Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur souffrance - Page 2 sur 9
Rien bordélique
Je me dis tu ...
putain, t’es là à crever dans ton espace,
à pas pouvoir crier ta douleur,
alors tu l’écris ici,
pour la poser,
pour rien,
pour personne,
juste parce que tu ne sais plus quoi en faire,
elle t’étouffe, tu suffoques ..
et l’acide de tes larmes ébauche le labyrinthe de l’histoire ...
y’a des gens autour de toi qui s’aiment,
y’a ceux qui baisent comme des pauvres,
sans amour,
y’a tous les semblanteux de la vie ...
qui sourient à à un ersatz d’happyness
alors, fonce toi aussi
frime en t’inventant une vie,
fais "l’atypique" ,
le monde webien tout entier l’est tu sais,
du coup t’en deviens si banal ,
Clopes, sex and drug sur le net
les blogs et autres sites d’écriture ou de rencontres sont un bordel phénoménal
qui veut faire Mme Claude ?
Le Cac claque en crac
et toi, tu prends un risque ...
celui de crever de cet amour,
personne pour te couvrir...
t’as mal, t’en peux plus et tu dois la fermer ...
alors tais toi ..
Même si tu crèves de son souvenir
tu t’épuises à rêver son regard
Il voit pas ta souffrance lui,
il s’en tape de ta douleur ..
et t’es là avec ton envie de chialer latente
tu te prends à espérer bêtement
tu veux y croire encore mais jamais ...
T’as pas tout lu ?
ça m’étonne pas, dans la vie, personne n’écoute personne,
sur le net, personne ne lit personne ..
c’est la loi du CPSG
putain, t’es là à crever dans ton espace,
à pas pouvoir crier ta douleur,
alors tu l’écris ici,
pour la poser,
pour rien,
pour personne,
juste parce que tu ne sais plus quoi en faire,
elle t’étouffe, tu suffoques ..
et l’acide de tes larmes ébauche le labyrinthe de l’histoire ...
y’a des gens autour de toi qui s’aiment,
y’a ceux qui baisent comme des pauvres,
sans amour,
y’a tous les semblanteux de la vie ...
qui sourient à à un ersatz d’happyness
alors, fonce toi aussi
frime en t’inventant une vie,
fais "l’atypique" ,
le monde webien tout entier l’est tu sais,
du coup t’en deviens si banal ,
Clopes, sex and drug sur le net
les blogs et autres sites d’écriture ou de rencontres sont un bordel phénoménal
qui veut faire Mme Claude ?
Le Cac claque en crac
et toi, tu prends un risque ...
celui de crever de cet amour,
personne pour te couvrir...
t’as mal, t’en peux plus et tu dois la fermer ...
alors tais toi ..
Même si tu crèves de son souvenir
tu t’épuises à rêver son regard
Il voit pas ta souffrance lui,
il s’en tape de ta douleur ..
et t’es là avec ton envie de chialer latente
tu te prends à espérer bêtement
tu veux y croire encore mais jamais ...
T’as pas tout lu ?
ça m’étonne pas, dans la vie, personne n’écoute personne,
sur le net, personne ne lit personne ..
c’est la loi du CPSG
Jeu 13 Jan 2011, 23:53 par
Luna_Lou sur L'amour en vrac
Amour fou
Sombrer dans la folie ? je le pourrais sans aucun doute. Je passerais mon temps à errer dans la ville ou la forêt, passant d’un monde à l’autre. Les arbres me caresseraient de leurs feuilles douces commes des plumes, le béton m’asborberait pour me lover dans les entrailles de la terre, et les écureuils me conteraient des histoires fantastiques dont eux seuls auraient le secret.
Ah ce que j’aimerais être folle et ne plus me soucier de ce monde oppressant, sans cesse dans la demande d’une perfection futile dénuée de charme. C’est dans les défauts et les différences que l’on devient productif, puisqu’il s’agit là de "gommer" en nous ce qui dérangerait l’autre, afin d’être apprécié de lui. Ou alors, au contraire, assumer sa différence pour s’affirmer et se démarquer.
Sornettes que tout cela ! Heureux le simple d’esprit qui s’émerveille en regardant ses doigts, persuadé qu’il converse avec son meilleur ami à propos d’extraordirnaires théories visant à un monde meilleur.
La limite entre la folie et la normalité n’est pas grande et son équilibre ne tient qu’à un fil. On pourrait croire certains fous normaux et l’on passe son temps à rencontrer des gens normaux complètement fous. Qu’importe ! On ne cautionne ni l’un ni l’autre. Le fou est surement plus à même que nous, d’accepter l’autre tel qu’il est. Notre état de conscience se démélant sans cesse du bien et du mal, de l’amour et de la haine, fait de nous des êtres de jugement complètement inconscients. Le fou lui, ne se posera pas la question.
La folie n’empêche pas la souffrance bien au contraire, puisque c’est bien cela que les soignants passent leur temps à combattre. Mais peut être l’aténue t’elle ou lui donne t’elle un tout autre sens dans ce monde spécial sans limite.
J’aimerais pouvoir franchir cette barrière qui nous sépare injustement et te regarder avec les yeux d’un fou.
Ah ce que j’aimerais être folle et ne plus me soucier de ce monde oppressant, sans cesse dans la demande d’une perfection futile dénuée de charme. C’est dans les défauts et les différences que l’on devient productif, puisqu’il s’agit là de "gommer" en nous ce qui dérangerait l’autre, afin d’être apprécié de lui. Ou alors, au contraire, assumer sa différence pour s’affirmer et se démarquer.
Sornettes que tout cela ! Heureux le simple d’esprit qui s’émerveille en regardant ses doigts, persuadé qu’il converse avec son meilleur ami à propos d’extraordirnaires théories visant à un monde meilleur.
La limite entre la folie et la normalité n’est pas grande et son équilibre ne tient qu’à un fil. On pourrait croire certains fous normaux et l’on passe son temps à rencontrer des gens normaux complètement fous. Qu’importe ! On ne cautionne ni l’un ni l’autre. Le fou est surement plus à même que nous, d’accepter l’autre tel qu’il est. Notre état de conscience se démélant sans cesse du bien et du mal, de l’amour et de la haine, fait de nous des êtres de jugement complètement inconscients. Le fou lui, ne se posera pas la question.
La folie n’empêche pas la souffrance bien au contraire, puisque c’est bien cela que les soignants passent leur temps à combattre. Mais peut être l’aténue t’elle ou lui donne t’elle un tout autre sens dans ce monde spécial sans limite.
J’aimerais pouvoir franchir cette barrière qui nous sépare injustement et te regarder avec les yeux d’un fou.
