Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur t’ai - Page 9 sur 12
Revivre
Tu as pris dans tes mains ma tête avec tendresse
Et dans mes yeux plongé les tiens baignés d’ivresse
Je me suis laissée faire tremblant sous tes caresses
Et mon cœur et le tien se rejoignant sans cesse.
Pourquoi ce doux émoi qui nous ravit tous deux
Qui vient de toi à moi, de nos êtres, amoureux.
Longtemps je t’ai cherché n’y croyant plus enfin
Renonçant à la quête qui marquait mon destin.
Oui, j’ai baissé les bras, ayant perdu la foi
Refusant d’insister ; ne croyant plus en toi.
C’est alors qu’en ce jour, jour béni entre tous,
C’est toi qui es venu dont l’amour éclabousse !
Au début, je l’avoue, je ne te voyais pas
Et je te disais « vous » quand tu me tutoyas.
C’est alors que ravie, ouvrant enfin les yeux,
Et du corps et du cœur, dès lors nous étions deux.
Non, non, je n’ai pas peur ; avec toi je suis bien
Tu m’as livré ton cœur, sans qu’il y ait de bataille,
Je t’ai laissé le mien. Et couchés dans la paille
Ou dans le lit d’un roi, il ne nous manque rien.
Et dans mes yeux plongé les tiens baignés d’ivresse
Je me suis laissée faire tremblant sous tes caresses
Et mon cœur et le tien se rejoignant sans cesse.
Pourquoi ce doux émoi qui nous ravit tous deux
Qui vient de toi à moi, de nos êtres, amoureux.
Longtemps je t’ai cherché n’y croyant plus enfin
Renonçant à la quête qui marquait mon destin.
Oui, j’ai baissé les bras, ayant perdu la foi
Refusant d’insister ; ne croyant plus en toi.
C’est alors qu’en ce jour, jour béni entre tous,
C’est toi qui es venu dont l’amour éclabousse !
Au début, je l’avoue, je ne te voyais pas
Et je te disais « vous » quand tu me tutoyas.
C’est alors que ravie, ouvrant enfin les yeux,
Et du corps et du cœur, dès lors nous étions deux.
Non, non, je n’ai pas peur ; avec toi je suis bien
Tu m’as livré ton cœur, sans qu’il y ait de bataille,
Je t’ai laissé le mien. Et couchés dans la paille
Ou dans le lit d’un roi, il ne nous manque rien.
Jeu 09 Fév 2006, 18:37 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Case départ
Il était une fois, il y a 10 mois... Je ne connaissais rien de toi, tout au plus, ce que les autres voulaient bien en dire. Je savais notre confrontation inévitable, je l’attendais tranquillement, un rien moqueuse et presque sûre de moi. C’était sans compter sur tes nombreux attraits et ton charme hypnotique. Malgré l’âge, la raison et la conscience, je suis tombée dans tes filets, comme des tas d’autres j’imagine, et suis très vite (trop sans doute) devenue accro. De crises de manque en apaisements relatifs, je goûtais la saveur de mes jours! Un pimenté, un autre légèrement sucré, beaucoup d’amers...Mais c’était le prix à payer, disait-on, quand on est dépendante. Alors, j’ai dit "stop", j’ai décidé de tout arrêter! Assez de poudre... aux yeux, fallait me désintoxiquer! Et je l’ai fait. T’éviter était mon leitmotiv. J’ai disparu de la sphère où tu évoluais, j’ai détourné mon chemin de tes routes. Et j’ai dévoré tous les substituts possibles, certains exaltaient mes sens, d’autres m’euphorisaient la tête, mais aucun ne m’a donné l’ivresse sublimée avec toi. Je tenais le choc, jour après jour je me délivrais et réapprenais à vivre librement. Jusqu’à hier!!! Mon téléphone qui sonne, un appel fatal! Dans le prétexte anodin, je n’entends que la voix qui dit "viens"... et... "oui, je viens".
Contre toute attente, j’ai refait le chemin inverse. J’ai replongé. Encore une fois, franchir la porte qui nous sépare, me fondre dans l’ambre de tes yeux de braise, me brûler au contact fugitif de ta peau. Sentir la sueur recouvrir mon corps tandis que des frissons me déchirent le dos. Ne plus compter les battements de mon coeur bouleversé qui explosent mes tempes. Perdre mon souffle et ne percevoir que ta voix, pas même tes mots, encore moins leurs sens. Le poison se réinstalle dans mes veines, comme s’il ne les avait jamais quittées. Le sourire éclos sur mes lèvres n’est que la condensation de mes vapeurs fantasmagoriques. Ce trip a duré plusieurs heures et je t’ai quitté, frisant l’overdose.
Aujourd’hui, tout est à refaire! Alors on reprend depuis le début "C’est l’histoire d’une héroïne qui "crack" pour un mec stupéfiant..." J’vous assure c’est pas de la daube!
Contre toute attente, j’ai refait le chemin inverse. J’ai replongé. Encore une fois, franchir la porte qui nous sépare, me fondre dans l’ambre de tes yeux de braise, me brûler au contact fugitif de ta peau. Sentir la sueur recouvrir mon corps tandis que des frissons me déchirent le dos. Ne plus compter les battements de mon coeur bouleversé qui explosent mes tempes. Perdre mon souffle et ne percevoir que ta voix, pas même tes mots, encore moins leurs sens. Le poison se réinstalle dans mes veines, comme s’il ne les avait jamais quittées. Le sourire éclos sur mes lèvres n’est que la condensation de mes vapeurs fantasmagoriques. Ce trip a duré plusieurs heures et je t’ai quitté, frisant l’overdose.
Aujourd’hui, tout est à refaire! Alors on reprend depuis le début "C’est l’histoire d’une héroïne qui "crack" pour un mec stupéfiant..." J’vous assure c’est pas de la daube!
