Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur séduire - Page 2 sur 5
Séduction
Si séduire c’est simplement faire plaisir alors le mot est vide de sens.Pour ce que je sais: "séduire c’est savoir réussir à réveiller en l’autre des vibrations incontrolées qui sommeillent en lui par essence!"
Jeu 15 Nov 2007, 16:30 par
STEPHANE sur La séduction
Séduction ( 2 )...
Séduire, ce n’est pas mourir...
C’est exister dans le regard de l’Autre...
C’est exister dans le regard de l’Autre...
Lun 15 Oct 2007, 15:15 par
Satine sur La séduction
Femme emancipee...
Femme emancipée
Aujourd’hui tu veux tout de nous
Pauvres hommes
Rien ne peut etre gris
Soit Blanc soit noir
Il nous faut choisir et bien
Alors que vous ne faites
Que naviguer entre les deux
Mais qu en est il de nous
Avons nous encore des droits
Vous nous choississez
Posez votre devolu sur nous
Il nous faut etre l’homme
Celui qui peut etre force
Mais qui doit avoir sa douceur
Ou son point faible
Que vous seule connaissez
Nous devons etre le protecteur
Juste suffisement pour bien paraitre
Pour vous rassurer
Mais surtout pas trop
Pour ne pas courrir le risque
De devenir envahissant
Ou d etre etiquette jaloux
A la moindre reflexion
Alors sur quel pied devons nous alors danser?
Nous sommes hommes
Eleves dans ce role qui se perd
A cause de votre tailleur femme d affaires
Nous voulons vous seduire
Donner l impression d etre utile
Payer l’adition ou vous tenir la porte
Et jouer le beau rôle du gentleman
Pouvoir vous jouer le grand jeu
De l’amour ou du macho
Suivant notre humeur
De l’amant transit ou de la bete fauve
Car au final nous ne vivons que pour vous mesdames...
Alors laissez nous juste l’impression que l’idée venait de nous!
Aujourd’hui tu veux tout de nous
Pauvres hommes
Rien ne peut etre gris
Soit Blanc soit noir
Il nous faut choisir et bien
Alors que vous ne faites
Que naviguer entre les deux
Mais qu en est il de nous
Avons nous encore des droits
Vous nous choississez
Posez votre devolu sur nous
Il nous faut etre l’homme
Celui qui peut etre force
Mais qui doit avoir sa douceur
Ou son point faible
Que vous seule connaissez
Nous devons etre le protecteur
Juste suffisement pour bien paraitre
Pour vous rassurer
Mais surtout pas trop
Pour ne pas courrir le risque
De devenir envahissant
Ou d etre etiquette jaloux
A la moindre reflexion
Alors sur quel pied devons nous alors danser?
Nous sommes hommes
Eleves dans ce role qui se perd
A cause de votre tailleur femme d affaires
Nous voulons vous seduire
Donner l impression d etre utile
Payer l’adition ou vous tenir la porte
Et jouer le beau rôle du gentleman
Pouvoir vous jouer le grand jeu
De l’amour ou du macho
Suivant notre humeur
De l’amant transit ou de la bete fauve
Car au final nous ne vivons que pour vous mesdames...
Alors laissez nous juste l’impression que l’idée venait de nous!
Après.
Il fait beau au dehors mais elle ne le voit pas. Elle a froid. Toujours cette nausée et l’impression que son cœur est tout près à se rompre. Elle voudrait se coucher et dormir. Se coucher et ne plus penser. Se coucher et se relever enfin vers un nouveau soleil, un autre espoir : l’oubli normal, salvateur, réparateur. L’impression si douloureuse d’avoir fait fausse route, d’avoir marché à côté d’un précipice sans en avoir eu conscience... Elle lui avait demandé un peu inquiète : « sauras-tu m’aimer ? » Elle ne se sentait plus la force d’une nouvelle épreuve. Elle avait soif de paix, de partage, de douceur, d’amour, de tendresse, de vie. Elle avait tellement envie de rire aussi pour oublier la peur et les larmes versées !
Il n’avait pas répondu.
Elle cherche la présence de l’amour mais non, il n’y a rien, juste une ombre, grimaçante... Un rictus qui s’éloigne. Une illusion d’amour. Elle réalise doucement peu à peu que la réalité est là : elle a aimé et il reste encore dans son cœur comme une épine qui s’accroche, un leurre, rien d’autre qu’un leurre qui lui lacère le coeur, en silence, sans un mot : il ne l’a pas aimée, il n’a pas ouvert son cœur pour lui faire de la place, pas plus que ses bras ! Il n’y a eu en face d’elle qu’un espoir d’amour, un rêve d’amour... Il ne l’aimait pas. Il ne l’a jamais aimée. Il ne l’aime pas. Il n’y a pas à en démordre, pas de quoi en faire un fromage, c’est la vie.
La nausée lui tord le ventre.
Elle se sent petite et vulnérable, presque honteuse de cet amour dont personne ne veut. Il lui brûle les yeux comme il a fait chanter son cœur. Elle connaissait les risques mais elle avait fait confiance spontanément, elle s’était abandonnée à cette flamme qui l’illuminait de l’intérieur, qui inondait son être. Cette flamme dont elle avait soif ! Sans résistance, elle avait ouvert son coeur tout grand, tout grand : elle avait tant d’amour à donner, tant d’amour à recevoir. Elle riait ! « Viens te réchauffer. Que crains-tu ? Ne reste pas dehors » Elle lui tendait les bras et le sourire inondait son visage ! « J’aime t’aimer » avait-il répondu, plus tard. Et puis, très vite, il s’était éloigné. Il prenait les mots d’amour mais sa bouche restait scellée.