Dim 09 Jan 2011, 00:22 par
Atina sur L'amour en vrac
Triste novembre...
Nous avions rendez vous à Alma Marceau, pour aller ensemble visiter une exposition au Musée d’Art Moderne de Paris (*). J’étais très en avance et m’étais installé dans une brasserie ; tu es arrivée derrière moi, ravissante et divine surprise. J’ai plus savouré ton regard que le vin chaud que j’avais pris pour effacer un peu la pluie froide qui tombait. Nous avons bavardé… tes soucis professionnels, mes prochains déplacements. Cela aurait pu paraitre banalités, mais la douceur de tes yeux m’aurait bien fait prolonger ce moment de partage à l’infini…
Quelques centaines de mètres le long de l’avenue du Président Wilson. Le trajet me parut si court malgré la pluie : tenir ta main dans la mienne et glisser un baiser furtif dans ton cou auraient mérité plus de temps… Encore tenir ta main pour monter les quelques marches, puis la lâcher quand l’assistance se fit plus dense…
Nous passons brutalement de cette obscurité froide, mais si douce en ta présence, à cette entrée immense, surchauffée et éclatante de lumière. Le temps de recevoir un plan de l’exposition, et nous voilà parti dans l’exploration de la vie de cet artiste … que nous découvrons ensemble.
Dès les premiers tableaux (le terme de toile serait parfois inadapté), je ressens une sorte de malaise intérieur devant le caractère torturé de l’œuvre. L’hôtesse qui accompagne notre petit groupe commente la vie de cet artiste, qui fut placée sous le signe des drogues dures. J’ai pourtant du mal à « entrer » dans le sujet. Pourquoi ces corps torturés, quand le corps exprime pour moi chaleur et douceur ? Pourquoi cette morbidité qui se dégage, quand le corps doit exprimer la vie ?
J’essaie au moins de profiter de ta présence, faute de bien comprendre le sens de cette œuvre titanesque par le nombre de tableaux qu’il a produit. Et je commence le plus doux jeu que je puisse imaginer malgré ces quelques dizaines de spectateurs inconnus : croiser ton regard, glisser ma main dans la tienne, ou voler un baiser dans ton cou sans attirer l’attention…
Parfois, la chaleur des couleurs d’une toile vient trancher un peu avec la noirceur générale qui imprègne l’œuvre. Je quitte alors ton regard pour plonger le mien dans cette peinture. Mais bien souvent, le sort réservé aux corps humains par cet artiste semble tout droit sorti de l’écorché d’un traité d’anatomie, et me ramène ainsi à ce malaise qui ne me lâche plus. J’ai du mal à comprendre ces corps mutilés, cette souffrance qui sort de l’œuvre.
Le labyrinthe chronologique des œuvres s’achève… 1988 ; 28 ans donc pour cet artiste torturé qui se détruisit par les drogues et mourut solitaire. Un frisson parcourut mon dos… J’aurais presque pu reprendre à mon compte la phrase biblique de Siméon « Un glaive te transpercera le cœur ».
Sur le chemin du retour, j’ai voulu renouer avec la douceur : je t’ai prise dans mes bras, j’ai fait de mes baisers un collier pour goûter à la douceur de ton cou. Mais je t’ai sentie si distante, je n’ai pas insisté… Nous avons à peine échangé quelques banalités pendant le trajet en voiture, alors que j’avais tant à te dire. Un petit geste d’adieu en te déposant au pied de ton immeuble, et me voilà de retour dans cette obscurité froide et humide, un peu à l’image de mon âme...
Triste Novembre, qui m’aura arraché tout ce qui me réconfortait, tout ce qui me rassurait, tout ce que j’avais de plus précieux.
(*) Exposition Basquiat, jusqu’au 30 janvier 2011 pour ceux qui apprécient...
Quelques centaines de mètres le long de l’avenue du Président Wilson. Le trajet me parut si court malgré la pluie : tenir ta main dans la mienne et glisser un baiser furtif dans ton cou auraient mérité plus de temps… Encore tenir ta main pour monter les quelques marches, puis la lâcher quand l’assistance se fit plus dense…
Nous passons brutalement de cette obscurité froide, mais si douce en ta présence, à cette entrée immense, surchauffée et éclatante de lumière. Le temps de recevoir un plan de l’exposition, et nous voilà parti dans l’exploration de la vie de cet artiste … que nous découvrons ensemble.
Dès les premiers tableaux (le terme de toile serait parfois inadapté), je ressens une sorte de malaise intérieur devant le caractère torturé de l’œuvre. L’hôtesse qui accompagne notre petit groupe commente la vie de cet artiste, qui fut placée sous le signe des drogues dures. J’ai pourtant du mal à « entrer » dans le sujet. Pourquoi ces corps torturés, quand le corps exprime pour moi chaleur et douceur ? Pourquoi cette morbidité qui se dégage, quand le corps doit exprimer la vie ?
J’essaie au moins de profiter de ta présence, faute de bien comprendre le sens de cette œuvre titanesque par le nombre de tableaux qu’il a produit. Et je commence le plus doux jeu que je puisse imaginer malgré ces quelques dizaines de spectateurs inconnus : croiser ton regard, glisser ma main dans la tienne, ou voler un baiser dans ton cou sans attirer l’attention…
Parfois, la chaleur des couleurs d’une toile vient trancher un peu avec la noirceur générale qui imprègne l’œuvre. Je quitte alors ton regard pour plonger le mien dans cette peinture. Mais bien souvent, le sort réservé aux corps humains par cet artiste semble tout droit sorti de l’écorché d’un traité d’anatomie, et me ramène ainsi à ce malaise qui ne me lâche plus. J’ai du mal à comprendre ces corps mutilés, cette souffrance qui sort de l’œuvre.
Le labyrinthe chronologique des œuvres s’achève… 1988 ; 28 ans donc pour cet artiste torturé qui se détruisit par les drogues et mourut solitaire. Un frisson parcourut mon dos… J’aurais presque pu reprendre à mon compte la phrase biblique de Siméon « Un glaive te transpercera le cœur ».
Sur le chemin du retour, j’ai voulu renouer avec la douceur : je t’ai prise dans mes bras, j’ai fait de mes baisers un collier pour goûter à la douceur de ton cou. Mais je t’ai sentie si distante, je n’ai pas insisté… Nous avons à peine échangé quelques banalités pendant le trajet en voiture, alors que j’avais tant à te dire. Un petit geste d’adieu en te déposant au pied de ton immeuble, et me voilà de retour dans cette obscurité froide et humide, un peu à l’image de mon âme...
Triste Novembre, qui m’aura arraché tout ce qui me réconfortait, tout ce qui me rassurait, tout ce que j’avais de plus précieux.
