La biche et moi (ecrit au masculin re-travaillé)

LA BICHE ET MOI

En ce temps-là, j’avais acheté, pour une bouchée de pain, un grand terrain laissé depuis longtemps à l’abandon et retourné quasiment à l’état sauvage. Enfin, si l’on peut appeler cela un terrain d’une étendue hétéroclite de prairies, marécages et bois disséminés pêle-mêle sur un domaine au relief chaotique que surplombait l’antique coupole d’un vieux moulin en ruine. Personne ne semblait pouvoir me renseigner sur le contenu exact de la propriété et les papiers officiels ne faisaient mention que d’une surface et de la "probabilité d’une habitation". Une telle description sur un acte de vente s’expliquait par un accès plus que difficile, prodigieusement malaisé et très dangereux. On ne s’y prendrait pas autrement pour en interdire l’entrée. C’était, sans toutefois l’affirmer : Vous entrez à vos risques et périls ! Ce qui en rebuta plus d’un et fit mon bonheur tant sur le plan pécunier que sur le plan satisfaction : L’endroit était exactement ce dont j’avais rêvé !Je trouvai, dans la propriété, un vieux moulin à eau entouré d’une forêt d’orties, de fleurs champêtres, de ronces et d’arbres rabougris couverts de fougères. J’avais besoin d’un endroit comme cela, à l’écart de toute civilisation, mais pas, pour autant, au bout du monde, pour y séjourner en paix et méditer au calme.

Un héritage impromptu, placé à bon escient, me rapportait suffisamment que pour vivre de mes rentes. N’ayant nul besoin de travailler, je passais mon temps partagé entre mes loisirs, la découverte de mon domaine et la restauration de l’ancien bâtiment. J’étais ainsi toujours occupé et je ne connaissais pas l’ennui. Étant un solitaire, j’avais appris à me débrouiller seul et n’avais besoin d’aide même pour des travaux de force que j’accomplissais en me référant aux anciennes méthodes de construction. Celles d’un temps où l’homme était la seule puissance motrice disponible pour exécuter ce genre de travail. Je restaurai ainsi un vieux four dans lequel je faisais cuire mon pain. Remis en état l’ancienne roue à aubes du moulin pour disposer de sa force pour les gros travaux ainsi que de son énergie pour alimenter un circuit d’eau, sommaire, pour la cuisine et la salle d’eau. Réparai la toiture pour être au sec, rebâtis la partie de façade effondrée, consolidai le reste et refis quelques crépis internes pour que l’ensemble soit propre et agréable à vivre. Je m’octroyais de larges plages horaires pour lire et méditer et me surpris à plusieurs reprises à lire à la lueur du feu de bois crépitant joyeusement dans la cheminée. J’aimais cette atmosphère intimiste que je préférais à la lumière froide des ampoules électriques.

Mon garde-manger se remplit bien vite des légumes variées en provenance du petit jardinet que j’avais défriché et des nombreux fruits en provenance d’un verger revigoré par l’élimination de la prolifération des mauvaises herbes qui l’avaient envahi. Mon nouveau cadre partiellement aménagé, j’aimais beaucoup m’étendre sous un arbre ou au bord de l’eau et dans cette tranquillité champêtre, je dévorais quantité de livres. Parfois, le soir, inspiré par le cadre et le chant des cigales, j’improvisais sur le piano des mélodies pastorales ou, quand le temps menaçait d’orage, une envolée lyrique qui n’aurait déplu à Wagner.
Les rares amis qui s’étaient invités étaient repartis aussi vite que l’éclair au manque d’eau chaude courante, de radio et de la reine télévision dont la place restait ostensiblement vide. Contrairement à l’adage qui veut qu’un ami arrive trop tard et reparte trop tôt, chez moi, il arrivait toujours trop tôt et repartait, malgré sa célérité, toujours trop tard. Ce qui me valut, auprès d’amis et connaissances, en un temps record, le sobriquet de sauvage. Pas de réveille-matin non plus ! Je me réveillais chaque matin, la fenêtre ouverte, avec le doux murmure d’une petite cascade dont l’eau s écoulait paresseusement en un gros ruisseau qu’accompagnaient les chants joyeux d’une dizaine d’espèces différentes d’oiseaux : Un pur moment de bonheur !

Après une installation plus que sommaire, bien que suffisante à mes faibles exigences, je décidai de faire le tour complet du propriétaire pour avoir une idée aussi précise que possible de l’état et des besoins de la propriété. Je pris un sac à dos, y fourrai de quoi tenir une semaine de provisions, ma tente et mon sac de couchage, résidus des camps de vacance de ma jeunesse, une machette et une corde d’alpiniste, souvenir d’un vieux voyage au Mexique, un ciré, cadeau d’un ami breton, l’indispensable équipement de l’explorateur, boussole, lampe, couteau et mon inévitable livre de chevet. Pour l’occasion, j’avais trouvé fort à propos d’emporter les aventures de Robinson Crusoé. Une fois traversée la savane sauvage entourant mon havre de paix, je m’enfonçai vite dans une sorte de brousse boisée aux ramures inextricables traversée par une espèce de pâture marécageuse. Un infect bourbier que je décidai de contourner de peur d’y rester coincé. C’est au détour d’une énième masse de ronces que je la vis : Une biche s’était empêtrée, dans cette surface spongieuse, et malgré tous ses efforts ne parvenait pas à s’en extraire. Quand mon regard croisa ses grands yeux angoissés, elle semblait supplier : Sauve-moi !

