Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur solitude - Page 5 sur 8
Aimons nous vivants
Comme une envie de dire je t’aime
Quand on est au bout de soi même
Quand il n’y a plus aucune raison de le cacher
Comme une envie de rêver tout haut
Te dire enfin les mots qu’il faut
Les mots faciles qui ont le pouvoir de déranger
Et ce soir,
Je veux briser les ponts
Du silence
Franchir le mur du son, le temps d’une chanson
Aimons-nous vivants
N’attendons pas que la mort nous trouve du talent
Aimons-nous vivants
S’il faut danser, je veux danser maintenant
Aimons-nous vivants
Aimons-nous debout
Faisons la paix, faisons l’amour entre nous
Aimons-nous surtout
Pour ne plus jamais, jamais vivre à genoux
Aimons-nous vivants
Combien de larmes et de sourires
De mots qu’on n’a pas osés dire
Dieu que le silence est une arme qui fait souffrir!
Combien d’amours inavouées
Combien de passions condamnées
Au nom de ceux qui ne pourront jamais en mourir?
Mais ce soir,
On va se dépasser
Faire la fête,
Au nom de l’amitié, simplement pour chanter
C’est vrai, on ne peut pas changer le monde
Je sais, mais je veux y croire une seconde
Aimons-nous vivants
Maintenant
Ces quelques paroles de chanson comme le témoignage qu’il ne faudrait jamais oubier de dire aux gens qu’on les aime...
ne pas les abandonner dans leur solitude...et qu’un jour il soit trop tard.
Ces quelques paroles de chanson comme le témoignage que demain je penserais à toi, car je sais que demain ta famille et tes proches t’accompagneront dans ton dernier voyage, tu as choisi de partir il y a une semaine.
Moi je ne pourrais pas t’accompagner, cette histoire pourrait être la mienne...
Tu as voulu partir, on n’ a pas pu te sauver...trop tard.
Tu es morte de chagrin par amour....
Marie
Quand on est au bout de soi même
Quand il n’y a plus aucune raison de le cacher
Comme une envie de rêver tout haut
Te dire enfin les mots qu’il faut
Les mots faciles qui ont le pouvoir de déranger
Et ce soir,
Je veux briser les ponts
Du silence
Franchir le mur du son, le temps d’une chanson
Aimons-nous vivants
N’attendons pas que la mort nous trouve du talent
Aimons-nous vivants
S’il faut danser, je veux danser maintenant
Aimons-nous vivants
Aimons-nous debout
Faisons la paix, faisons l’amour entre nous
Aimons-nous surtout
Pour ne plus jamais, jamais vivre à genoux
Aimons-nous vivants
Combien de larmes et de sourires
De mots qu’on n’a pas osés dire
Dieu que le silence est une arme qui fait souffrir!
Combien d’amours inavouées
Combien de passions condamnées
Au nom de ceux qui ne pourront jamais en mourir?
Mais ce soir,
On va se dépasser
Faire la fête,
Au nom de l’amitié, simplement pour chanter
C’est vrai, on ne peut pas changer le monde
Je sais, mais je veux y croire une seconde
Aimons-nous vivants
Maintenant
Ces quelques paroles de chanson comme le témoignage qu’il ne faudrait jamais oubier de dire aux gens qu’on les aime...
ne pas les abandonner dans leur solitude...et qu’un jour il soit trop tard.
Ces quelques paroles de chanson comme le témoignage que demain je penserais à toi, car je sais que demain ta famille et tes proches t’accompagneront dans ton dernier voyage, tu as choisi de partir il y a une semaine.
Moi je ne pourrais pas t’accompagner, cette histoire pourrait être la mienne...
Tu as voulu partir, on n’ a pas pu te sauver...trop tard.
Tu es morte de chagrin par amour....
Marie
Mar 19 Sep 2006, 11:53 par
Satine sur Parler d'amour
Aimer
Aimer,
C’est vibrer intensément et passionnément jusqu’à brûler de raison d’amour,
De par la chaleur et par les vibrations de douleur ou de joie,
C’est acceper de voir sa vie bouleversée pour être gouvernée par son cœur,
Dans le don suprême de son être et l’espérance du bonheur extrême,
C’est tout accepter, tout pardonner, dans l’oubli de soi, par Amour,
Pour nourrir le silence du coeur qui ouvre l’âme et étouffe l’esprit.
T’Aimer,
C’est ce qui, là
Me précipite dans ce silence de mon esprit,
Que lui impose mon coeur frigorifié du froid de la solitude
venu de mon âme que tu ne réchauffes plus .
C’est refouler cette boule qui gonfle, pour creuser un vide en moi,
Un vide qui se remplit de mes tristes et sombres pensées.
C’est faire que le doux vent de l’Amour entretienne la Flamme de la passion,
Que les bourrasques du désespoir s’acharnent à vouloir éteindre.
C’est te dire, que j’entretiens ta douce image avec ferveur.
C’est vibrer intensément et passionnément jusqu’à brûler de raison d’amour,
De par la chaleur et par les vibrations de douleur ou de joie,
C’est acceper de voir sa vie bouleversée pour être gouvernée par son cœur,
Dans le don suprême de son être et l’espérance du bonheur extrême,
C’est tout accepter, tout pardonner, dans l’oubli de soi, par Amour,
Pour nourrir le silence du coeur qui ouvre l’âme et étouffe l’esprit.
T’Aimer,
C’est ce qui, là
Me précipite dans ce silence de mon esprit,
Que lui impose mon coeur frigorifié du froid de la solitude
venu de mon âme que tu ne réchauffes plus .
C’est refouler cette boule qui gonfle, pour creuser un vide en moi,
Un vide qui se remplit de mes tristes et sombres pensées.
C’est faire que le doux vent de l’Amour entretienne la Flamme de la passion,
Que les bourrasques du désespoir s’acharnent à vouloir éteindre.
C’est te dire, que j’entretiens ta douce image avec ferveur.
Dim 27 Août 2006, 21:23 par
joullia sur Parler d'amour
Toi ( 5)...
Ce silence
J’m’enferme dans ma bulle, je n’regarde personne dans les couloirs de mon esprit
Il est déjà trop tard, il fait déjà si noir...
On a essayé, réessayé, on est tombé, on s’est relevé comme dans toutes les histoires
D’amour sans moralité à la fin, et même à la fin, on a toujours encore un peu faim,
et c’est là qu’on se fait mal, j’m’enferme dans ma bulle
Sur ma vie j’n’ai aucun contrôle, sur ta vie aucun contrôle
Je glisse sur le monde qui m’entoure, c’est drôle
Dans le mal où je me perds, dans le vide où je me noie
Bien sûr il y a mes guerres mais il y a surtout toi
Dans le noir des nuits trop claires, dans le silence de mes combats
La solitude qui se resserre, des souvenirs qui ne meurent pas
A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de douleur
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence
Si tu pars je ne reste pas
Si t’abandonnes, je baisse les bras
Surtout ne m’en veux pas pour tout ce que je n’suis pas
Mais si t’avances, je viens vers toi
Si tu m’entends, réponds-moi
Sans toi je ne prends pas cette vie construite pour moi
A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de douleur
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence
Comme dans toutes les histoires d’amour sans moralité à la fin...
