,
L’éclosion du jour
Durant la nuit, la neige a posé son destin, s’est maternée… un autre miracle.
Jusqu’au petit matin, elle n’avait pas dormi.
C’était souvent l’excitation suscitée par les lumières de la nuit plutôt que l’insomnie qui la tenait en éveil.
Paisiblement, le paysage prend l’air d’un tableau qui patientait tout autour d’elle.
La mer s’est figée de gros morceaux de froidure.
Plus loin encore, à peine poudrées de clarté, des îles naissent informes.
Les glaces gênées s’affectionnent dans l’ombre, paresseuses, flottantes comme immobiles.
La lumière enlunée se fait obstinément plus dense.
Le petit jour engourdi ne se sentait pas réveillé.
Du rivage, une femme fixait encore une fois un panneau de poésie.
Comme un trou percé dans un drap... l’étoile d’un solitaire n’est plus qu’un petit point argenté... Le jour vierge s’est engagé... enfin... presque clair.
Des courants de fleuves fripés, des rivières sinueuses… coulent dessus le sol marin.
Des cortèges d’anges caressent de leurs ailes, la surface.
Quelques exilés tombent dans la mer... puis d’autres... puis d’autres...
Des familles d’oiseaux se sont casées dans des écueils d’eau. Plusieurs s’ébrouent.
Une Artiste familière à la Vie revigore la giclée de ses aquarelles…
Un mauve cède longuement sa place à l’orange puis lentement à petit, les ombres incertaines disparaissent. Les météorites en tenue de froid, bougent à peine sur l’océan de tous les hasards.
La lune d’un soir restée accrochée, se fait consommer elle aussi.
L’au loin reculé se refait subtil, s’esquissant d’un inventif trait rose.
Désordonnées, des couleurs bleues s’amènent avec trop de paresse.
La mer envieuse se couvrit et la couleur se greffa… jusqu’aux nuages affaiblis.
Un azur abouti, s’étalant presque partout. La mer devint miroir. Le ciel regarda.
Assortis, mer et ciel s’accouplaient. D’éphémères nuages roses s’échangèrent.
Le rose s’abandonna définitivement, se retira presqu’en secret , presque trop discret, disparut dans le bleu friand qui l’absorba.
Sur le sol insulaire du continent, la neige bleuit elle aussi, semée ici et là de bouquets épuisés.
D’autres couloirs de volatiles s’annoncèrent. Des traits de brouillons prune apparurent.
Pars là, nagent des bancs de petites vagues. Le ciel reçoit tant d’élan de pinceaux, chamoisé dans tous les sens… La mer colorée s’écoule molle, se traîne de satisfaction jusqu’au rivage!
C’est beau!
Que c’est beau! Que c’est beau! Plus paradisiaque qu’une invention!
Les glaces avancent dans la scène. C’est si vivant! Tout bouge!
Elle observe…
Au loin, l’horizon est argenté des cités de glaces…
Le voilà!
Comme un beau tournesol enduit de lumière, blanc de gêne; à nouveau il s’éclipse…
puis il est là. Des nuages le retiennent… c’est un enfantement difficile…
Des nuées de vapeur rougirent…à peine.
La piste de lumière empourprée… pâlit laissant quelques restes. Tout est calme, en attente.
Pour se sauver de l’instant, une allée rouge apparut dans la mer. Sur l’horizon, un rayon d’argent se déroula comme un ruban brûlant, devient plus intense, rougit se tendit comme une ficelle rondement.
Captif, le tournesol négocia, pressé entre deux nuages qui ne le lâchaient pas.
Il s’éleva, se dégagea et disparût lentement sous un carré de brume.
De son passage amorcé, sitôt des nuages camarades s’amenèrent comme des sédiments, envahissant le ciel.
Dans ses draps de nuages…
…traînard, un soleil défait, pâlit, décida enfin de prendre congé pour la journée !
et du rivage,
…. une sage-femme fixait encore une fois un petit pan de poésie.
mOTSaRT
L’éclosion du jour
Durant la nuit, la neige a posé son destin, s’est maternée… un autre miracle.
Jusqu’au petit matin, elle n’avait pas dormi.
C’était souvent l’excitation suscitée par les lumières de la nuit plutôt que l’insomnie qui la tenait en éveil.
Paisiblement, le paysage prend l’air d’un tableau qui patientait tout autour d’elle.
La mer s’est figée de gros morceaux de froidure.
Plus loin encore, à peine poudrées de clarté, des îles naissent informes.
Les glaces gênées s’affectionnent dans l’ombre, paresseuses, flottantes comme immobiles.
La lumière enlunée se fait obstinément plus dense.
Le petit jour engourdi ne se sentait pas réveillé.
Du rivage, une femme fixait encore une fois un panneau de poésie.
Comme un trou percé dans un drap... l’étoile d’un solitaire n’est plus qu’un petit point argenté... Le jour vierge s’est engagé... enfin... presque clair.
Des courants de fleuves fripés, des rivières sinueuses… coulent dessus le sol marin.