(*) Exposition Basquiat, jusqu’au 30 janvier 2011 pour ceux qui apprécient...
Mar 23 Nov 2010, 09:05 par
piertiteuf sur L'amour en vrac
Moi sans toi
Une lancinante douleur étreint inlassablement mon cœur d’un soleil à l’autre; d’une étoile à l’autre; elle me presse comme un citron, m’affaiblit physiquement et moralement, me laissant le souffle court, le regard perdu, l’âme éteinte face à tous ces lendemains que je n’arrive pas à imaginer sans toi depuis que tu es parti vers une autre. Je ne l’ai pas vraiment vu venir. Ou si, peut-être un peu, mais sans doute que je refusais de l’admettre qu’un jour tu puisses te lasser de moi et quitter ton amante pour en prendre une autre.
Nos routes virtuelles se sont croisées par un jour qui fut béni pour moi. Au fil de quelques échanges, un lien s’est tissé entre nous et nous avons un jour ressenti le besoin de nous « deviner » après une journée de travail. Je n’oublierai jamais ton souffle essoufflé par-dessus mon épaule; je n’oublierai jamais que tu portais une magnifique chemise blanche. Petit à petit, tu m’as apprivoisée; tu m’as tendu la main, ouvert grand tes bras, prêté tes lèvres et ouvert la porte de ton sanctuaire au Palais à une période de ma vie où j’errais et me perdais chaque jour un peu plus dans la jungle du virtuel. Le vide qui m’habitait était immense. Un abyme sans fin. Le volcan en moi s’était éteint. Et puis tu es arrivé dans ma vie. Grâce à toi, ce volcan endormi est sorti de son long sommeil. Une fougueuse passion venait de naître et me ramenait à la vie. Voilà qu’enfin, je sentais battre de nouveau mon cœur. À chacune de nos rencontres, il se mettait à battre comme le gros tambour d’une fanfare qui fait bondir notre intérieur sur son passage.
Tu as été bon pour moi. Tu as été généreux avec moi. Tu as été doux, tendre, drôle. Tu as été l’amant le plus sensuel qui soit. Il n’est pas étonnant que j’aie autant de peine de t’avoir perdu et de pleurer sur moi-même tout ce que je n’obtiendrai plus de si doux, de si chaud, de si voluptueux émanant de l’homme exceptionnellement sensuel et fougueux que tu es.
Plus jamais je ne revivrai une telle passion. Celle-ci était unique. Elle n’était que pour toi. Elle n’appartenait qu’à toi. Ma passion, c’était TOI. Tu es parti et je reste là à pleurer ce qui n’est plus. Ce qui ne sera plus. Je suis incapable de me consoler avec mes souvenirs. Je n’y arrive pas. La douleur prend toute la place. Le chagrin m’a envahie de part en part.
Tes silences de plus en plus longs, tes absences de message téléphonique ou écrit se faisant de plus en plus rares, me disaient bien que tu t’éloignais déjà de moi. Mais je croyais aux raisons que tu me donnais. Je faisais tout en mon possible pour y croire; je t’ avais demandé tant et tant de fois de me le dire si un jour tu te lassais de moi; j’avais si peur que tu t’en ailles même si je savais qu’un jour où l’autre, notre vie prendrait un autre tournant. J’aurais souhaité, j’avais follement espéré que ce soit après mon départ à la retraite et que d’ici là, nous deux, ce serait « éternel » . Et puis, un jour j’ai découvert qu’il y en avait effectivement une autre, et ce dernier jour où je t’ai demandé de me dire enfin la vérité, ce jour où tu m’as confirmé en déployant ce courriel d’elle devant mes yeux affolés n’ayant plus qu’une hâte : s’enfuir pour pouvoir pleurer. Fermer une dernière fois la porte de ton bureau que je ne franchirai plus jamais. Partir sans me retourner. T’oublier.
T’oublier. Comment t’oublier? Mission impossible! Je t’aime trop, je t’ai trop aimé pour espérer pouvoir t’oublier un jour. Parce que tu as fait partie de ma vie. Tu as pris mon cœur et t’y es fait une place toute chaude.
Et tu m’as quittée, et je me suis effondrée.
Six mois déjà que tu en caresses une autre. Six mois déjà que tu vibres pour elle. Que tu ne cherches plus qu’elle et qu’il n’y a plus qu’elle dans ton cœur, dans ton corps et dans ton esprit. Je n’y suis plus. Je n’occupe plus tes pensées les plus folles, je ne suis plus rien qu’un souvenir; je ne suis plus que le passé.
Ma douleur est bien là, toujours là, aussi vive qu’au premier jour. Malgré toute raison, mon cœur entretient l’espoir fou qu’un jour tu me reviennes. J’implore le ciel pour que tu me reviennes. Mon état intérieur est pitoyable. J’ai perdu ma joie de vivre. Je suis l’ombre de mon ombre. Mon rire est faux et derrière mon sourire se cache un torrent de larmes; l’étoile qui illuminait mon regard s’est éteinte avec ton départ vers une autre. C’est dur. C’est très dur. Je suis désormais privée de tes envies de moi; privée de tes désirs sexuels que tu venais déposer dans la boîte vocale de mon cellulaire et de qui je me délectais en ton absence, en attendant la prochaine rencontre.
Aucune lutte; aucun combat; aucune stratégie dans le but de te séduire je ne peux ni n’ai le droit de mener à présent pour tenter de te ramener à moi. Mon immense désolation va trouver son remède dans le temps. Le Temps ! Le fameux Temps dont tout le monde parle. La pilule miracle susceptible de guérir les plus grands maux de la terre.
Mes yeux s’embrument et mes idées s’embrouillent. J’ai le sentiment que je ne m’en remettrai jamais. Je ne savais pas ce que c’était que de vivre la fin d’une liaison passionnelle. C’est inouï comme souffrance. Ça nous transperce jusqu’à la moelle. Comme un cancer nous gruge jusqu’à l’os. Aucun répit ne m’est permis. Ton souvenir me poursuit jour et nuit. Toujours de plus en plus perdue dans mes pensées, dans mes souvenirs, dans mes « Pourquoi ??? », dans mes « J’aurais dû… » , dans mes « Si j’avais … », dans mes « Plus jamais… » de jour en jour s’enfoncent et m’enfoncent dans un délire émotionnel insupportable.
Je me suis réveillée un certain lendemain envahie par l’immensité de ma peine. Peine qui ne me quitte plus. Je vis dans le passé de toi; mes souvenirs heureux me font désormais pleurer. Plongée dans l’immensité du plus grand bouleversement émotionnel que j’ai été appelée à vivre depuis ma « Fin du monde de 1997 » après l’insupportable mort de mon fils. Moi qui croyais avoir déversé toutes les larmes que pouvait contenir et produire mon corps, mon âme. Voilà que je me retrouve en haute mer, tentant désespérément d’apprendre à nager. Mon chagrin est sans fin. Mon cœur, mon âme, comme une bouteille à la mer cherche désespérément un rivage où s’échouer en espérant que la lumière du soleil les ramène à la vie.