J’m’enferme dans ma bulle, j’n’regarde personne dans les couloirs de mon esprit
Il est déjà trop tard. il fait déjà si noir...
On a essayé, réessayer, on est tombé, on s’est relevé...
J’m’enferme dans ma bulle...
A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de douleur
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence.
Natasha St Pier
Combien de temps resterais-je seule dans ma bulle
alors qu’il suffirait que tu y rentres pour que l’on soit deux...?
Marie
J’m’enferme dans ma bulle, je n’regarde personne dans les couloirs de mon esprit
Il est déjà trop tard, il fait déjà si noir...
On a essayé, réessayé, on est tombé, on s’est relevé comme dans toutes les histoires
D’amour sans moralité à la fin, et même à la fin, on a toujours encore un peu faim,
et c’est là qu’on se fait mal, j’m’enferme dans ma bulle
Sur ma vie j’n’ai aucun contrôle, sur ta vie aucun contrôle
Je glisse sur le monde qui m’entoure, c’est drôle
Dans le mal où je me perds, dans le vide où je me noie
Bien sûr il y a mes guerres mais il y a surtout toi
Dans le noir des nuits trop claires, dans le silence de mes combats
La solitude qui se resserre, des souvenirs qui ne meurent pas
A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de douleur
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence
Si tu pars je ne reste pas
Si t’abandonnes, je baisse les bras
Surtout ne m’en veux pas pour tout ce que je n’suis pas
Mais si t’avances, je viens vers toi
Si tu m’entends, réponds-moi
Sans toi je ne prends pas cette vie construite pour moi
A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de douleur
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence
Comme dans toutes les histoires d’amour sans moralité à la fin...
J’m’enferme dans ma bulle, j’n’regarde personne dans les couloirs de mon esprit
Il est déjà trop tard. il fait déjà si noir...
On a essayé, réessayer, on est tombé, on s’est relevé...
J’m’enferme dans ma bulle...
A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de douleur
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence.
Natasha St Pier
Combien de temps resterais-je seule dans ma bulle
alors qu’il suffirait que tu y rentres pour que l’on soit deux...?
Marie
Jeu 24 Août 2006, 14:53 par
Satine sur Parler d'amour
Combattre encore et toujours pour ne pas retomber
La douleur intérieure est éphémère.
Les blessures profondes,
Le cœur se serre,
L’estomac se noue.
La faim apaise le mal interne.
Manger gonfle le mal être,
Elle estompe mes angoisses.
Est-ce le mal de vivre, ou plutôt le mal être ?
La blessure physique est vue,
Mais la douleur intérieure est cachée.
Ne plus penser au mal être ;
Mal ! Oui, mais là dedans, dans le cœur.
L’estomac vide, mais la tête lourde.
La nourriture pèse et alourdit
Ce corps que je regarde d’un œil.
Dans le miroir, c’est mon intérieur qui reflète,
Rempli de douleurs enfuies, de chagrins cachés,
De blessures tantôt cicatrisées, tantôt réouvertes.
Lourdeur de solitude et de tristesse.
Mon corps peut paraître plume,
Mais l’intérieur est un lieu où tout se garde.
Parfois les secrets, les souvenirs enfuis ressurgissent.
L’enfant et l’adolescente que j’étais
Ne sont que peines et blessures.
L’adulte que je suis maintenant
S’est construite de ce mal et de beaucoup d’espoir.
Aller au plus profond de moi, c’est la douleur qui revient.
Vivre autour de la haine, de la colère, de la violence, du mensonge….
Combattre encore et toujours pour ne pas retomber.
J’en ai montées des marches ! Mais la chute fait mal.
Se rattraper, s’accrocher à un petit rien
Pour ne plus descendre au fond du gouffre.
C’est un soulagement d’extérioriser ce mal.
C’est difficile de faire semblant pour ne pas blesser.
Paraître bien pour ne pas faire souffrir.
Se cacher, s’enfuir vers d’autres horizons.
Eloigner les pensées néfastes pour se rapprocher de l’espoir.
Ne plus faire mal, cacher ses angoisses
Qui rongent l’esprit et le corps, encore si fragiles.
Paraître forte et ne pas laisser ses idées noires prendre le dessus.
Faire semblant, tricher mais ne pas trahir.
Difficile mais pas impossible.
Reculer pour sûrement,
Avancer vers un futur peut-être plus clair.
La vie est faite de chemins incertains.
Parfois il suffit d’un petit rien,
Pour prendre le mauvais.
Les directions sont multiples,
Etre guidé peut aider.
Ne pas s’enfermer dans cette bulle atroce et sans issue,
Peut paraître impossible à certains moments.
Le destin nous amène vers d’autres horizons.
Une autre porte s’ouvre ! Est-ce la bonne ?
La franchir tant qu’il est encore temps !
Oui, difficile ! Mais pas impossible.
L’espoir est toujours là.
Les blessures profondes,
Le cœur se serre,
L’estomac se noue.
La faim apaise le mal interne.
Manger gonfle le mal être,
Elle estompe mes angoisses.
Est-ce le mal de vivre, ou plutôt le mal être ?
La blessure physique est vue,
Mais la douleur intérieure est cachée.
Ne plus penser au mal être ;
Mal ! Oui, mais là dedans, dans le cœur.
L’estomac vide, mais la tête lourde.
La nourriture pèse et alourdit
Ce corps que je regarde d’un œil.
Dans le miroir, c’est mon intérieur qui reflète,
Rempli de douleurs enfuies, de chagrins cachés,
De blessures tantôt cicatrisées, tantôt réouvertes.
Lourdeur de solitude et de tristesse.
Mon corps peut paraître plume,
Mais l’intérieur est un lieu où tout se garde.
Parfois les secrets, les souvenirs enfuis ressurgissent.
L’enfant et l’adolescente que j’étais
Ne sont que peines et blessures.
L’adulte que je suis maintenant
S’est construite de ce mal et de beaucoup d’espoir.
Aller au plus profond de moi, c’est la douleur qui revient.
Vivre autour de la haine, de la colère, de la violence, du mensonge….
Combattre encore et toujours pour ne pas retomber.
J’en ai montées des marches ! Mais la chute fait mal.
Se rattraper, s’accrocher à un petit rien
Pour ne plus descendre au fond du gouffre.
C’est un soulagement d’extérioriser ce mal.
C’est difficile de faire semblant pour ne pas blesser.
Paraître bien pour ne pas faire souffrir.
Se cacher, s’enfuir vers d’autres horizons.
Eloigner les pensées néfastes pour se rapprocher de l’espoir.
Ne plus faire mal, cacher ses angoisses
Qui rongent l’esprit et le corps, encore si fragiles.
