Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur serai - Page 6 sur 8
La déclaration
Madame,
Comment me regardez-vous ?
Voudriez-vous vous approcher de moi ?
Je vais vous dire : cela fait des années que je prépare en moi le prochain amour.
Je ne sais si c’est vous : vous y ressemblez.
Je sais de quoi il est fait ; c’est de brûler que je l’ai fait ; c’est en brûlant qu’il m’a refait.
Ne reste en moi que la flamme pure.
Je ne sais si une seulement s’en approchera. Vous me convenez.
Je lis très bien les yeux des filles ; et donc je sais très bien le feu qu’elles voient, quand elles se risquent aux miens. Je sais leur émoi ; j’admets leurs fuites.
Où je suis pour aimer, j’ignore si je serai rejoint, mais c’est Amour que j’ai rejoint, en me mêlant à ses Marées.
Vous me lirez peut-être, alors vous saurez d’où je viens, et mon île.
J’habite au-dessus du volcan et je l’ouvre aux éclairs, à une autre fusion, et tout autour une autre Mer veille à la terre comme au ciel, et elle est d’un bleu sans fond.
Je serai peut-être seul pour faire ce que j’ai à faire, mais vous semblez me deviner, je crois comprendre votre attrait.
Pouvons-nous en parler, avant que l’attrait ne devienne blessure ?
Ne cherchez pas de ruse ; afin que seule l’innocence nous habille, et vous verrez comme elle va bien aux hommes.
Je ne sais rien de plus sincère que le cœur qui m’a refait.
Laissez-moi vous parler, vous sentirez peut-être quelque chose d’autre dans mes mains, une fois j’en ai vibré tout entier, flamme matière entre l’eau et le ciel, immobile en mon lieu d’origine, sur un petit pont de bois.
Puissiez-vous être près et proche de moi. Vous ajustez en moi de votre pas léger le plus doux rythme qui soit, je vous l’expliquerai.
Je vous ouvrirai ma voix d’éternité.
Je ne sais pas encore si je vais vous remettre cette lettre ; j’ai besoin d’abord de vous revoir ; la flèche que vous avez plantée en moi la dernière fois a bien atteint son but. Je dois revoir vos yeux, vos lèvres ; et si je peux, y verser l’envie nue, telle qu’elle se lève.
Peut-être n’est-ce qu’un jeu pour vous, tous nos regards qui se sourient, et vos sourires qui me regardent.
Dans ce cas, ce n’est rien, d’ailleurs qui suis-je ?
Aussi infirme qu’infime, je veille à l’infini, cela doit me suffire.
Mais nos sourires à venir et ces larmes sans pleurs que déjà je connais ; en avez-vous la place ?
Je vous salue Madame
Comment me regardez-vous ?
Voudriez-vous vous approcher de moi ?
Je vais vous dire : cela fait des années que je prépare en moi le prochain amour.
Je ne sais si c’est vous : vous y ressemblez.
Je sais de quoi il est fait ; c’est de brûler que je l’ai fait ; c’est en brûlant qu’il m’a refait.
Ne reste en moi que la flamme pure.
Je ne sais si une seulement s’en approchera. Vous me convenez.
Je lis très bien les yeux des filles ; et donc je sais très bien le feu qu’elles voient, quand elles se risquent aux miens. Je sais leur émoi ; j’admets leurs fuites.
Où je suis pour aimer, j’ignore si je serai rejoint, mais c’est Amour que j’ai rejoint, en me mêlant à ses Marées.
Vous me lirez peut-être, alors vous saurez d’où je viens, et mon île.
J’habite au-dessus du volcan et je l’ouvre aux éclairs, à une autre fusion, et tout autour une autre Mer veille à la terre comme au ciel, et elle est d’un bleu sans fond.
Je serai peut-être seul pour faire ce que j’ai à faire, mais vous semblez me deviner, je crois comprendre votre attrait.
Pouvons-nous en parler, avant que l’attrait ne devienne blessure ?
Ne cherchez pas de ruse ; afin que seule l’innocence nous habille, et vous verrez comme elle va bien aux hommes.
Je ne sais rien de plus sincère que le cœur qui m’a refait.
Laissez-moi vous parler, vous sentirez peut-être quelque chose d’autre dans mes mains, une fois j’en ai vibré tout entier, flamme matière entre l’eau et le ciel, immobile en mon lieu d’origine, sur un petit pont de bois.
Puissiez-vous être près et proche de moi. Vous ajustez en moi de votre pas léger le plus doux rythme qui soit, je vous l’expliquerai.
Je vous ouvrirai ma voix d’éternité.
Je ne sais pas encore si je vais vous remettre cette lettre ; j’ai besoin d’abord de vous revoir ; la flèche que vous avez plantée en moi la dernière fois a bien atteint son but. Je dois revoir vos yeux, vos lèvres ; et si je peux, y verser l’envie nue, telle qu’elle se lève.
Peut-être n’est-ce qu’un jeu pour vous, tous nos regards qui se sourient, et vos sourires qui me regardent.
Dans ce cas, ce n’est rien, d’ailleurs qui suis-je ?
Aussi infirme qu’infime, je veille à l’infini, cela doit me suffire.
Mais nos sourires à venir et ces larmes sans pleurs que déjà je connais ; en avez-vous la place ?
Je vous salue Madame
Ven 17 Mars 2006, 12:35 par
Iris sur Parler d'amour
Couronne de pureté
Tant pis, je serai peut-être déçu, mais je me tiens ouvert, j’offre mon cœur à ce beau rêve.
Tu viens et je t’accueille en moi sur cette plage où tout a commencé, cette Chambre d’Amour où j’ai mêlé, trente ans auparavant, mon être au sable et à la mer, je n’en savais plus rien, j’ai glissé sous le sommeil, j’avais roulé jusqu’à tes pieds, vague solaire.
A deux jours de te revoir, mon cœur s’émeut ; et amoureux, j’ai peur de l’être.
J’ai tant besoin de tes yeux, ou bien vivre sous terre, où j’ai creusé sa voie à l’eau céleste, et j’attendrai sa remontée, tout le long de mes veines.
Je sais très bien la danse que je veux.
Tu es, femme, la première dame comme en mon vœu, libre et belle, douce et claire, cœur spirale auprès du ciel, où t’attendent des boucles de lumière, pour se mêler à tes cheveux, un air que dansera aussi ta tête, quand ton corps sera deux.