Je n’étais pas équipé pour une telle péripétie mais sans y réfléchir davantage, je sortis mon inséparable corde de rappel qui ne me quittait plus pour mes randonnées depuis que son absence avait failli me coûter la vie lors d’un trip dans les Andes. J’attachai solidement un bout à un arbre et en ayant une pensée pour mes toutes nouvelles bottines de marche je m’enfonçai résolument en direction de la bête apeurée. Comme si elle fut consciente du but de mon action, elle arrêta de se débattre et se laissa entraver docilement. Relevant la biche d’une main et tirant la corde de l’autre, le corps à moitié enfoui dans la boue, après un temps qui me parut une éternité, je parvins à dégager la bête de l’emprise de la vase. Il ne me resta plus qu’à m’y soustraire pour remarquer que la biche, loin d’éprouver de la crainte à mon égard, faisait montre d’une gratitude inhabituelle pour cette hôtesse des bois. Une fois ses entraves ôtées, je l’exhortai à partir mais elle n’en fit rien. Que du contraire, elle se mit à me suivre comme un toutou. L’aventure et l’effort consenti m’avaient donné faim et m’arrêtai pour manger, assis à califourchon sur une victime des terribles tempêtes ayant secoué la région. Le vieux tronc me servait à la fois de chaise et de table et déployant un essuie j’installai mon repas.

Je commençai à me restaurer quand, à ma grande surprise, la biche s’invita à la collation en subtilisant timidement quelques feuilles de salade. Mi-perplexe, mi-amusé, je réalisai que la pauvre bête devait mourir de faim. Qui sait depuis combien de temps elle se débattait dans cette boue ? Je songeai que son attachement inhabituel devait provenir du parfum que dégageaient les victuailles que recelait mon sac à dos. Je me surpris à lui parler comme à une personne et l’inviter à la noce du geste et de la parole. Je m’amusais à voir son joli museau s’avancer vers la nourriture et l’attraper de sa petite langue tandis que ses grands yeux semblaient dire : Je peux ? Je lui présentai salades, légumes et fruits divers auxquels elle ne se priva pas de faire honneur. Au point que, le casse-croûte fini, je dus constater qu’il ne m’en restait plus assez pour continuer l’exploration de mon domaine. Je me voyais contraint de rentrer au bercail, faire le plein de provisions car je doutai fort de trouver quelque chose de comestible dans cette brousse. Le soir tombant n’en hâta que plus ma décision de faire demi-tour. Je me dis que, rassasié, l’animal allait sans doute poursuivre sa route.
Elle n’en fit rien et continua de me suivre docilement.

Le débroussaillage de l’aller se révéla un précieux gain de temps pour le retour et me félicitai intérieurement de ne pas avoir lésiné sur les coups de machette : Le chemin était tout tracé. Malgré cela, l’arrivée d’un orage impromptu vint obscurcir prématurément le peu de lumière dispensée par un soleil mourant. C’est à ce moment que je me rendis compte que, tout à l’étude du comportement de la bête, j’avais oublié de refaire mon paquetage. Ma lampe se trouvait quelque part dans ces ombres qui gonflaient et je ne dus de retrouver mon chemin qu’à la lueur de quelques éclairs annonciateurs de tempête. Accélérant le pas, je me retrouvai vite chez moi ; la biche toujours sur mes traces. Je m’engouffrai dans l’entrée au moment même où, les nuages, crevant, déversèrent la pluie à pleins seaux. J’allais refermer la porte sur les éléments déchaînés quand je croisai le regard attristé de la biche. Imagination, me direz-vous ! N’empêche que je n’eus pas le cœur de la laisser dehors et lui fis signe d’entrer. Ce qu’elle se pressa de faire d’un trottinement que je qualifierais de joyeux. Je ne pus m’empêcher de noter les dégâts occasionnés au hall d’entrée par mes bottes boueuses, ses sabots fangeux et sa fourrure dégoulinante d’eau mais j’étais exténué de ma journée et remis le nettoyage au lendemain. Je filai, sans tarder, au lit laissant l’animal se choisir un coin pour dormir.

Malgré l’orage qui grondait et grésillait, je ne tardai pas à m’endormir et à faire un de plus étranges rêves qui soit : Une lueur insolite semblait émaner de l’animal, prendre de l’ampleur jusqu’à devenir une lumière éblouissante, l’entourant et le soustrayant totalement à la vue. Quand le rayonnement se fit moins intense, je constatai qu’une créature d’une beauté inouïe avait pris la place de la biche. Une femme à la superbe chevelure d’un rouge flamboyant et aux magnifiques yeux noisette, que de longs cils mettaient en relief, sortit de ce halo et se mit à explorer l’endroit. Sa nudité et son corps aux courbes parfaites en faisaient une déesse irréelle, fascinante, captivante. Je contemplai l’apparition et en suivai chaque mouvement et geste : Tout semblait l’intéresser et l’intriguer. Après sa petite visite, elle revint s’asseoir près de mon lit et nous nous dévisageâmes longuement. Si longuement que, dans le rêve, nous nous endormîmes en nous regardant. Le lendemain matin, un poids me gênant, me réveilla de bonne heure. Je fus surpris de trouver la biche recroquevillée au bout de mon lit et pensai au singulier rêve de la nuit que je mis sur le compte de ma longue abstinence. Bien que m’obligeant à de longues veillées, je ne constatai rien d’inhabituel chez l’animal si ce n’est son inexplicable fascination pour mon logis qu’il refusait invariablement de quitter me suivant partout comme un quelconque familier domestique.

Au point que je m’y affectionnai et, à l’instar de Robinson, je cherchais un nom pour mon étonnant Vendredi. J’écartais d’office les bichettes et autres bibiches pour explorer les différentes mythologies à la recherche d’un nom qui lui conviendrait. Après différents essais, mon choix se fixa sur Eowyn, princesse guerrière du cycle tolkinien de la saga du Seigneur de l’anneau. Quelque chose dans sa description et dans mon imagination faisait queje lui trouvais la même allure altière et par la force des choses, le même mutisme glacial, la même difficulté à s’exprimer. Le temps passa. À l’Automne et ses couleurs variées, succéda le noir et blanc de l’Hiver qui fit place à l’éclatement lumineux d’un Printemps triomphant, et je me surpris à ressentir un manque étrange, comme une sombre appréhension, lorsque la biche partait en balade pendant de longues heures. Je ne saurai dire si c’était une grande inquiétude ou une sorte de stupide jalousie envers ce milieu qui m’enlevait le seul être que je supportais avec grâce à mes côtés., mais ce malaise était bel et bien réel. Je commençai à craindre pour mes facultés mentales. À intervalles réguliers, je refaisais ce même rêve étrange d’une merveilleuse déesse nue visitant la maison et me regardant dormir en se demandant quel rêve pouvait ainsi dessiner un sourire sur mon visage bourru. Je la voyais humer les draps, presque m’ausculter comme si elle voulait imprimer dans son esprit les traits de mon visage et mon odeur.