J’ai mal de toi;
J’ai le grand mal de Toi, mon Trésor. Mon Amour.
Et j’ai mal à moi.
Mal à cet être profondément malheureux que je suis redevenue.
Nos routes virtuelles se sont croisées par un jour qui fut béni pour moi. Au fil de quelques échanges, un lien s’est tissé entre nous et nous avons un jour ressenti le besoin de nous « deviner » après une journée de travail. Je n’oublierai jamais ton souffle essoufflé par-dessus mon épaule; je n’oublierai jamais que tu portais une magnifique chemise blanche. Petit à petit, tu m’as apprivoisée; tu m’as tendu la main, ouvert grand tes bras, prêté tes lèvres et ouvert la porte de ton sanctuaire au Palais à une période de ma vie où j’errais et me perdais chaque jour un peu plus dans la jungle du virtuel. Le vide qui m’habitait était immense. Un abyme sans fin. Le volcan en moi s’était éteint. Et puis tu es arrivé dans ma vie. Grâce à toi, ce volcan endormi est sorti de son long sommeil. Une fougueuse passion venait de naître et me ramenait à la vie. Voilà qu’enfin, je sentais battre de nouveau mon cœur. À chacune de nos rencontres, il se mettait à battre comme le gros tambour d’une fanfare qui fait bondir notre intérieur sur son passage.
Tu as été bon pour moi. Tu as été généreux avec moi. Tu as été doux, tendre, drôle. Tu as été l’amant le plus sensuel qui soit. Il n’est pas étonnant que j’aie autant de peine de t’avoir perdu et de pleurer sur moi-même tout ce que je n’obtiendrai plus de si doux, de si chaud, de si voluptueux émanant de l’homme exceptionnellement sensuel et fougueux que tu es.
Plus jamais je ne revivrai une telle passion. Celle-ci était unique. Elle n’était que pour toi. Elle n’appartenait qu’à toi. Ma passion, c’était TOI. Tu es parti et je reste là à pleurer ce qui n’est plus. Ce qui ne sera plus. Je suis incapable de me consoler avec mes souvenirs. Je n’y arrive pas. La douleur prend toute la place. Le chagrin m’a envahie de part en part.
Tes silences de plus en plus longs, tes absences de message téléphonique ou écrit se faisant de plus en plus rares, me disaient bien que tu t’éloignais déjà de moi. Mais je croyais aux raisons que tu me donnais. Je faisais tout en mon possible pour y croire; je t’ avais demandé tant et tant de fois de me le dire si un jour tu te lassais de moi; j’avais si peur que tu t’en ailles même si je savais qu’un jour où l’autre, notre vie prendrait un autre tournant. J’aurais souhaité, j’avais follement espéré que ce soit après mon départ à la retraite et que d’ici là, nous deux, ce serait « éternel » . Et puis, un jour j’ai découvert qu’il y en avait effectivement une autre, et ce dernier jour où je t’ai demandé de me dire enfin la vérité, ce jour où tu m’as confirmé en déployant ce courriel d’elle devant mes yeux affolés n’ayant plus qu’une hâte : s’enfuir pour pouvoir pleurer. Fermer une dernière fois la porte de ton bureau que je ne franchirai plus jamais. Partir sans me retourner. T’oublier.
T’oublier. Comment t’oublier? Mission impossible! Je t’aime trop, je t’ai trop aimé pour espérer pouvoir t’oublier un jour. Parce que tu as fait partie de ma vie. Tu as pris mon cœur et t’y es fait une place toute chaude.
Et tu m’as quittée, et je me suis effondrée.
Six mois déjà que tu en caresses une autre. Six mois déjà que tu vibres pour elle. Que tu ne cherches plus qu’elle et qu’il n’y a plus qu’elle dans ton cœur, dans ton corps et dans ton esprit. Je n’y suis plus. Je n’occupe plus tes pensées les plus folles, je ne suis plus rien qu’un souvenir; je ne suis plus que le passé.
Ma douleur est bien là, toujours là, aussi vive qu’au premier jour. Malgré toute raison, mon cœur entretient l’espoir fou qu’un jour tu me reviennes. J’implore le ciel pour que tu me reviennes. Mon état intérieur est pitoyable. J’ai perdu ma joie de vivre. Je suis l’ombre de mon ombre. Mon rire est faux et derrière mon sourire se cache un torrent de larmes; l’étoile qui illuminait mon regard s’est éteinte avec ton départ vers une autre. C’est dur. C’est très dur. Je suis désormais privée de tes envies de moi; privée de tes désirs sexuels que tu venais déposer dans la boîte vocale de mon cellulaire et de qui je me délectais en ton absence, en attendant la prochaine rencontre.
Aucune lutte; aucun combat; aucune stratégie dans le but de te séduire je ne peux ni n’ai le droit de mener à présent pour tenter de te ramener à moi. Mon immense désolation va trouver son remède dans le temps. Le Temps ! Le fameux Temps dont tout le monde parle. La pilule miracle susceptible de guérir les plus grands maux de la terre.
Mes yeux s’embrument et mes idées s’embrouillent. J’ai le sentiment que je ne m’en remettrai jamais. Je ne savais pas ce que c’était que de vivre la fin d’une liaison passionnelle. C’est inouï comme souffrance. Ça nous transperce jusqu’à la moelle. Comme un cancer nous gruge jusqu’à l’os. Aucun répit ne m’est permis. Ton souvenir me poursuit jour et nuit. Toujours de plus en plus perdue dans mes pensées, dans mes souvenirs, dans mes « Pourquoi ??? », dans mes « J’aurais dû… » , dans mes « Si j’avais … », dans mes « Plus jamais… » de jour en jour s’enfoncent et m’enfoncent dans un délire émotionnel insupportable.
Je me suis réveillée un certain lendemain envahie par l’immensité de ma peine. Peine qui ne me quitte plus. Je vis dans le passé de toi; mes souvenirs heureux me font désormais pleurer. Plongée dans l’immensité du plus grand bouleversement émotionnel que j’ai été appelée à vivre depuis ma « Fin du monde de 1997 » après l’insupportable mort de mon fils. Moi qui croyais avoir déversé toutes les larmes que pouvait contenir et produire mon corps, mon âme. Voilà que je me retrouve en haute mer, tentant désespérément d’apprendre à nager. Mon chagrin est sans fin. Mon cœur, mon âme, comme une bouteille à la mer cherche désespérément un rivage où s’échouer en espérant que la lumière du soleil les ramène à la vie.
