Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur sentir - Page 5 sur 17
La balançoire...
Me sentir poussée ou prendre mon élan,
pour donner une impulsion,
et connaître la sensation...
C’est l’effet d’un mouvement,
selon le rythme, le battement.
Alors, je m’ajuste à ces déplacements...
Mais, le tempo correspond-il à un accord?
pour donner une impulsion,
et connaître la sensation...
C’est l’effet d’un mouvement,
selon le rythme, le battement.
Alors, je m’ajuste à ces déplacements...
Mais, le tempo correspond-il à un accord?
Mar 21 Sep 2010, 04:40 par
évènement sur L'amour en vrac
Le temps
Le temps qui cicatrise m’a prise dans ses filets.
Le recul aide, le silence, la distance.
J’ai compris
J’ai appris
A force de Lui
Que je ne suis pas là pour suppléer les manques
Qu’il faut que j’arrête de donner pour recevoir
Que je n’ai pas à palier le manque de générosité et d’amour.
A chacun ses responsabilités.
J’ai les miennes cela suffit.
Que je cesse d’agir pour qu’il vienne celui que j’attends et pas un autre. Lui.
Que je ne le regarde plus pour sentir ses regards
Que je l’entende bafouiller à mon approche et que je ne respire plus à la sienne
Troublée si doucement
Remuée
Bouleversée
Que je lui donne sa place d’Homme
Ta place...
Pour avoir la mienne.
Et que ceux qui venaient le coeur vide et les mains, la bouche, le sexe avides
Ceux là se sont trompés de route et moi tout autant
je leur ai donné ce qui ne s’adressait pas à eux.
Oh, non, pas à eux.
Etaient vides... leurs coeurs comme leur vie, leur présence ? Un leurre.
Petits. Mesquins. Frileux.
Vides et ce n’est pas moi qui aurais pu les emplir surtout pas les changer.
Oh, non.
Pas moi.
Le recul aide, le silence, la distance.
J’ai compris
J’ai appris
A force de Lui
Que je ne suis pas là pour suppléer les manques
Qu’il faut que j’arrête de donner pour recevoir
Que je n’ai pas à palier le manque de générosité et d’amour.
A chacun ses responsabilités.
J’ai les miennes cela suffit.
Que je cesse d’agir pour qu’il vienne celui que j’attends et pas un autre. Lui.
Que je ne le regarde plus pour sentir ses regards
Que je l’entende bafouiller à mon approche et que je ne respire plus à la sienne
Troublée si doucement
Remuée
Bouleversée
Que je lui donne sa place d’Homme
Ta place...
Pour avoir la mienne.
Et que ceux qui venaient le coeur vide et les mains, la bouche, le sexe avides
Ceux là se sont trompés de route et moi tout autant
je leur ai donné ce qui ne s’adressait pas à eux.
Oh, non, pas à eux.
Etaient vides... leurs coeurs comme leur vie, leur présence ? Un leurre.
Petits. Mesquins. Frileux.
Vides et ce n’est pas moi qui aurais pu les emplir surtout pas les changer.
Oh, non.
Pas moi.
Ven 17 Sep 2010, 19:23 par
dolce vita sur Mille choses
Les petits pois
Les petits pois ne se comptent pas par trois;
Ils sont nombreux, et chuchotent entre eux
A savoir lequel va se retrouver, à la bonne place quand madame s’assiéra.
MOI MOI!!
Ils se battent tous,
Pour sentir de "belle miche" les frôler ou plus exactement les écraser!
Pffffffffff peu importe, ils ne pourront pas avoir ce plaisir de douce rondeur soyeuse.
Diffusant,de délicate odeur vanillée leur monter "au nez"
Ils s’égarent, s’éparpillent comme des billes.
Incapables de rester en rang
La discipline n’est pas leur fort
Et pourtant ils en font des efforts...
Mais madame décide finalement de soulever sa robe
Pour y poser sa blanche petite dentelle.
Qui se fera une joie d ’épouser son beau "galbé"
Sous le regard médusé,et un peu frustré, d’avoir été oublié...
caressedesyeux
Jeu 09 Sep 2010, 16:07 par
caressedesyeux sur Mille choses
Une douce torpeur
Cette envie de plonger,
Dans un breuvage au goût exquis me ravie
Et me met les papilles en ébullition
De sentir cette douce torpeur m’envahir les neurones.
Et dont mon palais en raffole et m’affole
Belle couleur,dont ses effluves viennent m’enivrer.
Belle saveur d’un mélange de baies sucrées au goût de cassis, fruit des bois
Et dont je prends plaisir à tremper le bout de mes lèvres
Puis de ma langue, je me mets à rêver.
Sauter dans une mare rouge dont l’odeur du raisin est bien présente.
M’en recouvrir le corps, et s’immerger avec modération d’une tentation, et " macération."
Viens donc me rejoindre au pays de l’ivresse
Où je serai une déesse qui t’accompagnera et en ferai de délicieux dégâts . CARESSEDESYEUX
Mar 24 Août 2010, 17:45 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Un dernier baiser
Un dernier baiser avant de te quitter.