Paraître forte et ne pas laisser ses idées noires prendre le dessus.
Faire semblant, tricher mais ne pas trahir.
Difficile mais pas impossible.
Reculer pour sûrement,
Avancer vers un futur peut-être plus clair.
La vie est faite de chemins incertains.
Parfois il suffit d’un petit rien,
Pour prendre le mauvais.
Les directions sont multiples,
Etre guidé peut aider.
Ne pas s’enfermer dans cette bulle atroce et sans issue,
Peut paraître impossible à certains moments.
Le destin nous amène vers d’autres horizons.
Une autre porte s’ouvre ! Est-ce la bonne ?
La franchir tant qu’il est encore temps !
Oui, difficile ! Mais pas impossible.
L’espoir est toujours là.
Lun 21 Août 2006, 23:36 par
joullia sur Mille choses
Mon âme et mon toi
O mon prince du désert, mon toi, mon âme,
On a mis en mémoire des rêves qui nous ressemblent,
On arrêtait le temps quelquefois,
Sans demander comment ni pourquoi,
On se retrouvait là sur ce chat.
Est-ce que toi aussi tu trembles ?
Parce que l’avenir te fait peur,
Est-ce que nos vies se ressemblent ?
Sommes-nous à côté de nos coeurs
O mon prince du désert, mon âme, mon toi,
J’aimerais qu’on soit ensemble
Pour partager nos joies et douleur
Est ce que je compte pour toi ?
Je ne suis qu’une écorce toute gravée de toi,
O mon prince,
Même loin, rien ne me soigne,
Mon coeur éteint ses cendres,
Au coeur de tes bras.
O mon prince,
Je perds mon âme,
Je meurs de ton absence,
Délivre-moi,
De ma prison de verre,
De ma tour,
Enchaîne ma vie a la tienne.
Avant que mon sang ne se mélange,
Aux larmes tombées à nos pieds,
Je meurs de ton indifférence,
Aime-moi !
O mon prince,
J’ai peur de tes silences,
Mon coeur, tout bas, se meurt de froid.
O mon prince, mon toi et mon âme,
Je parle à moi qui ne vis plus,
Avant de perdre la mémoire,
Pourquoi faut il toujours s’enfuir ?
C’est pas normal de tant souffrir,
Je ne peux plus me taire,
La liberté se meurt,
A coup de trahison.
A coup de déraison.
Alors je crie plus fort,
A m’arracher le coeur,
Pour dire combien je t’Aime
Pour dire combien j’ai Peur.
Je parle à moi qui rend les armes,
Ouvre les yeux,
Sors de ta bulle,
Sors de ta solitude,
Sors de tes peurs,
Pourquoi faut il bâtir des murs pour ce guérir ?
C’est pas normal de tant souffrir,
Je ne veux plus me taire,
Face à ce monde de guerre et de haine,
Face à ces hommes abominables,
Face à ce manque d’Amour dans le monde....
O mon prince, mon âme soeur, mon toi
Loin de toi je n’ai plus d’ailleurs
Partout où que je sois,
Il me manque tout puisqu’il me manque toi.
Je voudrais être à cette place différence,
Celle de l’âme soeur qui comprend tout,
Celle qui sait porter secours,
Celle qui remplit ton coeur.
Je voudrais être ta femme, ta maîtresse, ton amie, ta confidente et la mère de tes enfants.
Viens jusqu’à moi.
On a mis en mémoire des rêves qui nous ressemblent,
On arrêtait le temps quelquefois,
Sans demander comment ni pourquoi,
On se retrouvait là sur ce chat.
Est-ce que toi aussi tu trembles ?
Parce que l’avenir te fait peur,
Est-ce que nos vies se ressemblent ?
Sommes-nous à côté de nos coeurs
O mon prince du désert, mon âme, mon toi,
J’aimerais qu’on soit ensemble
Pour partager nos joies et douleur
Est ce que je compte pour toi ?
Je ne suis qu’une écorce toute gravée de toi,
O mon prince,
Même loin, rien ne me soigne,
Mon coeur éteint ses cendres,
Au coeur de tes bras.
O mon prince,
Je perds mon âme,
Je meurs de ton absence,
Délivre-moi,
De ma prison de verre,
De ma tour,
Enchaîne ma vie a la tienne.
Avant que mon sang ne se mélange,
Aux larmes tombées à nos pieds,
Je meurs de ton indifférence,
Aime-moi !
O mon prince,
J’ai peur de tes silences,
Mon coeur, tout bas, se meurt de froid.
O mon prince, mon toi et mon âme,
Je parle à moi qui ne vis plus,
Avant de perdre la mémoire,
Pourquoi faut il toujours s’enfuir ?
C’est pas normal de tant souffrir,
Je ne peux plus me taire,
La liberté se meurt,
A coup de trahison.
A coup de déraison.
Alors je crie plus fort,
A m’arracher le coeur,
Pour dire combien je t’Aime
Pour dire combien j’ai Peur.
Je parle à moi qui rend les armes,
Ouvre les yeux,
Sors de ta bulle,
Sors de ta solitude,
Sors de tes peurs,
Pourquoi faut il bâtir des murs pour ce guérir ?
C’est pas normal de tant souffrir,
Je ne veux plus me taire,
Face à ce monde de guerre et de haine,
Face à ces hommes abominables,
Face à ce manque d’Amour dans le monde....
O mon prince, mon âme soeur, mon toi
Loin de toi je n’ai plus d’ailleurs
Partout où que je sois,
Il me manque tout puisqu’il me manque toi.
Je voudrais être à cette place différence,
Celle de l’âme soeur qui comprend tout,
Celle qui sait porter secours,
Celle qui remplit ton coeur.
Je voudrais être ta femme, ta maîtresse, ton amie, ta confidente et la mère de tes enfants.
Viens jusqu’à moi.
Ven 04 Août 2006, 10:38 par
joullia sur Parler d'amour
L’écho
Il me restait un peu d’amour au fond de mes poches, alors ce soir là quand j’ai senti qu’elle en avait tant besoin, ça m’a touché et je le lui ai donné. Voilà le début d’une nouvelle histoire, tissée aux fils du hasard et de l’espoir.
On a tous cet immense vide en nous, ce besoin de fusionner avec cet hypothétique autre qui nous ressemblerait un peu, qui nous comprendrai toujours et qui comblerai nos attentes. On a tous cet impérieux besoin d’amour, qui nous tenaille plus que la faim, nous affaiblit plus que la soif. Tous, on attend ou on cherche cette personne clé qui brisera nos chaînes et nous sortira de cette prison de solitude bâtie de murs d’échecs et tapissée de déceptions.
Qui de elle ou de moi est la clé ou la serrure ?
J’ai ouvert une porte pour entrer dans son univers, j’ai visité quelques pièces, je me suis planté là un peu au milieu de nulle part et j’ai chuchoté inquiet « P’tit bout, où es tu ? ».
J’attendais son écho.