Jeu 26 Jan 2006, 21:49 par
syolann sur La séduction
Renaissance
Une verte jeunesse, un doux printemps sans fin,
Telle coulait ma vie, jours naïfs et sereins,
Pleins d’illusions faciles, de comédies jouées
Pour le cœur de ces belles par mes mots enivrées.
Et puis je t’ai Aimée, et j’ai goûté la Vie.
Renaissant dès ce jour, riche de mille envies.
Je t’Aime depuis lors,
Je t’Aime, depuis le début de ma mort.
Telle coulait ma vie, jours naïfs et sereins,
Pleins d’illusions faciles, de comédies jouées
Pour le cœur de ces belles par mes mots enivrées.
Et puis je t’ai Aimée, et j’ai goûté la Vie.
Renaissant dès ce jour, riche de mille envies.
Je t’Aime depuis lors,
Je t’Aime, depuis le début de ma mort.
Dim 22 Jan 2006, 13:55 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
Auprès de toi...
Auprès de toi, j’ai connu l’amour oui, j’ai connu l’amour.
Et puis, un jour, tu es parti. Trois ans de souffrance, trois ans à lutter contre l’envie d’en finir. Ma vie n’avait plus de sens... Et en vain, je t’ai appelé, en vain, je t’ai écrit. Je fumais comme un pompier espérant hâter le délais de ma délivrance. En vain, j’ai pleuré et demandé : pourquoi ? Mais de réponse, de toi, il n’y en avait pas. Que ton silence qui me blessait : ce revirement, je ne l’ai pas compris. Chaque jour, à chaque instant, je t’espérais : le jour, la nuit. Sans cesse. J’ai cru devenir folle loin de toi. Je t’avais fait confiance. Je me sentis trahie. A commencer par moi qui ne pouvais cesser de t’aimer, de t’attendre et de souffrir de l’écart qui se creusait toujours plus entre mes espérances et la réalité... Et puis, un jour j’ai compris. Toute l’erreur en ces jours de ma vie : non, dans l’amour mais dans sa manifestation. Je pensais qu’il verrait, qu’il comprendrait, qu’il viendrait. De l’autre, il ne faut rien attendre. L’aimer c’est accepter son choix et ses limites. De perdre la vie ou non, n’y change rien. En l’occurence, sa vie était ailleurs, loin de moi. De me plonger dans la souffrance, il ne le voulait pas et ne pouvait pas l’empêcher : cela seul dépendait de moi. Alors, j’ai accepté. Au bout de trois années. J’ai accepté : l’amour ne meurt pas, il reste dans mon cœur, il reste là. Alors, j’ai accepté de ne plus lui écrire. De ne plus l’attendre. De me respecter. J’ai compris qu’au delà de lui, c’est l’Amour que j’aimais, c’est lui que j’accueillais. Aujourd’hui, je suis seule, mais pas complètement. L’amour est toujours là. Et si je ne rencontrais jamais l’homme que j’espère, qu’importe ? J’ai le cœur en paix. Et loin de toi, je continuerai à sourire et à aimer la vie qui coule en moi car alors, à quoi bon ? Et aux séductions du désespoir, à présent, je saurais dire non. Quant à mes démons intérieurs, ces anges blessés, ils n’attendent qu’une chose, eux aussi être aimés et non être jugés, quelle que que soit leur pauvreté.
Ce n’est qu’en faisant la paix avec son passé que l’on peut vivre son présent pleinement et s’en émerveiller avec des yeux d’enfant. C’est un peu cela que l’on appelle parfois l’humilité.
Et puis, un jour, tu es parti. Trois ans de souffrance, trois ans à lutter contre l’envie d’en finir. Ma vie n’avait plus de sens... Et en vain, je t’ai appelé, en vain, je t’ai écrit. Je fumais comme un pompier espérant hâter le délais de ma délivrance. En vain, j’ai pleuré et demandé : pourquoi ? Mais de réponse, de toi, il n’y en avait pas. Que ton silence qui me blessait : ce revirement, je ne l’ai pas compris. Chaque jour, à chaque instant, je t’espérais : le jour, la nuit. Sans cesse. J’ai cru devenir folle loin de toi. Je t’avais fait confiance. Je me sentis trahie. A commencer par moi qui ne pouvais cesser de t’aimer, de t’attendre et de souffrir de l’écart qui se creusait toujours plus entre mes espérances et la réalité... Et puis, un jour j’ai compris. Toute l’erreur en ces jours de ma vie : non, dans l’amour mais dans sa manifestation. Je pensais qu’il verrait, qu’il comprendrait, qu’il viendrait. De l’autre, il ne faut rien attendre. L’aimer c’est accepter son choix et ses limites. De perdre la vie ou non, n’y change rien. En l’occurence, sa vie était ailleurs, loin de moi. De me plonger dans la souffrance, il ne le voulait pas et ne pouvait pas l’empêcher : cela seul dépendait de moi. Alors, j’ai accepté. Au bout de trois années. J’ai accepté : l’amour ne meurt pas, il reste dans mon cœur, il reste là. Alors, j’ai accepté de ne plus lui écrire. De ne plus l’attendre. De me respecter. J’ai compris qu’au delà de lui, c’est l’Amour que j’aimais, c’est lui que j’accueillais. Aujourd’hui, je suis seule, mais pas complètement. L’amour est toujours là. Et si je ne rencontrais jamais l’homme que j’espère, qu’importe ? J’ai le cœur en paix. Et loin de toi, je continuerai à sourire et à aimer la vie qui coule en moi car alors, à quoi bon ? Et aux séductions du désespoir, à présent, je saurais dire non. Quant à mes démons intérieurs, ces anges blessés, ils n’attendent qu’une chose, eux aussi être aimés et non être jugés, quelle que que soit leur pauvreté.
Ce n’est qu’en faisant la paix avec son passé que l’on peut vivre son présent pleinement et s’en émerveiller avec des yeux d’enfant. C’est un peu cela que l’on appelle parfois l’humilité.
