Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur secret - Page 8 sur 8
La vie de Madeleine
Madeleine, je ne la connais pas si bien que ça pour tout dire. Je sais simplement qu’elle est blonde, de taille moyenne, avec un derrière rebondi et des seins en pomme. On prétend que Madeleine a les yeux si bleus que leur éclat en est presque insupportable. Insupportable, seulement à ce moment précis où votre cœur s’emballe à sa vue, et que le sien s’emballe de même.
Elle doit avoir dans les trente-six ans environ, et une vie amoureuse si l’on puit dire, qui remonte aux débuts de l’adolescence. Car, la vie amoureuse, selon Madeleine, est sans aucune concession. Pleine, intense, destructrice. Elle ne vit pas pour l’amour, mais elle ne le dédaigne pas. Fraîche et simple, aucun homme ne laisse courir son regard sur elle sans avoir une petite envie qui sourde. Comment dire. Madeleine s’habille simplement, une robe de coton souple pour les beaux jours, ou un pantalon et un haut simple pour les jours plus tristes sont sa mode à elle.
Madeleine, c’est une femme qui a eu un très grand amour, il y a très longtemps, au tout début. Au tout début de sa vie de femme. Elle en était très amoureuse, et lui, il parait qu’il s’en occupait bien. Pour les raisons que l’aventure amoureuse finit aussi souvent qu’elle perdure, celle-ci s’est terminée, assez abruptement. Et personne n’a su le fin mot de l’histoire. Madeleine qui riait, Madeleine qui souriait tout le temps, qui disait bonjour dans la rue, chez le boulanger, faisait toujours un baiser de ses lèvres fraîches au vieil Emile, Madeleine, qui par sa joie de vivre faisait finalement un peu la fierté du bourg, Madeleine s’est éteinte le jour où son bel amour s’est terminé.
Elle ne pleura pas, parce que cette femme avait la fierté et le courage des siens qui lui coulait dans les veines. Elle resta prostrée des jours et des jours, sans que rien ni personne ne puisse lui arracher une once de joie. Elle s’enfermât progressivement dans un mutisme obscur et sourd, et la vie du bourg en fut irrémédiablement atteinte.
On ne la vit plus que très occasionnellement, lorsqu’elle faisait ses courses à la superette. Elle répondait aux bonjours, mais ce n’était plus elle qui avec sa voix fluette les lançait la première comme une nuée de notes malicieuses à la compagnie.
Cet état dura à peu prés huit ans. Durant ces années, elle se consacra à sa maison, à son petit jardin potager, à ses lapins. Lorsque l’après-midi s’avançait sur sa maison à l’écart du bourg, elle se plongeait dans les livres dont regorgeait la fantastique bibliothèque de famille. Là, elle parlait à Montesquieu, écoutait Marc Aurèle, doutait de la relativité d’Einstein, pour mieux absorber celle de Lao Tseu. Elle reconstruisit des maisons avec les trois petits cochons, fit la guerre plein de fois au troisième Reich, découvrit l’Himalaya, traversa maintes fois le Sahara.
Ce n’est que lorsque sa douleur fut passée, qu’on la revit plus souvent flâner en ville, boire des cafés et des limonades en terrasse. De jeunes hommes parfois lui parlaient, tentant leur chance sans trop vraiment insister. Bien souvent, ils repartaient après de longues discussions, ayant partagé rires et sourires avec elle. Toujours subjugués par la beauté que cette femme laissait paraître, dans son âme, par ses yeux.
Quelques fois, on les revoyait ses jeunes hommes, quelques jours, quelques semaines après qu’on les ai vus avec Madeleine à une terrasse. Dans leurs yeux, une grande tristesse d’un éclat magnifique. Dans leur cœur, des champs de fleurs se bousculaient avec des forêts immenses, et des cascades de miel ruisselaient sur des champs de fruits sauvages. Ils marchaient dans le bourg un peu hagards, un peu perdus. Malheureux probablement parce que Madeleine leur manquait, mais autre chose dardait dans leurs yeux. Comme une étrange lumière, celle qui rend tout possible.