Elle aurait dû comprendre.
Elle aurait dû. Mais son cœur la dirigeait comme il avait réveillé son corps et ouvert si souventes fois sa bouche ! Elle ne redoutait rien et lui parlait simplement, sans fard ! Elle avait fait tomber toutes sortes de conventions, confiante, elle s’était montrée, face à lui, fragile, nue. Elle ne voulait pas le séduire par des mots, mais que voulait-elle au juste ? Etre aimée telle qu’elle se présentait dans l’unicité de l’instant.
Il n’a pas réagi jusqu’à cet appel. Cet appel qui la cueillait au beau milieu de son rêve de femme... "Je ne vais pas te faire plaisir".
Au dehors, il fait si beau et demain, elle verra la couleur du ciel et la lumière qui joue avec les jeunes pouces. Elle verra que, déjà, cette année, les violettes timides poussent le col et exhalent leur parfum secret au jardin... Un chat traversera majestueux le près déserté, d’un pas nonchalant : rien ne le presse, il est chez lui, déjà il est loin, elle le verra, de loin, amusée... Les enfants feront retentir leurs cris et leurs rires, elle les entendra. Un vol d’oiseau striera le ciel en un ballet gracieux ; elle le contemplera. Elle s’éveillera à la vie. Elle aura chaud de toute cette vie qui coule en elle.
Il n’avait pas répondu.
Elle cherche la présence de l’amour mais non, il n’y a rien, juste une ombre, grimaçante... Un rictus qui s’éloigne. Une illusion d’amour. Elle réalise doucement peu à peu que la réalité est là : elle a aimé et il reste encore dans son cœur comme une épine qui s’accroche, un leurre, rien d’autre qu’un leurre qui lui lacère le coeur, en silence, sans un mot : il ne l’a pas aimée, il n’a pas ouvert son cœur pour lui faire de la place, pas plus que ses bras ! Il n’y a eu en face d’elle qu’un espoir d’amour, un rêve d’amour... Il ne l’aimait pas. Il ne l’a jamais aimée. Il ne l’aime pas. Il n’y a pas à en démordre, pas de quoi en faire un fromage, c’est la vie.
La nausée lui tord le ventre.
Elle se sent petite et vulnérable, presque honteuse de cet amour dont personne ne veut. Il lui brûle les yeux comme il a fait chanter son cœur. Elle connaissait les risques mais elle avait fait confiance spontanément, elle s’était abandonnée à cette flamme qui l’illuminait de l’intérieur, qui inondait son être. Cette flamme dont elle avait soif ! Sans résistance, elle avait ouvert son coeur tout grand, tout grand : elle avait tant d’amour à donner, tant d’amour à recevoir. Elle riait ! « Viens te réchauffer. Que crains-tu ? Ne reste pas dehors » Elle lui tendait les bras et le sourire inondait son visage ! « J’aime t’aimer » avait-il répondu, plus tard. Et puis, très vite, il s’était éloigné. Il prenait les mots d’amour mais sa bouche restait scellée.
Elle aurait dû comprendre.
Elle aurait dû. Mais son cœur la dirigeait comme il avait réveillé son corps et ouvert si souventes fois sa bouche ! Elle ne redoutait rien et lui parlait simplement, sans fard ! Elle avait fait tomber toutes sortes de conventions, confiante, elle s’était montrée, face à lui, fragile, nue. Elle ne voulait pas le séduire par des mots, mais que voulait-elle au juste ? Etre aimée telle qu’elle se présentait dans l’unicité de l’instant.
Il n’a pas réagi jusqu’à cet appel. Cet appel qui la cueillait au beau milieu de son rêve de femme... "Je ne vais pas te faire plaisir".
Au dehors, il fait si beau et demain, elle verra la couleur du ciel et la lumière qui joue avec les jeunes pouces. Elle verra que, déjà, cette année, les violettes timides poussent le col et exhalent leur parfum secret au jardin... Un chat traversera majestueux le près déserté, d’un pas nonchalant : rien ne le presse, il est chez lui, déjà il est loin, elle le verra, de loin, amusée... Les enfants feront retentir leurs cris et leurs rires, elle les entendra. Un vol d’oiseau striera le ciel en un ballet gracieux ; elle le contemplera. Elle s’éveillera à la vie. Elle aura chaud de toute cette vie qui coule en elle.
Dim 14 Jan 2007, 16:35 par
dolce vita sur La vie à deux
2007 : le scoop !!
Reprise du chemin des journaleux ! ! ! Mais pour commencer en douceur, appel mi sensuel mi amical, voix d’homme au bout du fil, l’on joue avec les mots, les ressentis, les... Hum, petites attentions délicates à déguster sans modération, cela fait du bien dans la grisaille et le silence hivernal ! Yes ! Toujours agréable de se faire séduire, de se savoir désirable... C’est bon d’être en vie et d’être femme ! Puis, marche dans la ville, un gros classeur sous le bras.. Il faut lire, triller, classer, organiser, réécrire dans un souci de concision sans trahir ce qui est, tout en rendant la langue délectable et savoureuse.. Puis balade à nouveau dans les rues de la ville pour prendre les clichés choisis comme un condiment supplémentaire, ou une autre porte que l’on ouvre sur de l’info...