J’ai mal de toi;
J’ai le grand mal de Toi, mon Trésor. Mon Amour.
Et j’ai mal à moi.
Mal à cet être profondément malheureux que je suis redevenue.
Ven 27 Août 2010, 21:31 par
Elle sur Les liaisons sulfureuses
Il ne verra jamais la mer.
Non, il n’a jamais vu la mer . . .
Une douleur. Une larme. Un passé. Un souvenir. Il ne savait plus trop.
Ses yeux chargés d’une indéniable lassitude était plongé dans une profonde méditation.
Un vieux titre de Jacques s’écoulait doucement dans la pièce tel une douce litanie exultant ses derniers accords d’agonie.
Figé dans sa torpeur, il ne se rendit nullement compte de l’obscurité omniprésente à ses cotés. Au sens propre et figuré.
Il ne comprenait pas, ou plutôt ne voulait pas y croire. Ses membres engourdies par les heures à ressasser pétrifié les longues erreurs du passé, laissa place à la lucidité qui au grand galop lui insufflait une atroce cruauté. Le destin s’était chargé de peu à peu l’enchainer. L’erreur n’avait pas sa place, on la payait de son sang, de sa vie. Comme si un peintre avait découvert la pénurie de couleur vive dans sa palette et qui au beau milieu de son œuvre abandonnait sa toile.
On lui avait dit que l’imprudence pouvait détruire une vie. On lui avait dit que l’amour pouvait détruire une vie. Mais ce qu’on ne lui avait pas dit c’est que l’ensemble des deux entrainait un nom.
Car au-delà de toute souffrance, au-delà de tout mutisme il y a un nom qui n’est rien d’autre qu’une maladie.
Onze lettres.
Cinq syllabes.
Une vie.
Séropositif.
. . . Non, il ne verra jamais la mer.
Une douleur. Une larme. Un passé. Un souvenir. Il ne savait plus trop.
Ses yeux chargés d’une indéniable lassitude était plongé dans une profonde méditation.
Un vieux titre de Jacques s’écoulait doucement dans la pièce tel une douce litanie exultant ses derniers accords d’agonie.
Figé dans sa torpeur, il ne se rendit nullement compte de l’obscurité omniprésente à ses cotés. Au sens propre et figuré.
Il ne comprenait pas, ou plutôt ne voulait pas y croire. Ses membres engourdies par les heures à ressasser pétrifié les longues erreurs du passé, laissa place à la lucidité qui au grand galop lui insufflait une atroce cruauté. Le destin s’était chargé de peu à peu l’enchainer. L’erreur n’avait pas sa place, on la payait de son sang, de sa vie. Comme si un peintre avait découvert la pénurie de couleur vive dans sa palette et qui au beau milieu de son œuvre abandonnait sa toile.
On lui avait dit que l’imprudence pouvait détruire une vie. On lui avait dit que l’amour pouvait détruire une vie. Mais ce qu’on ne lui avait pas dit c’est que l’ensemble des deux entrainait un nom.
Car au-delà de toute souffrance, au-delà de tout mutisme il y a un nom qui n’est rien d’autre qu’une maladie.
Onze lettres.
Cinq syllabes.
Une vie.
Séropositif.
. . . Non, il ne verra jamais la mer.
Jeu 05 Août 2010, 11:44 par
Withoutdream sur L'amour en vrac
Je suis partie, tu ne m'as pas retenu...
- ...Personne ne me retient.
Jamais.
Mais toi tu aurais pu.
Tu aurais dut.
Tu aurais dut me dire de rester avec toi, car je t’ai accepté. Tu étais, parfait, respectueux, charmant, intimidant, je t’aies cru. Tu m’as trahi. Mais j’ai pardonné. Je regrette de t’avoir rencontré. Tu m’as fait du mal, au point qu’en l’écrivant, je ressente toujours cette intense souffrance. Je n’ai plus confiance en moi, ni en personne. Tu ne vois pas ma souffrance car tu n’es plus là...
Je n’ose plus te parler, je ne veux plus te parler, tout ce que tu fais c’est me raconter ta vie, tes passions, montrer que tu es plus heureuse que moi. Maintenant que tu as une vie, que tu as un fiancé, je n’existe plus, alors que je t’ai tant aimé. Et toi, tu n’as fait que me briser.
J’ai parlé, puis pleuré, puis hurlé jusqu’à ce que mon coeur se casse, que ce vide et ce froid l’emplisse. Je n’ai plus jamais aimé après toi. Après 3 ans. Je n’ai plus aimé. Depuis 3 ans, je n’aime plus. La blessure se rouvre, je n’en peux plus... Je suis faible, tu m’as rendu faible. Je n’y arrive plus. Depuis ton mensonge, je ne peux plus y croire. Idéalisation > remise en question.
Malgré tout, je n’arrive pas à te détester, au contraire. Je te pardonne. Mais je souffre encore. Je souffre car tu m’ignores. J’aimerais pouvoir tout effacer, mais mon passé est toujours là, je m’attarde sur ces choses car elles ont de la valeur, car à cette époque je pensais que tu étais celui que j’attendais. L’ange qui veillait sur moi.
Mais j’avais tort. Les anges existent-ils ? Suis-je encore capable d’y croire ? Je n’en sais rien, je sais par contre, que tu n’en es pas un. Que sur terre, les anges n’existent pas, car nous sommes humains. Je voudrais un ange, je le voudrais tellement...
J’en avais un autre, mais lui aussi s’en est allé.
Et tu ne m’as même pas aidé.
Quand mon père est parti, tu n’as fait que m’enfoncer. J’avais besoin de toi, j’avais besoin de vous. Mais il n’y avait personne. J’ai lutté. Seule...
Alors je ne fais plus confiance, pas seulement avec toi.
Tu n’es pas la seule.
Les autres aussi.
Les autres ne me retiennent pas.
Je m’en vais.
Je suis triste.
Pourquoi c’est toujours moi qui pleure ?
Pourquoi c’est toujours moi qui souffre ?
Je sais que la vie est injuste.
Mais le restera t-elle pour moi jusqu’à la fin de mes jours ?
Pourquoi était-elle juste pour toi ?
Et pas pour moi ?
Qu’ais-je fait ?
Je n’ai rien fait.
Pour les gens qui ne font rien, la vie est injuste...
Ou bien c’est ma perception de la vie qui l’est.
Toi tu dois trouver ça juste. Si tu trouves ça juste, c’est que la justice est propre à chaque personne, je ma définition de la justice n’est pas la même que la tienne.
Ce n’est pas la vie qui est injuste.