On dit que Madeleine aurait découvert le secret de l’amour, et que celui-ci est si terrible qu’il rend fou ceux qui veulent le conquérir. On dit aussi, mais ça c’est autre chose, que Madeleine, est atteinte du mal sans nom, et qu’elle le transmet à ceux qui partagent un peu sa vie et goûtent un peu son cœur.
Ce soir c’est moi, qui ai rendez vous avec Madeleine, à huit heures à la Terrasse du Merle Rouge. Je crois que je suis amoureux.
Elle doit avoir dans les trente-six ans environ, et une vie amoureuse si l’on puit dire, qui remonte aux débuts de l’adolescence. Car, la vie amoureuse, selon Madeleine, est sans aucune concession. Pleine, intense, destructrice. Elle ne vit pas pour l’amour, mais elle ne le dédaigne pas. Fraîche et simple, aucun homme ne laisse courir son regard sur elle sans avoir une petite envie qui sourde. Comment dire. Madeleine s’habille simplement, une robe de coton souple pour les beaux jours, ou un pantalon et un haut simple pour les jours plus tristes sont sa mode à elle.
Madeleine, c’est une femme qui a eu un très grand amour, il y a très longtemps, au tout début. Au tout début de sa vie de femme. Elle en était très amoureuse, et lui, il parait qu’il s’en occupait bien. Pour les raisons que l’aventure amoureuse finit aussi souvent qu’elle perdure, celle-ci s’est terminée, assez abruptement. Et personne n’a su le fin mot de l’histoire. Madeleine qui riait, Madeleine qui souriait tout le temps, qui disait bonjour dans la rue, chez le boulanger, faisait toujours un baiser de ses lèvres fraîches au vieil Emile, Madeleine, qui par sa joie de vivre faisait finalement un peu la fierté du bourg, Madeleine s’est éteinte le jour où son bel amour s’est terminé.
Elle ne pleura pas, parce que cette femme avait la fierté et le courage des siens qui lui coulait dans les veines. Elle resta prostrée des jours et des jours, sans que rien ni personne ne puisse lui arracher une once de joie. Elle s’enfermât progressivement dans un mutisme obscur et sourd, et la vie du bourg en fut irrémédiablement atteinte.
On ne la vit plus que très occasionnellement, lorsqu’elle faisait ses courses à la superette. Elle répondait aux bonjours, mais ce n’était plus elle qui avec sa voix fluette les lançait la première comme une nuée de notes malicieuses à la compagnie.
Cet état dura à peu prés huit ans. Durant ces années, elle se consacra à sa maison, à son petit jardin potager, à ses lapins. Lorsque l’après-midi s’avançait sur sa maison à l’écart du bourg, elle se plongeait dans les livres dont regorgeait la fantastique bibliothèque de famille. Là, elle parlait à Montesquieu, écoutait Marc Aurèle, doutait de la relativité d’Einstein, pour mieux absorber celle de Lao Tseu. Elle reconstruisit des maisons avec les trois petits cochons, fit la guerre plein de fois au troisième Reich, découvrit l’Himalaya, traversa maintes fois le Sahara.
Ce n’est que lorsque sa douleur fut passée, qu’on la revit plus souvent flâner en ville, boire des cafés et des limonades en terrasse. De jeunes hommes parfois lui parlaient, tentant leur chance sans trop vraiment insister. Bien souvent, ils repartaient après de longues discussions, ayant partagé rires et sourires avec elle. Toujours subjugués par la beauté que cette femme laissait paraître, dans son âme, par ses yeux.
Quelques fois, on les revoyait ses jeunes hommes, quelques jours, quelques semaines après qu’on les ai vus avec Madeleine à une terrasse. Dans leurs yeux, une grande tristesse d’un éclat magnifique. Dans leur cœur, des champs de fleurs se bousculaient avec des forêts immenses, et des cascades de miel ruisselaient sur des champs de fruits sauvages. Ils marchaient dans le bourg un peu hagards, un peu perdus. Malheureux probablement parce que Madeleine leur manquait, mais autre chose dardait dans leurs yeux. Comme une étrange lumière, celle qui rend tout possible.
On dit que Madeleine aurait découvert le secret de l’amour, et que celui-ci est si terrible qu’il rend fou ceux qui veulent le conquérir. On dit aussi, mais ça c’est autre chose, que Madeleine, est atteinte du mal sans nom, et qu’elle le transmet à ceux qui partagent un peu sa vie et goûtent un peu son cœur.