Lun 08 Jan 2007, 11:04 par
dolce vita sur La séduction
Y CROIRE
laisse-moi croire
que tu es plus
que mon fantasme
que mon éblouissement
devant tant de femme
que je vois
plus que tout ton corps
qui chante
que tes yeux
qui font plus que me séduire
laisse-moi y croire
à cet abime
que tu creuses
que tu harmonises
avec tout ce qui vit
laisse ma raison
défaillir
et y croire
que tu es plus
que mon fantasme
que mon éblouissement
devant tant de femme
que je vois
plus que tout ton corps
qui chante
que tes yeux
qui font plus que me séduire
laisse-moi y croire
à cet abime
que tu creuses
que tu harmonises
avec tout ce qui vit
laisse ma raison
défaillir
et y croire
Mer 27 Déc 2006, 03:14 par
Alex sur Parler d'amour
L'amour, c'est quoi ? grande interrogation ...
Mes amours passagères,
N’ont pas toujours étaient d’enfer ...
( poème passéiste sur mes conquêtes et le sexe ... sniff! )
Je dois être d’un autre âge,
Où les femmes étaient soumises et sauvages.
D’une époque aussi lointaine que l’âge de fer.
Où il suffisait de s’aimer pour le faire ...
Cet âge, aujourd’hui me rend amère.
Où est passée cette époque éphémère.
Toutes autour, sont devenues sages.
Où son mes jolies conquête de passages.
Sont elles devenues responsables et austères ?
Ont elles peur à ce point de la misère ?
Qu’il faille leur montrer notre bien être
Et bien paraître, tout cela m’exaspère ...
Au risque de ne pas paraître très sage,
Je rêve de conquêtes de mon âge.
Où les femmes infidèles et légères,
S’offriraient tous les plaisirs en pleine la lumière !
Sans tabou ni retenue, que celle de la chair.
Sortant de l’ombre et des valeurs monétaires !
Je suis prêt à offrir du plaisir de mes mains
De ma bouche et de mes reins
Plutôt séduire, quitte à déplaire,
Que se battre et croiser le fer.
Sans mensonges, à qui lira ce message
Je propose mes talents aux massages
Sans contrepartie financières,
Et sans arrière pensée grossière,
Juste comme il se doit, avec les manières.
Surtout ne me classer pas anthropophage
Moi qui suis à l’aube d’un grands âge
Je suis encore vert et prêt à le faire
Et malgré mes envies passagères
Me voilà condamner à battre le fer ...
Sans amour, dans un monde froid et austère ...
N’ont pas toujours étaient d’enfer ...
( poème passéiste sur mes conquêtes et le sexe ... sniff! )
Je dois être d’un autre âge,
Où les femmes étaient soumises et sauvages.
D’une époque aussi lointaine que l’âge de fer.
Où il suffisait de s’aimer pour le faire ...
Cet âge, aujourd’hui me rend amère.
Où est passée cette époque éphémère.
Toutes autour, sont devenues sages.
Où son mes jolies conquête de passages.
Sont elles devenues responsables et austères ?
Ont elles peur à ce point de la misère ?
Qu’il faille leur montrer notre bien être
Et bien paraître, tout cela m’exaspère ...
Au risque de ne pas paraître très sage,
Je rêve de conquêtes de mon âge.
Où les femmes infidèles et légères,
S’offriraient tous les plaisirs en pleine la lumière !
Sans tabou ni retenue, que celle de la chair.
Sortant de l’ombre et des valeurs monétaires !
Je suis prêt à offrir du plaisir de mes mains
De ma bouche et de mes reins
Plutôt séduire, quitte à déplaire,
Que se battre et croiser le fer.
Sans mensonges, à qui lira ce message
Je propose mes talents aux massages
Sans contrepartie financières,
Et sans arrière pensée grossière,
Juste comme il se doit, avec les manières.
Surtout ne me classer pas anthropophage
Moi qui suis à l’aube d’un grands âge
Je suis encore vert et prêt à le faire
Et malgré mes envies passagères
Me voilà condamner à battre le fer ...
Sans amour, dans un monde froid et austère ...
Jeu 05 Oct 2006, 20:13 par
coeur lourd sur Histoires d'amour
Polychromes (3)
Elle s’était laissée aller à plonger délibérément dans le monde des rêves comme Sophie et BFG (Big Friendly Giant), comme eux à capturer les rêves joyeux des enfants sages, lorsqu’un coup de téléphone la sortit de sa torpeur et d’un bond elle fut hors du lit, la main sur le combiné.
- « Qui est en ligne ? » demanda-t-elle.
- « Je te réveille ? supposa la voix à l’autre bout du fil.
- « Non, non, j’étais en train de faire un jogging, plaisanta Alma qui avait reconnu la voix de son amie, Lindsey. « Qu’y a-t-il, Lindsey, rien de grave ? »..