Une nuit, l’impensable se produisit : L’apparition se risqua à m’embrasser et ce baiser me parut si réel, si chaud, si excitant que je m’éveillai en sueur. Perturbé, désorienté, j’allai dans la cuisine et ouvris le frigo dans le but de me servir un grand verre de jus de fruit quand, dans le reflet d’un plat d’inox, je la vis derrière moi. Je me retournai aussitôt et lâchai mon verre de stupeur : La Venus de mon rêve était là en chair et en os. ! Aussi nue qu’un ver ! Aussi belle qu’une déesse ! Aussi irréelle qu’une fée et pourtant.....Toute aussi stupéfaite que moi, l’apparition était figée, interloquée par cette rencontre. Puis, alors que je n’étais pas encore totalement revenu de ma surprise, elle me raconta son histoire. Un magicien jaloux lui avait lancé un enchantement la changeant en biche. Elle ne reprenait sa forme primitive que les nuits de pleine lune et ne retrouverait son aspect que lorsque son cœur rencontrerait son alter ego et partagerait, en même temps, les mêmes sentiments. J’étais tellement ébahi que je mis un moment à me rendre compte qu’elle peinait à couvrir, de ses frêles bras, sa nudité . Me confondant en excuses, je filai lui chercher de quoi se couvrir. Bien sûr je ne puis lui donner que quelques uns de mes habits et malgré l’incongruité de ces vêtements trop amples, sa ravissante beauté transpirait toujours.

Je m’inquiétai qu’elle eut faim, soif et lui préparai un en-cas rapide. Mais lorsque je voulus lui présenter le plateau, l’apparition avait disparu. Pour un rêve, c’était le songe le plus terriblement réaliste que j’avais jamais fait. Je restai un moment à y réfléchir puis, vaincu par la fatigue m’en retournai coucher. C’est là que je la retrouvai et que je me convainquis de ne pas rêver. Elle était couchée dans mon lit. Sa longue chevelure rousse faisant comme l’ombré d’un tableau. Ses formes sculptant les draps de ses courbes généreuses. Elle avait l’air d’un ange. C’était un ange ! Était-ce la situation ? La fatigue ? Le rêve ? Le manque ? La folie ? Je n’aurais su dire mais j’avais le cœur palpitant et débordant d’un sentiment que je croyais ne plus devoir connaître. L’émotion me submergeait et me vis chevalier protégeant son bonheur.
C’est au matin suivant que les affres de l’inquiétude commencèrent à me tourmenter. Elle avait repris sa forme animale signe que nos cœurs n’étaient pas au diapason des sentiments ou, plus probablement, que la solitude avait altérée ma perception de la réalité. La biche, quant à elle, ne changea pas ses habitudes et me gambadait autour « naturellement » si ce n’est qu’elle était encore plus familière que d’habitude. Enfin, je mis cela sur le compte de mon affabulation.

La nuit suivante, elle revint. Toujours aussi terriblement belle et attirante et nous passâmes la nuit à discuter de tout et de rien. Juste heureux d’être là, l’un en face de l’autre. Je buvais ses paroles comme un flot de nectar et m’enivrai de son rire pareil à une source cristalline. Sa voix me berçait d’une mélodieuse mélopée et je me réveillai le matin suivant endormi sur une chaise, la tête posée sur la table de la cuisine, le dos et les fesses en compote à me demander quel grain de folie germait dans mon cerveau. La nuit d’après, partagé entre certitudes et perplexités, nous échangeâmes de longs discours en de longs silences où seuls nos regards brûlants déclaraient cette flamme qui nous consumait. J’avais une envie folle de connaître le goût de ces merveilleuses lèvres qui s’agitaient en un joyeux babil. Comme si elle voulait rattraper les années de silence. Je les imaginais ayant l’arôme de pétales de rose et la saveur de la cerise. Aussi douces que les uns, aussi tendres que l’autre....Comme lisant dans mes pensées, elle déposa soudain un baiser fugitif sur mes lèvres enflammant tout mon corps d’une douce chaleur irradiante. J’en étais à réaliser ce qui m’arrivait lorsqu’elle revint à la charge d’une ferveur plus animale écrasant ses lèvres sur les miennes et cherchant le contact de ma langue pour ensuite l’aspirer. J’avais le corps en feu, tendu à l’extrême. Le sang battant aux tempes, le cœur cognant dans la poitrine, le ventre faisant des nœuds et le mâle rouant dans le pantalon.

L’envie de la prendre, là, tout de suite et le désir de protéger sa fragilité. Jamais je n’avais ressenti ce sentiment de faire passer le bonheur de l’autre avant mon seul plaisir propre. Je me sentais prêt à affronter le monde pour un seul de ses sourires. Nous échangions des baisers passionnés et des caresses torrides sans pour autant aller plus loin que l’éveil des sens. Chacun ayant peur que la magie de nos rencontres ne s’envole en franchissant le pas. Pourtant on était tellement qu’elle ne pouvait ignorer l’état de tension qui m’agitait au point d’en avoir mal de turgescence. Et je ressentait son envie à ses mamelons durcis cognant ma poitrine. Le jour en biche câline, la nuit en tigresse affamée, j’en mourais de l’appétence qu’elle soit mienne et m’immolais à ses caprices pourvu qu’elle soit heureuse. On jouait à cet énivrant et excitant jeu dangereux lorsque survint l’accident. Ce matin-là, comme souvent, je mouillais une ligne dans l’espoir d’en retirer ma pitance tout en savourant les extravagantes aventures du Baron de Münchhausen que je ne me lassai de relire. Amusée ou intriguée par le jeu des poissons autour de l’appât, la biche se pencha. Un peu trop ! Et tomba à l’eau. La seconde suivante, un cri désespéré de femme me vrilla les tympans, me retourna le cœur et me propulsa à l’eau en même temps.