Des cortèges d’anges caressent de leurs ailes, la surface.
Quelques exilés tombent dans la mer... puis d’autres... puis d’autres...
Des familles d’oiseaux se sont casées dans des écueils d’eau. Plusieurs s’ébrouent.
Une Artiste familière à la Vie revigore la giclée de ses aquarelles…
Un mauve cède longuement sa place à l’orange puis lentement à petit, les ombres incertaines disparaissent. Les météorites en tenue de froid, bougent à peine sur l’océan de tous les hasards.
La lune d’un soir restée accrochée, se fait consommer elle aussi.
L’au loin reculé se refait subtil, s’esquissant d’un inventif trait rose.
Désordonnées, des couleurs bleues s’amènent avec trop de paresse.
La mer envieuse se couvrit et la couleur se greffa… jusqu’aux nuages affaiblis.
Un azur abouti, s’étalant presque partout. La mer devint miroir. Le ciel regarda.
Assortis, mer et ciel s’accouplaient. D’éphémères nuages roses s’échangèrent.
Le rose s’abandonna définitivement, se retira presqu’en secret , presque trop discret, disparut dans le bleu friand qui l’absorba.
Sur le sol insulaire du continent, la neige bleuit elle aussi, semée ici et là de bouquets épuisés.
D’autres couloirs de volatiles s’annoncèrent. Des traits de brouillons prune apparurent.
Pars là, nagent des bancs de petites vagues. Le ciel reçoit tant d’élan de pinceaux, chamoisé dans tous les sens… La mer colorée s’écoule molle, se traîne de satisfaction jusqu’au rivage!
C’est beau!
Que c’est beau! Que c’est beau! Plus paradisiaque qu’une invention!
Les glaces avancent dans la scène. C’est si vivant! Tout bouge!
Elle observe…
Au loin, l’horizon est argenté des cités de glaces…
Le voilà!
Comme un beau tournesol enduit de lumière, blanc de gêne; à nouveau il s’éclipse…
puis il est là. Des nuages le retiennent… c’est un enfantement difficile…
Des nuées de vapeur rougirent…à peine.
La piste de lumière empourprée… pâlit laissant quelques restes. Tout est calme, en attente.
Pour se sauver de l’instant, une allée rouge apparut dans la mer. Sur l’horizon, un rayon d’argent se déroula comme un ruban brûlant, devient plus intense, rougit se tendit comme une ficelle rondement.
Captif, le tournesol négocia, pressé entre deux nuages qui ne le lâchaient pas.
Il s’éleva, se dégagea et disparût lentement sous un carré de brume.
De son passage amorcé, sitôt des nuages camarades s’amenèrent comme des sédiments, envahissant le ciel.
Dans ses draps de nuages…
…traînard, un soleil défait, pâlit, décida enfin de prendre congé pour la journée !
et du rivage,
…. une sage-femme fixait encore une fois un petit pan de poésie.
mOTSaRT
Ven 28 Mai 2004, 01:56 par
mOTSaRT sur L'amour en vrac
De leur amour je suis digne ...
Il la tient, la retient,
Il s’use et s’abuse,
Il l’aime, la parsème,
Il la tend, entreprend…
…
Elle le traîne et l’emmène,
Elle s’entraîne et le sème,
Elle le guide, le déride,
Elle l’accepte, l’intercepte…
…
Elles la tuent, mettent à nue,
Elles la brûlent et ululent,
Elles la noient et aboient,
Elles la fument, se parfument…
…
Ils se mentent, se défendent,
Ils se tentent, se pourfendent,
Ils s’emportent, se déportent,
Ils se battent, se débattent…
…
Ils vivent au jour le jour,
Se connaissent depuis toujours…
Ils se croisent sur le chemin,
Se délassent un beau matin…
…
On lui en veut
De n’avoir plus de dieux…
On lui en veut
De vivre dans les cieux…
On lui en veut
D’avoir un corps…
On lui en veut
De ne faire d’efforts…
…
Moi je l’admire
Cette Marquise exquise
Qui du haut de son trône
Fait naître mon prône…
Il s’use et s’abuse,
Il l’aime, la parsème,
Il la tend, entreprend…
…
Elle le traîne et l’emmène,
Elle s’entraîne et le sème,
Elle le guide, le déride,
Elle l’accepte, l’intercepte…
…
Elles la tuent, mettent à nue,
Elles la brûlent et ululent,
Elles la noient et aboient,
Elles la fument, se parfument…
…
Ils se mentent, se défendent,
Ils se tentent, se pourfendent,
Ils s’emportent, se déportent,
Ils se battent, se débattent…
…
Ils vivent au jour le jour,
Se connaissent depuis toujours…
Ils se croisent sur le chemin,
Se délassent un beau matin…
…
On lui en veut
De n’avoir plus de dieux…
On lui en veut
De vivre dans les cieux…
On lui en veut
D’avoir un corps…
On lui en veut
De ne faire d’efforts…
…
Moi je l’admire
Cette Marquise exquise
Qui du haut de son trône
Fait naître mon prône…
Jeu 15 Avril 2004, 14:28 par
Rose sur Les liaisons sulfureuses
In the muddy banks
à I.