- « Non, rassure-toi, juste un petit coup de déprime. Un coup de blues... »
- « C’est Jim ? »
- « Oui, c’est Jim, il a été odieux aujourd’hui encore, il m’a dit qu’il ferait ses bagages, chuchota-t-elle, mais au lieu de ça, il tourne en rond, il bougonne »... « Il est jaloux, il me surveille et quand je suis auprès de lui, on dirait que je n‘existe plus, ou au contraire il semble que ma présence le contrarie... Il ne cesse de montrer sa mauvaise humeur. D’être odieux. Je t’assure j’envie ta solitude. »
- « Pourquoi ne part-il pas ? Il devrait prendre un peu de temps pour lui, pour faire le point, savoir où il en est... A moins qu’il n’ait peur de reconnaître qu’il s’est trompé, que le courant ne passe plus ? Peur de l’échec ? Et puis, tu sais il y a des gens qui ne savent pas rire, il en fait peut-être partie... Je ne sais pas si c’est acquis ou génétique mais il y a des familles de ch... »
- « Vraiment, j’en ai assez, arrête de rire et de prendre tout à la légère... »
- « Ne crois pas ça, moi c’est ma solitude qui me pèse et je me demande parfois si je en suis pas une espèce extraterrestre, un E.T. qui n’existe qu’à un seul exemplaire... J’attire les hommes qui ne sont pas libres. Ils me tournent autour, m’appâtent, fantasment 5mn et pof, soudain se souviennent qu’ils ont des obligations ou que leur cœur ne bat pas pour moi et s’en vont... Je voudrais être sans cœur, sans cœur on ne souffre pas. Qu’en dis-tu ? »
- « Sans cœur ? Toi ? Autant demander à un four de fabriquer des glaçons ! »
- « Ah, je vois que tu vas mieux ! Ton sens de l’humour revient... »
- « A propos et John ? »
- « Quoi, « John » ? »
- « Tu l’as revu ? »
- « Je ne parlerais qu’en présence de mon avocat. »
- « Ce soir, tu as mangé avec lui ? Il... Il est là ? »
- « S’il était là tu crois que je t’aurais répondu ? Qu’est-ce que tu imagines, Lindsey, que l’amour va s’arrêter chez moi ? Tu rêves ! Pour cela il faut savoir séduire, se faire désirer, etc. Je ne sais pas faire. Tu le sais bien. Non, moi je ne sais qu’aimer et cela ça n’intéresse pas les hommes. Enfin, il y en a peut-être un quelque part qui me correspond, promis, acheva-t-elle en un bâillement, si je le rencontre, je te laisse le scoop. »
- « Bon, je vois que ma conversation te passionne, je vais te laisser, de plus, mon cerf est en train de bramer et le bois n’est pas assez lointain pour que je ne l’entende... Bye. Buena notte ».
- « Buena notte, ragazza ».
Elle tituba jusqu’à son lit qu’elle chercha à tâtons dans le noir, elle ressentit le désir d’être dans les bras de John mais elle chassa ce désir importun et sombra derechef dans ceux de Morphée.
- « Qui est en ligne ? » demanda-t-elle.
- « Je te réveille ? supposa la voix à l’autre bout du fil.
- « Non, non, j’étais en train de faire un jogging, plaisanta Alma qui avait reconnu la voix de son amie, Lindsey. « Qu’y a-t-il, Lindsey, rien de grave ? »..
- « Non, rassure-toi, juste un petit coup de déprime. Un coup de blues... »
- « C’est Jim ? »
- « Oui, c’est Jim, il a été odieux aujourd’hui encore, il m’a dit qu’il ferait ses bagages, chuchota-t-elle, mais au lieu de ça, il tourne en rond, il bougonne »... « Il est jaloux, il me surveille et quand je suis auprès de lui, on dirait que je n‘existe plus, ou au contraire il semble que ma présence le contrarie... Il ne cesse de montrer sa mauvaise humeur. D’être odieux. Je t’assure j’envie ta solitude. »
- « Pourquoi ne part-il pas ? Il devrait prendre un peu de temps pour lui, pour faire le point, savoir où il en est... A moins qu’il n’ait peur de reconnaître qu’il s’est trompé, que le courant ne passe plus ? Peur de l’échec ? Et puis, tu sais il y a des gens qui ne savent pas rire, il en fait peut-être partie... Je ne sais pas si c’est acquis ou génétique mais il y a des familles de ch... »
- « Vraiment, j’en ai assez, arrête de rire et de prendre tout à la légère... »
- « Ne crois pas ça, moi c’est ma solitude qui me pèse et je me demande parfois si je en suis pas une espèce extraterrestre, un E.T. qui n’existe qu’à un seul exemplaire... J’attire les hommes qui ne sont pas libres. Ils me tournent autour, m’appâtent, fantasment 5mn et pof, soudain se souviennent qu’ils ont des obligations ou que leur cœur ne bat pas pour moi et s’en vont... Je voudrais être sans cœur, sans cœur on ne souffre pas. Qu’en dis-tu ? »
- « Sans cœur ? Toi ? Autant demander à un four de fabriquer des glaçons ! »
- « Ah, je vois que tu vas mieux ! Ton sens de l’humour revient... »
- « A propos et John ? »
- « Quoi, « John » ? »
- « Tu l’as revu ? »
- « Je ne parlerais qu’en présence de mon avocat. »
- « Ce soir, tu as mangé avec lui ? Il... Il est là ? »
- « S’il était là tu crois que je t’aurais répondu ? Qu’est-ce que tu imagines, Lindsey, que l’amour va s’arrêter chez moi ? Tu rêves ! Pour cela il faut savoir séduire, se faire désirer, etc. Je ne sais pas faire. Tu le sais bien. Non, moi je ne sais qu’aimer et cela ça n’intéresse pas les hommes. Enfin, il y en a peut-être un quelque part qui me correspond, promis, acheva-t-elle en un bâillement, si je le rencontre, je te laisse le scoop. »
- « Bon, je vois que ma conversation te passionne, je vais te laisser, de plus, mon cerf est en train de bramer et le bois n’est pas assez lointain pour que je ne l’entende... Bye. Buena notte ».