Ce n’est pas moi qui suis injuste.
Ce n’est pas toi qui est injuste.
C’est ma vision de la justice qui est injuste.
Mais qu’est-ce que la justice ?
La bonne fortune ?
Le destin ?
Je voudrais être la justice.
Si j’étais la justice, tu serais seule.
Si j’étais la justice, je te ferais endurer la même souffrance.
Car tu savais que je souffrirais en apprennant la vérité.
Tu avais fini de joué, tu as pris ton pieds et tu m’as enterré.
Je devrais VRAIMENT te détester.
Mais je ne ressens plus rien.
Depuis que mon père est parti, je ne ressens plus rien.
Je me suis protégé. Je n’ai plus voulu souffrir.
Je ne ressens ni haine, ni joie, ni une réelle tristesse...
Je ne sais plus ce qu’est être joyeuse, ni être malheureuse...
Parce que ma définition de la justice veut que les autres souffrent autant que je souffre. Parce qu’elle veut que je puisse avoir ce qu’ils ont... Parce qu’elle veut que je sois heureuse plus que tu ne l’aies.
Mais la roue tourne.
Un jour, je serais heureuse.
Et je te cracherais mon bonheur à la figure, te faisant comprendre que tu n’es plus rien pour moi, que tu n’es que le passé et que mon présent est plus important que mon passé.
Je vis dans le passé.
Il faut aller de l’avant.
Mais je ne peux pas.
Comment faire ?
Je l’ignore.
Dim 04 Juil 2010, 20:41 par
Nothing sur Amour internet
Confidentiel...
Assis à la terrasse d’un café, il attend son ami.
Alors, il regarde les passants et écoute les
conversations des inconnus, installés à la table
voisine. Il leur invente une vie...
Une interrogation le taraude: Sont-ils heureux?
Oui ?
Mais, comment font-ils?
Ne se posent-ils donc aucune question?
Peut-être acceptent-ils...
Ah! Voilà son ami qui arrive.
Il va enfin pouvoir lui raconter ce qui le tourmente,
même s’il sait que son confident ne détient pas
La solution...
Sa situation lui paraît compliquée, parce qu’il
se demande si elle l’aimera encore, après...
Pourtant, il dispose d’éléments qui pourraient
le rassurer...
De son côté, est-ce le moment de changer
de vie? De renoncer à ses habitudes?
En effet, la routine... Elle est usante, mais
confortable...Surtout si elle abrase le désir...
Mais, évite-t-elle la souffrance et la solitude?
Alors, il regarde les passants et écoute les
conversations des inconnus, installés à la table
voisine. Il leur invente une vie...
Une interrogation le taraude: Sont-ils heureux?
Oui ?
Mais, comment font-ils?
Ne se posent-ils donc aucune question?
Peut-être acceptent-ils...
Ah! Voilà son ami qui arrive.
Il va enfin pouvoir lui raconter ce qui le tourmente,
même s’il sait que son confident ne détient pas
La solution...
Sa situation lui paraît compliquée, parce qu’il
se demande si elle l’aimera encore, après...
Pourtant, il dispose d’éléments qui pourraient
le rassurer...
De son côté, est-ce le moment de changer
de vie? De renoncer à ses habitudes?
En effet, la routine... Elle est usante, mais
confortable...Surtout si elle abrase le désir...
Mais, évite-t-elle la souffrance et la solitude?
Mar 15 Juin 2010, 02:49 par
évènement sur Parler d'amour
Le silence du coeur
Une tristesse envahit son cœur. Elle ne peut l’exprimer par des mots ou des larmes. Elle demeure silencieuse. Cette souffrance parcourt son être. Son secret demeure scellé. Une porte semble s’entrouvrir à la vue de ce bel inconnu. Mais son cœur apprivoisé à la comédie met un voile de politesse. Cette cordialité freine les passions de ce cœur maladroit.
Dans notre société, la folie amoureuse n’est pas acceptable. Il se doit être raisonnable au point de faire mourir son coeur. La société tolère l’amour sage et tendre, et non l’amour passionné d’une rencontre hasardeuse pour laquelle on voudrait tout abandonner. Y compris son âme.
Combien d’entre nous faisons cela ?
Dans notre société, la folie amoureuse n’est pas acceptable. Il se doit être raisonnable au point de faire mourir son coeur. La société tolère l’amour sage et tendre, et non l’amour passionné d’une rencontre hasardeuse pour laquelle on voudrait tout abandonner. Y compris son âme.
Combien d’entre nous faisons cela ?
Mar 01 Juin 2010, 09:08 par
Solina sur Les liaisons sulfureuses
Réponses
Tu sais Coupdecoeur il y a des hommes bien plus agés qui ne changent pas pourtant de psychologie... Du reste, tu ne sais pas qui est décrit ici et je me permets de souhaiter qu’il ne s’agit pas d’un autoportrait malgré la signature... Les hommes décrits ici ne font montre d’aucune compassion, ils détruisent pour assouvir leurs pulsions, désirs, envie, en ne pensant qu’à leur intérêt propre, exclusivement, et la souffrance qu’ils engendrent ne provoque chez eux que jubilation malsaine, encore une fois, pas une once de compassion.
Jeu 04 Mars 2010, 06:45 par
dolce vita sur Mille choses
Être de ceux
" Être de ces gens qui ne vous diront jamais qu’ils vont mal, qui vous diront qu’ils savent qui ils sont, ce qu’ils font et où ils vont, qu’ils n’ont pas besoin d’un panneau d’indication pour choisir la bonne route, pas besoin d’un parachute pour sauter du haut d’une falaise, pas besoin d’un antiseptique pour panser les plaies, pas besoin de faire attention pour éviter l’accident, pas besoin de voir la mort en face pour se sentir mourir. Être de ces gens qui ont un passé plus épais que des piles de casier judiciaire, ceux qui n’ont pas besoin d’une balle dans l’abdomen pour saigner, pas besoin de regarder un film à l’eau de rose pour pleurer, ceux que vous auriez tort d’appeler rebelles, ceux qui n’ont pas besoin de drogue pour mourir d’une overdose parce que leur taux de réalisme est beaucoup trop élevé, ceux qui pourraient mourir d’un accès trop fréquent à la mélancolie, ceux qui ne tendent pas la main alors que leur bonheur fait la manche, ceux qui sont en dessous du seuil de la pauvreté mais en plongeant la tête dans leur esprit vous pourriez remarquer qu’ils ont touché la suprématie spirituelle. Ceux qui sont sans être pour autant, les dépravés, les névrosés, les partisans de la débauche, les échecs de Cupidon, ceux qui n’ont pas de haine et qui lui crachent dessus à chaque entrevu avec elle. Appartenir à la classe de ceux qui diront que des mots comme cela ne pourront jamais panser des maux comme ceux-ci, les arrogants, un peu trop sûr d’eux, ceux qu’on regarde dans les yeux pour savoir qui on est, ceux qui ont l’histoire de leur vie ancrée dans le regard, l’histoire d’une souffrance injustifiée et injustifiable.Ceux qu’on aime tous les deux jours parce que le premier ils n’ont pas besoin de nous et que le deuxième nous avons besoin d’eux. Faire partie de ceux qui ont un sourire mal accroché au bout des lèvres, qui font preuve d’une éloquence sans nom. Être le reflet de la vie, le cœur impitoyable de l’Homme, le regard du dictateur, être la question sans réponse, la phrase sans point... "
Mar 02 Mars 2010, 15:20 par
Playdead sur Mille choses
Cette chose
Je sens cette Chose voler au-dessus de moi.