Je te veux et n’ai qu’un doigt à poser sur le bout de ton nez, qui est fort beau, puisqu’il m’émeut, si tu voulais.
Je n’en suis pas si sûr, le filet est léger, si je tombe d’être amoureux. Mais je saurai me relever, une liane est lancée, monte là-haut jusqu’au repère, l’abri des dieux et des déesses ; et si j’en pleure trop, j’en ferai encore une autre mer, encore plus belle encore, et je serai radeau, le salut des sourires amoureux, blessure radieuse que la houle promène auprès des cieux, je n’ai pas peur de ça, ni de mourir une autre fois, mais tu es celle que j’espère, du rêve millénaire.
Tu es, femme, la première dame selon mon vœu, ni fille ni drame, mais signe clair, couronne de pureté, ai-je appris hier.
Ô Ciel, t’amuses-tu ?
Je voudrais rire avec toi, ravir tes éclats, prendre part à l’éclair.
Mon cœur a remonté ma vie, et c’est pour l’homme qui t’espère, enfin debout, enfin heureux.
J’ai aimé de nouveau comme on aime toujours.
J’ai aimé en enfant, j’ai aimé sous la mer. Et j’ai aimé aimer, en t’attendant, un rien, la forme seule d’une prière, juste une goutte d’eau.
Pour me refaire, pur et sincère, savoir te couronner.
Alors donc je suis prêt !
Même tes yeux me l’ont dit, même l’hiver.
Je ne sais rien de ce que la pluie me réserve, mais pourvu que ce soit toi, mon toit le plus ouvert.
J’ai esquivé d’autres promesses, gentiment écarté de doux rêves, je n’ai pas relevé ces yeux d’aveu qui hier encore me retenaient, pour toi, pour t’être clair, qu’ils te reviennent, les miens si bleus, qu’on y voit à travers, et la mer et le ciel, et leurs jeux.
Amoureux, j’ai peur de l’être, tant pis, j’y vais quand même, c’est en femme que tu m’émeus, et de l’enfant en moi jusqu’à la lourde pierre, c’est en homme que je te veux, défais de tous les sortilèges, et s’il n’en reste qu’un, pour toi, je saurai l’être.
Alors je te prendrai dans mes bras sans trembler, sans faillir, sans dévier ; qu’en ton sein se soulève, furieuse, la haute mer qu’on croyait asséchée, radieuse sa première marée, vibrante, l’envolée qui touche Terre, et y mêle les cieux.
Qu’en ces nouveaux visages, la vie y soit réserve, un refuge intégral, ce volcan oublié où paissent les oiseaux, près des gazelles aux ailes paresseuses, pour qu’après nous les amants plus jamais ne se perdent.
Qu’ils voient de leurs yeux clairs, au-dessus d’eux et pour la Terre entière, descendre du repaire l’aigle amoureux, portant dans ses serres la couronne de pureté, qu’avec toi de tes yeux j’ai tressée.
Et qu’elle soit pour mille ans notre arche de beauté.
Tu viens et je t’accueille en moi sur cette plage où tout a commencé, cette Chambre d’Amour où j’ai mêlé, trente ans auparavant, mon être au sable et à la mer, je n’en savais plus rien, j’ai glissé sous le sommeil, j’avais roulé jusqu’à tes pieds, vague solaire.
A deux jours de te revoir, mon cœur s’émeut ; et amoureux, j’ai peur de l’être.
J’ai tant besoin de tes yeux, ou bien vivre sous terre, où j’ai creusé sa voie à l’eau céleste, et j’attendrai sa remontée, tout le long de mes veines.
Je sais très bien la danse que je veux.
Tu es, femme, la première dame comme en mon vœu, libre et belle, douce et claire, cœur spirale auprès du ciel, où t’attendent des boucles de lumière, pour se mêler à tes cheveux, un air que dansera aussi ta tête, quand ton corps sera deux.
Je te veux et n’ai qu’un doigt à poser sur le bout de ton nez, qui est fort beau, puisqu’il m’émeut, si tu voulais.
Je n’en suis pas si sûr, le filet est léger, si je tombe d’être amoureux. Mais je saurai me relever, une liane est lancée, monte là-haut jusqu’au repère, l’abri des dieux et des déesses ; et si j’en pleure trop, j’en ferai encore une autre mer, encore plus belle encore, et je serai radeau, le salut des sourires amoureux, blessure radieuse que la houle promène auprès des cieux, je n’ai pas peur de ça, ni de mourir une autre fois, mais tu es celle que j’espère, du rêve millénaire.
Tu es, femme, la première dame selon mon vœu, ni fille ni drame, mais signe clair, couronne de pureté, ai-je appris hier.
Ô Ciel, t’amuses-tu ?
Je voudrais rire avec toi, ravir tes éclats, prendre part à l’éclair.
Mon cœur a remonté ma vie, et c’est pour l’homme qui t’espère, enfin debout, enfin heureux.
J’ai aimé de nouveau comme on aime toujours.
J’ai aimé en enfant, j’ai aimé sous la mer. Et j’ai aimé aimer, en t’attendant, un rien, la forme seule d’une prière, juste une goutte d’eau.
Pour me refaire, pur et sincère, savoir te couronner.
Alors donc je suis prêt !
Même tes yeux me l’ont dit, même l’hiver.
Je ne sais rien de ce que la pluie me réserve, mais pourvu que ce soit toi, mon toit le plus ouvert.
J’ai esquivé d’autres promesses, gentiment écarté de doux rêves, je n’ai pas relevé ces yeux d’aveu qui hier encore me retenaient, pour toi, pour t’être clair, qu’ils te reviennent, les miens si bleus, qu’on y voit à travers, et la mer et le ciel, et leurs jeux.
Amoureux, j’ai peur de l’être, tant pis, j’y vais quand même, c’est en femme que tu m’émeus, et de l’enfant en moi jusqu’à la lourde pierre, c’est en homme que je te veux, défais de tous les sortilèges, et s’il n’en reste qu’un, pour toi, je saurai l’être.
Alors je te prendrai dans mes bras sans trembler, sans faillir, sans dévier ; qu’en ton sein se soulève, furieuse, la haute mer qu’on croyait asséchée, radieuse sa première marée, vibrante, l’envolée qui touche Terre, et y mêle les cieux.