- « Buena notte, ragazza ».
Elle tituba jusqu’à son lit qu’elle chercha à tâtons dans le noir, elle ressentit le désir d’être dans les bras de John mais elle chassa ce désir importun et sombra derechef dans ceux de Morphée.
Mer 17 Mai 2006, 19:39 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Internet couperet...
C’est terrible de rencontrer quelqu’un via Internet cela renverse l’ordre des choses : autrefois on connaissait d’abord un visage, un sourire, une silhouette et on fantasmait sur une intériorité qui se dévoilait peu à peu au fil des rencontres. Aujourd’hui, c’est le contraire... On apprend à connaître quelqu’un de l’intérieur et puis après on s’intéresse à son faciès : à quoi ressembles-tu ? Bien entendu l’imagination s’emballe et le pourcentage de risque est grand que la physionomie réelle soit bien éloignée de l’image que l’on s’en était faite... Avec toutes les désillusions à la clef. Alors deux stratégies sont envisageables : ne rien montrer attendre la dernière minute ou prendre le risque tôt de se dévoiler l’un à l’autre avec bien entendu une double incertitude : allez-vous lui plaire ? Vous plaira-t-elle (il) ? Et là encore ; le choix des clichés, choisir celui qui vous avantage ou celui qui vous montre sous un jour peu favorable : encore une fois que recherchez-vous ? A plaire ? A séduire ? Ou à être ? Et bien, il y aura sans doute autant de réponses et de nuances que d’individus... Ah, il suffit que l’un des deux soit déçu pour que toute la belle histoire s’arrête sur une fin de non recevoir... Oui, Internet peut-être un terrible couperet si vous ne savez vraiment ce que vous voulez : être ou paraître... Une histoire d’amour ressemble à s’y méprendre à une autre en son début mais la fin, la trame, la fibre, tout est unique...
Dim 07 Mai 2006, 21:32 par
dolce vita sur Amour internet
J’aime t’écrire
Peut être parce que tu ne réponds pas
Ainsi pas de risque de nous blesser
Peut-être parce que tu n’es pas là
Ainsi pas de risque de nous tromper.
J’aime t’écrire et te lire aussi
J’aime t’imaginer
Imaginer ces gestes de tendresse
Dont tu peux me combler
Ces gestes et ces caresses
Dont mon corps a manqué
Comme si tous les deux
Nous nous étions trouvés.
Peut-être parce que cela te fait rêver
J’aime t’écrire
Peut-être pour te séduire
J’aime t’écrire
Surtout pour que tu n’oublies pas
Que toi aussi tu sais aimer.
Ainsi pas de risque de nous blesser
Peut-être parce que tu n’es pas là
Ainsi pas de risque de nous tromper.
J’aime t’écrire et te lire aussi
J’aime t’imaginer
Imaginer ces gestes de tendresse
Dont tu peux me combler
Ces gestes et ces caresses
Dont mon corps a manqué
Comme si tous les deux
Nous nous étions trouvés.
Peut-être parce que cela te fait rêver
J’aime t’écrire
Peut-être pour te séduire
J’aime t’écrire
Surtout pour que tu n’oublies pas
Que toi aussi tu sais aimer.
Ven 28 Avril 2006, 16:59 par
dolce vita sur Amour internet
Faire l'amour avec l'éternité
Un coeur douloureux, lourd de larmes et triste.
Dedans la colère gronde
Où est-il ?
Où est l’amour après lequel tu soupires ?
A quoi sert de marcher encore et encore ?
De croire, de toujours y croire ?
D’où vient cette déraison ?
D’où vient cette innocence ?
Pourquoi n’es tu pas tiède comme tous le sont ?
Pourquoi ne pas promettre et ne rien tenir ?
Pourquoi ?
Pourquoi ne pas séduire ?
Pourquoi ne pas mentir ?
Pourquoi es-tu si différent des autres ?
Pourquoi cette envie de donner en toi ?
Pourquoi est-ce que tu soupires après l’amour ?
A quoi sert d’aimer ?
A quoi sert de souffrir ?
A quoi sert d’espérer ?
Et en toi la femme, l’homme libre se révolte,
L’indomptable lève le poing :
Ne plus croire à ces boniments
De forains,
Partir, partir et faire l’amour avec l’éternité
Dedans la colère gronde
Où est-il ?
Où est l’amour après lequel tu soupires ?
A quoi sert de marcher encore et encore ?
De croire, de toujours y croire ?
D’où vient cette déraison ?
D’où vient cette innocence ?
Pourquoi n’es tu pas tiède comme tous le sont ?
Pourquoi ne pas promettre et ne rien tenir ?
Pourquoi ?