Son ombre plane et survole mon être,
tel un vautour décrivant ces mortels cercles autour de sa cible,
cherchant le moment de faiblesse pour plonger,
Et ainsi achever sa victime….
Je sens cette Chose m’entourer.
Ce faible brouillard devenir un parfait écran de fumée,
m’empêchant de voir, et m’embrouillant les sens.
J’inspire et j’expire ce noir gaz qui me donne des vertiges.
Étourdissements, exaltation, ivresse des sens,
Je perds les pédales, la réalité vacille….
Je sens cette Chose sur moi.
Ces bras m’enveloppent dans une tendre volupté.
Dans son doux linceul elle m’enferme.
Sa main, telle un serpent haineux, monte sur mon bras.
Son étreinte sur mon corps est tenace, mais tendre et succulente.
Sa caresse est totale, douloureuse mais indolore,
Agréable mais amer…
Je sens cette Chose en moi,
Tel un suave vin âcre et acide.
Suite à la morsure du serpent, le poison m’emplit et se répand,
Comme une délicieuse bile, qui en moi fait son chemin.
La Chose fait refuge dans mes entrailles,
Et y plante à souhait ses violentes morsures.
Mes pacifiques cris percent le silence de mon âme!
Que dois-je faire; Résister ou succomber?
Je sens cette Chose devenir moi.
Et j’hurle : « Et toi, cher Insensible, pourquoi donc m’attaques-tu?
Te délectes-tu de ma paisible souffrance?
Toi qui t’attaques à l’Être, cet Être que l’on nomme homme,
Es-tu amoureuse de notre amertume silencieuse?
Moi je te dédaigne, cher ennemi amical,
Tu mènes au désespoir de l’âme et au déchirement de l’esprit!
Tu rends tout si beau, et tout si désirable.
Ô Désir! Pourquoi ne te laisses-tu point mourir... »
Son ombre plane et survole mon être,
tel un vautour décrivant ces mortels cercles autour de sa cible,
cherchant le moment de faiblesse pour plonger,
Et ainsi achever sa victime….
Je sens cette Chose m’entourer.
Ce faible brouillard devenir un parfait écran de fumée,
m’empêchant de voir, et m’embrouillant les sens.
J’inspire et j’expire ce noir gaz qui me donne des vertiges.
Étourdissements, exaltation, ivresse des sens,
Je perds les pédales, la réalité vacille….
Je sens cette Chose sur moi.
Ces bras m’enveloppent dans une tendre volupté.
Dans son doux linceul elle m’enferme.
Sa main, telle un serpent haineux, monte sur mon bras.
Son étreinte sur mon corps est tenace, mais tendre et succulente.
Sa caresse est totale, douloureuse mais indolore,
Agréable mais amer…
Je sens cette Chose en moi,
Tel un suave vin âcre et acide.
Suite à la morsure du serpent, le poison m’emplit et se répand,
Comme une délicieuse bile, qui en moi fait son chemin.
La Chose fait refuge dans mes entrailles,
Et y plante à souhait ses violentes morsures.
Mes pacifiques cris percent le silence de mon âme!
Que dois-je faire; Résister ou succomber?
Je sens cette Chose devenir moi.
Et j’hurle : « Et toi, cher Insensible, pourquoi donc m’attaques-tu?
Te délectes-tu de ma paisible souffrance?
Toi qui t’attaques à l’Être, cet Être que l’on nomme homme,
Es-tu amoureuse de notre amertume silencieuse?
Moi je te dédaigne, cher ennemi amical,
Tu mènes au désespoir de l’âme et au déchirement de l’esprit!
Tu rends tout si beau, et tout si désirable.
Ô Désir! Pourquoi ne te laisses-tu point mourir... »
Dim 28 Fév 2010, 04:37 par
Someone01 sur La séduction
Le sujet ?
Qui parle ? Ton coeur ou ton cerveau ?
Lequel des deux est en souffrance ?
Une "habitude à se mettre en péril"...
Est-ce possible???
Lequel des deux est en souffrance ?
Une "habitude à se mettre en péril"...
Est-ce possible???
Sam 20 Fév 2010, 21:59 par
évènement sur Mille choses
Tout pour un sourire
Il aimait peindre les sourires. Il pouvait voir, au-delà d’une expression d’un visage, dûe à des contractions musculaires, une ouverture de soi. Cette brèche peut être petite et de court instant. Mais il pouvait apercevoir la tristesse, la souffrance voilée derrière un sourire de politesse.
La politesse veut que les épanchements soient proscrits de la sphère publique. La retenue est l’apanage des esprits civilisés. Cependant, quand l’esprit est pris dans les tourmentes de la confusion, l’esquisse d’un sourire est une nouvelle blessure qu’on s’inflige à sa propre âme. Ce mensonge est un leurre éphémère. Si le coeur n’apprend pas à guérir de ses blessures en assumant ses joies et ses peines sans leurre, une fois que le masque tombe, le monstre des sentiments envahit l’être et le condamne à la violence et à la mort.
Combien avait-il décelé à travers son pinceau certains de ces subterfuges ? Comment tous ces êtres en perdition pouvaient croire qu’il serait dupe ?
Il ne comprenait pas pourquoi des êtres pouvaient se détruire ainsi. Un sourire, un geste, un mensonge.
"C’est pour me sauver d’une situation critique"
"C’est pour éviter une réponse claire"
"C’est pour qu’on me laisse tranquille"
Pourquoi alors, ne pas apprendre à parler ?
Tout à chacun a une bouche. Tout jeune, l’être apprend à parler mais oublie de communiquer. Il parle souvent pour ne plus entendre la propre musique de son coeur. Il n’est pourtant pas sourd. C’est juste un malentendant sentimental. Comme il ne sait pas communiquer, il sourit pour parler. Un mot pour un sourire. Non, mille mots pour un sourire. Mais, encore faut-il savoir lire un sourire !