Mar 10 Jan 2006, 21:16 par
dolce vita sur Mille choses
Un autre amour ?
Ca tu es toujours là quand j’ai besoin de toi.
Fidèle à toutes mes heures et à tous mes tracas.
Je suis seul et soudain dans un verre tu es là.
Alcool.
Vin des pires ou d’ailleurs tu sais me rassurer
Lorsque seules mes peurs sont là à m’entourer.
Alcool.
Tu me mens et m’enivres vers des rêves faciles
Quand la réalité m’effraie et me rend si fragile.
Alcool.
Tu es vraiment le seul dont j’admets les mensonges
Même si peu après leur vérité me ronge.
Alcool.
Tu es là bien en moi, car je t’ai accueilli
Je me mens à moi-même dans ce triste repli.
Alcool.
Dans les fêtes jadis tu me mettais en joie,
Aujourd’hui je suis seul et pourtant tu es là.
Alcool.
Ta bouteille est ma vie, ta fin sera la mienne.
Même si dans mes rêves ta présence est lointaine.
Alcool.
Je t’aime et je te hais, car tu es là toujours
Quand j’ai besoin de toi, quand j’ai mal à l’amour.
Alcool…
Fidèle à toutes mes heures et à tous mes tracas.
Je suis seul et soudain dans un verre tu es là.
Alcool.
Vin des pires ou d’ailleurs tu sais me rassurer
Lorsque seules mes peurs sont là à m’entourer.
Alcool.
Tu me mens et m’enivres vers des rêves faciles
Quand la réalité m’effraie et me rend si fragile.
Alcool.
Tu es vraiment le seul dont j’admets les mensonges
Même si peu après leur vérité me ronge.
Alcool.
Tu es là bien en moi, car je t’ai accueilli
Je me mens à moi-même dans ce triste repli.
Alcool.
Dans les fêtes jadis tu me mettais en joie,
Aujourd’hui je suis seul et pourtant tu es là.
Alcool.
Ta bouteille est ma vie, ta fin sera la mienne.
Même si dans mes rêves ta présence est lointaine.
Alcool.
Je t’aime et je te hais, car tu es là toujours
Quand j’ai besoin de toi, quand j’ai mal à l’amour.
Alcool…
Mar 10 Jan 2006, 01:41 par
l'homme de sable sur Mille choses
Petit Papa
Bonjour Petit papa, tu sais un jour ils m’ont dit que tu n’existais pas, et je les ai cru. Je voudrais te demander pardon d’avoir cru la masse, tu étais pour elle si facile à détruire et je suis si naïf, qu’une fois encore je me suis laissé entraîner.
Petit Papa, je reviens te voir alors qu’il y a bien longtemps que je ne t’ai pas écrit. Excuse moi, j’ai failli devenir adulte, c’est pour ça. Avant, je ne sais pas si tu te rappelles, je te demandais des playmobils, des legos techniques, des livres d’aventures. Tu me les as toujours apporté, et je ne t’ai jamais remercié. Alors merci, c’est peut être encore temps.
Petit Papa, voilà, je reviens te voir, parce que je crois qu’il n’existe plus que toi pour m’apporter la joie de mes rêves d’enfant. Aujourd’hui mes rêves sont bien différents. Il n’y a qu’une seule chose que je désire plus que toute autre chose, et cette chose, c’est Elle. Oh, je ne te demande pas de me l’apporter dans un paquet avec un gros ruban, encore moins de la faire passer par la cheminée. Je te demande juste de lui dire que je l’attends, que tu lui dises aussi mon regard d’enfant.
Petit Papa, tu vois avec l’age, je crois que la seule chose qui ne s’en va pas, c’est l’énergie que met le cœur à vouloir faire battre celui de ceux qu’on aime, et tu es le mieux placé pour le savoir. Tu as la chance d’avoir un cœur qui en fait battre des millions, moi je me contenterai bien de pouvoir en faire battre qu’un seul, et qu’un seul fasse battre vraiment le mien.
Petit Papa, il me faut être honnête avec toi. J’ai fait battre dans ma vie bien des cœurs, et j’avoue que des fois, j’ai cessé parce que le mien ne battait plus assez fort pour soutenir l’effort. Mais je te promets qu’à chaque fois je me suis employé au plus fort à leur donner ce que j’avais de plus précieux, et qu’aucune fois ce ne fut vain. A celles-ci, tu sais, ça serait bien aussi de leur donner un cœur rien que pour elles, enfin, si je peux me permettre, et si ce n’est pas déja fait.
Petit Papa, peut être qu’il te faudrait connaître son nom afin de l’amener à croiser ma route. En fait, je ne le connais pas vraiment, et je ne sais pas non plus à quoi elle ressemble vraiment. Ce que je sais, c’est que je la reconnaîtrai quand elle viendra. Peut être pas tout de suite, pas au premier regard. Peut être plus tard. Dis lui que j’ai ce qu’elle cherche, et dis lui surtout aussi que je l’ai caché tout au fond de mon cœur.
Ainsi, on sera sur tout les deux que la seule clef à ma serrure, ça sera son cœur à elle.
Petit Papa, je t’envoie cette lettre maintenant, il est peut être trop tôt, mais je suis sur qu’il n’est pas trop tard.
Porte toi bien.
PetitPrince.
Petit Papa, je reviens te voir alors qu’il y a bien longtemps que je ne t’ai pas écrit. Excuse moi, j’ai failli devenir adulte, c’est pour ça. Avant, je ne sais pas si tu te rappelles, je te demandais des playmobils, des legos techniques, des livres d’aventures. Tu me les as toujours apporté, et je ne t’ai jamais remercié. Alors merci, c’est peut être encore temps.
Petit Papa, voilà, je reviens te voir, parce que je crois qu’il n’existe plus que toi pour m’apporter la joie de mes rêves d’enfant. Aujourd’hui mes rêves sont bien différents. Il n’y a qu’une seule chose que je désire plus que toute autre chose, et cette chose, c’est Elle. Oh, je ne te demande pas de me l’apporter dans un paquet avec un gros ruban, encore moins de la faire passer par la cheminée. Je te demande juste de lui dire que je l’attends, que tu lui dises aussi mon regard d’enfant.