Pourquoi ne pas séduire ?
Pourquoi ne pas mentir ?
Pourquoi es-tu si différent des autres ?
Pourquoi cette envie de donner en toi ?
Pourquoi est-ce que tu soupires après l’amour ?
A quoi sert d’aimer ?
A quoi sert de souffrir ?
A quoi sert d’espérer ?
Et en toi la femme, l’homme libre se révolte,
L’indomptable lève le poing :
Ne plus croire à ces boniments
De forains,
Partir, partir et faire l’amour avec l’éternité
Ven 28 Avril 2006, 08:18 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Volare... 5
Il était revenu encore et encore sur ce bord de plage léché par les vagues mais il ne l’avait pas revue... A chaque instant son esprit l’emportait vers ce coin sauvage battu par les flots. Pourquoi ? Combien de jours avaient passé ? Il ne saurait le dire mais la douleur dans son cœur était à présent lancinante. Il avait mal, mal à elle, mal à l’amour qu’il avait laissé s’installer en lui au fil des années, un amour sans objet, un amour infini et qui portait à présent un visage, une voix flottant joyeusement éclaboussée d’éclats de rire dans sa mémoire douloureuse. Mal à ces gestes qui étaient nés dans ces nuits sans sommeil où sa solitude pesait au creux de sa couche. La nuit baignait les flots de milliers d’étoiles... Il était face à la mer, le visage pale, les yeux plus pales encore... Assis, la tête sur les genoux...
- « Je te dérange ? »
Il se retourna et il la vit qui lui souriait. Elle s’assit à côté de lui et ils se racontèrent. Ils dirent à l’autre ce qu’ils étaient sans chercher à séduire, sans altérer tout ce qui est.
Et puis, les mots se turent et les gestes coulèrent à leur tour de l’un à l’autre, de l’une à l’autre. Ils se firent l’amour comme ils le désiraient sur toutes les gammes, sur toutes les partitions... Librement, dans l’insoutenable légèreté de leurs deux êtres, dans toute leur pureté aussi : pleinement. Ils avaient soif l’un de l’autre et se désaltéraient à la source de leur désir dans une extase indicible. L’amour les mêlait l’un à l’autre, la tendresse les submergeait et puis des flots de vie les inondaient de lumière nacrée. Ils s’aimaient en vérité.
- « Je te dérange ? »
Il se retourna et il la vit qui lui souriait. Elle s’assit à côté de lui et ils se racontèrent. Ils dirent à l’autre ce qu’ils étaient sans chercher à séduire, sans altérer tout ce qui est.
Et puis, les mots se turent et les gestes coulèrent à leur tour de l’un à l’autre, de l’une à l’autre. Ils se firent l’amour comme ils le désiraient sur toutes les gammes, sur toutes les partitions... Librement, dans l’insoutenable légèreté de leurs deux êtres, dans toute leur pureté aussi : pleinement. Ils avaient soif l’un de l’autre et se désaltéraient à la source de leur désir dans une extase indicible. L’amour les mêlait l’un à l’autre, la tendresse les submergeait et puis des flots de vie les inondaient de lumière nacrée. Ils s’aimaient en vérité.
Mer 26 Avril 2006, 20:48 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Pour faire le portrait d'un homme
Il faut prendre un sujet connu, bien l’étudier, ne rien oublier, ne rien ommettre. Toi, je te connais déjà, je peux décrire chaque détail, chaque étincelle de ton être. Ton sourire est doux, ton âme est sereine, ton regard communion... Ton chemin est fait de calme, de paix et de tendresse. Ton labeur sert le bien. Le mensonge ne fleurit pas sur tes lèvres, tu ne cherches pas à séduire, on t’aime parce que tu es. Ce que tu es on le voit tout de suite, comme se plaisent à le dire les hommes et les femmes de l’Ouest : « what you see is what you get » et ce qu’on obtient de toi ne s’achète pas, rien ni personne ne peut s’en emparer. Et pourtant, combien le convoitent tout au fond de leurs désirs consumméristes ! Combien voudraient le "posséder". Toi ? Ton trésor tu le donnes. Tu le donnes à qui peut le recevoir. Mais qui peut encore faire de la place à une telle immensité ; tout encombrés que nous sommes par nos matérialités suffisantes et mesurées... En vain, l’on s’épuise dans une vague course poursuite au bonheur, mais du bonheur on a perdu les clefs, les simples clefs de la vie. On se figure que ce ne sont que des additions ou des adictions qui nous permettront d’y atteindre, enfin, c’est ce que les enfants sages ont retenu du maître à penser plat et froid devant lequel ils passent leurs moments de liberté surveillée. Toi, de prime abord, tu es comme les autres, rien ne te distingue du lot. Rien et tout. Tu ne cherches pas la chicane, tu fuis l’intrigue, tu n’écrases pas de ta superbe, tu es : qui s’intéresse à ces riens pas même monnayables ? Avec toi, voyagent la paix, l’amour et la quiétude, la vérité est ta plus douce amie, la force est ton bâton, l’intégrité ton nom. Oui, je te connais déjà et je t’attends. Chaque jour, chaque heure me rapprochent de l’instant où nos deux routes se rencontreront. Que craindrais-tu de moi ? Que craindrais-je de toi ? De nos deux libertés naîtra l’éternité...