Mon amour se noyait ! Je la sortis aussi vite que possible de l’onde et l’étendis inanimée sur la berge. Le cœur serrant la gorge et l’âme au bord des lèvres j’entrepris de la ranimer. Je pratiquai le bouche-à-bouche mais le geste professionnel se changea vite en baiser amoureux. L’attrait de son corps, ses seins insolents, ses hanches affriolantes, son ventre invitant eurent raison de mes hésitations lorsqu’elle répondit à mon baiser. Des lèvres, je tombai sur son cou, glissai sur sa gorge et m’arrêtai sucer goulument ses seins. Ses tétons étaient aussi durs que roche. Tout son corps se tordait d’offrande. Pendant que je l’embrassais et la caressais, je sentais ses mains s’activer à m’ôter le pantalon. Je posais une main sur son ventre et la fis glisser juste au dessus de sa toison dorée. Elle desserra aussitôt ses cuisses, et je pus glisser mes doigts dans ses plis intimes. Elle soupira longuement. Elle était déjà moite de désir, prête pour l’amour...............
Tout en embrassant son corps, j’atteignis son jardin d’Eden et lui arrachai un gémissement de plaisir en écrasant délicatement le pistil de sa rose. Ma langue allait et venait entre ses lèvres énervant son bouton rose pendant que mes mains parcouraient cuisses, ventre et fesses en une ronde caressante et impudique. Elle haletait et soupirait, et je redoublais d’ardeur dans les attouchements, les baisers et les caresses. Le plaisir et le désir la tordant en spasmes jouissifs jusqu’à ce qu’elle parvienne enfin à l’orgasme dans un long râle extatique.

Je goûtais à son bonheur lorsque, d’un brusque coup de rein, elle inversa la position se retrouvant de monture à cavalière. Dans le même mouvement, s’emparant de mon membre, elle s’empala et partit au galop. Sa chaleur intime m’enflamma au point que je crus exploser en elle tellement vite que j’en fus désolé mais à son sourire triomphal je sus qu’elle avait atteint son but. Je ne sais combien de fois elle revigora mon ardeur mais je sais que jamais je ne me serai cru capable d’un tel exploit. Nous nous arrêtâmes à bout de forces mais non à bout d’envie et nous nous endormîmes, enlacés, épuisés, sur la berge. La fraîcheur du soir qui tombait nous réveilla et, nus comme Adam et Eve, nous nous dirigeâmes vers cette maison où l’amour, que depuis je lui prodiguais, devait la convaincre de ne jamais plus la quitter.
Jeu 14 Nov 2013, 11:12 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Infidélités

Infidélité

L’âme du temps s’est pendue à la grande aiguille de l’horloge de tes nuits
Car tes sommeils se sont faits rares, ils ont quittés ton lit
Ils ne sont pas partis tous seuls, ta femme les a suivis
Au sortir de tes frasques et autres supercheries

Depuis, tu comptes les pleines lunes et les cafés
Et il ruisselle en toi les eaux boueuses de ton vilain passé

Les limbes de tes profonds chagrins ont posé sur le temps
Des voiles évanescents, vaporeux et si blancs
Ainsi que des silhouettes en hommage à l’amour
Qui brodait sur ton cœur les perles de tes jours

Ces femmes aux corps laiteux ont brisé ton navire
Tu gis échoué là au pied de ton empire
Entouré de fantômes qui hantent tes visions
Tu supplies ton aimée de garder la raison

Ces femmes au corps brumeux chantent l’infidélité
Fatigué, yeux mi-clos tu les perçois troublées
Tu les a vues si près dans tes draps de satin
Et tu les as aimées de manière éhontée à valeur de catin

Depuis, tu comptes les pleines lunes et les cafés
Et il ruisselle en toi les eaux boueuses de ton vilain passé

Embrumées et blanchâtres tu les verras sans fin
Ces nymphes transparentes s’échapper de tes mains
Aujourd’hui tu es seul, surtout tu n’as plus rien
Que leurs fumées légères comme uniques lendemains

Jime
Mer 04 Juil 2012, 08:28 par Jime sur L'amour en vrac

Appréhensions

J’appréhende la peur, la colère et le froid,
Ton regard silencieux qui me tient loin de toi.

Mais le vent noir de la folie
Soufflant son ire sur nos vies
La voie d’amour en devient sombre
Et de nos coeurs pleurent des ombres.

J’aimerais tant t’aimer encore
Te voir paisible quand tu dors,
Te dire ces mots que je dois taire
Pour ne plus invoquer l’enfer.

Les poings font moins saigner
Que deux trois mots non prononcés.

J’appréhende la peur, la colère et le froid,
Mon regard silencieux qui te tient loin de moi.
Mar 10 Avril 2012, 08:35 par Epiméthée sur L'amour en vrac

Duo caressedesyeux/ inconnu


Ces yeux sont posés sur moi, regard de muse,
Mes mains voudraient lui caresser les joues,
Pour que son visage s’illumine et que je l’use,
Le toucher du doigt sur ses lèvres est si doux.


J’entends murmurer comme un appel
un battement de cil, un regard profond
une voix soudain qui m’interpelle
un sourire aussi chaud qu’un brasero

La chaleur de son corps est une flamme,
Cette vision est ma rivière qui coule,
Nous sommes aux antipodes, tu es femme,
Le Ying et le yang assemblées qui s’enroulent...