Un dernier soupir avant de partir.
Il sera doux , léger, pour ne pas l’oublier.
Gravé au fond de ma mémoire
Je l’enfermerai tous les soirs
Pour qu’il se diffuse lorsque j’ouvrirai ma bouche.
Sentir la douceur de ta langue
Sentir mon cœur qui tangue
Langues emmêlées valsées
Qui ne pourront plus s’arrêter....
Montée du plaisir
Montée du désir
Soif de te boire encore.
Jamais rassasiée je veux pouvoir t’aimer encore et encore...
caressedesyeux
Dim 22 Août 2010, 12:46 par
caressedesyeux sur Mille choses
Un heureux hasard
Armand avait un rendez-vous important qui n’était pas dans les proches environs. Se décidant à partir, il prit son" GPS’ , sans oublier ses échantillons, sa mallette, de l’argent et ses papiers car il n’avait pas bien sa tête à lui en ce moment. Il s’était une fois de plus disputé avec Anne- Sophie, son épouse. Elle avait bien changé Anne-Sophie, il ne la reconnaissait plus. Cette jeune femme si douce était devenue si amère, si autoritaire. Elle ne voulait pas du tout d’enfant , afin, comme elle disait, de ne pas voir son corps être déformé par les grossesses, et il avait accepté cette condition uniquement par amour pour elle, car à l’époque, il en était fou....
Ils se croisaient souvent, elle faisait partie d’une association caritative, seule occupation valorisante qui lui restait finalement et elle y consacrait tout son temps. Ne parlons plus de leurs rapports...ils faisaient chambre à part: madame avait souvent la migraine ou alors elle rentrait si tard qu’il ne l’attendait même plus.....
Elle n’avait plus ce charme et cette beauté naturelle qu’il aimait jadis, faute à un excès de liftings et de teintures et à une boulimie excessive de vêtements dernière tendance..Ce n’était plus ’sa’ Sophie, mais une inconnue, une femme qui voulait ressembler à certaines stars qui refusent de vieillir....
Il n’avait pas le temps de s’éterniser sur sa vie et déjà son esprit était à la "mission " qu’il devait accomplir.
Il prit les clefs de sa Polo et partit "illico’".
En route, il décida finalement de modifier son trajet, car les bouchons n’étaient pas trop sa tasse de thé. Après tout, il avait de l’avance et se décida à prendre des petites routes de campagne.
Il était au téléphone, quand surgit soudainement devant lui un troupeau de brebis....Il dût braquer prestement pour éviter la collision. Réagir rapidement !...c’était renverser une chèvre ou risquer de cabosser sa belle voiture contre un arbre.
Il freina et évita de justesse le choc. Un peu secoué, il descendit de sa voiture, regarda s’il n’y avait pas trop de dégâts, puis se mit à pester contre ce troupeau; enfin plutot contre le propriétaire et s’en alla lui dire deux mots...
Il entendit un sifflement au loin et décida d’aller au devant de son auteur afin de lui dire sa façon de penser....
’’Mais où est-il passé bon sang? Je n’ai pas de temps à perdre.’’
Une voie cristalline se fit entendre.
Une" Manon’’devant lui apparut... il n’en croyait pas ses yeux : cheveux noirs, le minois parsemé de taches de rousseur. Elle lui fit un grand sourire et il resta muet comme une carpe.
-"Bonjour" lui dit-elle
Désorienté, il ne sût pas quoi lui répondre. Elle tendit de nouveau sa main et en espéra un retour mais aucun son ne sortit de la bouche d’Armand.
-"Bonjour,; je m’appelle Iris..! ".
Armand était sur un petit nuage et voyait même des bulles de champagne autour de lui, à se demander si ce n’était pas ça le paradis. IL y serait bien resté un peu plus longtemps, mais une chèvre le bouscula légèrement et, vite revenu à la réalité,il vit la main d’Iris et lui tendit la sienne.
Il voulait juste lui faire comprendre qu’il allait manquer un rendez vous important à cause de ses" fichues " brebis mais elle lui parlait, et même s’en excusait. Elle l’invita à l’accompagner chez elle pour lui offrir quelque chose à boire afin de se remettre de ses émotions.
Au point où il en était, il n’avait plus rien à perdre, autant passer du temps avec cette "Ève" dont la bouche gourmande était une invitation à y poser la sienne. Il n’avait pourtant pas l’habitude d’avoir de telles pensées, mais il aimait ce qui était en train de lui arriver.
Elle habitait dans un joli hameau, sur une colline, sans voisin, une petite maison bucolique aux belles pierres apparentes dont l’intérieur semblait très douillet, chaleureux de part sa cheminée et de ses poutres rustiques et avec pour décor, des fauteuils en rotin et des coussins brodés dont le motif représentait un agneau...tout cela pouvait paraitre simpliste mais il s’y sentit bien. Elle lui proposa un petit gouter à sa façon, qu’il accepta, mais ne s’imaginait pas qu’elle sortirait autant de victuailles .