Petit Papa, tu vois avec l’age, je crois que la seule chose qui ne s’en va pas, c’est l’énergie que met le cœur à vouloir faire battre celui de ceux qu’on aime, et tu es le mieux placé pour le savoir. Tu as la chance d’avoir un cœur qui en fait battre des millions, moi je me contenterai bien de pouvoir en faire battre qu’un seul, et qu’un seul fasse battre vraiment le mien.
Petit Papa, il me faut être honnête avec toi. J’ai fait battre dans ma vie bien des cœurs, et j’avoue que des fois, j’ai cessé parce que le mien ne battait plus assez fort pour soutenir l’effort. Mais je te promets qu’à chaque fois je me suis employé au plus fort à leur donner ce que j’avais de plus précieux, et qu’aucune fois ce ne fut vain. A celles-ci, tu sais, ça serait bien aussi de leur donner un cœur rien que pour elles, enfin, si je peux me permettre, et si ce n’est pas déja fait.
Petit Papa, peut être qu’il te faudrait connaître son nom afin de l’amener à croiser ma route. En fait, je ne le connais pas vraiment, et je ne sais pas non plus à quoi elle ressemble vraiment. Ce que je sais, c’est que je la reconnaîtrai quand elle viendra. Peut être pas tout de suite, pas au premier regard. Peut être plus tard. Dis lui que j’ai ce qu’elle cherche, et dis lui surtout aussi que je l’ai caché tout au fond de mon cœur.
Ainsi, on sera sur tout les deux que la seule clef à ma serrure, ça sera son cœur à elle.
Petit Papa, je t’envoie cette lettre maintenant, il est peut être trop tôt, mais je suis sur qu’il n’est pas trop tard.
Porte toi bien.
PetitPrince.
Lun 02 Jan 2006, 21:49 par
PetitPrince sur Mille choses
Barbara
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t’ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N’oublie pas
Un homme sous un porche s’abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t’es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m’en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j’aime
Même si je ne les ai vus qu’une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s’aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N’oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l’arsenal
Sur le bateau d’Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé
C’est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage
De fer d’acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien
Jacques Prévert
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t’ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N’oublie pas
Un homme sous un porche s’abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t’es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m’en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j’aime
Même si je ne les ai vus qu’une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s’aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N’oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l’arsenal
Sur le bateau d’Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé
C’est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage
De fer d’acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien
Jacques Prévert
Sam 24 Déc 2005, 13:55 par
dolce vita sur Citations
Lettre à une enfant
Je ne t’ai pas choisie et encore moins faite,
Mais ton absence est là, douloureuse pourtant.
Toi qui m’as fait grandir du haut de tes six ans,
Je ne serai pas là pour te fêter les sept.
Et j’en pleure crois moi en tapant cette lettre.
Je pleure de ce silence qui m’entoure à présent,
De n’avoir joué assez à tous tes jeux d’enfants
Qu’en toute joie et rire j’apprenais à connaître.
Ne m’attends pas jeudi, je ne serai pas là.
Une histoire de grands me pousse à disparaître.
Tu comprendras plus tard te souvenant de moi,
Que j’aurais préféré descendre pour y être.
Je te vois du balcon, courir et t’amuser,
Je sais je n’y suis pas, mais je t’entends crier,
Rire et parfois pleurer, mais jamais t’arrêter.
A écouter ces rêves mon cœur devient amer,
Car il désirait tant au côté de ta mère,
Te voir grandir longtemps, se sentir cœur de père.
Prends soin de toi enfant, avant que tu ne glisses
Dans des histoires de grands, petite Marie au Lys.
Joyeux anniversaire…
Mais ton absence est là, douloureuse pourtant.
Toi qui m’as fait grandir du haut de tes six ans,
Je ne serai pas là pour te fêter les sept.
Et j’en pleure crois moi en tapant cette lettre.
Je pleure de ce silence qui m’entoure à présent,
De n’avoir joué assez à tous tes jeux d’enfants
Qu’en toute joie et rire j’apprenais à connaître.
Ne m’attends pas jeudi, je ne serai pas là.
Une histoire de grands me pousse à disparaître.
Tu comprendras plus tard te souvenant de moi,
Que j’aurais préféré descendre pour y être.
Je te vois du balcon, courir et t’amuser,
Je sais je n’y suis pas, mais je t’entends crier,
Rire et parfois pleurer, mais jamais t’arrêter.
A écouter ces rêves mon cœur devient amer,
Car il désirait tant au côté de ta mère,
Te voir grandir longtemps, se sentir cœur de père.
Prends soin de toi enfant, avant que tu ne glisses
Dans des histoires de grands, petite Marie au Lys.
Joyeux anniversaire…
Dim 11 Déc 2005, 17:59 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
Je cherchais un ami...
Oui, cela a commencé comme un jeu. Pour rire, par bravade, par curiosité, j’ai accepté d’essayer ce moyen moderne de rencontre d’un ami à distance. Prendre le temps de connaître l’autre, prendre le temps de s’apprivoiser. Après tout cela évitait déjà les fausses interprétations de surface : pas l’illusion de nos carcasses, c’était déjà un pas de fait... J’ai patiemment parcouru toutes les conditions pour m’inscrire et envoyé la petite photo qui malgré tout révélait mon visage: et paf, les messages défilaient et pas que des messieurs (j’avais pourtant précisé, m’a-t-il semblé) ; il y avait vraiment matière à te trouver, toi, l’ami rêvé. L’ami, un vrai, un qui vous connaisse de dedans avec qui on partage ses états d’âme et ses coups de rire ou de blues, un peu de temps et de tendresse... Après quelques prises de contact à droite et à gauche, on va vite pour éliminer ceux qui sont trop légers... En général, c’était plutôt pressé. Un besoin qui ne pouvait attendre le prochain arrêt... Enfin, je t’ai rencontré. Ta situation proche de la mienne nous prêta à sourire, tes traits d’esprit qui répondaient aux miens, ta vivacité à répondre m’avaient attirée. Une touche de complicité et j’avais eu plaisir à te retrouver très régulièrement le soir après 20h30, nous jouions des parties de discussions très vives, ou la séduction jouait son rôle mais en restant discrête... Et puis, un soir, moins d’une semaine s’était passée, patatras, "l’ami" ne devait plus tenir dans le costume étroit dont il s’était paré : le voilà qui, tel Adam, comme un ver, se révélait nu à son clavier... habitué et pas du tout gêné. "Rideau"...