Une danse,ou les corps se rapprochent,et fusionnent
Sur un air envoutant,d un boléro de Ravel
Les hanches soudées qui tourbillonnent
Une musique "fondante" comme un bonbon caramel

Il aime ce corps sensuel qui se déhanche,
Coller à lui , elle le met en transe,
Cette fusion est pour lui une avalanche,
Une montagne de nouveauté qui le submerge, il danse

Elle pose ses lèvres sur ses paupières fermées
Son souffle caressant le creux de son cou
Elle effleure sa bouche avec légèreté
En lui chuchotant des mots si doux

Il ne demande que son approche si fine,
Elle a une peau si délicate, il s’emmêle,
Dans sa demande en posant mes mains il chemine,
Vers des endroits ou le sucré est couleur miel...


ils sont tellement à ne plus en former qu’un
Tellement proches, presqu’ en osmose des sens
Quand, dans la salle, la musique s’arrête soudain...
Le charme est tombé et ils se séparent en silence



je suis egalement lesmotions
Ven 11 Nov 2011, 18:05 par caressedesyeux sur Mille choses

En suivant ravel (duo inconnu /lesmotions)


Ces yeux sont posés sur moi, regard de muse,
Mes mains voudraient lui caresser les joues,
Pour que son visage s’illumine et que je l’use,
Le toucher du doigt sur ses lèvres est si doux.


J’entends murmurer comme un appel
un battement de cil, un regard profond
une voix soudain qui m’interpelle
un sourire aussi chaud qu’un brasero

La chaleur de son corps est une flamme,
Cette vision est ma rivière qui coule,
Nous sommes aux antipodes, tu es femme,
Le Ying et le yang assemblées qui s’enroulent...


Une danse,ou les corps se rapprochent,et fusionnent
Sur un air envoutant,d un boléro de Ravel
Les hanches soudées qui tourbillonnent
Une musique "fondante" comme un bonbon caramel

Il aime ce corps sensuel qui se déhanche,
Coller à lui , elle le met en transe,
Cette fusion est pour lui une avalanche,
Une montagne de nouveauté qui le submerge, il danse

Elle pose ses lèvres sur ses paupières fermées
Son souffle caressant le creux de son cou
Elle effleure sa bouche avec légèreté
En lui chuchotant des mots si doux

Il ne demande que son approche si fine,
Elle a une peau si délicate, il s’emmêle,
Dans sa demande en posant mes mains il chemine,
Vers des endroits ou le sucré est couleur miel...


ils sont tellement à ne plus en former qu’un
Tellement proches, presqu’ en osmose des sens
Quand, dans la salle, la musique s’arrête soudain...
Le charme est tombé et ils se séparent en silence
Dim 06 Nov 2011, 20:55 par caressedesyeux sur Mille choses

Je voudrais

Comment te décrire? Tu es l’être que j’attendais, sans ne plus l’espérer. Je ne t’attendais pas, je ne m’attendais plus, et ce fut impromptu.
Comment t’écrire Je t’aime sans le chanter? je voudrais danser, contre ton torse, la tête posée; tout près m’approcher. En musique, te dire, viens m’embrasser! Je voudrais que tu décides et que tu me guides avec tes bras limpides de clarté, sans vide... Je voudrais que tu me serres fort, jusqu’à me voir soumise à ton corps... Ton nom, qui se fait tant désirer, oui je voudrais le porter, le garder, l’adopter, puis surtout le partager. Je voudrais obéir à tes mains en ayant qu’un seul maître: mon coeur, je voudrais mélanger nos odeurs, dans la sueur du bonheur. Tu m’inspires un demain où nous irons à Rome, par tous chemins, un seul homme: me manque, et tout mon coeur est dépeuplé. Oui tu es parfait, un peu plus chaque fois que je peux te découvrir, pardonne moi, de te dévêtir.
Comment me retenir? Ai-je le droit de te recouvrir de moi? Si tu étais une pierre, tu serais précieuse, tu serais un diamant, recherché, rare, fier, digne, un aimant m’attirant, amoureuse. Un éclat, tu es sublime: brillant. T’admirant, bien plus je t’estime énormément. Je te respecte, tendrement, aveuglément, éblouie et muette, discrètement, je t’attends. Je te regarde, avec tendresse, et attachement, comme une princesse guette son prince charmant. Tu es si beau car tu dégages la beauté intégrale, car ton intérieur et ton corps débordent de charmes, car un peu plus chaque jour mes yeux t’avalent, car tu sais faire de moi la plus heureuse des femmes. J’aime ce film qu’on regarde, notre scénario, j’aime quand tu montes tout en haut, tu es droit, ferme et doux quant il faut, tu es pour moi de tous, le plus beau! Celui que je veux, que je voudrais, tu es tout ce que je voulais! tout ce que je veux! tout ce que j’aimerais. Tout ce que j’aimerai. Je t’aimerai toujours. Car, comment à présent, t’enlever de moi? où tu es entré, mon Amour. Mon présent. mon toujours.
Mar 25 Oct 2011, 21:07 par inlove sur La déclaration d'amour