Qu’en ces nouveaux visages, la vie y soit réserve, un refuge intégral, ce volcan oublié où paissent les oiseaux, près des gazelles aux ailes paresseuses, pour qu’après nous les amants plus jamais ne se perdent.
Qu’ils voient de leurs yeux clairs, au-dessus d’eux et pour la Terre entière, descendre du repaire l’aigle amoureux, portant dans ses serres la couronne de pureté, qu’avec toi de tes yeux j’ai tressée.
Et qu’elle soit pour mille ans notre arche de beauté.
Dim 12 Mars 2006, 11:15 par
Iris sur Parler d'amour
Sentiments...
L’Amour…
Rime-t-il avec toujours ?
C’était une jolie Demoiselle
Et notre histoire fut très belle
Tant de souvenirs présents
De ma Princesse d’Ispahan.
L’amour ?
Il s’arrête un jour !
Quand ma mort sera réelle
Je serai beau...pour elle
Je lui tendrai les bras
Elle qui fut tout à moi…
L’Amour…
En ai- je fait le tour?
D’autres ont été aimées,
Comblées et honorées,
Mais au fond de mon cœur,
Elle seule fut vrai bonheur.
L’Amour …
Espéré au fil des jours !
Mon cœur fut troubadour
Ce furent des aventures
Sans que jamais ça ne dure
Je pensais trop à elle, toujours…
Jean Goure
Rime-t-il avec toujours ?
C’était une jolie Demoiselle
Et notre histoire fut très belle
Tant de souvenirs présents
De ma Princesse d’Ispahan.
L’amour ?
Il s’arrête un jour !
Quand ma mort sera réelle
Je serai beau...pour elle
Je lui tendrai les bras
Elle qui fut tout à moi…
L’Amour…
En ai- je fait le tour?
D’autres ont été aimées,
Comblées et honorées,
Mais au fond de mon cœur,
Elle seule fut vrai bonheur.
L’Amour …
Espéré au fil des jours !
Mon cœur fut troubadour
Ce furent des aventures
Sans que jamais ça ne dure
Je pensais trop à elle, toujours…
Jean Goure
Lun 13 Fév 2006, 15:53 par
jan goure sur Histoires d'amour
Lettre à une enfant
Je ne t’ai pas choisie et encore moins faite,
Mais ton absence est là, douloureuse pourtant.
Toi qui m’as fait grandir du haut de tes six ans,
Je ne serai pas là pour te fêter les sept.
Et j’en pleure crois moi en tapant cette lettre.
Je pleure de ce silence qui m’entoure à présent,
De n’avoir joué assez à tous tes jeux d’enfants
Qu’en toute joie et rire j’apprenais à connaître.
Ne m’attends pas jeudi, je ne serai pas là.
Une histoire de grands me pousse à disparaître.
Tu comprendras plus tard te souvenant de moi,
Que j’aurais préféré descendre pour y être.
Je te vois du balcon, courir et t’amuser,
Je sais je n’y suis pas, mais je t’entends crier,
Rire et parfois pleurer, mais jamais t’arrêter.
A écouter ces rêves mon cœur devient amer,
Car il désirait tant au côté de ta mère,
Te voir grandir longtemps, se sentir cœur de père.
Prends soin de toi enfant, avant que tu ne glisses
Dans des histoires de grands, petite Marie au Lys.
Joyeux anniversaire…
Mais ton absence est là, douloureuse pourtant.
Toi qui m’as fait grandir du haut de tes six ans,
Je ne serai pas là pour te fêter les sept.
Et j’en pleure crois moi en tapant cette lettre.
Je pleure de ce silence qui m’entoure à présent,
De n’avoir joué assez à tous tes jeux d’enfants
Qu’en toute joie et rire j’apprenais à connaître.
Ne m’attends pas jeudi, je ne serai pas là.
Une histoire de grands me pousse à disparaître.
Tu comprendras plus tard te souvenant de moi,
Que j’aurais préféré descendre pour y être.
Je te vois du balcon, courir et t’amuser,
Je sais je n’y suis pas, mais je t’entends crier,
Rire et parfois pleurer, mais jamais t’arrêter.
A écouter ces rêves mon cœur devient amer,
Car il désirait tant au côté de ta mère,
Te voir grandir longtemps, se sentir cœur de père.
Prends soin de toi enfant, avant que tu ne glisses
Dans des histoires de grands, petite Marie au Lys.
Joyeux anniversaire…
Dim 11 Déc 2005, 17:59 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
Lettre à mon espoir
On dit souvent que l’espoir permet d’attendre mieux, de vivre mieux, et parfois même de vivre tout court. Je crois maintenant qu’il nous fige et nous emmure, nous empêchant de passer à autre chose.
A toi donc mon espoir j’envoie mes doux adieux,
Il faut que l’on se quitte pour que je vive mieux.
J’ai besoin de sourire et de manger la vie
Et ta simple présence me fait rester ici
Dans cette attente triste qui me ronge peu à peu.
Sans toi à mes côtés je trouverai un chemin
Qui m’éloignera d’elle, même si je reste sien.
Je te quitte ce jour, de toi je vais au loin,
Elle saura me trouver car nous avons ce lien
Qui nous unit tous deux sans en comprendre rien.
Je te cache à mes yeux, et à mon cœur aussi
Et quand je serai prêt, qu’elle le sera aussi
Tu seras remplacé si ce jour voit la vie
Par de nouveaux desseins, par de nouvelles envies.
Pour toutes ces raisons je t’abandonne ici.
A toi donc mon espoir j’envoie mes doux adieux,
Il faut que l’on se quitte pour que je vive mieux.
J’ai besoin de sourire et de manger la vie
Et ta simple présence me fait rester ici
Dans cette attente triste qui me ronge peu à peu.
Sans toi à mes côtés je trouverai un chemin
Qui m’éloignera d’elle, même si je reste sien.
Je te quitte ce jour, de toi je vais au loin,
Elle saura me trouver car nous avons ce lien
Qui nous unit tous deux sans en comprendre rien.
Je te cache à mes yeux, et à mon cœur aussi
Et quand je serai prêt, qu’elle le sera aussi
Tu seras remplacé si ce jour voit la vie
Par de nouveaux desseins, par de nouvelles envies.