Il fit honneur au festin en finissant par du fromage qu’elle faisait elle-même, avec une lichette de confiture de figues maison, et d’un morceau de pain tout chaud qu’elle cuisait dans son propre four. Elle en vivait, et tous les mardi, elle allait vendre ses fromages, du lait, de la confiture, et même du pain. Cela lui procurait un maigre salaire, certes, mais elle paraissait heureuse et avait l’air de se contenter de ce peu. Elle respirait la joie de vivre et avait cette faculté à aimer les autres, de part sa façon de faire, en partageant ce qu’elle avait: généreuse femme pour laquelle le cœur d’Armand n’était pas insensible. L’heure tournait, la nuit était déjà bien avancée et le téléphone sonnait sans arrêt. Son patron qui l’engueulait, puis Anne -Sophie qui hurlait en lui demandant où il était passé, Armand leur raccrocha au nez.
Iris lui proposa gentiment de rester là. Il se mit à piquer un fard car il ne s’attendait pas à cette proposition, proposition honnête et sans arrière-pensée. Elle le rassura en lui montrant une chambre d’ami.
Il décida finalement de rester, quitte à dormir nu, car il n’était pas du genre à se déplacer avec des sous vêtements de rechange dans le coffre de sa voiture.
Cette chambre était petite mais coquette, possédait une salle de bain et des toilettes. Ce qui le surprit?... il pensait partager une salle de bain où des dessous féminins seraient suspendus. -"Arrêtes Armand de fantasmer !!"
Que lui arrivait-il? Cela faisait bien longtemps qu’il ne voyait plus les dessous de Anne-Sophie et sa libido s’était lentement éteinte, et là, elle ressurgissait. Iris lui proposa serviette et gant et le planta là en refermant la porte derrière elle. Ses yeux furetaient partout et il constatait que personne n’avait utilisé encore les produits sur l’étagère recouverte d’une fine pellicule de poussière. Des flacons portaient des noms de douceur tel que lactée-amande ou bien encore miel-acacia, et celui qui le fit sourire était violette des prés. Avait-il une tête à se plonger dans un bain de violette? Après tout pourquoi pas..?. mais finalement il prit douceur lactée, fit couler l’eau et se plongea dedans...
Armand n’avait pas vu l’heure passer car il s’était assoupi. Iris avait frappé la porte assez fortement et son rêve s’était envolé. Un rêve où il imaginait la bouche d’Iris sur la sienne. L’eau était froide. Il lui avait répondu que tout allait bien et n’avait pas très envie de remettre ses sous-vêtement...mais il n’avait pas le choix. Elle avait pensé à tout en lui laissant un peignoir pendu derrière la porte. Il attendit qu’elle s’en aille, ouvrit celle -ci et le récupéra. Des effluves de lavande s’en dégageaient et il aimait cette odeur qui lui rappelait tant de souvenirs.
Pieds nus, il regagna le salon. Iris avait mis un vinyl sur son tourne -disque. Elle ne possédait pas de chaine, de cd et de tout appareil d’usage courant chez la plupart des familles, mais cela ne le gênait pas. Au contraire, une plénitude régnait dans cette maison et il se sentait en osmose avec cela, avec cette vie simple car, inconsciemment , c’est ce dont il rêvait depuis toujours. Elle avait fait un bon feu et lui proposa de s’assoir à coté mais il préféra son tapis de laine, bien épais et visiblement plus doux. Il s’essaya en tailleur, perdu encore dans ses pensées, s’imaginant allongé sur Iris, à l’effeuiller doucement, à se délecter de l’odeur de sa peau, à l’embrasser ...
-"Armand!!!"
-"Oui.."
-"Avez vous faim?"
-"Pas très non..."
Elle apporta sur la table un velouté gratiné aux oignons au fumet appétissant et une compote coing-rhubarbe. Finalement il avait faim...Ils parlèrent tout en mangeant et il comprit qu’elle était seule et qu’elle assumait toutes les taches. Fille unique, ses parents décédés, elle avait ce courage que beaucoup finalement n’avaient pas. Il repensait à son travail, à les entendre toujours râler pour un oui pour un non sur leur condition, se plaignant sans arrêt. Il n’en pouvait plus de cette vie là, de sa triste vie privée aussi d’ailleurs! Il s’était jeté à corps perdu dans le travail afin d’enfouir sa douleur de ne jamais être père. A quoi bon cette vie sans avenir? toujours bosser, pour un meilleur train de vie, mais finalement l’argent ne fait pas le bonheur...
LE LENDEMAIN...
- Lui: ’’Une nuit merveilleuse , je n’avais pas dormi aussi bien depuis des lustres et là, je faisais la grasse matinée, écoutant ricocher la pluie sur la fenêtre...pas envie de me lever. Je sentais la bonne odeur du café bien frais se glisser sous la porte. J’allais sortir de mon lit mais un coup sur le battant se mit à retentir, alors je m’enfonçais bien sous la couette et Iris entra. Un petit déjeuner copieux m’attendait dans un plateau, avec jus d’orange, pain frais , beurre salé et confiture de myrtille qu’elle posa sur mes genoux. Je me mis à rougir car son petit sourire me fit comprendre que je ne lui étais pas indifférent et j’arrivais même à me dire que je ressentais quelque chose de très fort pour elle...visiblement, elle le ressentait aussi tout en ne laissant rien paraitre.