La perfection naît de l'amour

J’ai grandi. La vie a passé. Les ennuis. Les combats. Aujourd’hui, je sais qui je suis, où je vais, qui je veux à mes côtés, ce que je ne veux pas, ce qui compte dans ma vie.
Les chimères, éradiquées… Les souffrances aussi et il y en a eu. Du pain noir j’en ai mangé ma part parfois mêlée de larmes d’autres les poings mais je n’ai pas abdiqué. Il y en aura d’autres, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et c’est aussi ce qui fait goûter la quiétude d’un havre de paix. Les illusions ? Perdues, jusqu’à la dernière. La liberté est aussi à ce prix.
Parfois, je me sens – encore – trop vieille pour ce monde, avec pourtant des rires d’enfant devant l’univers. A contrario, le pusillanime, les passe-droits, les esprits étriqués, le mensonge, le népotisme, le manque de bonté, de générosité, d’esprit d’équipe, de coeur ; je regarde cela comme étonnée de ce que je découvre, avec les yeux écarquillés sur un monde que je ne reconnais pas. Pourquoi ? A quoi bon ? Tout cela je l’abhorre. Pourquoi s’avilir ainsi ?
Je suis fière, fière de moi, oui, fière de la femme que je suis devenue, une « warrior » certes toujours, mais aussi cette dolce vita, oui, qui s’émerveille devant la bonté, l’amour, la bravoure, l’intégrité, la générosité, la grandeur d’âme, la beauté, la douceur, l’amitié. Une femme qui réinvente l’amour et le merveilleux, qui veut habiller d’or le plus sombre des jours, qui croit envers et contre tout doublée d’une révoltée qui n’acceptera jamais l’inacceptable. Même si parfois elle lève les yeux vers le ciel et Lui reproche son mutisme et son indifférence quand le monde souffre : il y a tant de mystère mais c’est aussi cela la vie. Le doute en fait partie.
J’ai eu, j’ai la chance merveilleuse de rencontrer des personnes uniques (qui ne l’est pas, malgré tout ?!) sur ma route, connue ou inconnue mais qui n’en étaient pas moins grandes intérieurement, avec une intelligence, une insoumission à la connerie ambiante, une spiritualité qui ne devait rien à une quelconque religion, elle les transcendait le cas échéant toutes. Des esprits libres. Libres de vivre et d’aimer. Libre de croire et d’avancer. Libres mais jamais indifférents aux autres. Un phare dans la foule.
Nous avons tous autant que nous sommes un devoir : être heureux ici et maintenant, mais jamais en écrasant les autres et la possession ne fait rien à l’affaire ; une âme qui s’élève élève les autres sur sa route !
Je vous aime, âmes simples, cœurs d’enfants, je vous aime, vous, les exploités, les mal-aimés, les harassés de la vie, vos mains sont écorchées et vos cœurs saignent mais si votre âme est pure, si vos fronts sont blancs : quel trésor êtes-vous. Le plus beau, le plus digne de tous, le plus précieux, le plus aimable.
A toi, Henry, mon frère Sud-Africain, qui mets dans chacune de tes photos tant d’esprit et tant d’Amour. Chacune de tes paroles est une bénédiction. Toi qui a été méprisé, tu aimes encore plus fort et ton cœur est bon ; tu regardes la couleur du cœur pas la couleur de peau.
Je t’aime, oh, mon frère, qui ne joues ni les victimes ni les bourreaux et qui te relèves par la force de ta volonté.
Je t’aime, oh, toi, qui regardes le monde avec la tendresse d’un père et la clémence d‘un dieu. Toi pourtant qui ne fais pas de compromis avec les actions nuisibles et les mauvais pas…
Je t’aime, toi, mon père, qui es parti trop tôt, qui avais l’humilité d’un pauvre et la grandeur d’un roi.
Je vous aime, vous, mes fils, jeunes arbres qui regardez vers demain avec dignité et courage…
Jeu 02 Juin 2011, 18:16 par dolce vita sur Un monde parfait

Comme des enfants

Comme si j’avais vécu très longtemps, comme si j’avais 40ans, tu me fais sentir que je suis une enfantJe ressens cette merveilleuse sensation que j’ai oublié depuis mon enfanceJe suis heureuse en ce momentCe soir je m’endors en pensant à toi souriant paisiblementQuand on est ensemble et qu’on s’amuse comme des enfants, nos éclats de rires, nos petits sourires, nos regards qui se croisent, lubriques, pleins de désir et de fantasmes mais innocents, car quand on est ensemble on joue comme des enfants Tu me parles , tu me touches, je frisonne délicieusement et je ressens cette étrange sensation qui commence de mes orteils Remonte, me parcourt pour enfin me piquer le nez légèrement, Alors je souris comme un enfant , tout basPuis je te regard,e je te vois brillant, tu es si lumineuxAlors je me mordille les lèvres et je hoche ma tête comme pour dire nonCar je ne réalise pas ce qui ce passe et je ne prends pas le temps de réfléchir, je me laisse allerJe sais que je ne me lasserai pas car ça ne durera pas Je refléchis, je ne vois pas la vie comme si j’étais une enfantJe n’ai que 20 ans et c’est comme si j’avais vécu très longtempsJe te parle, je te raconte mes craintes, je me plains
Quand il pleut j’ai peur, comme une enfant On s’enlace, tu me prends dans tes brasTu me rassures comme si j’étais une enfant Tu me serres fort contre toi et voilà ce que je ressensCa commence de mes orteils, ça touche mon âme Mon visage s’illumine, je me sens belle comme un soleil et j’ai envie de te dire"Serre plus fort, prends ton temps, reste encore"Je ne suis pas une femme-enfant, mais dans tes bras je suis comme une enfantTes bras c’est l’endroit le plus sûr,Prends ton temps , qu’on s’amuse comme des enfants...
BEAUDLAIRIENNE
Jeu 07 Oct 2010, 20:17 par assouma23 sur L'amour en vrac

Le vide

Tu m’as choisie ?!
Il te faut tout de moi :
Toute ma féminité,
Que tu aspires goulûment,
Année après année.
A l’instant où je crois en sortir tu reviens à la charge.
Avec plus de rébellion j’essaie de t’échapper... encore.
C’est un combat pipé
A bout de souffle, je lutte et espère
Sortir des serres du rapace
Avec quelle arme ?
Et que n’approche aucun homme
Puisque visiblement tout n’est qu’illusion
Ce sont toujours des situations impossibles
Pour un amour inconsistant,
Une illusion,
Et qu’on ne me parle plus de mérite.
C’est la chance, rien que la chance qui unit
Pour la désunion, nous n’avons besoin de personne...
Fatalité ?
Vide
Immense
Trop présent
Regards
Illusions
Désirs
Cette solitude qui s’installe pourtant malgré moi
Qu’y faire ?
Mais espérer quand même
Et, par delà les questions, les frustrations et le manque de l’Autre, Vivre.
Mer 31 Mars 2010, 15:11 par dolce vita sur La déclaration d'amour

Sans peur de rien

Je t’en supplie ne t’en va pas mon amour
Je me meurs d’entendre les choses que jamais tu ne m’a dis
Donc je me tais et tu t’en vas
J’ai encore l’esperance d’être capable un de ces jours
De ne pas cacher les blessures qui me font mal
A penser que je t’aime chaque jour un peu plus fort
Combien de temps allons nous attendre encore

Je souhaite tant te serrer et que tu me serres si fort
Je me meurs pour te faire rire
Et que tu m’embrasses quand tu te reveilles
Lové en ton sein jusqu’au levé du soleil
me perdant dans ton parfum
Me perdant sur tes èvres qui s’approchent
Chuchotant des mots qui atteignent
Ce pauvre coeur qu’est le mien
Je smonter le feu en mon intérieur