J’ai recommencé très sagement à suivre les consignes, tout le processus mais cette fois, pour me désinscrire et ma photo fut retirée... Après ? J’ai soufflé.
Moralité : Plus on plane et plus il faut préparer l’aterrissage pour ne pas se casser le bout du nez...
J’ai recommencé très sagement à suivre les consignes, tout le processus mais cette fois, pour me désinscrire et ma photo fut retirée... Après ? J’ai soufflé.
Moralité : Plus on plane et plus il faut préparer l’aterrissage pour ne pas se casser le bout du nez...
Lun 05 Déc 2005, 14:42 par
dolce vita sur Amour internet
Aimer...
Je t’ai rencontré je ne sais comment et je ne sais (toujours pas) pourquoi... Par contre, je me souviens fort bien d’avoir souhaité ardemment connaître l’amour en plénitude...
Cet amour n’est pas exclusif d’une partie de l’être, elle le prend tout entier au delà de toute volonté propre...
Uni tout mon être dans un seul élan, dans un seul désir : t’aimer et être aimée de toi... Corps, coeur, esprit...
Aimer pour n’en connaître à présent que l’absence et la déchirure... Savoir ce que c’est que d’aimer pour se rendre compte que l’on vit sans , quelle ironie !!!
Une joie qui n’appartenaît plus à la terre et qui, en peu de temps, s’est incarnée, pour me quitter... A jamais ? !
Cet amour n’est pas exclusif d’une partie de l’être, elle le prend tout entier au delà de toute volonté propre...
Uni tout mon être dans un seul élan, dans un seul désir : t’aimer et être aimée de toi... Corps, coeur, esprit...
Aimer pour n’en connaître à présent que l’absence et la déchirure... Savoir ce que c’est que d’aimer pour se rendre compte que l’on vit sans , quelle ironie !!!
Une joie qui n’appartenaît plus à la terre et qui, en peu de temps, s’est incarnée, pour me quitter... A jamais ? !
Sam 26 Nov 2005, 15:39 par
dolce vita sur Parler d'amour
Oups !
Oups ! Je t’aime
C’est plus fort que moi
Sa coule dans mes veines
Et je sais pas pourquoi
C’est peut être tes yeux qui me font rêvé
Ou ta douceur que j’ai kiffé
La premiére fois que je t’ai vu
Je l’ai tout de suite su
Je suis jaloux de tous les autres
Ce que tu connais, ce que tu pelote,
Excuse moi, c’est pas ma faute
Je t’aime plus que tous les autres
J’espère que tu comprend,
Je pense à toi constamment,
Tout le jour et toute la nuit
Même quand je suis endormi
Mais ou est-tu à cette heure la ?
J’espère que tu ne m’évite pas
S’il te plait joue pas à sa
Dis moi que tu m’aime et sa ira
C’est plus fort que moi
Sa coule dans mes veines
Et je sais pas pourquoi
C’est peut être tes yeux qui me font rêvé
Ou ta douceur que j’ai kiffé
La premiére fois que je t’ai vu
Je l’ai tout de suite su
Je suis jaloux de tous les autres
Ce que tu connais, ce que tu pelote,
Excuse moi, c’est pas ma faute
Je t’aime plus que tous les autres
J’espère que tu comprend,
Je pense à toi constamment,
Tout le jour et toute la nuit
Même quand je suis endormi
Mais ou est-tu à cette heure la ?
J’espère que tu ne m’évite pas
S’il te plait joue pas à sa
Dis moi que tu m’aime et sa ira
Ven 25 Nov 2005, 22:16 par
leoz sur Parler d'amour
sur l'autoroute, ce dimanche là ..
18 heures et quelques … l’autoroute du Sud vers le Sud ..
Moi je tiens le volant dans mes mains et les rétros dans mes yeux,
j’écoute « debout sur le zinc » ce CD que je t’ai recopié pour que tu écoutes ses consonances à la fois d’Europe de l’Est et Irlandaises entourée de mots …
Quelques violons et clarinettes plus tard, j’abandonne la station essence, le ventre de ma voiture plein et le mien bientôt par des barres chocolatées...
Quelques moments plus tôt...c’était nous sur ce lit défait...
Oui, c’était nous pendant trois jours, ce soupçon de vie ensemble...
Oui, c’est ça s’aimer ..
Oui, je me suis livrée à toi au bout d’un "tu me manques déjà..." et tu as osé ces mots que tu ne voulais pas avant moi... Mais que tu savais .. oui, tu savais …
Et tu veux, et je veux comprendre, nous apprendre... aller toujours l’une vers l’autre... Vraiment...
Devant mon volant, je dépasse les camions et je repense à nous deux .. Mes émotions pour eux, pour toi... ta tête au creux de mon épaule, tes regards, tes baisers, tes émotions à toi aussi .. nos sentiments..
Et tu prends et je t’offres mon amour ..
Je veux voir ta fleur s’épanouir, s’ouvrir, m’enivrer, m’amourer en douceur tendre et nous apprendre, réapprendre ce que c’est qu’aimer et être aimée...