Sur les rives boueuses de mon âme...
Souvent je traîne dans l’océan du malaise...
Alors que d’autres me laissent dans mes pensées vaseuses,
Spontanée, tu me rejoins pour partager l’ivresse,
d’un fragile retour vers des mers plus joyeuses
De je de maux en jeu de mots...
Tu tends la main, me lances des bouées de tendresse
D’histoires d’hauts en histoire d’Ô,
Tu me remontes à la surface de la vie
Quand toi aussi tu sombres dans la tristesse...
C’est moi qui me jette alors à l’eau,
Qui poursuis tes fusées de détresse
Pour te faire croire en un monde plus beau
J’ai souvent peur d’en faire trop...
Tout voile dehors, encore plus paraître idiot,
Grisé par les embruns de ton esprit sucré/salé,
Cet enfant de sale eau te faire oublier
Toi...ton sourire de pirate,
Tes yeux en perle des mers profondes,
Ta voix de siréne qui appâte,
Les marins aux amours trop fécondes
Moi...ma fragile barque,
Face aux récifs, mes envies de noyade,
J’espère que toujours tu m’embarques,
sur mon esquif en belles promenades,
...sur ta rivière d’amour
La tulipe noire ...20 000 lieues sous les mers
Sur les rives boueuses de mon âme...
Souvent je traîne dans l’océan du malaise...
Alors que d’autres me laissent dans mes pensées vaseuses,
Spontanée, tu me rejoins pour partager l’ivresse,
d’un fragile retour vers des mers plus joyeuses
De je de maux en jeu de mots...
Tu tends la main, me lances des bouées de tendresse
D’histoires d’hauts en histoire d’Ô,
Tu me remontes à la surface de la vie
Quand toi aussi tu sombres dans la tristesse...
C’est moi qui me jette alors à l’eau,
Qui poursuis tes fusées de détresse
Pour te faire croire en un monde plus beau
J’ai souvent peur d’en faire trop...
Tout voile dehors, encore plus paraître idiot,
Grisé par les embruns de ton esprit sucré/salé,
Cet enfant de sale eau te faire oublier
Toi...ton sourire de pirate,
Tes yeux en perle des mers profondes,
Ta voix de siréne qui appâte,
Les marins aux amours trop fécondes
Moi...ma fragile barque,
Face aux récifs, mes envies de noyade,
J’espère que toujours tu m’embarques,
sur mon esquif en belles promenades,
...sur ta rivière d’amour
La tulipe noire ...20 000 lieues sous les mers
Jeu 12 Fév 2004, 21:40 par
la_tulipe_noire sur Un monde parfait
Paris patchwork
Je marche dans tes rues
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés
Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m’aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots
Je m’assoie sur tes bancs
Je regarde tes monuments
Je trinque à la santé de tes amants
Je laisse couler ta seine
Sous tes ponts ta rengaine
Toujours après la peine
Je pleure dans tes taxis
Quand tu brilles sous la pluie
C’que t’es belle en pleine nuit
Je pisse dans tes caniveaux
C’est d’la faute à Hugo
Et j’picolle en argot
Je dors dans tes hôtels
J’adore ta tour Eiffel
Au moins elle, elle est fidèle
Quand j’te quitte un peu loin
Tu ressembles au chagrin
Ça m’fait un mal de chien
Paris Paris combien
Paris tout c’que tu veux
Boul’vard des bouleversés
Paris tu m’as renversé
Paris tu m’as laissé
Paris Paris combien
Paris tout c’que tu veux
Paris Paris tenu
Paris Paris perdu
Paris tu m’as laissé
Sur ton pavé
(...)
"Paris" de Marc Lavoine, en duo avec Souad Massi est un délice !
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés
Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m’aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots
Je m’assoie sur tes bancs
Je regarde tes monuments
Je trinque à la santé de tes amants
Je laisse couler ta seine
Sous tes ponts ta rengaine
Toujours après la peine
Je pleure dans tes taxis
Quand tu brilles sous la pluie
C’que t’es belle en pleine nuit
Je pisse dans tes caniveaux
C’est d’la faute à Hugo
Et j’picolle en argot
Je dors dans tes hôtels
J’adore ta tour Eiffel
Au moins elle, elle est fidèle
Quand j’te quitte un peu loin
Tu ressembles au chagrin
Ça m’fait un mal de chien
Paris Paris combien
Paris tout c’que tu veux
Boul’vard des bouleversés
Paris tu m’as renversé
Paris tu m’as laissé
Paris Paris combien
Paris tout c’que tu veux
Paris Paris tenu
Paris Paris perdu
Paris tu m’as laissé
Sur ton pavé
(...)
"Paris" de Marc Lavoine, en duo avec Souad Massi est un délice !
Jeu 05 Fév 2004, 09:55 par
PetitPrince sur Citations
Ecrire sur traîne
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Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
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- corps
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- d’être
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- femme
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