On a tous cet immense vide en nous, ce besoin de fusionner avec cet hypothétique autre qui nous ressemblerait un peu, qui nous comprendrai toujours et qui comblerai nos attentes. On a tous cet impérieux besoin d’amour, qui nous tenaille plus que la faim, nous affaiblit plus que la soif. Tous, on attend ou on cherche cette personne clé qui brisera nos chaînes et nous sortira de cette prison de solitude bâtie de murs d’échecs et tapissée de déceptions.
Qui de elle ou de moi est la clé ou la serrure ?
J’ai ouvert une porte pour entrer dans son univers, j’ai visité quelques pièces, je me suis planté là un peu au milieu de nulle part et j’ai chuchoté inquiet « P’tit bout, où es tu ? ».
J’attendais son écho.
Mer 02 Août 2006, 10:29 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Il y a trop de gens seuls...
Il y a trop de gens seuls....
Combien ?
On ne sait pas trop…
Pourquoi ?
A chacun sa raison.
Le désirent--ils tous ?
J’en doute...
La solitude est l’ennemi des uns, un sentiment provisoire pour certains et un compagnon de longue date pour d’autres.
Certains en ont peur, d’autres la connaissent depuis toujours...
Et un jour...elle s’en va, une jolie blonde la remplace, un beau brun apparaît et on l’oublie.
Pour toujours ou pour un temps, mais chacun espère ne plus la revoir avant longtemps.
Leoz
Combien ?
On ne sait pas trop…
Pourquoi ?
A chacun sa raison.
Le désirent--ils tous ?
J’en doute...
La solitude est l’ennemi des uns, un sentiment provisoire pour certains et un compagnon de longue date pour d’autres.
Certains en ont peur, d’autres la connaissent depuis toujours...
Et un jour...elle s’en va, une jolie blonde la remplace, un beau brun apparaît et on l’oublie.
Pour toujours ou pour un temps, mais chacun espère ne plus la revoir avant longtemps.
Leoz
Jeu 20 Juil 2006, 18:17 par
leoz sur Mille choses
Chicco ti amo
Qui est cette fille? Est-ce la femme de ta vie? Elle est belle... Tu as de la chance. Tu vas plutôt bien avec. Tes yeux verts s’accordent bien avec ses yeux bleus. Tes cheveux noirs s’entendent à merveille avec son blond soyeux. Elle est marrante, tu es sympa. Elle est belle, tu es mignon. Vous êtes fait l’un pour l’autre. Mais ce n’est pas aussi simple que ça. Par quoi êtes-vous passés? Quelle est votre histoire? Tu sais, le coup de foudre, on ne le rencontre qu’une seule fois.
Elle t’a déclaré sa flamme pour la première fois sur le mur de ta maison à Florence. Lorsque tu es passé à côté de son inscription, tu as tout de suite reconnu son écriture. Vous êtes allés à l’école ensemble, depuis la maternelle. Tu l’as croisée et elle t’a pris dans ses bras. Tu lui as dit: “ Ti amo Elsa”, et tu lui as posé un doux baiser sur ses jeunes lèvres, pour la première fois.
Tu te souviens de ces années où tu parcourais ces ruelles avec elle, main dans la main. Enfant inconscient de l’avenir. Insouciant de L’amour. Tu l’aimais pourtant.
L’autre jour, tu as fait l’amour pour la première fois avec elle. Vous avez savouré ce moment avec une intensité telle que vous saviez qu’il ne pourrait se reproduire. Ensuite, elle s’est blottie tout contre toi et s’est endormie, sa tête contre ta tête, ta main sur son sein. C’est tellement beau une femme qui dort. Vous ne connaîtrez plus jamais pareil moment dans votre vie, celui où vous vous êtes donnés l’un à l’autre pour la première fois.
Tu l’aimes car elle te parle, te comprend. Tu l’aimes parce qu’elle ne se soucie pas du petit tracas quotidien. Elle t’aime car tu est le seul qui parvient à la faire vibrer. Elle t’aime car tu n’es pas un autre. C’est tellement beau l’amour!
Le lendemain quand tu te réveilleras, elle dormira encore. Sa tête sera toujours sur ton épaule, et elle aura remis ta main sur son sein. Tu lui glisseras un baiser dans le cou et tu te lèveras doucement pour ne pas la réveiller. Puis tu viendras t’asseoir sur le rebord du lit, à quelques centimètres d’elle et tu contempleras le miracle de sa beauté. Tu admireras sa grâce, son corps jeune et nu, la splendeur de ses formes et la pureté de son visage. C’est tellement beau un ange qui dort!
Elle s’apercevra de ton absence auprès d’elle et ouvrira les yeux. Tu te pencheras vers elle, culpabilisant son réveil, et tu l’embrasseras, de toute la tendresse dont tu es capable. Elle te rendra ton désir et vos corps s’entremêleront de nouveau. Vous voilà drogués pour l’éternité, vous voilà dépendants l’un de l’autre. Vous avez refoulé votre duplicité dans l’unité.
Elle t’a toujours aimé et tu l’as toujours su. Elle a vu dans tes yeux, dès le premier regard qu’elle a porté sur toi, que le destin vous réunirait. La première fois que tu l’as vue, tu as fondu en larmes. Tu ne savais pas que l’amour existait. Tu étais retranché dans ta solitude, ton désarroi. Plus pervers que ta colère contre ce monde que tu haïssais. Tu avais perdu tout espoir de rencontrer un jour ce qui te permettrais de sortir de ta déprime.
Elle t’as transformé. Tout comme tu l’as transformée. Elle t’aime. Cela suffit. Il n’y a rien d’autre de plus important. Vous êtes identiques. Son visage est ton visage. Sa force est ta force. Tant que vous serez en harmonie l’un avec l’autre, dans la fidélité de votre amour, dans les liens de vos cœurs. Aime-là. C’est ton souhait, ton avenir.
Lorsqu’elle te prend dans ses bras, lorsque sa tête se pose sur ton épaule pour se reposer d’être immortelle, tu tombes dans les méandres divinement étourdissants de l’amour. Mais tout cela n’est rien comparé au baiser qu’elle te donne, si tendre, si beau... Des lèvres si douces, un parfum si envoûtant. A ce moment où son visage est collé au tien, sans un frein, sans un soupir, dans une mélopée de désir si intense qu’enlever tes lèvres serait synonyme de blasphème.
Et quand vient le jour où elle t’arrive toute triste, toute fatiguée. Lorsqu’elle te prend dans ses bras, et que des larmes coulent le long de ses joues si innocentes, c’est comme si d’un coup brusquement le soleil cessait d’exister, comme une fleur qui fanerait, comme une guerre briserait la paix. Alors, sous ses sanglots, le ciel se couvre, la terre se fâche et la vie se meurt.
Alors, te dis-tu, pourquoi prendre un tel chemin? Pourquoi chercher ailleurs ce que l’on a déjà? La complexité est inutile et ridicule. La simplicité est là et ton amour fera le reste.