19h et des peufs, me voilà à la barrière de péage, ton croissant et Vénus m’ont accompagnée tout au long de ma route … C’est toute la nuit, c’est toutes les nuits qu’ils m’accompagneront .. mon antilope …
Moi je tiens le volant dans mes mains et les rétros dans mes yeux,
j’écoute « debout sur le zinc » ce CD que je t’ai recopié pour que tu écoutes ses consonances à la fois d’Europe de l’Est et Irlandaises entourée de mots …
Quelques violons et clarinettes plus tard, j’abandonne la station essence, le ventre de ma voiture plein et le mien bientôt par des barres chocolatées...
Quelques moments plus tôt...c’était nous sur ce lit défait...
Oui, c’était nous pendant trois jours, ce soupçon de vie ensemble...
Oui, c’est ça s’aimer ..
Oui, je me suis livrée à toi au bout d’un "tu me manques déjà..." et tu as osé ces mots que tu ne voulais pas avant moi... Mais que tu savais .. oui, tu savais …
Et tu veux, et je veux comprendre, nous apprendre... aller toujours l’une vers l’autre... Vraiment...
Devant mon volant, je dépasse les camions et je repense à nous deux .. Mes émotions pour eux, pour toi... ta tête au creux de mon épaule, tes regards, tes baisers, tes émotions à toi aussi .. nos sentiments..
Et tu prends et je t’offres mon amour ..
Je veux voir ta fleur s’épanouir, s’ouvrir, m’enivrer, m’amourer en douceur tendre et nous apprendre, réapprendre ce que c’est qu’aimer et être aimée...
19h et des peufs, me voilà à la barrière de péage, ton croissant et Vénus m’ont accompagnée tout au long de ma route … C’est toute la nuit, c’est toutes les nuits qu’ils m’accompagneront .. mon antilope …
Mer 09 Nov 2005, 16:24 par
treets sur La vie à deux
Nuit Parisienne...
Mélancolies des jours heureux,
On a mis fin à notre amour,
Ces sentiments si chaleureux,
Ce sentiment qui court toujours.
Tu m’as laissé tomber,
Je suis sorti de ta tête
Et tu ne ma pas rattrapé
Tu ma laissé tomber
Et mon coeur me répète
Que j’ai tous gâché
Continuons notre amour
Comme si rien ne s’était passé
Que l’on oublie pour toujours
Cette nuit où je t’ai trompée
Cette nuit de folie,
Que j’ai passé à Paris
On a mis fin à notre amour,
Ces sentiments si chaleureux,
Ce sentiment qui court toujours.
Tu m’as laissé tomber,
Je suis sorti de ta tête
Et tu ne ma pas rattrapé
Tu ma laissé tomber
Et mon coeur me répète
Que j’ai tous gâché
Continuons notre amour
Comme si rien ne s’était passé
Que l’on oublie pour toujours
Cette nuit où je t’ai trompée
Cette nuit de folie,
Que j’ai passé à Paris
Mer 05 Oct 2005, 20:34 par
leoz sur Parler d'amour
c'était en février....
Que j’étais dans mes petits souliers ce jour-là...le jour où tu es arrivée vraiment dans ma vie…avec tout ce que je n’avais jamais vu de toi mais que j’avais deviné..
Et le T G V s’est arrêté…
Je guettais sans en avoir l’air l’ouverture de la porte de ton compartiment, te voir…oui, te voir…je n’ai vu que ton sourire et mes yeux se sont baissés, perdus sur le quai : mes yeux je leur avais dit de ne pas trop en faire, ou plutôt de faire bonne impression !
Ta peau était fraîche ; j’étais glacée et mon cœur, qui s’était mis à battre un peu plus vite à ta descente du train, ne s’est pas calmé...je crois bien qu’il a gardé ce rythme tout au long de ce week-end…
«deux bises ? –non, ici c’est quatre…-alors, va pour quatre… »
Oui, ta peau était fraîche et tes lèvres tièdes sur mes joues…
Pas très animé, le trajet en voiture… Nous avons dû parler, de tout, de rien…il fallait ne pas laisser le silence s’installer, alors je t’ai écoutée…je répondais comme je pouvais, entre deux pensées contraires qui me projetaient déjà entre tes bras...faut-il déjà ?...ne faut-il pas? Un délice, ta voix…un enfer, mes doutes!
« la maison est là…nous y sommes… » et tu es entrée chez moi…J’étais dans la tourmente, au beau milieu de mes interrogations, incapable de me résoudre à….à passer mes bras autour de toi… à juste prendre ta main…à seulement te regarder…
J’étais chez moi, en terrain connu mais voilà, j’avais perdu tous mes repères…choisir le fauteuil et mettre un peu de distance entre nous, m’installer sur le canapé à côté de toi ?
Tu as pris l’initiative et d’un mot accompagnant ton sourire tu m’as invitée à m’asseoir près de toi sur le canapé…
Ta main s’est appropriée la mienne, nos doigts se sont trouvés. Naturellement ta tête s’est posée sur mon épaule…mon autre main s’est trouvée bête au bout de mon bras, bête à ne pas savoir où se poser : ton bras ? ta cuisse ? ton visage ? La tienne s’en est prise à ma chemise...déjà, il te fallait t’accrocher…nous en étions là lorsque le téléphone a sonné.
Sans le savoir, mon frère venait de sauver mon autre main du naufrage…tes doigts jouaient avec le pli de mon jean’s, le parcouraient, défaisaient, refaisaient…et mon frère me parlait, il ne se doutait pas. La conversation n’en finissait pas, mais moi pendant ce temps, je refaisais surface…petit à petit, je me suis retrouvée.