Ce qu’il préférait, c’étaient les sourires d’anges. Ceux-là, ils les peignaient avec méticulosité de peur de détruire cette harmonie de coeur et de physique. Ces sourires reflétaient le don, l’amour universelle et l’écoute sincère de l’autre. Apaisés, ils ouvraient le coeur des receveurs. Une profonde quiétude exhalait de ces lèvres charmantes.
Tous ces sourires, il aimait les peindre. Pourquoi ? Parce qu’il trouvait derrière chaque sourire la Vie.
La politesse veut que les épanchements soient proscrits de la sphère publique. La retenue est l’apanage des esprits civilisés. Cependant, quand l’esprit est pris dans les tourmentes de la confusion, l’esquisse d’un sourire est une nouvelle blessure qu’on s’inflige à sa propre âme. Ce mensonge est un leurre éphémère. Si le coeur n’apprend pas à guérir de ses blessures en assumant ses joies et ses peines sans leurre, une fois que le masque tombe, le monstre des sentiments envahit l’être et le condamne à la violence et à la mort.
Combien avait-il décelé à travers son pinceau certains de ces subterfuges ? Comment tous ces êtres en perdition pouvaient croire qu’il serait dupe ?
Il ne comprenait pas pourquoi des êtres pouvaient se détruire ainsi. Un sourire, un geste, un mensonge.
"C’est pour me sauver d’une situation critique"
"C’est pour éviter une réponse claire"
"C’est pour qu’on me laisse tranquille"
Pourquoi alors, ne pas apprendre à parler ?
Tout à chacun a une bouche. Tout jeune, l’être apprend à parler mais oublie de communiquer. Il parle souvent pour ne plus entendre la propre musique de son coeur. Il n’est pourtant pas sourd. C’est juste un malentendant sentimental. Comme il ne sait pas communiquer, il sourit pour parler. Un mot pour un sourire. Non, mille mots pour un sourire. Mais, encore faut-il savoir lire un sourire !
Ce qu’il préférait, c’étaient les sourires d’anges. Ceux-là, ils les peignaient avec méticulosité de peur de détruire cette harmonie de coeur et de physique. Ces sourires reflétaient le don, l’amour universelle et l’écoute sincère de l’autre. Apaisés, ils ouvraient le coeur des receveurs. Une profonde quiétude exhalait de ces lèvres charmantes.
Tous ces sourires, il aimait les peindre. Pourquoi ? Parce qu’il trouvait derrière chaque sourire la Vie.
Jeu 10 Déc 2009, 02:13 par
Solina sur Un monde parfait
Quand les mots se perdent...
Il se savait plus comment s’exprimer tant sa douleur était grande. Des mots lui venaient en tête. Pourquoi tous ces mots l’agressaient ? Ils n’arrivaient à les saisir et à les comprendre.
Tendresse
Son corps l’avait expérimenté. La douceur de silhouettes féminines qu’il avait étreint, il s’en souvenait. Mais l’amour ? A travers ses doigts, il n’a jamais senti cette profonde affection filiale. Il avait caressait de multiples corps à la recherche de ce sentiment. Pourquoi ce mot lui semblait froid, distant ?
Solitude
Son âme le comprenait. Mais combien de mots peuvent-ils définir ce sentiment lié à la souffrance, à l’incompréhension et au désarroi ? L’échec d’une définition le rendait d’autant plus seul.
Qui est seul ? Ce sentiment pouvait-il le partager avec ce mot ? Le partager avec d’autres mots, ne serait-ce pas briser son sens ?
Croire
"Être persuadé qu’une chose est vraie, réelle", définition du Littré. Qu’impliquent les croyances ? Cette question, il se l’était posée. Lui-même, il croyait. Mais croire en quelle réalité ? Où est la réalité ? Ce mot n’est-il pas vide ? Cette action nécessitait qu’il s’impliquait auprès d’autrui. Il ne voulait pas donner ses mots, sa parole. Qui saurait les apprécier ?
Tendresse
Son corps l’avait expérimenté. La douceur de silhouettes féminines qu’il avait étreint, il s’en souvenait. Mais l’amour ? A travers ses doigts, il n’a jamais senti cette profonde affection filiale. Il avait caressait de multiples corps à la recherche de ce sentiment. Pourquoi ce mot lui semblait froid, distant ?
Solitude
Son âme le comprenait. Mais combien de mots peuvent-ils définir ce sentiment lié à la souffrance, à l’incompréhension et au désarroi ? L’échec d’une définition le rendait d’autant plus seul.
Qui est seul ? Ce sentiment pouvait-il le partager avec ce mot ? Le partager avec d’autres mots, ne serait-ce pas briser son sens ?
Croire
"Être persuadé qu’une chose est vraie, réelle", définition du Littré. Qu’impliquent les croyances ? Cette question, il se l’était posée. Lui-même, il croyait. Mais croire en quelle réalité ? Où est la réalité ? Ce mot n’est-il pas vide ? Cette action nécessitait qu’il s’impliquait auprès d’autrui. Il ne voulait pas donner ses mots, sa parole. Qui saurait les apprécier ?
Lun 23 Nov 2009, 03:32 par
Solina sur Mille choses
A toi
Parfois quand la tristesse m’envahit ..........et cela arrive
Je n’essaye pas de la retenir ou de m’en débarrasser
Je la laisse m’ouvrir à autre chose
Pour qu’elle soit féconde
Et donne naissance au beau qui se cache
Un peu comme un nuage qui passe dans le ciel
Et parfois déverse ses larmes pour mieux vider sa poche de souffrance
Et lorsque le ciel redevient bleu et que le soleil brille à nouveau
J’attends le soir pour voir briller les étoiles.
Coupdecoeur
Je n’essaye pas de la retenir ou de m’en débarrasser
Je la laisse m’ouvrir à autre chose
Pour qu’elle soit féconde
Et donne naissance au beau qui se cache
Un peu comme un nuage qui passe dans le ciel
Et parfois déverse ses larmes pour mieux vider sa poche de souffrance
Et lorsque le ciel redevient bleu et que le soleil brille à nouveau
J’attends le soir pour voir briller les étoiles.
Coupdecoeur
Jeu 12 Nov 2009, 17:45 par
coupdecoeur sur Mille choses
Ecrire sur souffrance
Rien bordélique, Amour fou, Triste novembre..., Moi sans toi, Il ne verra jamais la mer., Je suis partie, tu ne m'as pas retenu..., Confidentiel..., Le silence du coeur, Réponses, Être de ceux, Cette chose, Le sujet ?, Tout pour un sourire, Quand les mots se perdent..., A toi,Il y a 131 textes utilisant le mot souffrance. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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