Pour toutes ces raisons je t’abandonne ici.
Dim 11 Déc 2005, 14:10 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
Le matin
Quel que soit le pied qui touche le sol en premier, j’ai toujours l’impression de débuter une journée difficile en me levant le matin. Contre cela, la routine est le seul remède : on branche le radar, et on se laisse guider par ses habitudes : toilettes, salle de bain, cuisine, salle de bain, ... Ce trajet immuable m’aide à réaliser qu’une heure vingt-trois minutes plus tard je serai docilement en train de prendre mes notes. Mais avant d’arriver à ce stade il me reste un obstacle à surmonter : le trajet en train. Et quel obstacle !
L’esprit encore quelque peu embourbé par un réveil inachevé, on dirait que les gens craignent de rencontrer une connaissance, avec qui la discussion se résumerait à : «Le-temps-est-bizarre-ces-jours-ci-y-a-plus-de-saisons...! ». Finalement, le résultat de cette peur est ce que l’on voit en observant toutes ces personnes au regard fixe, dont le sourire, s’il existe, révèle bien la gêne qu’il procure. Je pense que vous l’avez deviné, le principal obstacle du matin, c’est ça et je peux vous dire que je ne m’y ferai jamais ! Tous ces mannequins semblent si familiers pourtant, qu’on a presque envie de leur dire
"bonjour" ; mais comprendraient-ils seulement ? En fait, on a l’impression que ces gens sont encore en train de dormir et que le simple fait d’ouvrir la bouche les réveillerait. Imaginez alors l’horreur qui se peindrait sur leur visage s’ils voyaient toutes ces autres personnes dormant à côté d’eux ! Ils préfèrent certainement penser que ces personnes font partie de leur rêve...
Que voulez-vous ? Le matin, la réalité est tout simplement trop dure à accepter.
Ce spectacle, je le vois chaque matin de chaque jour de chaque semaine. Dur dur d’être lucide, non ? Bien sûr, à force, je fais comme d’autres, me mettant en retrait de cette réalité, me plongeant dans un bon bouquin ou en branchant mon baladeur. C’est vrai, c’est si simple de fuir cette atmosphère.
On est alors isolé avec autant d’efficacité que si on se trouve seul avec soi-même dans l’une des pièces obscures de son esprit. Mais bon, l’ennui se matérialise lorsque l’on réalise qu’on devient exactement ce à quoi on essaie d’échapper...
Le fait est que, ce matin, j’avais l’impression de regarder tous ces gens avec des yeux nouveaux, tant et bien que cette (ô combien horrible !) vision matinale allait me hanter tout le reste de la journée. Non, non, le mot ‘hanter’ n’est pas trop fort ! Imaginez plutôt : en plein cours de physique, je me surpris songeant à un homme que je n’avais pourtant qu’aperçu ce matin dans mon wagon. Je le revoyais alors ressemblant à un gentil dogue anglais, de ces gros chiens patauds plein de rides et de tendresse. J’étais persuadé que, comme tous les animaux, il ne savait ni ne cherchait la raison de son existence ; il suit la routine, point. Cela peut paraître insultant, mais lorsque l’on observe tout ce bétail dans les trains, il donne vraiment l’impression d’agir par instinct, comme le prouve la façon dont les personnes savent qu’elles sont arrivées à leur gare, se levant sans qu’aucun signe d’une quelconque intelligence n’éclaire leur regard. Mais bon, de toutes les analogies qui me vinrent à l’esprit ce jour-là, je préfère tout de même celle que j’imaginais, contemplant ma douce prof de chimie. Les passagers du train m’apparaissaient alors comme ces jolies princesses de contes de fée, qu’une vilaine sorcière (c’est là que ma prof de chimie a dû m’inspirer !) enferment dans des sommeils hypnotiques. Mais dans les contes, il est toujours un valeureux prince pour les délivrer. Où est donc celui qui délivrera toutes ces pauvres gens ? C’est alors que je me mis à réfléchir très vite. Si vite, d’ailleurs, que ma prof dût s’en apercevoir, car elle me regarda, d’un regard dans lequel j’eus beaucoup de peine à trouver de la sympathie. Mais heureusement, la réprimande fut suffisamment lente à venir et j’eus le temps de trouver la solution à mon problème. J’allais tenter de briser mon quotidien et de rompre par la même occasion celui de ceux que j’appelais désormais les « habitants du train ». J’allais devenir leur prince charmant.
L’esprit encore quelque peu embourbé par un réveil inachevé, on dirait que les gens craignent de rencontrer une connaissance, avec qui la discussion se résumerait à : «Le-temps-est-bizarre-ces-jours-ci-y-a-plus-de-saisons...! ». Finalement, le résultat de cette peur est ce que l’on voit en observant toutes ces personnes au regard fixe, dont le sourire, s’il existe, révèle bien la gêne qu’il procure. Je pense que vous l’avez deviné, le principal obstacle du matin, c’est ça et je peux vous dire que je ne m’y ferai jamais ! Tous ces mannequins semblent si familiers pourtant, qu’on a presque envie de leur dire
"bonjour" ; mais comprendraient-ils seulement ? En fait, on a l’impression que ces gens sont encore en train de dormir et que le simple fait d’ouvrir la bouche les réveillerait. Imaginez alors l’horreur qui se peindrait sur leur visage s’ils voyaient toutes ces autres personnes dormant à côté d’eux ! Ils préfèrent certainement penser que ces personnes font partie de leur rêve...
Que voulez-vous ? Le matin, la réalité est tout simplement trop dure à accepter.
Ce spectacle, je le vois chaque matin de chaque jour de chaque semaine. Dur dur d’être lucide, non ? Bien sûr, à force, je fais comme d’autres, me mettant en retrait de cette réalité, me plongeant dans un bon bouquin ou en branchant mon baladeur. C’est vrai, c’est si simple de fuir cette atmosphère.
On est alors isolé avec autant d’efficacité que si on se trouve seul avec soi-même dans l’une des pièces obscures de son esprit. Mais bon, l’ennui se matérialise lorsque l’on réalise qu’on devient exactement ce à quoi on essaie d’échapper...