Mais l’incident arriva, si vite...le café brûlant se renversa sur la couette. Iris ne chercha pas à comprendre. De peur que je me brûle, elle enleva la couette, et....
-Elle:’’Il était nu...je devais certainement être rouge et il l’avait vu. J’aurais voulu vite sortir de cette pièce mais Armand m’en empêcha, mon cœur s’affola, ma respiration s’accéléra, j’avais si peur, peur qu’il ne se soit brulé, peur de ce que je pourrais ressentir si l’envie lui prenait de m’embrasser. Il me prit par les épaules et me parla doucement, une main apaisante sur mon visage et l ’autre qui me caressait les cheveux .
-"Chut, Iris, tout va bien, ne t’inquiètes pas..."
Je me sentais bien et je serais bien restée là, dans ses bras, mais j’avais peur. Je ne savais même pas embrasser, je me sentais stupide, gauche. Certes je lisais des livres mais ce n’était certainement pas pareil .
-Lui:’’Elle avait l’air apeurée mais j’avais posé ma main sur son visage et de l’autre, je lui caressais ses cheveux longs et soyeux pour la rassurer. J’en profitais pour enfouir discrètement ma tête dans le creux de son cou et sentir les effluves de son eau de toilette citronnée... j’avais tellement envie de gouter à ses lèvres...
Elle leva la tête et je ne pus m’empêcher de poser ma bouche sur la sienne et là, je me sentis transporté dans un autre monde...c’était tellement exaltant!!
Son baiser était hésitant, timide, alors je pris mon temps. Je la sentais trembler contre moi, je ne voulais pas aller trop vite. Je voulais profiter de ces instants mais mon cœur battait très fort et j’avais envie de la posséder... je ne voulais pas gâcher ce merveilleux moment, alors je l’a repoussais gentiment. Elle ne parut pas comprendre et fronça les sourcils...
Je dus lui expliquer que je " crevais" d’amour pour elle, quitte à me tromper et à en perdre la face, mais elle répondit qu’elle voulait, là, maintenant, sur le lit connaitre l’amour, et m’avoua qu’elle était vierge. Je restais stupéfait...J’avais un peu peur car je n’avais encore jamais fait l’amour à une femme innocente et cela m’intimidait.
Alors, fou de joie d’être le premier à l’initier, à l’amener sur le chemin du plaisir, je voulus que cela soit unique pour elle comme pour moi. Je voulus l’ancrer à jamais dans mon cœur, dans mon esprit, au fond de mon âme...
Elle était là, radieuse à côté de moi. Nous nous regardions dans les yeux et j’osais lui dire:’’ je t’aime’’ Impatient, j’attendais sa réponse qui, hésitante d’abord, puis chuchotée tout près de mon oreille, ne tarda pas... elle me dit a son tour: "je t’aime aussi "
CARESSEDESYEUX
Dim 08 Août 2010, 10:37 par
caressedesyeux sur Histoires d'amour
Au bord de l'eau
Je me souviens, de ce fameux jour, il faisait très chaud, et la température était montée, avoisinant les trente degrés; Nous avions trouvé un endroit, reposant et frais. L’herbe haute et bien verte, nous invitait à nous coucher dessus. Il faisait encore très chaud, et l’air en devenait presque étouffant. Je suffoquais, et tu avais décidé de sortir ton mouchoir de la poche de ton bermuda, et de le tremper dans l’eau, afin de me rafraichir, le visage, puis les bras. Puis tu avais trempé tes doigts, que tu avais passé dans mes cheveux, je me sentais bien mieux....
Mais cela, ne te suffisait pas, car tu avais décidé de m éclabousser à grandes giclées, et tu en riais si fortement, que je ne pouvais qu’éclater de rire aussi. J’avais bien eu l’idée de te pousser dans l’eau, mais tu avais été beaucoup plus rapide que moi, et je me retrouvai la au milieu de l’eau, mes vêtements collés à la peau, et la difficulté à les enlever car au point où j’en étais, autant les ôter. Ton regard devenant brûlant subitement, à la vue du spectacle, juste le temps de chasser cette mouche qui te tournait autour...
Dernier sous vêtement, que j’avais enlevé et que je je t’avais jeté à la figure, tu avais hésité à me rejoindre, mais j’’avais insisté.rapidement,et nu comme un ver , tu avais plongé dans cette eau , cette eau bien fraiche.Puis tu disparaissais aussi rapidement , à me demander ou tu était passé.je te cherchais, et je commençais à m’inquiéter , ne te voyant pas remonter à la surface.Mon cœur tapait si fort, l’angoisse montait subitement, mais j’avais senti,quelque chose me frôler les chevilles, et je mettais mise à hurler de peur de m’imaginer que cela pourrait être un serpent.