Après…après, ma main a suivi le chemin de ton bras, s’y est promenée, est allée découvrir ta peau douce et tiède sous la manche de ton pull…
Voilà…c’est toi que je caressais, toi qui me donnais chaud soudainement, toi qui me faisais frissonner et trembler…ma main s’est faite un peu plus insistante, je crois pour cacher ce tremblement…un baiser sur ma joue, la coin de ma bouche, tes lèvres sur les miennes...enfin…
Là…ce premier baiser et ton premier soupir lorsque nos langues se sont mêlées, quand ma main s’est glissée sous ton pull…mon désir et mon doute mélangés. Ton corps, je l’ai senti se tendre…mes mains, ma bouche je les savais faites pour lui…
Tu t’es allongée et tu m’as guidée… je ressentais ton envie et tu savais la mienne : tes yeux me le disaient. Les miens ont suivi la montée de ton plaisir. Je t’ai apprise…j’ai appris tes frémissements, tes attentes, tes mots, les parties de ton corps sensibles, si réactives…tu m’as laissée te faire l’amour…je suis devenue ton amante…
A cet instant, celui de ton abandon, celui où pour la première fois je t’ai vue faible au creux de mes bras, mon regard s’est un peu troublé; j’ai mis ma tête tout près de ton cou…c’était chaud ce qui coulait sur ma joue…ça aussi, c’était la première fois…
Et le T G V s’est arrêté…
Je guettais sans en avoir l’air l’ouverture de la porte de ton compartiment, te voir…oui, te voir…je n’ai vu que ton sourire et mes yeux se sont baissés, perdus sur le quai : mes yeux je leur avais dit de ne pas trop en faire, ou plutôt de faire bonne impression !
Ta peau était fraîche ; j’étais glacée et mon cœur, qui s’était mis à battre un peu plus vite à ta descente du train, ne s’est pas calmé...je crois bien qu’il a gardé ce rythme tout au long de ce week-end…
«deux bises ? –non, ici c’est quatre…-alors, va pour quatre… »
Oui, ta peau était fraîche et tes lèvres tièdes sur mes joues…
Pas très animé, le trajet en voiture… Nous avons dû parler, de tout, de rien…il fallait ne pas laisser le silence s’installer, alors je t’ai écoutée…je répondais comme je pouvais, entre deux pensées contraires qui me projetaient déjà entre tes bras...faut-il déjà ?...ne faut-il pas? Un délice, ta voix…un enfer, mes doutes!
« la maison est là…nous y sommes… » et tu es entrée chez moi…J’étais dans la tourmente, au beau milieu de mes interrogations, incapable de me résoudre à….à passer mes bras autour de toi… à juste prendre ta main…à seulement te regarder…
J’étais chez moi, en terrain connu mais voilà, j’avais perdu tous mes repères…choisir le fauteuil et mettre un peu de distance entre nous, m’installer sur le canapé à côté de toi ?
Tu as pris l’initiative et d’un mot accompagnant ton sourire tu m’as invitée à m’asseoir près de toi sur le canapé…
Ta main s’est appropriée la mienne, nos doigts se sont trouvés. Naturellement ta tête s’est posée sur mon épaule…mon autre main s’est trouvée bête au bout de mon bras, bête à ne pas savoir où se poser : ton bras ? ta cuisse ? ton visage ? La tienne s’en est prise à ma chemise...déjà, il te fallait t’accrocher…nous en étions là lorsque le téléphone a sonné.
Sans le savoir, mon frère venait de sauver mon autre main du naufrage…tes doigts jouaient avec le pli de mon jean’s, le parcouraient, défaisaient, refaisaient…et mon frère me parlait, il ne se doutait pas. La conversation n’en finissait pas, mais moi pendant ce temps, je refaisais surface…petit à petit, je me suis retrouvée.
Après…après, ma main a suivi le chemin de ton bras, s’y est promenée, est allée découvrir ta peau douce et tiède sous la manche de ton pull…
Voilà…c’est toi que je caressais, toi qui me donnais chaud soudainement, toi qui me faisais frissonner et trembler…ma main s’est faite un peu plus insistante, je crois pour cacher ce tremblement…un baiser sur ma joue, la coin de ma bouche, tes lèvres sur les miennes...enfin…
Là…ce premier baiser et ton premier soupir lorsque nos langues se sont mêlées, quand ma main s’est glissée sous ton pull…mon désir et mon doute mélangés. Ton corps, je l’ai senti se tendre…mes mains, ma bouche je les savais faites pour lui…
Tu t’es allongée et tu m’as guidée… je ressentais ton envie et tu savais la mienne : tes yeux me le disaient. Les miens ont suivi la montée de ton plaisir. Je t’ai apprise…j’ai appris tes frémissements, tes attentes, tes mots, les parties de ton corps sensibles, si réactives…tu m’as laissée te faire l’amour…je suis devenue ton amante…
A cet instant, celui de ton abandon, celui où pour la première fois je t’ai vue faible au creux de mes bras, mon regard s’est un peu troublé; j’ai mis ma tête tout près de ton cou…c’était chaud ce qui coulait sur ma joue…ça aussi, c’était la première fois…
Mar 04 Oct 2005, 21:06 par
danslalune sur La première fois
baladeuses mes mains?
Tout est prétexte à la balade pour mes mains.
Elles ne manquent pas une occasion pour partir à la découverte...c’est chaque fois une découverte...du corps de mon amoureuse: la sortie de la douche ou du bain:« attention monange…viens dans mes bras sinon tu vas prendre froid… », et surtout, c’est un véritable régal, la chasse aux miettes.
Gourmande comme elle est, elle ne dit jamais non à un gâteau et qui dit gâteau dit miettes.
Pour elle le gâteau, pour moi les miettes…mais pas que...lisez ce qui suit : vous saurez…
Mon amoureuse vient d’avaler la dernière bouchée de gâteau et...
-Oh ! et bien oui, dis-moi…Que de miettes, que de miettes : c’est une hécatombe que je vois là, sur le haut de ton tricot, et elles semblent toutes bien accro à toi…remarque, je les comprends : c’est une place de choix !
Bon, allez...ouste ! mais seulement pour la forme le"ouste"…mes yeux constatent l’étendue des dégâts, ils en profitent pour s’attarder sur tes rondeurs si tentantes.