Ce soir c’est moi, qui ai rendez vous avec Madeleine, à huit heures à la Terrasse du Merle Rouge. Je crois que je suis amoureux.
Ven 28 Mai 2004, 11:06 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
L'éclosion du jour
- Et ben là ! Et ben là ! en souvenir de copains voilà,
L’éclosion du jour
Durant la nuit, la neige a posé son destin, s’est maternée… un autre miracle.
Jusqu’au petit matin, elle n’avait pas dormi.
C’était souvent l’excitation suscitée par les lumières de la nuit plutôt que l’insomnie qui la tenait en éveil.
Paisiblement, le paysage prend l’air d’un tableau qui patientait tout autour d’elle.
La mer s’est figée de gros morceaux de froidure.
Plus loin encore, à peine poudrées de clarté, des îles naissent informes.
Les glaces gênées s’affectionnent dans l’ombre, paresseuses, flottantes comme immobiles.
La lumière enlunée se fait obstinément plus dense.
Le petit jour engourdi ne se sentait pas réveillé.
Du rivage, une femme fixait encore une fois un panneau de poésie.
Comme un trou percé dans un drap... l’étoile d’un solitaire n’est plus qu’un petit point argenté... Le jour vierge s’est engagé... enfin... presque clair.
Des courants de fleuves fripés, des rivières sinueuses… coulent dessus le sol marin.
Des cortèges d’anges caressent de leurs ailes, la surface.
Quelques exilés tombent dans la mer... puis d’autres... puis d’autres...
Des familles d’oiseaux se sont casées dans des écueils d’eau. Plusieurs s’ébrouent.
Une Artiste familière à la Vie revigore la giclée de ses aquarelles…
Un mauve cède longuement sa place à l’orange puis lentement à petit, les ombres incertaines disparaissent. Les météorites en tenue de froid, bougent à peine sur l’océan de tous les hasards.
La lune d’un soir restée accrochée, se fait consommer elle aussi.
L’au loin reculé se refait subtil, s’esquissant d’un inventif trait rose.
Désordonnées, des couleurs bleues s’amènent avec trop de paresse.
La mer envieuse se couvrit et la couleur se greffa… jusqu’aux nuages affaiblis.
Un azur abouti, s’étalant presque partout. La mer devint miroir. Le ciel regarda.
Assortis, mer et ciel s’accouplaient. D’éphémères nuages roses s’échangèrent.
Le rose s’abandonna définitivement, se retira presqu’en secret , presque trop discret, disparut dans le bleu friand qui l’absorba.
Sur le sol insulaire du continent, la neige bleuit elle aussi, semée ici et là de bouquets épuisés.
D’autres couloirs de volatiles s’annoncèrent. Des traits de brouillons prune apparurent.
Pars là, nagent des bancs de petites vagues. Le ciel reçoit tant d’élan de pinceaux, chamoisé dans tous les sens… La mer colorée s’écoule molle, se traîne de satisfaction jusqu’au rivage!
C’est beau!
Que c’est beau! Que c’est beau! Plus paradisiaque qu’une invention!
Les glaces avancent dans la scène. C’est si vivant! Tout bouge!
Elle observe…
Au loin, l’horizon est argenté des cités de glaces…
Le voilà!
Comme un beau tournesol enduit de lumière, blanc de gêne; à nouveau il s’éclipse…
puis il est là. Des nuages le retiennent… c’est un enfantement difficile…
Des nuées de vapeur rougirent…à peine.
La piste de lumière empourprée… pâlit laissant quelques restes. Tout est calme, en attente.
Pour se sauver de l’instant, une allée rouge apparut dans la mer. Sur l’horizon, un rayon d’argent se déroula comme un ruban brûlant, devient plus intense, rougit se tendit comme une ficelle rondement.
Captif, le tournesol négocia, pressé entre deux nuages qui ne le lâchaient pas.
Il s’éleva, se dégagea et disparût lentement sous un carré de brume.
De son passage amorcé, sitôt des nuages camarades s’amenèrent comme des sédiments, envahissant le ciel.