Tu m’avais entrainé sous l’eau , et j’essayai tant bien que mal, de remonter, à la surface mais j’y parvenais difficilement, et toi tu avais encore disparu, sans faire de bruit, tu étais arrivé derrière moi, posant tes mains sur mes yeux, et tu m’avais embrassé dans le cou, me tapissant de petit baiser, qui me donnèrent des frissons.Puis tu avais approché tes lèvres, de ma bouche, et tu avais mis tes jambes autour de ma taille, et nos langues s’étaient entremêlées dans un ballet rappelant la valse. Ultime,extase, de nos sens en éveil...
Je n’étais plus pareille, et toi non plus,On s’émerveillait , de cette parfaite symbiose, de nos corps si proches , et le fait de se sentir si bien , dans un cocon de bien -être ,le temps s’était soudainement arrêté...
Mais cela, ne te suffisait pas, car tu avais décidé de m éclabousser à grandes giclées, et tu en riais si fortement, que je ne pouvais qu’éclater de rire aussi. J’avais bien eu l’idée de te pousser dans l’eau, mais tu avais été beaucoup plus rapide que moi, et je me retrouvai la au milieu de l’eau, mes vêtements collés à la peau, et la difficulté à les enlever car au point où j’en étais, autant les ôter. Ton regard devenant brûlant subitement, à la vue du spectacle, juste le temps de chasser cette mouche qui te tournait autour...
Dernier sous vêtement, que j’avais enlevé et que je je t’avais jeté à la figure, tu avais hésité à me rejoindre, mais j’’avais insisté.rapidement,et nu comme un ver , tu avais plongé dans cette eau , cette eau bien fraiche.Puis tu disparaissais aussi rapidement , à me demander ou tu était passé.je te cherchais, et je commençais à m’inquiéter , ne te voyant pas remonter à la surface.Mon cœur tapait si fort, l’angoisse montait subitement, mais j’avais senti,quelque chose me frôler les chevilles, et je mettais mise à hurler de peur de m’imaginer que cela pourrait être un serpent.
Tu m’avais entrainé sous l’eau , et j’essayai tant bien que mal, de remonter, à la surface mais j’y parvenais difficilement, et toi tu avais encore disparu, sans faire de bruit, tu étais arrivé derrière moi, posant tes mains sur mes yeux, et tu m’avais embrassé dans le cou, me tapissant de petit baiser, qui me donnèrent des frissons.Puis tu avais approché tes lèvres, de ma bouche, et tu avais mis tes jambes autour de ma taille, et nos langues s’étaient entremêlées dans un ballet rappelant la valse. Ultime,extase, de nos sens en éveil...
Je n’étais plus pareille, et toi non plus,On s’émerveillait , de cette parfaite symbiose, de nos corps si proches , et le fait de se sentir si bien , dans un cocon de bien -être ,le temps s’était soudainement arrêté...
Mer 09 Juin 2010, 07:58 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Le départ (chapitre six et dernier)
Le train ne va pas tarder d’arriver en gare juste le temps de se serrer dans les bras, de se sentir encore pour la dernière fois, un dernier baiser, long , langoureux, doux puis sauvage...Un dernier "corps à corps" un dernier soupir , un dernier regard ,une main qui quitte l’autre , du bout des doigts et lentement. Ils se regarderont jusqu’au bout, il ne verra pas la larme au coin de l’œil, mais il s’en doutera, car il sait que Margot est fragile, sensible, belle, belle dans son cœur, Il aura le cœur serré mais ne le lui montrera pas...
Il lui a demandé, de l’appeler, juste pour savoir si elle est bien arrivée. Elle le fera, mais ce sera très dur pour elle, dur, d’entendre sa voix. Ils resteront en contact, très souvent, mais allez donc savoir si ils se reverront un jour.
Je ne vous le dirai pas parce que moi même je ne sais pas..
Il lui a demandé, de l’appeler, juste pour savoir si elle est bien arrivée. Elle le fera, mais ce sera très dur pour elle, dur, d’entendre sa voix. Ils resteront en contact, très souvent, mais allez donc savoir si ils se reverront un jour.
Je ne vous le dirai pas parce que moi même je ne sais pas..
Mar 08 Juin 2010, 06:37 par
caressedesyeux sur Parler d'amour
Présence, absence
Tu es dans mon cœur, et c’est toi qui le fais battre.
Tu es dans mes pensées et tu les illumines.
C’est à travers tes yeux que je vois le monde,
Et tu lui as donné de nouvelles couleurs…
Mais il manque à mes lèvres le velours de ta peau,
Il manque à ma peau la douceur de ton corps,
Il manque à mon corps la caresse de tes mains,
Et il ne manque à mes mains que de pouvoir t’étreindre…
J’aimais te sentir frissonner sous mes baisers
Sentir ton souffle, goûter ta chaleur, et vibrer contre toi
Dois-je ne plus vivre qu’avec le souvenir de ce bonheur ?
Ou dois-je espérer, Magali, que tu reviennes un jour ?
Tu es dans mes pensées et tu les illumines.