Regarde le monde et dis-toi que tu aurais pu en faire parti. Tu est face à lui. Tes amis passent à tes côtés pour basculer dans la conformité de l’adulte, cet univers où la routine a remplacé l’amour. Et zou… entrez dans la danse! Tu ne veux pas de cette vie. Elsa et toi êtes en parfaite harmonie. Ta gloire s’allume en elle. Votre amour est-il commun? Sans doute, car vous vous aimez à en mourir. Tu tiens à elle plus que tout, par ta main qui se pose sur son sein, par sa tête qui se trouve sur ton épaule. Tu te plais dans la chaleur de ses yeux bleus. Embrassez-vous! Votre amour, lui, embrasse votre humilité.
Elle t’a déclaré sa flamme pour la première fois sur le mur de ta maison à Florence. Lorsque tu es passé à côté de son inscription, tu as tout de suite reconnu son écriture. Vous êtes allés à l’école ensemble, depuis la maternelle. Tu l’as croisée et elle t’a pris dans ses bras. Tu lui as dit: “ Ti amo Elsa”, et tu lui as posé un doux baiser sur ses jeunes lèvres, pour la première fois.
Tu te souviens de ces années où tu parcourais ces ruelles avec elle, main dans la main. Enfant inconscient de l’avenir. Insouciant de L’amour. Tu l’aimais pourtant.
L’autre jour, tu as fait l’amour pour la première fois avec elle. Vous avez savouré ce moment avec une intensité telle que vous saviez qu’il ne pourrait se reproduire. Ensuite, elle s’est blottie tout contre toi et s’est endormie, sa tête contre ta tête, ta main sur son sein. C’est tellement beau une femme qui dort. Vous ne connaîtrez plus jamais pareil moment dans votre vie, celui où vous vous êtes donnés l’un à l’autre pour la première fois.
Tu l’aimes car elle te parle, te comprend. Tu l’aimes parce qu’elle ne se soucie pas du petit tracas quotidien. Elle t’aime car tu est le seul qui parvient à la faire vibrer. Elle t’aime car tu n’es pas un autre. C’est tellement beau l’amour!
Le lendemain quand tu te réveilleras, elle dormira encore. Sa tête sera toujours sur ton épaule, et elle aura remis ta main sur son sein. Tu lui glisseras un baiser dans le cou et tu te lèveras doucement pour ne pas la réveiller. Puis tu viendras t’asseoir sur le rebord du lit, à quelques centimètres d’elle et tu contempleras le miracle de sa beauté. Tu admireras sa grâce, son corps jeune et nu, la splendeur de ses formes et la pureté de son visage. C’est tellement beau un ange qui dort!
Elle s’apercevra de ton absence auprès d’elle et ouvrira les yeux. Tu te pencheras vers elle, culpabilisant son réveil, et tu l’embrasseras, de toute la tendresse dont tu es capable. Elle te rendra ton désir et vos corps s’entremêleront de nouveau. Vous voilà drogués pour l’éternité, vous voilà dépendants l’un de l’autre. Vous avez refoulé votre duplicité dans l’unité.
Elle t’a toujours aimé et tu l’as toujours su. Elle a vu dans tes yeux, dès le premier regard qu’elle a porté sur toi, que le destin vous réunirait. La première fois que tu l’as vue, tu as fondu en larmes. Tu ne savais pas que l’amour existait. Tu étais retranché dans ta solitude, ton désarroi. Plus pervers que ta colère contre ce monde que tu haïssais. Tu avais perdu tout espoir de rencontrer un jour ce qui te permettrais de sortir de ta déprime.
Elle t’as transformé. Tout comme tu l’as transformée. Elle t’aime. Cela suffit. Il n’y a rien d’autre de plus important. Vous êtes identiques. Son visage est ton visage. Sa force est ta force. Tant que vous serez en harmonie l’un avec l’autre, dans la fidélité de votre amour, dans les liens de vos cœurs. Aime-là. C’est ton souhait, ton avenir.
Lorsqu’elle te prend dans ses bras, lorsque sa tête se pose sur ton épaule pour se reposer d’être immortelle, tu tombes dans les méandres divinement étourdissants de l’amour. Mais tout cela n’est rien comparé au baiser qu’elle te donne, si tendre, si beau... Des lèvres si douces, un parfum si envoûtant. A ce moment où son visage est collé au tien, sans un frein, sans un soupir, dans une mélopée de désir si intense qu’enlever tes lèvres serait synonyme de blasphème.
Et quand vient le jour où elle t’arrive toute triste, toute fatiguée. Lorsqu’elle te prend dans ses bras, et que des larmes coulent le long de ses joues si innocentes, c’est comme si d’un coup brusquement le soleil cessait d’exister, comme une fleur qui fanerait, comme une guerre briserait la paix. Alors, sous ses sanglots, le ciel se couvre, la terre se fâche et la vie se meurt.
Alors, te dis-tu, pourquoi prendre un tel chemin? Pourquoi chercher ailleurs ce que l’on a déjà? La complexité est inutile et ridicule. La simplicité est là et ton amour fera le reste.
Regarde le monde et dis-toi que tu aurais pu en faire parti. Tu est face à lui. Tes amis passent à tes côtés pour basculer dans la conformité de l’adulte, cet univers où la routine a remplacé l’amour. Et zou… entrez dans la danse! Tu ne veux pas de cette vie. Elsa et toi êtes en parfaite harmonie. Ta gloire s’allume en elle. Votre amour est-il commun? Sans doute, car vous vous aimez à en mourir. Tu tiens à elle plus que tout, par ta main qui se pose sur son sein, par sa tête qui se trouve sur ton épaule. Tu te plais dans la chaleur de ses yeux bleus. Embrassez-vous! Votre amour, lui, embrasse votre humilité.
Jeu 15 Juin 2006, 10:34 par
Neus sur La première fois
La Chapelle de la "Renaissance"
Je marche seule dans la rue et soudain il se met à pleuvoir fortement. Je cherche un endroit pour m’abriter.
Au loin, j’aperçois une chapelle dont la porte est entrouverte. Je me dis que moi, athée que je suis, je ne vais pas y aller, mais la pluie se faisant insistante, je vais m’y abriter.
J’ouvre doucement la porte et marche lentement jusqu’à l’autel comme un chemin que je fais avec moi-même. Des cierges allumés scintillent comme des lueurs d’espoir. Je m’agenouille devant l’autel, comme si je ne pouvais pas descendre plus bas. Malgré la luminosité des cierges, la pénombre reste dominante. Je baisse la tête pour me recueillir et joins mes mains comme pour prier. Je n’ai pas cette foi chrétienne mais j’ai la foi en la vie avec ses joies et ses peines. Ce n’est pas un hasard si j’ai osé entrer dans cette chapelle : je viens m’y ressourcer. J’en ai tant besoin dans cette période si difficile de ma vie. Tout d’un coup, la pluie semble avoir cessé et un rayon de soleil traverse les vitraux de cette chapelle. Soudainement, une lueur m’attire. Je lève la tête et je remarque les magnifiques vitraux. J’y vois comme le "signe" que je quitterais bientôt la pénombre pour entrer dans la "lumière".