Lun 20 Mars 2006, 09:59 par
dolce vita sur Un monde parfait
Chatterie
Tu m’as ouvert ta porte un soir de pluie
et puis tu m’as regardé sans dire un mot
n’ayant aucun mot en bouche pour un merci
tu m’a caressé d’une main douce de peau
de ces caresses je me suis mis sur le dos
cherchant la chaleur de ta peau sur le ventre
c’est là que tu m’a dis ces mots « que tu es beau... »
j’étais séduis, il te restais à me prendre
caresses de ma fourrure entre tes jambes
voilà ce qu’il m’est de te donner en retour
entre tes bras un regard de mes yeux ambre
pour te suivre et te séduire sans détour
ta solitude s’enfuie un soir de pluie
de mon arrivée ronronnante vers toi
je me faufile dans tes draps toute la nuit
tu me cajoles toute la nuit dans tes bras
félin je suis, félin je resterais toujours
choyer de caresses sans cesser d’être aimé
être ainsi, je reste jusqu’à mes derniers jours
si tu promets à continuer à m’aimer
et puis tu m’as regardé sans dire un mot
n’ayant aucun mot en bouche pour un merci
tu m’a caressé d’une main douce de peau
de ces caresses je me suis mis sur le dos
cherchant la chaleur de ta peau sur le ventre
c’est là que tu m’a dis ces mots « que tu es beau... »
j’étais séduis, il te restais à me prendre
caresses de ma fourrure entre tes jambes
voilà ce qu’il m’est de te donner en retour
entre tes bras un regard de mes yeux ambre
pour te suivre et te séduire sans détour
ta solitude s’enfuie un soir de pluie
de mon arrivée ronronnante vers toi
je me faufile dans tes draps toute la nuit
tu me cajoles toute la nuit dans tes bras
félin je suis, félin je resterais toujours
choyer de caresses sans cesser d’être aimé
être ainsi, je reste jusqu’à mes derniers jours
si tu promets à continuer à m’aimer
Mar 14 Mars 2006, 21:26 par
Kaléïdoscope sur Mille choses
Zazou et Lui
Un jour de neige voici déjà deux ans, je surfais pour la première fois sur Internet, découvrant toute la magie de ce fabuleux outil de... recherche dans un premier temps...
On se promet tous en prenant un fournisseur d’accès, de n’utiliser le Web qu’à bon escient, culturel il va de soi.
Et puis, un jour, en créant une adresse email, un petit mot s’affiche sur la page : "quizz" ..
Curieuse invétérée, je suis donc les informations données pour arriver sur un salon de quizz, où je fus accueillie de mille kisssssssss et bisouuus ... En bonne newbie que j’étais, j’ai mis un certain temps avant de comprendre les arcanes des salons de quizz_tchat...
Et quel bonheur chaque soir en rentrant du travail, de se connecter pour retrouver tous ces gens cultivés, de jouer avec eux..
Et puis, inévitablement, on finit par ressentir des affinités un peu plus poussées avec certains. On passe des heures à se raconter nos vies, à rire, à se séduire aussi, à se raisonner lorsqu’il faut se quitter.
Et moi, si sceptique auparavant lorsque les médias relataient les histoires d’amour Internet, moi qui étais persuadée qu’il était impossible de tomber amoureux de quelqu’un sans le voir, le toucher, l’entendre.. Moi surtout, qui me refusais à l’amour pour rester aussi libre que le vent ..
Tout de suite, j’ai eu envie de passer énormément de temps avec lui, de plus en plus de temps, au point de rogner sur le sommeil, les amis "réels", les sorties ..
Le premier "tu me manques" m’a bouleversée, lui aussi ..
Il est si difficile d’avouer et de s’avouer que oui, on est bel et bien amoureux, intensément... c’est difficile et ça effraie aussi... L’amour cérébral est si puissant, plus de barrières (physique, âge).
En prenant conscience de cet amour naissant, nous avons décidé tous les deux de le "zapper" quelques temps, de ne plus s’écrire, nous ne nous sommes pas communiqués nos numéros de téléphone pour ne pas passer du côté du réel, nous avons voulu nous persuader que nous avions simplement créé une habitude, qu’il nous suffisait de nous déconnecter pour nous oublier et ainsi ne jamais nous blesser ..
Alors, nous sommes partis en vacances, tous les deux en même temps.
Et ces semaines de vacances ont été un calvaire, j’avais le coeur gros de lui, il avait perdu le sommeil. Et chaque seconde sans lui me paraissait une éternité.
Quand nous sommes rentrés, nous nous sommes virtuellement jetés l’un sur l’autre, nous jurant de ne jamais retenter l’expérience, de prendre l’amour comme il venait, au jour le jour.
Et puis, les mois ont passé, renforçant nos sentiments, nous imposant des tortures terribles, la jalousie à distance est épouvantable. Nous nous sommes téléphonés enfin, l’entendre est pour moi un pur bonheur.
A la communion des esprits est venue s’ajouter la passion des corps, des désirs physiques comme ni lui ni moi ne croyait cela possible.
Et nous voilà condamnés à se faire un amour virtuel, intense, violent et si doux à la fois.