C’est à travers tes yeux que je vois le monde,
Et tu lui as donné de nouvelles couleurs…
Mais il manque à mes lèvres le velours de ta peau,
Il manque à ma peau la douceur de ton corps,
Il manque à mon corps la caresse de tes mains,
Et il ne manque à mes mains que de pouvoir t’étreindre…
J’aimais te sentir frissonner sous mes baisers
Sentir ton souffle, goûter ta chaleur, et vibrer contre toi
Dois-je ne plus vivre qu’avec le souvenir de ce bonheur ?
Ou dois-je espérer, Magali, que tu reviennes un jour ?
Dim 06 Juin 2010, 11:07 par
piertiteuf sur La vie à deux
Bouture
Du bout de tes lèvres
Sentir revenir
Du bout de tes cils
Ne rien voir venir
Du bout de tes doigts
Effleurer mes rêves
Du bout de ta langue
N’avoir plus de trêve
Debout devant toi
Etourdie de fièvre
Debout et de bouts
Rien n’est plus facile
Debout je le dois
Bâtir avec toi
Si la barque tangue
Avaler la boue
... et son goût de cendre
... Il est né en nous ...
... Notre petit bout ...
Sentir revenir
Du bout de tes cils
Ne rien voir venir
Du bout de tes doigts
Effleurer mes rêves
Du bout de ta langue
N’avoir plus de trêve
Debout devant toi
Etourdie de fièvre
Debout et de bouts
Rien n’est plus facile
Debout je le dois
Bâtir avec toi
Si la barque tangue
Avaler la boue
... et son goût de cendre
... Il est né en nous ...
... Notre petit bout ...
Mer 02 Juin 2010, 08:30 par
jardinsecret sur La vie à deux
La passion
Il m’a été donné de découvrir une fois dans ma vie, les âffres mortelles de la passion amoureuse. Il a fallu attendre 28 ans, pour qu’un jour sans que je m’y attende, l’amour croise ma route et se charge de tout dévaster.
Au bout d’une semaine d’échanges soutenus sur internet, je réalisais avec stupeur que cet inconnu, dont j’ignorais jusqu’à la couleur des yeux et le son de la voix, m’était tout à coup devenu indispensable, indéniablement vital.
La passion s’empara de moi tout entière et je ne pus la freiner, je n’en avais pas même l’envie.
Deux mois s’écoulèrent à se rêver, se plaire, se découvrir au fil des mails. Un jour de novembre 2009, il traversa la France pour me retrouver. C’était comme si nous nous étions toujours connus. Je tombais dans ses bras, d’épuisement et de bonheur mêlés. J’étais vidée, épuisée par la violence de mes sentiments pour cet homme. Et à la fois, mon coeur était léger, il me semblait sentir pousser des ailes, tout prenait la saveur des possibilités.
Je ne m’étais jamais sentie aussi importante aux yeux de quiconque. Je me sentais belle, désirée, aimée, estimée, attrayante. Il me tenait en vie, et me rendait forte.
Cet homme là est sorti de ma vie quelques mois après. J’avais tout quitté pour lui : ma relation d’avant, ma maison, peut-être même mon travail. Son arrivée dans ma vie a eu l’effet d’une bombe à retardement.
Nous nous aimions trop, mais mal .....
Notre amour n’a pris naissance et intensité que dans l’impossibilité de pouvoir nous aimer et nous réunir. Lui était esclave et prisonnier de sa vie. Je ne pouvais rien faire si ce n’est souffrir et l’aimer en silence. J’étais cette femme de l’ombre, cette maitresse interdite.
Il était tout pour moi, et à ce jour mon coeur saigne et ne palpite plus.
Il a fallu se quitter, se taire, sourire et regarder vers l’avant. J’ai préféré qu’il sorte de ma vie, plutôt que de le lire, l’entendre encore sans pouvoir l’aimer et le rejoindre, sans pouvoir avoir une place dans sa vie.
Il me manque. Il me manquera toujours.
Au bout d’une semaine d’échanges soutenus sur internet, je réalisais avec stupeur que cet inconnu, dont j’ignorais jusqu’à la couleur des yeux et le son de la voix, m’était tout à coup devenu indispensable, indéniablement vital.
La passion s’empara de moi tout entière et je ne pus la freiner, je n’en avais pas même l’envie.
Deux mois s’écoulèrent à se rêver, se plaire, se découvrir au fil des mails. Un jour de novembre 2009, il traversa la France pour me retrouver. C’était comme si nous nous étions toujours connus. Je tombais dans ses bras, d’épuisement et de bonheur mêlés. J’étais vidée, épuisée par la violence de mes sentiments pour cet homme. Et à la fois, mon coeur était léger, il me semblait sentir pousser des ailes, tout prenait la saveur des possibilités.
Je ne m’étais jamais sentie aussi importante aux yeux de quiconque. Je me sentais belle, désirée, aimée, estimée, attrayante. Il me tenait en vie, et me rendait forte.
Cet homme là est sorti de ma vie quelques mois après. J’avais tout quitté pour lui : ma relation d’avant, ma maison, peut-être même mon travail. Son arrivée dans ma vie a eu l’effet d’une bombe à retardement.
Nous nous aimions trop, mais mal .....