Soudain, j’entends le grincement de la porte de la chapelle que j’avais pris soin de refermer. Le bruit de pas m’interpelle et me sort de ma solitude. Je devine que ce sont les pas d’un homme. Je me demande si je dois me retourner mais non je le fais pas. A tes pas, je t’ai reconnu, je sais que c’est toi, oui, toi. Je sens ta présence derrière moi. J’écoute ta respiration qui se fait haletante, elle remplace ce silence si pesant qui règne dans cette chapelle. La Vie est entrée, enfin. J’entends à nouveau tes pas. Je sais que tu vas sortir de cette chapelle où nos âmes sont entrées en communion. Je ne veux toujours pas me retourner. J’entends la porte se claquer. Tu es sorti. Mais tu es toujours avec moi dans mes pensées.
Je lève une dernière fois la tête comme pour implorer le ciel de me donner la force de continuer ce que l’on m’a donné, la vie. Je me relève, je me retourne et je marche en direction de la porte de la chapelle. La pluie se met à tomber à nouveau mais je n’ai pas le choix, je dois l’affronter comme je dois affronter ma vie. Je ne connais pas le nom de cette chapelle, alors je lui en donne un, je la nomme "la Chapelle de la Renaissance" et je me dis que la prochaine fois que j’y entrerais, à tes pas, je me retournerais...
Satine
Au loin, j’aperçois une chapelle dont la porte est entrouverte. Je me dis que moi, athée que je suis, je ne vais pas y aller, mais la pluie se faisant insistante, je vais m’y abriter.
J’ouvre doucement la porte et marche lentement jusqu’à l’autel comme un chemin que je fais avec moi-même. Des cierges allumés scintillent comme des lueurs d’espoir. Je m’agenouille devant l’autel, comme si je ne pouvais pas descendre plus bas. Malgré la luminosité des cierges, la pénombre reste dominante. Je baisse la tête pour me recueillir et joins mes mains comme pour prier. Je n’ai pas cette foi chrétienne mais j’ai la foi en la vie avec ses joies et ses peines. Ce n’est pas un hasard si j’ai osé entrer dans cette chapelle : je viens m’y ressourcer. J’en ai tant besoin dans cette période si difficile de ma vie. Tout d’un coup, la pluie semble avoir cessé et un rayon de soleil traverse les vitraux de cette chapelle. Soudainement, une lueur m’attire. Je lève la tête et je remarque les magnifiques vitraux. J’y vois comme le "signe" que je quitterais bientôt la pénombre pour entrer dans la "lumière".
Soudain, j’entends le grincement de la porte de la chapelle que j’avais pris soin de refermer. Le bruit de pas m’interpelle et me sort de ma solitude. Je devine que ce sont les pas d’un homme. Je me demande si je dois me retourner mais non je le fais pas. A tes pas, je t’ai reconnu, je sais que c’est toi, oui, toi. Je sens ta présence derrière moi. J’écoute ta respiration qui se fait haletante, elle remplace ce silence si pesant qui règne dans cette chapelle. La Vie est entrée, enfin. J’entends à nouveau tes pas. Je sais que tu vas sortir de cette chapelle où nos âmes sont entrées en communion. Je ne veux toujours pas me retourner. J’entends la porte se claquer. Tu es sorti. Mais tu es toujours avec moi dans mes pensées.
Je lève une dernière fois la tête comme pour implorer le ciel de me donner la force de continuer ce que l’on m’a donné, la vie. Je me relève, je me retourne et je marche en direction de la porte de la chapelle. La pluie se met à tomber à nouveau mais je n’ai pas le choix, je dois l’affronter comme je dois affronter ma vie. Je ne connais pas le nom de cette chapelle, alors je lui en donne un, je la nomme "la Chapelle de la Renaissance" et je me dis que la prochaine fois que j’y entrerais, à tes pas, je me retournerais...
Satine
Jeu 08 Juin 2006, 13:14 par
Satine sur Mille choses
Les séparés
Il est d’une solitude dont on parle peu souvent
Celle des séparés
De toutes ces mamans et ces papas
Qui se retrouvent
seuls
Le week-end venu
Sans leurs petits.....
A ma fille et à mon fils,
Que j’aime.
Celle des séparés
De toutes ces mamans et ces papas
Qui se retrouvent
seuls
Le week-end venu
Sans leurs petits.....
A ma fille et à mon fils,
Que j’aime.
Ven 02 Juin 2006, 17:40 par
Satine sur Mille choses
Solitude...
J’en ai assez de voir ton visage toujours près du mien,
Tu es venue et depuis, tu me tiens...
Ô, solitude, je ne suis pas faite pour toi.
Pourquoi ne le comprends-tu pas ?
Mais, hélas, hélas, ma voix est sans effet
Et quand je te crois loin tu es encore plus près...
Tu es venue et depuis, tu me tiens...
Ô, solitude, je ne suis pas faite pour toi.
Pourquoi ne le comprends-tu pas ?
Mais, hélas, hélas, ma voix est sans effet
Et quand je te crois loin tu es encore plus près...
Jeu 01 Juin 2006, 20:40 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Coïncidence ou causalité ?
Tous les matins elle le voyait, ou le soir, en passant devant ses entrepôts, il était sur sa route. Parfois il lui souriait, d’autres fois, il lui adressait en plus du sourire un simple bonjour, un mot gentil, une plaisanterie sans trivilialité. Elle aimait le voir parce qu’il était d’humeur égale. Et témoignait comme elle la joie simple de ce contact. Un jour, en marchant, alors qu’elle réfléchissait à l’inconsistance de sa vie amoureuse, elle se dit qu’elle voudrait bien l’avoir là, sous les yeux, l’Amour qu’elle espérait, s’il existait ailleurs que dans ses constructions chimériques. Cette quête devenait même agaçante : pourquoi ne pas aimer cette solitude qui lui convenait fort bien en terme d’indépendance ? Comme d’autres fois, par magie sembla-t-il, la réponse ne se fit pas attendre. Le premier humain, le premier homme qu’elle eut sur sa route, ce fut lui... Oh, non, se disait-elle, non, non, j’ai trop fait confiance, j’ai trop souffert, je ne vais pas me faire d’idée, je ne vais plus y croire, finies les espérances sans lendemain. Les mirages, les illusions j’en ai fait le tour. C’est fini, on souffre trop, j’ai assez donné. Je ne veux que profiter de l’instant. De ce sourire et de cet échange furtif, il n’y a rien, il n’y aura rien d’autre. Je ne veux pas savoir ce qu’il y a derrière ce sourire. Ses intentions ? Il n’en a pas, ce sourire est gratuit. C’est le hasard, rien que le hasard qui l’a mis sur ma route, ce n’est pas une réponse, ce n’est pas LA réponse. Pourtant le hasard avait vraiment des yeux très doux et qui l’accompagnèrent une fois de plus un bout de route. Il était tout ce qu’elle aimait à priori : clair de cheveux et de regard, mince, avec une distinction naturelle, une gentillesse, une douceur, un charme tout masculin, une sensualité que l’on devinait présente, il était bien dans son corps, bien dans sa tête, bref, un homme auquel, au demeurant, on ne répugnait pas à sourire en retour. Il dégageait un je ne sais quoi de lumineux, limpide, clair, sans équivoque... Il restait simple dans ses façons, la véritable grâce empreinte d’humilité.