Nous ne nous sommes toujours pas rencontrés, il est à mille kilomètres de moi, plus jeune aussi. Nous en mourons d’envie, mais nous repoussons toujours l’échéance de peur de briser la magie de cet amour... Et puis, au fil des mois, nous avons osé nous avouer tous nos défauts, puis nous avons quand même échangé nos photos, avec la peur au ventre, peur que l’autre découvrant enfin un visage ne se dise : "j’ai fait une erreur, désolé". Et puis non, l’amour est toujours là, la douceur et la douleur se mêlent, l’envie, l’angoisse, le manque, la joie de se retrouver, le chagrin de se quitter, le désir qui atteint son paroxysme quelques fois au point de s’évanouir...
J’ai envie de lui, à en mourir, de le respirer, de le sentir, de le toucher, le regarder, de manger boire et dormir avec lui. J’ai mal de tout ça...
C’est peut-être le plus grand paradoxe de la vie, la douceur et le bonheur de l’amour et ses affres aussi.
La rencontre est plus que jamais d’actualité... quand ??
On se promet tous en prenant un fournisseur d’accès, de n’utiliser le Web qu’à bon escient, culturel il va de soi.
Et puis, un jour, en créant une adresse email, un petit mot s’affiche sur la page : "quizz" ..
Curieuse invétérée, je suis donc les informations données pour arriver sur un salon de quizz, où je fus accueillie de mille kisssssssss et bisouuus ... En bonne newbie que j’étais, j’ai mis un certain temps avant de comprendre les arcanes des salons de quizz_tchat...
Et quel bonheur chaque soir en rentrant du travail, de se connecter pour retrouver tous ces gens cultivés, de jouer avec eux..
Et puis, inévitablement, on finit par ressentir des affinités un peu plus poussées avec certains. On passe des heures à se raconter nos vies, à rire, à se séduire aussi, à se raisonner lorsqu’il faut se quitter.
Et moi, si sceptique auparavant lorsque les médias relataient les histoires d’amour Internet, moi qui étais persuadée qu’il était impossible de tomber amoureux de quelqu’un sans le voir, le toucher, l’entendre.. Moi surtout, qui me refusais à l’amour pour rester aussi libre que le vent ..
Tout de suite, j’ai eu envie de passer énormément de temps avec lui, de plus en plus de temps, au point de rogner sur le sommeil, les amis "réels", les sorties ..
Le premier "tu me manques" m’a bouleversée, lui aussi ..
Il est si difficile d’avouer et de s’avouer que oui, on est bel et bien amoureux, intensément... c’est difficile et ça effraie aussi... L’amour cérébral est si puissant, plus de barrières (physique, âge).
En prenant conscience de cet amour naissant, nous avons décidé tous les deux de le "zapper" quelques temps, de ne plus s’écrire, nous ne nous sommes pas communiqués nos numéros de téléphone pour ne pas passer du côté du réel, nous avons voulu nous persuader que nous avions simplement créé une habitude, qu’il nous suffisait de nous déconnecter pour nous oublier et ainsi ne jamais nous blesser ..
Alors, nous sommes partis en vacances, tous les deux en même temps.
Et ces semaines de vacances ont été un calvaire, j’avais le coeur gros de lui, il avait perdu le sommeil. Et chaque seconde sans lui me paraissait une éternité.
Quand nous sommes rentrés, nous nous sommes virtuellement jetés l’un sur l’autre, nous jurant de ne jamais retenter l’expérience, de prendre l’amour comme il venait, au jour le jour.
Et puis, les mois ont passé, renforçant nos sentiments, nous imposant des tortures terribles, la jalousie à distance est épouvantable. Nous nous sommes téléphonés enfin, l’entendre est pour moi un pur bonheur.
A la communion des esprits est venue s’ajouter la passion des corps, des désirs physiques comme ni lui ni moi ne croyait cela possible.
Et nous voilà condamnés à se faire un amour virtuel, intense, violent et si doux à la fois.
Nous ne nous sommes toujours pas rencontrés, il est à mille kilomètres de moi, plus jeune aussi. Nous en mourons d’envie, mais nous repoussons toujours l’échéance de peur de briser la magie de cet amour... Et puis, au fil des mois, nous avons osé nous avouer tous nos défauts, puis nous avons quand même échangé nos photos, avec la peur au ventre, peur que l’autre découvrant enfin un visage ne se dise : "j’ai fait une erreur, désolé". Et puis non, l’amour est toujours là, la douceur et la douleur se mêlent, l’envie, l’angoisse, le manque, la joie de se retrouver, le chagrin de se quitter, le désir qui atteint son paroxysme quelques fois au point de s’évanouir...
J’ai envie de lui, à en mourir, de le respirer, de le sentir, de le toucher, le regarder, de manger boire et dormir avec lui. J’ai mal de tout ça...
C’est peut-être le plus grand paradoxe de la vie, la douceur et le bonheur de l’amour et ses affres aussi.
La rencontre est plus que jamais d’actualité... quand ??
Mar 21 Fév 2006, 23:45 par
Luna_Lou sur Amour internet
Ecrire sur séduire
Séduction, Séduction ( 2 )..., Femme emancipee..., Après., 2007 : le scoop !!, Y CROIRE, L'amour, c'est quoi ? grande interrogation ..., Polychromes (3), Internet couperet..., J’aime t’écrire, Faire l'amour avec l'éternité, Volare... 5, Pour faire le portrait d'un homme, Chatterie, Zazou et Lui,Il y a 63 textes utilisant le mot séduire. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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