Notre amour n’a pris naissance et intensité que dans l’impossibilité de pouvoir nous aimer et nous réunir. Lui était esclave et prisonnier de sa vie. Je ne pouvais rien faire si ce n’est souffrir et l’aimer en silence. J’étais cette femme de l’ombre, cette maitresse interdite.
Il était tout pour moi, et à ce jour mon coeur saigne et ne palpite plus.
Il a fallu se quitter, se taire, sourire et regarder vers l’avant. J’ai préféré qu’il sorte de ma vie, plutôt que de le lire, l’entendre encore sans pouvoir l’aimer et le rejoindre, sans pouvoir avoir une place dans sa vie.
Il me manque. Il me manquera toujours.
Lun 31 Mai 2010, 13:36 par
scorpionne38 sur Amour internet
Etre ta princesse
Mes yeux se sont posé sur toi , que j’ai trouvé beau
Et je voudrai, t’aimer.
Te serrer contre mon corps tous simplement
Et en connaitre toutes les saveurs
Du gout de tes lèvres
A la douceur de ta peau
A sentir que tu me désires autant que moi
Être tous simplement endormie à cote de toi.
Et te prodiguer de douce caresse.
De ma tendresse longtemps refoulé
Que je garde au fond de moi depuis si longtemps
Car mon sommeil m’a plongé à ne plus rien ressentir , et à ne plus rien donner.
Mais tu es apparu.
Et mon cœur s’est emballé.
Cette envie de partager cela avec toi, et rien que toi...
caressedesyeux
Mar 25 Mai 2010, 19:36 par
caressedesyeux sur Mille choses
Tel que je revais de toi
La nuit vient de tomber,
Il n’y a pas un seul bruit
Mais seulement cette pluie fine,
Qui ruissèle à travers nos corps enfiévrés.
J’ai espéré cet instant
Car dans mes rêves les plus fous
Je t’imaginais, tel que tu étais;
Belle brune aux yeux noisette
Aux taches de rousseur
A la peau si blanche.
Tu as conquis mon cœur.
Sentir ta bouche sur la mienne, tel un papillon, et qui m’effleure, si légèrement.
Mes mains explorent la moindre parcelle de ton corps.
Caresser, les courbes parfaites
J’entends, déjà ton cœur battre si fort.
Je te ferai mienne,
Car je sais maintenant que je suis amoureux de toi
caressedesyeux
Ven 14 Mai 2010, 19:47 par
caressedesyeux sur Mille choses
Sentir
Sentir ta présence, ta chaleur...
Sentir ton souffle s’accélérer...
Sentir ta peau...
Sentir sous mes mains chaque parcelle de ton corps, chaque aspérité, chaque orifice, te caresser...
Sentir ton plaisir, et le lier au mien...
Sentir le temps s’envoler, comme nous...
Sentir tout cela à n’en plus savoir si c’est un rêve...
Sentir ton souffle s’accélérer...
Sentir ta peau...
Sentir sous mes mains chaque parcelle de ton corps, chaque aspérité, chaque orifice, te caresser...
Sentir ton plaisir, et le lier au mien...
Sentir le temps s’envoler, comme nous...
Sentir tout cela à n’en plus savoir si c’est un rêve...
Dim 18 Avril 2010, 09:21 par
Devetu sur Les liaisons sulfureuses
Dans un monde parfait, je t'écrirai ceci ...
A cet être simple et innoncent,
Quand nous nous regardons chaque matin devant notre miroir, nous croyons nous connaître, nous croyons en nos illusions de gloire, de réussite et de beauté. Mais qui sommes-nous donc ?
Dans nos cœurs, nous croyons dans des illusions. Dans ses illusions, nous sommes les empereurs de la luxure, de la gourmandise et de divers autres péchés. Pourquoi ? Notre être, au fil du temps, crée ses propres monstres, excès de nos personnalités déséquilibrées. Nos tentatives d’équilibres se soldent par des échecs. Pourquoi ? Ces équilibres sont factices, artificiels. Ce trompe-cœur ne leurre pas notre être fondamental. Voilà pourquoi le docteur Jeckyll ne parvient jamais à détruire Mr. Hyde sans se tuer lui-même. Il fait partie de sa personnalité. La religion qui nous fait croire en un être divin essaye de nous équilibrer par la passion destructrice qui nous anime. Il utilise cette passion destructrice en passion salvatrice. Mais quel combat vain ! Combien de pécheurs ont continué leur excès dans la folie des guerres religieuses ! Une fois que nos cœurs sont souillés, les pleurs ne peuvent effacer les crimes que nous commettons ! Les plaies peuvent se cicatriser mais marquent à jamais la peau. Ainsi, devons-nous vivre sous des masques de théâtre pour jouer notre vie en société !