Je souhaite tant deviner ce que tu penses
Ouvrir toutes portes et vaincre tes tourments
Qui essayent de nous détruire
Fixer mes yeux dans ton regard
Chanter avec toi au soleil levant
Nous baiser jusqu’au bout de nos lèvres
Et voir dans ton visage chaque jour cette etincelle
Grandir; rever, laisser tout surgir laissant la peur s’effrir

Je souhaite tant t’expliquer ce qui passe dans ma tete
Je me meurs pour réussir à t’intriguer
Et continuer d’être capable de te surprendre
Sentir chaque jour cette caacité
De voir que peu importe ce qu’ils disent
Peu importe ce qu’ils pensent
Si je suis fou c’est mon choix
Et maintenant je recommence à voir un monde meilleur
Je recommence à voir briller la lueur du soleil
Ven 03 Oct 2008, 00:54 par Loyd sur La déclaration d'amour

Contre toi je m’enlace tendrement et amoureusement

Tous deux entrelacés sous la couette
Nos gestes délicats tremblent de cette douce passion sans mots
Et mon cœur abîmé glisse sur ton cœur de velours si pur
Mon corps brûe de mille feux contre ton corps si chaud et si beau.

Ta douce main glisse dans le creux de mon ventre
La mienne sur le rythme des battements de ton cœur
Tous deux pour que le froid n’y entre
Notre amour dégage tant de chaleur intense.

Contre toi je m’enlace tendrement et amoureusement
Je n’ai plus peur du monde autour de moi
Je suis comme ensorcelée par le temps de ton corps
Tout doucement je m’abandonne à toi.

Douces caresses longs baisers langoureux d’amour
Fondus avec toi dans l’obscurité révélatrice
Nos peaux sont tant humides et glissent autour
De nos corps mûrs par ce désir love.

C’est si tendrement que tu chuchotes
Quelques paroles éblouies de nous
Nos deux corps brûlent comme des bouillottes
Ce flot d’amour est un plaisir si doux.

Ces quelques mouvemenst imperceptibles
Qui donnent au corps un plaisir sacré
C’est toi et moi, c’est toi en moi, sensibles
Ce que tu m’offres est ton amour nacré.

Ici je suis si bien, je t’aime tant
Que ce moment est un délice en or
Et quand sa fin est là, quelques instants
Plus tard, blottis d’amour, on se rendort
L’un contre l’autre en ne voulant plus être séparés …

aime
Sam 23 Sep 2006, 23:19 par joullia sur Parler d'amour

Hâte de te voir

J’ai tellement hâte,
De pouvoir te voir,
Sentir tes lèvres si douces,
Sentir ton être près de moi,
Sentir ton affection et ton amour,
Savoir que tu ne me veux pas de mal...

Je t’attendrais sur un banc du parc du 5 ème ,
Le banc entre le muséum d’histoire naturelle et les serres,
Ou bien sur les marches du muséum,
J’aime cet endroit,
Où les gens se mélangent pour un instant,
Où la nature reprend un peu ses droits sur la ville...

Sur ce banc je regarderais les parisiens vivre à mille à l’heure,
Assise sur ce banc
Je regarderais
Quoi ? On me le dira !
Je vois simplement
Le bonheur des gens
Celui qui me fuit
Celui que je ne vis pas.

Assise sur ce banc
Des larmes au bord du coeur
Je vois ce qu’est le bonheur
Je regarde ces amants
Qui s’aiment en riant
Qui regardent leur avenir
Car à deux, pourquoi fuir ?

Assise sur ce banc
Je ferme très fort les yeux
Car leur bonheur est douloureux
Je revois leurs précieux moments
Quand ils riaient de l’avenir
Quand rien ne semblait pire
Que de se quitter quelque instants

Sur ce banc
Je rêve de mon amant
Qui ne devrait plus tarder à venir,
Je t’attends,
Mon doux prince.
Mer 09 Août 2006, 10:09 par joullia sur L'amour en vrac

Dans le jardin

Ce sera en août dans un jardin public non loin de la seine,
Dans la ville des amoureux,
là où muser, zoo, serres, fleurs, plante se côtoient dans ce même lieu, ou les pompier font leur jogging le matin ;-).
La magie operera pour l’en-cas du matin,


Ce sera notre heure et notre jour,
Nos yeux regarderont avec tant d’amour,
Les choses,
Il nous semblera que doucement s’ouvrent les roses.

Le ciel sera plus pur qu’il ne l’a jamais été,
les insectes et les oiseaux
voleront dans l’or et dans la joie
nos baisers seront si beaux
qu’ils exalteraient la lumière et les oiseaux.
Que nous inventerons l’amour que la terre reve d’avoir



mes poemes representrent une partie de mes sentiment pour un homme aimer, Mes anges que j’aimerais à tout jamais,mais aussi quelque ressenties sur mes problemes, peurs et penser ......
je garde les plus noir et les plus sensuel pour moi...

je supose que tu ne liras pas mes dernier poemes, tu ne ve plus entendre parler de moi et je respect ton choix, meme si il me fait tres mal a en mourir, je nous vous ennuirez pas.

mais sache que quoi que je face je t’aime et je me souviendrai de toi et ca tu ne peux pas me le retirer.

soit heureux mon amour avec ton amie,tu le merite beaucoup plus que moi.
Lun 31 Juil 2006, 04:53 par joullia sur L'amour en vrac