Mes mains viennent constater qu’il ne s’agit pas d’un mirage, d’une hallucination visuelle…sait-on jamais…je vérifie en relevant le tricot…mes mains se posent à même la peau…tiède et douce…non, je n’hallucine pas…
« …tu respires vite, mon amour…je te trouve fiévreuse, tout à coup…»
Fluteuuuuuu ! en relevant le pull, j’ai fait tomber les miettes sur ton entrecuisse : l’affaire se corserait-elle ? Que non, monange, je m’applique et mes yeux scrutent, partent à la chasse aux miettes ! Mes mains les suivent comme…des mains peuvent suivre des yeux…de près, de très près….
Si j’ai bien fait le compte, je ne t’ai pas débarrassée de toutes ces fâcheuses, je souffle…un peu…rien n’y fait !
Tu le sais, je n’aime pas gâcher la nourriture…j’attrape presque tout le contingent avec ma bouche…quelques-unes se sont introduites par une petite ouverture, là, en haut de ta braguette légèrement baissée…l’ouverture n’est pas assez importante : je te débraguette..non pas débraguette..je déboutonne le haut de ton jean’s et…tiens ! hop ! pendant que j’y suis, je fais glisser le long de tes cuisses, puis de tes jambes, pantalons et culotte.
Mes lèvres recueillent une, deux miettes, mais où se cache la petite dernière…une rebelle, la petite dernière…c’est pour ça que je l’aime…
Ahhhhhhh ! La voiloù…juste là, sur ton bouton…faudrait pas qu’elle l’égratigne…délicatement ma langue s’y pose.
« ...tu souffres, mon amour ? » alors je redouble de douceur et mes lèvres l’embrassent…tes soupirs et tes mots s’emmêlent un peu…je ne saisis pas tout, c’est confus :
« …oui….mon dieu… », je te laisse à ta prière, je continue mon exploration…
Avec un infini de tendresse, j’emprisonne ce"rose ermite"entre mes lèvres, ma langue lui conte fleurette, le cajole...c’est un timide…peu à peu, il se laisse apprivoiser, sort de son repaire…ma langue le caresse amoureusement, voluptueusement...voilà…il s’épanouit…et du bout de ma langue, je cueille ton plaisir…
Elles ne manquent pas une occasion pour partir à la découverte...c’est chaque fois une découverte...du corps de mon amoureuse: la sortie de la douche ou du bain:« attention monange…viens dans mes bras sinon tu vas prendre froid… », et surtout, c’est un véritable régal, la chasse aux miettes.
Gourmande comme elle est, elle ne dit jamais non à un gâteau et qui dit gâteau dit miettes.
Pour elle le gâteau, pour moi les miettes…mais pas que...lisez ce qui suit : vous saurez…
Mon amoureuse vient d’avaler la dernière bouchée de gâteau et...
-Oh ! et bien oui, dis-moi…Que de miettes, que de miettes : c’est une hécatombe que je vois là, sur le haut de ton tricot, et elles semblent toutes bien accro à toi…remarque, je les comprends : c’est une place de choix !
Bon, allez...ouste ! mais seulement pour la forme le"ouste"…mes yeux constatent l’étendue des dégâts, ils en profitent pour s’attarder sur tes rondeurs si tentantes.
Mes mains viennent constater qu’il ne s’agit pas d’un mirage, d’une hallucination visuelle…sait-on jamais…je vérifie en relevant le tricot…mes mains se posent à même la peau…tiède et douce…non, je n’hallucine pas…
« …tu respires vite, mon amour…je te trouve fiévreuse, tout à coup…»
Fluteuuuuuu ! en relevant le pull, j’ai fait tomber les miettes sur ton entrecuisse : l’affaire se corserait-elle ? Que non, monange, je m’applique et mes yeux scrutent, partent à la chasse aux miettes ! Mes mains les suivent comme…des mains peuvent suivre des yeux…de près, de très près….
Si j’ai bien fait le compte, je ne t’ai pas débarrassée de toutes ces fâcheuses, je souffle…un peu…rien n’y fait !
Tu le sais, je n’aime pas gâcher la nourriture…j’attrape presque tout le contingent avec ma bouche…quelques-unes se sont introduites par une petite ouverture, là, en haut de ta braguette légèrement baissée…l’ouverture n’est pas assez importante : je te débraguette..non pas débraguette..je déboutonne le haut de ton jean’s et…tiens ! hop ! pendant que j’y suis, je fais glisser le long de tes cuisses, puis de tes jambes, pantalons et culotte.
Mes lèvres recueillent une, deux miettes, mais où se cache la petite dernière…une rebelle, la petite dernière…c’est pour ça que je l’aime…
Ahhhhhhh ! La voiloù…juste là, sur ton bouton…faudrait pas qu’elle l’égratigne…délicatement ma langue s’y pose.
« ...tu souffres, mon amour ? » alors je redouble de douceur et mes lèvres l’embrassent…tes soupirs et tes mots s’emmêlent un peu…je ne saisis pas tout, c’est confus :
« …oui….mon dieu… », je te laisse à ta prière, je continue mon exploration…
Avec un infini de tendresse, j’emprisonne ce"rose ermite"entre mes lèvres, ma langue lui conte fleurette, le cajole...c’est un timide…peu à peu, il se laisse apprivoiser, sort de son repaire…ma langue le caresse amoureusement, voluptueusement...voilà…il s’épanouit…et du bout de ma langue, je cueille ton plaisir…
Ven 30 Sep 2005, 21:52 par
danslalune sur Mille choses
Ecrire sur t’ai
Revivre, Case départ, Renaissance, Auprès de toi..., Un autre amour ?, Petit Papa, Barbara, Lettre à une enfant, Je cherchais un ami..., Aimer..., Oups !, sur l'autoroute, ce dimanche là .., Nuit Parisienne..., c'était en février...., baladeuses mes mains?,Il y a 172 textes utilisant le mot t’ai. Ces pages présentent les textes correspondant.
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