Le fait est que, ce matin, j’avais l’impression de regarder tous ces gens avec des yeux nouveaux, tant et bien que cette (ô combien horrible !) vision matinale allait me hanter tout le reste de la journée. Non, non, le mot ‘hanter’ n’est pas trop fort ! Imaginez plutôt : en plein cours de physique, je me surpris songeant à un homme que je n’avais pourtant qu’aperçu ce matin dans mon wagon. Je le revoyais alors ressemblant à un gentil dogue anglais, de ces gros chiens patauds plein de rides et de tendresse. J’étais persuadé que, comme tous les animaux, il ne savait ni ne cherchait la raison de son existence ; il suit la routine, point. Cela peut paraître insultant, mais lorsque l’on observe tout ce bétail dans les trains, il donne vraiment l’impression d’agir par instinct, comme le prouve la façon dont les personnes savent qu’elles sont arrivées à leur gare, se levant sans qu’aucun signe d’une quelconque intelligence n’éclaire leur regard. Mais bon, de toutes les analogies qui me vinrent à l’esprit ce jour-là, je préfère tout de même celle que j’imaginais, contemplant ma douce prof de chimie. Les passagers du train m’apparaissaient alors comme ces jolies princesses de contes de fée, qu’une vilaine sorcière (c’est là que ma prof de chimie a dû m’inspirer !) enferment dans des sommeils hypnotiques. Mais dans les contes, il est toujours un valeureux prince pour les délivrer. Où est donc celui qui délivrera toutes ces pauvres gens ? C’est alors que je me mis à réfléchir très vite. Si vite, d’ailleurs, que ma prof dût s’en apercevoir, car elle me regarda, d’un regard dans lequel j’eus beaucoup de peine à trouver de la sympathie. Mais heureusement, la réprimande fut suffisamment lente à venir et j’eus le temps de trouver la solution à mon problème. J’allais tenter de briser mon quotidien et de rompre par la même occasion celui de ceux que j’appelais désormais les « habitants du train ». J’allais devenir leur prince charmant.
Ven 02 Déc 2005, 15:26 par
l'homme de sable sur Un monde parfait
Paris et ta jeunesse...
Moi quand je serai grand j’habiterai paris,
Entre la bastille et la bute Montmartre,
Entre ces filles putes et le théâtre,
Au coin de ma rue y’aura un bistrot,
Une boulangerie et plein de cabot,
Des vagabonds qui n’sentent pas bon,
Et deux ivrognes qui se cognent,
Le métro toujours en grève,
Les embouteillages en plein rêve,
Paris-Montmartre c’est magique,
Encore plus dans un cabriolet chic,
Les grands boulevards veillent tard,
Et le métro ferme trop tôt,
Les taxis sont trop chères,
Et les bus polluent l’air,
Parisiens, Parisiennes pari-çi la monnaie,
Paris et ces musées, avec son envie d’éduquer,
Paris et ces cinés, avec son envie de pleuré,
Paris et ces spectacles, avec tout plein de "clap clap",
Paris et ces concerts, à la main une bière,
Les Champs-Élysées, le Trocadéro,
En fait, y’a rien de plus beau,
Le champ de mars, pas d’Marseille,
Et la "place d’Italie" en plein paris,
Forcement on est perdu,
Avec toutes ces petites rues,
Ou l’on voit que des beaux culs,
Oulla, c’est peut être un peu crues,
En somme Paris c’est bien mieux que la banlieue,
Paris c’est bien mieux que la province,
Au moins c’est pas boueux,
Paris c’est une ville qui décoince.
Entre la bastille et la bute Montmartre,
Entre ces filles putes et le théâtre,
Au coin de ma rue y’aura un bistrot,
Une boulangerie et plein de cabot,
Des vagabonds qui n’sentent pas bon,
Et deux ivrognes qui se cognent,
Le métro toujours en grève,
Les embouteillages en plein rêve,
Paris-Montmartre c’est magique,
Encore plus dans un cabriolet chic,
Les grands boulevards veillent tard,
Et le métro ferme trop tôt,
Les taxis sont trop chères,
Et les bus polluent l’air,
Parisiens, Parisiennes pari-çi la monnaie,
Paris et ces musées, avec son envie d’éduquer,
Paris et ces cinés, avec son envie de pleuré,
Paris et ces spectacles, avec tout plein de "clap clap",
Paris et ces concerts, à la main une bière,
Les Champs-Élysées, le Trocadéro,
En fait, y’a rien de plus beau,
Le champ de mars, pas d’Marseille,
Et la "place d’Italie" en plein paris,
Forcement on est perdu,
Avec toutes ces petites rues,
Ou l’on voit que des beaux culs,
Oulla, c’est peut être un peu crues,
En somme Paris c’est bien mieux que la banlieue,
Paris c’est bien mieux que la province,
Au moins c’est pas boueux,
Paris c’est une ville qui décoince.
c'est en toi...
Va, mon amour…
laisse venir…de toi…
laisse monter…en toi…
crie, ma douce…c’est en toi…
bouscule ça…expulse…
tu y es presque…mon amour…
là, il le faut…tu dois…pour toi…
ça ne se fait pas sans souffrance…jamais..
parce que dans le souvenir de ce qui a été…
de l’avant qui revient, d’un passé tellement lointain et déjà vécu…
parce que dans la conscience de ce qui est encore…
un présent…presque passé, si proche et si lointain…déjà…
parce que dans l’ignorance de ce qui sera…
de l’après, de l’à venir presque palpable…tellement…déjà…
n’oublie pas…
tu n’as pas oublié…c’est en toi…
Ce que tu vis maintenant, ce que tu vis là,
c’est ta propre naissance…
c’est toi...ce que tu fus, il y a si longtemps…
celle que tu n’as jamais cessée d’être
mais qu’au gré des voyages et du temps tu avais voilée et occultée…
et ça, tu le sais…tu ne l’as pas oublié…
va, mon amour…vis, offre-toi à nouveau la vie…
il te reste à devenir…à re-devenir…
viens, re-viens mon amour…je suis là…je serai là…
toujours…comme avant, comme maintenant…
pour cet à-venir…avec toi…mon éternellement recommencée…
mon aimée…
laisse venir…de toi…
laisse monter…en toi…
crie, ma douce…c’est en toi…
bouscule ça…expulse…
tu y es presque…mon amour…
là, il le faut…tu dois…pour toi…
ça ne se fait pas sans souffrance…jamais..