Elle n’était pas dupe d’elle-même elle avait soif d’amour comme on soupire après l’eau douce lorsqu’on a connu l’amertume de la sécheresse. Elle avait trop longtemps empéché la femme de parler en elle, et sa voix se faisait entendre... Comme les peuples du désert, elle voulait aller courir sous la pluie de l’amour, se laisser inonder par cette onde de grâce et avec lui boire la tête rejetée en arrière, les yeux clos, la bouche entrouverte, en respirant à plein poumons. Oui, se laisser imprégner de cette eau jusqu’à plus soif. Et en cette eau, l’accueillir... "Oh, non, l’inconséquente qui laisse son imagination et ses désirs s’enflammer sans même y prendre garde ! Allons, porte tes rêveries vers les cieux et garde les pieds sur terre ! si tu ne veux pas souffrir", se gourmanda-telle. Malgré ce, elle souriait en son coeur à une toute petite flamme, un sourire, qui la réchauffait agréablement et dont la douceur impalpable ronronnait, faisant sêcher des pleurs et naître quelques fleurs...
Elle n’était pas dupe d’elle-même elle avait soif d’amour comme on soupire après l’eau douce lorsqu’on a connu l’amertume de la sécheresse. Elle avait trop longtemps empéché la femme de parler en elle, et sa voix se faisait entendre... Comme les peuples du désert, elle voulait aller courir sous la pluie de l’amour, se laisser inonder par cette onde de grâce et avec lui boire la tête rejetée en arrière, les yeux clos, la bouche entrouverte, en respirant à plein poumons. Oui, se laisser imprégner de cette eau jusqu’à plus soif. Et en cette eau, l’accueillir... "Oh, non, l’inconséquente qui laisse son imagination et ses désirs s’enflammer sans même y prendre garde ! Allons, porte tes rêveries vers les cieux et garde les pieds sur terre ! si tu ne veux pas souffrir", se gourmanda-telle. Malgré ce, elle souriait en son coeur à une toute petite flamme, un sourire, qui la réchauffait agréablement et dont la douceur impalpable ronronnait, faisant sêcher des pleurs et naître quelques fleurs...
Mar 23 Mai 2006, 11:57 par
dolce vita sur La première fois
Polychromes (3)
Elle s’était laissée aller à plonger délibérément dans le monde des rêves comme Sophie et BFG (Big Friendly Giant), comme eux à capturer les rêves joyeux des enfants sages, lorsqu’un coup de téléphone la sortit de sa torpeur et d’un bond elle fut hors du lit, la main sur le combiné.
- « Qui est en ligne ? » demanda-t-elle.
- « Je te réveille ? supposa la voix à l’autre bout du fil.
- « Non, non, j’étais en train de faire un jogging, plaisanta Alma qui avait reconnu la voix de son amie, Lindsey. « Qu’y a-t-il, Lindsey, rien de grave ? »..
- « Non, rassure-toi, juste un petit coup de déprime. Un coup de blues... »
- « C’est Jim ? »
- « Oui, c’est Jim, il a été odieux aujourd’hui encore, il m’a dit qu’il ferait ses bagages, chuchota-t-elle, mais au lieu de ça, il tourne en rond, il bougonne »... « Il est jaloux, il me surveille et quand je suis auprès de lui, on dirait que je n‘existe plus, ou au contraire il semble que ma présence le contrarie... Il ne cesse de montrer sa mauvaise humeur. D’être odieux. Je t’assure j’envie ta solitude. »
- « Pourquoi ne part-il pas ? Il devrait prendre un peu de temps pour lui, pour faire le point, savoir où il en est... A moins qu’il n’ait peur de reconnaître qu’il s’est trompé, que le courant ne passe plus ? Peur de l’échec ? Et puis, tu sais il y a des gens qui ne savent pas rire, il en fait peut-être partie... Je ne sais pas si c’est acquis ou génétique mais il y a des familles de ch... »
- « Vraiment, j’en ai assez, arrête de rire et de prendre tout à la légère... »
- « Ne crois pas ça, moi c’est ma solitude qui me pèse et je me demande parfois si je en suis pas une espèce extraterrestre, un E.T. qui n’existe qu’à un seul exemplaire... J’attire les hommes qui ne sont pas libres. Ils me tournent autour, m’appâtent, fantasment 5mn et pof, soudain se souviennent qu’ils ont des obligations ou que leur cœur ne bat pas pour moi et s’en vont... Je voudrais être sans cœur, sans cœur on ne souffre pas. Qu’en dis-tu ? »
- « Sans cœur ? Toi ? Autant demander à un four de fabriquer des glaçons ! »
- « Ah, je vois que tu vas mieux ! Ton sens de l’humour revient... »
- « A propos et John ? »
- « Quoi, « John » ? »
- « Tu l’as revu ? »
- « Je ne parlerais qu’en présence de mon avocat. »
- « Ce soir, tu as mangé avec lui ? Il... Il est là ? »
- « S’il était là tu crois que je t’aurais répondu ? Qu’est-ce que tu imagines, Lindsey, que l’amour va s’arrêter chez moi ? Tu rêves ! Pour cela il faut savoir séduire, se faire désirer, etc. Je ne sais pas faire. Tu le sais bien. Non, moi je ne sais qu’aimer et cela ça n’intéresse pas les hommes. Enfin, il y en a peut-être un quelque part qui me correspond, promis, acheva-t-elle en un bâillement, si je le rencontre, je te laisse le scoop. »
- « Bon, je vois que ma conversation te passionne, je vais te laisser, de plus, mon cerf est en train de bramer et le bois n’est pas assez lointain pour que je ne l’entende... Bye. Buena notte ».
- « Buena notte, ragazza ».
Elle tituba jusqu’à son lit qu’elle chercha à tâtons dans le noir, elle ressentit le désir d’être dans les bras de John mais elle chassa ce désir importun et sombra derechef dans ceux de Morphée.
- « Qui est en ligne ? » demanda-t-elle.
- « Je te réveille ? supposa la voix à l’autre bout du fil.
- « Non, non, j’étais en train de faire un jogging, plaisanta Alma qui avait reconnu la voix de son amie, Lindsey. « Qu’y a-t-il, Lindsey, rien de grave ? »..