Toi, mon bel ange, crois-tu me connaître ? Tu es ébloui par la blancheur de mes ailes, par mon sourire angélique, mes mains bienfaisantes. Mais sais-tu que cela n’est qu’un habit de carnaval ? Cet habit me démange, il ne me correspond pas. Serais-tu capable de me voir en monstre ? Non. Personne ne montre son vrai visage pour ne pas connaître le haro. Personne n’aime vivre au ban de la société car l’homme ne survit qu’en société. Mes ailes cachent mes épines ensanglantés de crimes qui j’ai commis pour le plaisir du corps. J’aime les corps. J’aime les sentir près de moi. J’ai bafoué un amour sincère qui me louait comme une sainte immaculée. Il continue à m’aimer malgré les nombreuses flagellations que je lui inflige. Je livre mon corps aisément à l’ivresse de l’instant. Je me cache de tout le monde. Je fais vivre mes apparences pour survivre en société. Je vis dans la crainte de la destruction de ses apparences. Je prends soin de ne pas les fissurer. Combien ai-je fait des faux pas qui me coûtent aujourd’hui une peur vivace ? Chaque fois que je laisse entrer quelqu’un dans mon univers intime, le hasard fait qu’il se trouve aussi dans un environnement que je crois protégé, réservé à une image de société. Est-ce ainsi que Dieu cherche à me punir des crimes que j’ai commis au nom de la Passion des corps déchus ? Est-ce ma malédiction ? Jusqu’à présent, aucun de mes fantômes ne s’est réveillé pour détruire mes mondes. Toutefois, je dois demeurer toujours sur mes gardes. Un volcan qui dort est un volcan actif…
Mon ange, demeure dans ton bel âge où l’innocence te maintient dans la pureté ! Garde-toi de t’approcher de moi ! Je ne veux pas te souiller, mon bel ami.
Quand nous nous regardons chaque matin devant notre miroir, nous croyons nous connaître, nous croyons en nos illusions de gloire, de réussite et de beauté. Mais qui sommes-nous donc ?
Dans nos cœurs, nous croyons dans des illusions. Dans ses illusions, nous sommes les empereurs de la luxure, de la gourmandise et de divers autres péchés. Pourquoi ? Notre être, au fil du temps, crée ses propres monstres, excès de nos personnalités déséquilibrées. Nos tentatives d’équilibres se soldent par des échecs. Pourquoi ? Ces équilibres sont factices, artificiels. Ce trompe-cœur ne leurre pas notre être fondamental. Voilà pourquoi le docteur Jeckyll ne parvient jamais à détruire Mr. Hyde sans se tuer lui-même. Il fait partie de sa personnalité. La religion qui nous fait croire en un être divin essaye de nous équilibrer par la passion destructrice qui nous anime. Il utilise cette passion destructrice en passion salvatrice. Mais quel combat vain ! Combien de pécheurs ont continué leur excès dans la folie des guerres religieuses ! Une fois que nos cœurs sont souillés, les pleurs ne peuvent effacer les crimes que nous commettons ! Les plaies peuvent se cicatriser mais marquent à jamais la peau. Ainsi, devons-nous vivre sous des masques de théâtre pour jouer notre vie en société !
Toi, mon bel ange, crois-tu me connaître ? Tu es ébloui par la blancheur de mes ailes, par mon sourire angélique, mes mains bienfaisantes. Mais sais-tu que cela n’est qu’un habit de carnaval ? Cet habit me démange, il ne me correspond pas. Serais-tu capable de me voir en monstre ? Non. Personne ne montre son vrai visage pour ne pas connaître le haro. Personne n’aime vivre au ban de la société car l’homme ne survit qu’en société. Mes ailes cachent mes épines ensanglantés de crimes qui j’ai commis pour le plaisir du corps. J’aime les corps. J’aime les sentir près de moi. J’ai bafoué un amour sincère qui me louait comme une sainte immaculée. Il continue à m’aimer malgré les nombreuses flagellations que je lui inflige. Je livre mon corps aisément à l’ivresse de l’instant. Je me cache de tout le monde. Je fais vivre mes apparences pour survivre en société. Je vis dans la crainte de la destruction de ses apparences. Je prends soin de ne pas les fissurer. Combien ai-je fait des faux pas qui me coûtent aujourd’hui une peur vivace ? Chaque fois que je laisse entrer quelqu’un dans mon univers intime, le hasard fait qu’il se trouve aussi dans un environnement que je crois protégé, réservé à une image de société. Est-ce ainsi que Dieu cherche à me punir des crimes que j’ai commis au nom de la Passion des corps déchus ? Est-ce ma malédiction ? Jusqu’à présent, aucun de mes fantômes ne s’est réveillé pour détruire mes mondes. Toutefois, je dois demeurer toujours sur mes gardes. Un volcan qui dort est un volcan actif…
Mon ange, demeure dans ton bel âge où l’innocence te maintient dans la pureté ! Garde-toi de t’approcher de moi ! Je ne veux pas te souiller, mon bel ami.
Ven 16 Avril 2010, 02:04 par
Solina sur Un monde parfait
Ecrire sur sentir
La balançoire..., Le temps, Les petits pois, Une douce torpeur, Un dernier baiser, Un heureux hasard, Au bord de l'eau, Le départ (chapitre six et dernier), Présence, absence, Bouture, La passion, Etre ta princesse, Tel que je revais de toi, Sentir, Dans un monde parfait, je t'écrirai ceci ...,Il y a 245 textes utilisant le mot sentir. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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