Désert

Oui, c’est entre l’Alpha et l’Omega que j’ai dû me tromper, au croisement des routes... A l’orée des doutes. Lorsque j’ai laissé la raison l’emporter et mon cœur transpercer. Pourtant comme une soif vive, le désir de l’amour, ce rêve de toujours qui s’accroche à ma vie. Les rires et les larmes sont si doux quelques fois... Accepter l’impossible, accueillir la souffrance, mourir dans la distance. En vain je t’ai cherché : amour, t’ai-je dit, est-ce toi que j’attends ? Non, m’as-tu répondu à chaque fois, j’appartiens à une autre, je ne suis pas pour toi... Où te caches-tu donc, où donc te trouverai-je ? J’ai voulu me suffire de ces amours prêts à porter que l’on me proposait, mais peine perdue, aucun ne convenait. Chaque fois, malgré ma faiblesse croissante et mon épuisement, sans un mot, sans un cri, j’ai repris mon bâton de pèlerin, j’ai parcouru la route, je ne me suis point arrêtée. J’ai cru t’avoir trouvé ; Seigneur, mais alors, quelle souffrance ! Voilà ce que l’illusion de l’amour m’a apporté : oh ! Quel oiseau de proie. Et mon cœur s’en est allé, à moitié déchiré par les serres cruelles. Comment vivre sans lui ? La blessure est profonde, je cherche par le monde, quelqu’un pour la soigner... Hélas, de médecin je n’en ai point trouvé qui puisse me guérir. Parfois, comme un mirage je crois l’avoir rejoint mais que je m’en approche et je vois que c’est feint : il disparaît dans l’air comme brumes au matin. Que mon espoir s’envole et je retombe à terre. Ma soif est languissante, ma vie est éphémère. Mes heures me semblent vaines et vraiment éloignées de la joie qui naguère avait fleuri en moi. Comme je veux l’oublier, mes larmes coulent, amères, j’ai soif de la tendresse qui habillait nos pas. Allons, viens, n’attends pas. Le silence est cruel, coupant comme une pierre, faisant saigner tout bas...
Mar 21 Mars 2006, 21:29 par dolce vita sur Histoires d'amour

Couronne de pureté

Tant pis, je serai peut-être déçu, mais je me tiens ouvert, j’offre mon cœur à ce beau rêve.
Tu viens et je t’accueille en moi sur cette plage où tout a commencé, cette Chambre d’Amour où j’ai mêlé, trente ans auparavant, mon être au sable et à la mer, je n’en savais plus rien, j’ai glissé sous le sommeil, j’avais roulé jusqu’à tes pieds, vague solaire.
A deux jours de te revoir, mon cœur s’émeut ; et amoureux, j’ai peur de l’être.
J’ai tant besoin de tes yeux, ou bien vivre sous terre, où j’ai creusé sa voie à l’eau céleste, et j’attendrai sa remontée, tout le long de mes veines.
Je sais très bien la danse que je veux.
Tu es, femme, la première dame comme en mon vœu, libre et belle, douce et claire, cœur spirale auprès du ciel, où t’attendent des boucles de lumière, pour se mêler à tes cheveux, un air que dansera aussi ta tête, quand ton corps sera deux.
Je te veux et n’ai qu’un doigt à poser sur le bout de ton nez, qui est fort beau, puisqu’il m’émeut, si tu voulais.
Je n’en suis pas si sûr, le filet est léger, si je tombe d’être amoureux. Mais je saurai me relever, une liane est lancée, monte là-haut jusqu’au repère, l’abri des dieux et des déesses ; et si j’en pleure trop, j’en ferai encore une autre mer, encore plus belle encore, et je serai radeau, le salut des sourires amoureux, blessure radieuse que la houle promène auprès des cieux, je n’ai pas peur de ça, ni de mourir une autre fois, mais tu es celle que j’espère, du rêve millénaire.
Tu es, femme, la première dame selon mon vœu, ni fille ni drame, mais signe clair, couronne de pureté, ai-je appris hier.
Ô Ciel, t’amuses-tu ?
Je voudrais rire avec toi, ravir tes éclats, prendre part à l’éclair.
Mon cœur a remonté ma vie, et c’est pour l’homme qui t’espère, enfin debout, enfin heureux.
J’ai aimé de nouveau comme on aime toujours.
J’ai aimé en enfant, j’ai aimé sous la mer. Et j’ai aimé aimer, en t’attendant, un rien, la forme seule d’une prière, juste une goutte d’eau.
Pour me refaire, pur et sincère, savoir te couronner.
Alors donc je suis prêt !
Même tes yeux me l’ont dit, même l’hiver.
Je ne sais rien de ce que la pluie me réserve, mais pourvu que ce soit toi, mon toit le plus ouvert.
J’ai esquivé d’autres promesses, gentiment écarté de doux rêves, je n’ai pas relevé ces yeux d’aveu qui hier encore me retenaient, pour toi, pour t’être clair, qu’ils te reviennent, les miens si bleus, qu’on y voit à travers, et la mer et le ciel, et leurs jeux.
Amoureux, j’ai peur de l’être, tant pis, j’y vais quand même, c’est en femme que tu m’émeus, et de l’enfant en moi jusqu’à la lourde pierre, c’est en homme que je te veux, défais de tous les sortilèges, et s’il n’en reste qu’un, pour toi, je saurai l’être.
Alors je te prendrai dans mes bras sans trembler, sans faillir, sans dévier ; qu’en ton sein se soulève, furieuse, la haute mer qu’on croyait asséchée, radieuse sa première marée, vibrante, l’envolée qui touche Terre, et y mêle les cieux.
Qu’en ces nouveaux visages, la vie y soit réserve, un refuge intégral, ce volcan oublié où paissent les oiseaux, près des gazelles aux ailes paresseuses, pour qu’après nous les amants plus jamais ne se perdent.
Qu’ils voient de leurs yeux clairs, au-dessus d’eux et pour la Terre entière, descendre du repaire l’aigle amoureux, portant dans ses serres la couronne de pureté, qu’avec toi de tes yeux j’ai tressée.
Et qu’elle soit pour mille ans notre arche de beauté.
Dim 12 Mars 2006, 11:15 par Iris sur Parler d'amour
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Ecrire sur serrés

Ecrire sur serrés La biche et moi (ecrit au masculin re-travaillé), Infidélités, Appréhensions, Duo caressedesyeux/ inconnu, En suivant ravel (duo inconnu /lesmotions), Je voudrais, La perfection naît de l'amour, Comme des enfants, Le vide, Sans peur de rien, Contre toi je m’enlace tendrement et amoureusement, Hâte de te voir, Dans le jardin, Désert, Couronne de pureté,
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