- « Non, rassure-toi, juste un petit coup de déprime. Un coup de blues... »
- « C’est Jim ? »
- « Oui, c’est Jim, il a été odieux aujourd’hui encore, il m’a dit qu’il ferait ses bagages, chuchota-t-elle, mais au lieu de ça, il tourne en rond, il bougonne »... « Il est jaloux, il me surveille et quand je suis auprès de lui, on dirait que je n‘existe plus, ou au contraire il semble que ma présence le contrarie... Il ne cesse de montrer sa mauvaise humeur. D’être odieux. Je t’assure j’envie ta solitude. »
- « Pourquoi ne part-il pas ? Il devrait prendre un peu de temps pour lui, pour faire le point, savoir où il en est... A moins qu’il n’ait peur de reconnaître qu’il s’est trompé, que le courant ne passe plus ? Peur de l’échec ? Et puis, tu sais il y a des gens qui ne savent pas rire, il en fait peut-être partie... Je ne sais pas si c’est acquis ou génétique mais il y a des familles de ch... »
- « Vraiment, j’en ai assez, arrête de rire et de prendre tout à la légère... »
- « Ne crois pas ça, moi c’est ma solitude qui me pèse et je me demande parfois si je en suis pas une espèce extraterrestre, un E.T. qui n’existe qu’à un seul exemplaire... J’attire les hommes qui ne sont pas libres. Ils me tournent autour, m’appâtent, fantasment 5mn et pof, soudain se souviennent qu’ils ont des obligations ou que leur cœur ne bat pas pour moi et s’en vont... Je voudrais être sans cœur, sans cœur on ne souffre pas. Qu’en dis-tu ? »
- « Sans cœur ? Toi ? Autant demander à un four de fabriquer des glaçons ! »
- « Ah, je vois que tu vas mieux ! Ton sens de l’humour revient... »
- « A propos et John ? »
- « Quoi, « John » ? »
- « Tu l’as revu ? »
- « Je ne parlerais qu’en présence de mon avocat. »
- « Ce soir, tu as mangé avec lui ? Il... Il est là ? »
- « S’il était là tu crois que je t’aurais répondu ? Qu’est-ce que tu imagines, Lindsey, que l’amour va s’arrêter chez moi ? Tu rêves ! Pour cela il faut savoir séduire, se faire désirer, etc. Je ne sais pas faire. Tu le sais bien. Non, moi je ne sais qu’aimer et cela ça n’intéresse pas les hommes. Enfin, il y en a peut-être un quelque part qui me correspond, promis, acheva-t-elle en un bâillement, si je le rencontre, je te laisse le scoop. »
- « Bon, je vois que ma conversation te passionne, je vais te laisser, de plus, mon cerf est en train de bramer et le bois n’est pas assez lointain pour que je ne l’entende... Bye. Buena notte ».
- « Buena notte, ragazza ».
Elle tituba jusqu’à son lit qu’elle chercha à tâtons dans le noir, elle ressentit le désir d’être dans les bras de John mais elle chassa ce désir importun et sombra derechef dans ceux de Morphée.
Mer 17 Mai 2006, 19:39 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Rêveries matinales
Il a plu toute la nuit et la chanson de l’eau me réveillait de temps en temps... Pour prendre toute la mesure de la solitude ; surtout ne pas se décourager, surtout ne pas douter, surtout ne pas pleurer... Laisser tomber la pluie dehors et cesser de croire, cesser d’espérer, comme la pluie laisser la terre absorber le vol léger des oiseaux qui dans les arbres se sont mis à trembler en attendant que le soleil de ses rayons vienne les caresser... Cesser de rêver à l’envol éthéré. Toutes tes douces paroles qui ne m’étaient pas destinées, les laisser libres de s’en aller... Laisser le temps au temps : goûter la liberté de l’aube qui pointe et de l’espoir qui renaît dans la nature luisante de la sueur du ciel... Laisser la terre par le ciel fécondée. Ne rien attendre, ne rien penser qu’à la joie à notre portée, l’instant lourd d’éternité.
Lun 08 Mai 2006, 08:23 par
dolce vita sur La première fois
Volare... 5
Il était revenu encore et encore sur ce bord de plage léché par les vagues mais il ne l’avait pas revue... A chaque instant son esprit l’emportait vers ce coin sauvage battu par les flots. Pourquoi ? Combien de jours avaient passé ? Il ne saurait le dire mais la douleur dans son cœur était à présent lancinante. Il avait mal, mal à elle, mal à l’amour qu’il avait laissé s’installer en lui au fil des années, un amour sans objet, un amour infini et qui portait à présent un visage, une voix flottant joyeusement éclaboussée d’éclats de rire dans sa mémoire douloureuse. Mal à ces gestes qui étaient nés dans ces nuits sans sommeil où sa solitude pesait au creux de sa couche. La nuit baignait les flots de milliers d’étoiles... Il était face à la mer, le visage pale, les yeux plus pales encore... Assis, la tête sur les genoux...
- « Je te dérange ? »
Il se retourna et il la vit qui lui souriait. Elle s’assit à côté de lui et ils se racontèrent. Ils dirent à l’autre ce qu’ils étaient sans chercher à séduire, sans altérer tout ce qui est.
Et puis, les mots se turent et les gestes coulèrent à leur tour de l’un à l’autre, de l’une à l’autre. Ils se firent l’amour comme ils le désiraient sur toutes les gammes, sur toutes les partitions... Librement, dans l’insoutenable légèreté de leurs deux êtres, dans toute leur pureté aussi : pleinement. Ils avaient soif l’un de l’autre et se désaltéraient à la source de leur désir dans une extase indicible. L’amour les mêlait l’un à l’autre, la tendresse les submergeait et puis des flots de vie les inondaient de lumière nacrée. Ils s’aimaient en vérité.
- « Je te dérange ? »
Il se retourna et il la vit qui lui souriait. Elle s’assit à côté de lui et ils se racontèrent. Ils dirent à l’autre ce qu’ils étaient sans chercher à séduire, sans altérer tout ce qui est.
Et puis, les mots se turent et les gestes coulèrent à leur tour de l’un à l’autre, de l’une à l’autre. Ils se firent l’amour comme ils le désiraient sur toutes les gammes, sur toutes les partitions... Librement, dans l’insoutenable légèreté de leurs deux êtres, dans toute leur pureté aussi : pleinement. Ils avaient soif l’un de l’autre et se désaltéraient à la source de leur désir dans une extase indicible. L’amour les mêlait l’un à l’autre, la tendresse les submergeait et puis des flots de vie les inondaient de lumière nacrée. Ils s’aimaient en vérité.
Mer 26 Avril 2006, 20:48 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Ecrire sur solitude
Aimons nous vivants, Aimer, Toi ( 5)..., Combattre encore et toujours pour ne pas retomber, Mon âme et mon toi, L’écho, Il y a trop de gens seuls..., Chicco ti amo, La Chapelle de la "Renaissance", Les séparés, Solitude..., Coïncidence ou causalité ?, Polychromes (3), Rêveries matinales, Volare... 5,Il y a 113 textes utilisant le mot solitude. Ces pages présentent les textes correspondant.
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