parce que dans le souvenir de ce qui a été…
de l’avant qui revient, d’un passé tellement lointain et déjà vécu…
parce que dans la conscience de ce qui est encore…
un présent…presque passé, si proche et si lointain…déjà…
parce que dans l’ignorance de ce qui sera…
de l’après, de l’à venir presque palpable…tellement…déjà…
n’oublie pas…
tu n’as pas oublié…c’est en toi…
Ce que tu vis maintenant, ce que tu vis là,
c’est ta propre naissance…
c’est toi...ce que tu fus, il y a si longtemps…
celle que tu n’as jamais cessée d’être
mais qu’au gré des voyages et du temps tu avais voilée et occultée…
et ça, tu le sais…tu ne l’as pas oublié…
va, mon amour…vis, offre-toi à nouveau la vie…
il te reste à devenir…à re-devenir…
viens, re-viens mon amour…je suis là…je serai là…
toujours…comme avant, comme maintenant…
pour cet à-venir…avec toi…mon éternellement recommencée…
mon aimée…
Dim 23 Oct 2005, 11:44 par
danslalune sur Parler d'amour
Entre-deux...
Appelons le l’instant en suspend, l’instant où nous sommes entre deux: il y a eu, il y aura et maintenant il y a...nous avons partagé, nous partagerons encore, maintenant tu viens près de moi jusqu’à me toucher...
A cet instant je te devine...tout est là, dans tes silences à peine troublés par quelques soupirs; dans tes gestes, ta manière de poser ta tête au creux de mon épaule...et tes mains qui s’approprient ma nuque, mon dos, mes hanches: tu as besoin de t’accrocher...dans tes regards que je n’aime pas voir se voiler, qui m’offrent tant de douceur et ne savent pas cacher ta tristesse...les mots viendront plus tard, lorsque mes angoisses se seront calmées, lorsque mes émotions se seront apaisées, lorsque je me serai retrouvée...ce sera l’instant d’après.
A cet instant je te devine...tout est là, dans tes silences à peine troublés par quelques soupirs; dans tes gestes, ta manière de poser ta tête au creux de mon épaule...et tes mains qui s’approprient ma nuque, mon dos, mes hanches: tu as besoin de t’accrocher...dans tes regards que je n’aime pas voir se voiler, qui m’offrent tant de douceur et ne savent pas cacher ta tristesse...les mots viendront plus tard, lorsque mes angoisses se seront calmées, lorsque mes émotions se seront apaisées, lorsque je me serai retrouvée...ce sera l’instant d’après.
Mar 02 Août 2005, 22:47 par
danslalune sur L'amour en vrac
Je ne veux plus.
Il est hors de question que je succombe à nouveau aux sirènes de l’amour. C’est absolument hors de question. Je ne veux pas, je ne veux plus. Comme tout le monde aime à le penser on ne peut pas se passer d’aimer, oui je sais. Il parait qu’on ne peut pas s’en passer, et bien je serai le premier. Regardez, regardez, est ce que je n’ai pas l’air heureux comme ça ? Franchement ? En tout cas, moi je me trouve heureux. Je peux sourire à n’importe quelle fille sans l’embarras idiot du risque que ça dérape. Ca ne dérapera pas parce que je ne veux pas que ça dérape. Et quand je ne veux pas, je ne veux pas. Alors ça ne dérape pas. « Te maries pas » me disent les copains constatant à quel point leur vie avec leur femme manque de souplesse. Si c’est pas fort ça ! « Me mettre avec un bonhomme ? Jamais de la vie » me disait ma grand-mère qui pourtant a vécu de longues années avec son mari. C’est tout de même amusant de constater que ceux qui baignent dans une relation rêvent d’en sortir, et que ceux qui sont seuls rêvent d’y rentrer. Comme le monde est mal fait quand même.
Bon, ce soir je t’appelle, parce que je crois tu me manques un peu en fait.
Bon, ce soir je t’appelle, parce que je crois tu me manques un peu en fait.
Mer 04 Mai 2005, 20:23 par
PetitPrince sur Parler d'amour
Tant que
A toi, qui ne me connais pas et qui me construiras.
Tant que je ne t’aurai pas pris la main,
Je ne serai pas homme.
Tant que tu m’auras pas dis reviens,
Je ne serai pas homme.
Tant que je ne t’aurai pas étreinte,
Je ne serai pas homme
Tant que je n’aurai pas goûté au sel de tes larmes
Je ne serai pas homme.
Tant que je verrai ma vie comme un drame,
Je ne serai pas homme.
Tant que sur ta nuque un baiser je n’aurai posé
Je ne serai pas homme.
Tant que dans tes bras je ne me serai pas bercé,
Je ne serai pas homme
Tant que des enfants de toi je n’aurai,
Je ne serai pas homme
Tant qu’a coté de toi, pour un moment d’éternité, je ne dormirai
Je ne serai pas un homme
A toi, qui ne me connais pas et qui me construiras.
Tant que je ne t’aurai pas pris la main,
Je ne serai pas homme.
Tant que tu m’auras pas dis reviens,
Je ne serai pas homme.
Tant que je ne t’aurai pas étreinte,
Je ne serai pas homme
Tant que je n’aurai pas goûté au sel de tes larmes
Je ne serai pas homme.
Tant que je verrai ma vie comme un drame,
Je ne serai pas homme.
Tant que sur ta nuque un baiser je n’aurai posé
Je ne serai pas homme.
Tant que dans tes bras je ne me serai pas bercé,
Je ne serai pas homme
Tant que des enfants de toi je n’aurai,
Je ne serai pas homme
Tant qu’a coté de toi, pour un moment d’éternité, je ne dormirai
Je ne serai pas un homme
A toi, qui ne me connais pas et qui me construiras.
Dim 29 Août 2004, 20:28 par
Beren sur La vie à deux
Je rêve
Je rêve de ton corps chaud qui se cambre. Poser mes mains, ma bouche sur ton ventre. Mes mains remontent, douces et fortes. Ma bouche descend, avide, gourmande. La fièvre monte en toi. Hâte de me sentir là où tes sensations sont si fortes. Ton corps se cabre en un lancinant désir. Voilà j’arrive ... Le bout de mes doigts découvrent la rondeur de tes seins dressés. Mes lèvres effleurent ton pubis, devinent le nec-tar né de ton sexe. Ton cœur palpite, tes tétons durcissent, tes cuisses s’écartent. Tu poses tes mains sur mes épaules et de toutes tes forces tu me pousses vers le sanctuaire de nos plaisirs partagés ... Je plonge! Mes mains prennent tes seins, les recouvrent de caresses. Ma bouche sur tes lèvres qui s’ouvrent, ferme tes yeux. Tu gémis doucement, le bonheur monte, irradie, envahit ton corps entier. Tu es un feu impatient de me dévorer quand je serai en toi, éperdu, fou, abandonné. Ma langue s’insinue, tes lèvres s’écartent sous elle. Ton clito durcit sous la pointe de ma langue. Je te savoure, c’est si bon! Je te dévore à pleine bouche, c’est si enivrant! Tu sens un premier orgasme s’approcher, tes reins se creusent, ton bassin ondule, tu te mords la main pour ne pas hurler, de l’autre tu t’agrippes où tu peux, tu te sens em-portée par une telle violence que tes jambes cherchent à s’accrocher à moi. Soudain, cela explose en toi, c’est trop, le plaisir te transperce de part en part en une éternité de jouissance qui s’apaise trop vite pour t’épuiser, alors je remonte sans que ma bouche t’abandonne. Quand elle rejoint enfin la tienne, tu sens mon sexe te pénétrer lentement, écarter les parois de ton vagin en une promesse de bonheur plus fort. Je le remplis à fond, longuement, à grands coups de reins. Tu m’excites de ta bouche, de ta langue, de tes soupirs, de ton bassin lascif, de tes mouvements frénétiques, de tes ongles dans mon dos, de tes cris enfin. Plus vite, plus fort, toujours plus vite, toujours fort, je ne résiste plus, tu m’as imposé ton rythme effréné. J’éclate, j’explose tout au fond de toi, je m’écoule en un long jet chaud, je m’écroule sur toi ma dévorant.
Un bien-être à demi-oublié par des années de tristesse m’emporte loin dans un sommeil de rêve qui ne me sépare pas totalement de toi. Le temps se suspend, se fait silencieux et discret. Je le perds de vue …
Je sens ton corps se lever du lit, ton absence me réveille déjà! Tu te rends à la salle de bain te laver, le faire belle et pure.
*************************************************************************************
*************************************************************************************
Je m’éveille au bord de l’étouffement, trop enfoncé dans mon oreiller dont j’ai cru la chaleur merveilleuse et qui n’était que la mienne. Cette main qui ... n’est aussi que la mienne, comme mes songes, qui un jour seront le limon d’une création qui engendrera des rêveries, si possible féminines. Elles ne seront cependant aussi lointaines que la rumeur d’une clameur qui s’élève, indistincte, vers le gardien du phare. Cet homme perce la nuit de sa lu-mière et rêve de la mêler à celle du soleil, qui peint de morsures ses persiennes fermées et de barreaux noirs sa couche abandonnée de toi.
Un bien-être à demi-oublié par des années de tristesse m’emporte loin dans un sommeil de rêve qui ne me sépare pas totalement de toi. Le temps se suspend, se fait silencieux et discret. Je le perds de vue …
Je sens ton corps se lever du lit, ton absence me réveille déjà! Tu te rends à la salle de bain te laver, le faire belle et pure.
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L’administrateur a écrit: |
Cette partie du texte malgré sa relative beauté, est trop heurtante pour être autorisée en diffusion sur le site des âmes tendres. La laisser serait releguer le forum des âmes tendres au rang de site pornographique, ce qui n’est pas sa vocation.
Comme quoi, il est trés difficile de controler sa création littéraire et de naviguer sur les mots en tenant comptes des limites imposées. |
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Je m’éveille au bord de l’étouffement, trop enfoncé dans mon oreiller dont j’ai cru la chaleur merveilleuse et qui n’était que la mienne. Cette main qui ... n’est aussi que la mienne, comme mes songes, qui un jour seront le limon d’une création qui engendrera des rêveries, si possible féminines. Elles ne seront cependant aussi lointaines que la rumeur d’une clameur qui s’élève, indistincte, vers le gardien du phare. Cet homme perce la nuit de sa lu-mière et rêve de la mêler à celle du soleil, qui peint de morsures ses persiennes fermées et de barreaux noirs sa couche abandonnée de toi.
Jeu 26 Août 2004, 07:27 par
Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses
Rendez-vous
On sent que c’est la période des vacances, je suis seule au bureau et donc submergée de travail. Le téléphone se manifeste sans arrêt, le fax déborde, je n’en peux plus, je suis fatiguée. Cette lassitude qui m’envahit ne fait que rendre ton absence encore plus présente, affreux paradoxe. Je n’ai d’autre moyen de t’approcher que de t’écrire. Ainsi le manque de toi se fait moins cruel...mais pour quelques instants seulement. Car je sais qu’il reprendra de plus belle dès que je t’aurai envoyé cet e-mail. Et je serai de nouveau en attente de ta réponse, de ton appel, de ton invitation...tellement aléatoires!
Je suis toujours sous l’emprise des sensations de notre dernière rencontre. Je rêve d’être à nouveau contre toi. Tes mains et ta bouche m’obsèdent. Rien que d’y penser la fièvre m’envahit.
Alors, il me vient des idées pas très sages, je dois bien l’avouer. Si ton emploi du temps te le permet, pourquoi ne me rejoindrais-tu pas ici? Juste histoire de me changer un peu les idées... Oseras-tu?
Ne me réponds pas et surprends-moi... peut-être...
Syolann
Je suis toujours sous l’emprise des sensations de notre dernière rencontre. Je rêve d’être à nouveau contre toi. Tes mains et ta bouche m’obsèdent. Rien que d’y penser la fièvre m’envahit.
Alors, il me vient des idées pas très sages, je dois bien l’avouer. Si ton emploi du temps te le permet, pourquoi ne me rejoindrais-tu pas ici? Juste histoire de me changer un peu les idées... Oseras-tu?
Ne me réponds pas et surprends-moi... peut-être...
Syolann
Mer 25 Août 2004, 23:24 par
syolann sur Les liaisons sulfureuses
Epilogue
Abandonnons contraintes et jeux de mots
Abandonnons-nous à notre peau
Oublions les disparitions et les rimes
Pour atteindre d’autres cimes
Sur la page blanche vous étendez
Vos envies, vos désirs, vos pensées
Sur les draps blancs étendez
Vos caresses, votre corps, vos baisers
Ne cherchez point dans ces derniers vers
La subtilité cachée, les phrases à l’envers
Prenez mes strophes au sens premier
Je suis séduite, je vous ai aimé
Profitez de ma faiblesse
Vous avez vos lettres de noblesse
Sous votre regard, je deviens ardente
Sous votre sexe, je serai insolente
Si ce n’est sous la voute de la chapelle Sixtine
C’est sous le ciel que nous recréerons les origines
Le temps d’une nuit ou d’une vie
Soumettez-moi à vos envies
Emportez-moi tendrement
Prenez-moi avec acharnement
N’est-ce pas incongru
La marquise et le gamin ingénu?
Je me suis délectée de vos messages
Maintes fois, ils m’emportèrent sur d’autres rivages
Je suis prête maintenant à subir vos sévices
Aussi avidement, sombrons dans le vice.
Lecteurs de nos séductions littéraires
Le chapitre se referme, à vos regards se soustraire
Et dans le secret d’une chambre d’hotel
Nous envoyer au septième ciel!
Abandonnons-nous à notre peau
Oublions les disparitions et les rimes
Pour atteindre d’autres cimes
Sur la page blanche vous étendez
Vos envies, vos désirs, vos pensées
Sur les draps blancs étendez
Vos caresses, votre corps, vos baisers
Ne cherchez point dans ces derniers vers
La subtilité cachée, les phrases à l’envers
Prenez mes strophes au sens premier
Je suis séduite, je vous ai aimé
Profitez de ma faiblesse
Vous avez vos lettres de noblesse
Sous votre regard, je deviens ardente
Sous votre sexe, je serai insolente
Si ce n’est sous la voute de la chapelle Sixtine
C’est sous le ciel que nous recréerons les origines
Le temps d’une nuit ou d’une vie
Soumettez-moi à vos envies
Emportez-moi tendrement
Prenez-moi avec acharnement
N’est-ce pas incongru
La marquise et le gamin ingénu?
Je me suis délectée de vos messages
Maintes fois, ils m’emportèrent sur d’autres rivages
Je suis prête maintenant à subir vos sévices
Aussi avidement, sombrons dans le vice.
Lecteurs de nos séductions littéraires
Le chapitre se referme, à vos regards se soustraire
Et dans le secret d’une chambre d’hotel
Nous envoyer au septième ciel!
Mer 18 Août 2004, 01:30 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Lettre à un copain
Mon cher V.,
Je me permets de t’écrire, suite à la lecture d’un texte que tu as intitulé "Obsession". Que ne suis je heureux de constater, du moins de deviner que tes émois mélancoliques ont pris fin, alors que tu sembles avoir rencontré celles qui satisfait les appétits de ton coeur.
En te lisant, je retrouve les pensées que je pouvais avoir lors de ma première rencontre avec une femme. La première femme. Oh que je fus alors transporté, prêt à bénir toute entité divine de tout les peuples sans distinction ni ostracisme pour ce cadeau qui m’était offert. Si à l’époque j’avais eu la plume au bout de mes doigts, nul doute que guidé par les élans de mon âme, je m’en serai servi pour écrire des mots similaires aux tiens. Alors je veux croire en te lisant que celle-ci est ta première. Ceci justifie au moins ma lettre.
Te relire me fait revenir très loin dans le passé. Et, me remémorant les moments vécus, les bons comme les moins bons, je n’ai qu’une envie, celle de te conseiller d’étreindre celle que tu as choisie comme compagne de route jusqu’à ce qu’elle te supplie d’arrêter. Cela te semblera peut-être curieux comme conseil, car aucun gentilhomme ne se laisserai à dire, ni à entendre de pareils mots ! Mais ces mots sont justes. Car la folie des hommes, l’aveuglement de copains, l’offuscation d’une mère, rien ne vaut les innombrables coups de rein qu’il faut prodiguer à la première que le sort nous envoie. Tous ses coups de rein sont la signature, la preuve tangible et fugace d’un moment de bonheur écrit dans ton âme.
Ce livre que des années après, tu reliras émerveillé, je te le souhaite.
Je me permets de t’écrire, suite à la lecture d’un texte que tu as intitulé "Obsession". Que ne suis je heureux de constater, du moins de deviner que tes émois mélancoliques ont pris fin, alors que tu sembles avoir rencontré celles qui satisfait les appétits de ton coeur.
En te lisant, je retrouve les pensées que je pouvais avoir lors de ma première rencontre avec une femme. La première femme. Oh que je fus alors transporté, prêt à bénir toute entité divine de tout les peuples sans distinction ni ostracisme pour ce cadeau qui m’était offert. Si à l’époque j’avais eu la plume au bout de mes doigts, nul doute que guidé par les élans de mon âme, je m’en serai servi pour écrire des mots similaires aux tiens. Alors je veux croire en te lisant que celle-ci est ta première. Ceci justifie au moins ma lettre.
Te relire me fait revenir très loin dans le passé. Et, me remémorant les moments vécus, les bons comme les moins bons, je n’ai qu’une envie, celle de te conseiller d’étreindre celle que tu as choisie comme compagne de route jusqu’à ce qu’elle te supplie d’arrêter. Cela te semblera peut-être curieux comme conseil, car aucun gentilhomme ne se laisserai à dire, ni à entendre de pareils mots ! Mais ces mots sont justes. Car la folie des hommes, l’aveuglement de copains, l’offuscation d’une mère, rien ne vaut les innombrables coups de rein qu’il faut prodiguer à la première que le sort nous envoie. Tous ses coups de rein sont la signature, la preuve tangible et fugace d’un moment de bonheur écrit dans ton âme.
Ce livre que des années après, tu reliras émerveillé, je te le souhaite.
Dim 01 Août 2004, 22:42 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Ecrire sur serai
La déclaration, Couronne de pureté, Sentiments..., Lettre à une enfant, Lettre à mon espoir, Le matin, Paris et ta jeunesse..., c'est en toi..., Entre-deux..., Je ne veux plus., Tant que, Je rêve, Rendez-vous, Epilogue, Lettre à un copain,Il y a 112 textes utilisant le mot serai. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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