Dans ses draps de nuages…
…traînard, un soleil défait, pâlit, décida enfin de prendre congé pour la journée !
et du rivage,
…. une sage-femme fixait encore une fois un petit pan de poésie.
mOTSaRT
L’éclosion du jour
Durant la nuit, la neige a posé son destin, s’est maternée… un autre miracle.
Jusqu’au petit matin, elle n’avait pas dormi.
C’était souvent l’excitation suscitée par les lumières de la nuit plutôt que l’insomnie qui la tenait en éveil.
Paisiblement, le paysage prend l’air d’un tableau qui patientait tout autour d’elle.
La mer s’est figée de gros morceaux de froidure.
Plus loin encore, à peine poudrées de clarté, des îles naissent informes.
Les glaces gênées s’affectionnent dans l’ombre, paresseuses, flottantes comme immobiles.
La lumière enlunée se fait obstinément plus dense.
Le petit jour engourdi ne se sentait pas réveillé.
Du rivage, une femme fixait encore une fois un panneau de poésie.
Comme un trou percé dans un drap... l’étoile d’un solitaire n’est plus qu’un petit point argenté... Le jour vierge s’est engagé... enfin... presque clair.
Des courants de fleuves fripés, des rivières sinueuses… coulent dessus le sol marin.
Des cortèges d’anges caressent de leurs ailes, la surface.
Quelques exilés tombent dans la mer... puis d’autres... puis d’autres...
Des familles d’oiseaux se sont casées dans des écueils d’eau. Plusieurs s’ébrouent.
Une Artiste familière à la Vie revigore la giclée de ses aquarelles…
Un mauve cède longuement sa place à l’orange puis lentement à petit, les ombres incertaines disparaissent. Les météorites en tenue de froid, bougent à peine sur l’océan de tous les hasards.
La lune d’un soir restée accrochée, se fait consommer elle aussi.
L’au loin reculé se refait subtil, s’esquissant d’un inventif trait rose.
Désordonnées, des couleurs bleues s’amènent avec trop de paresse.
La mer envieuse se couvrit et la couleur se greffa… jusqu’aux nuages affaiblis.
Un azur abouti, s’étalant presque partout. La mer devint miroir. Le ciel regarda.
Assortis, mer et ciel s’accouplaient. D’éphémères nuages roses s’échangèrent.
Le rose s’abandonna définitivement, se retira presqu’en secret , presque trop discret, disparut dans le bleu friand qui l’absorba.
Sur le sol insulaire du continent, la neige bleuit elle aussi, semée ici et là de bouquets épuisés.
D’autres couloirs de volatiles s’annoncèrent. Des traits de brouillons prune apparurent.
Pars là, nagent des bancs de petites vagues. Le ciel reçoit tant d’élan de pinceaux, chamoisé dans tous les sens… La mer colorée s’écoule molle, se traîne de satisfaction jusqu’au rivage!
C’est beau!
Que c’est beau! Que c’est beau! Plus paradisiaque qu’une invention!
Les glaces avancent dans la scène. C’est si vivant! Tout bouge!
Elle observe…
Au loin, l’horizon est argenté des cités de glaces…
Le voilà!
Comme un beau tournesol enduit de lumière, blanc de gêne; à nouveau il s’éclipse…
puis il est là. Des nuages le retiennent… c’est un enfantement difficile…
Des nuées de vapeur rougirent…à peine.
La piste de lumière empourprée… pâlit laissant quelques restes. Tout est calme, en attente.
Pour se sauver de l’instant, une allée rouge apparut dans la mer. Sur l’horizon, un rayon d’argent se déroula comme un ruban brûlant, devient plus intense, rougit se tendit comme une ficelle rondement.
Captif, le tournesol négocia, pressé entre deux nuages qui ne le lâchaient pas.
Il s’éleva, se dégagea et disparût lentement sous un carré de brume.
De son passage amorcé, sitôt des nuages camarades s’amenèrent comme des sédiments, envahissant le ciel.
Dans ses draps de nuages…
…traînard, un soleil défait, pâlit, décida enfin de prendre congé pour la journée !
et du rivage,
…. une sage-femme fixait encore une fois un petit pan de poésie.
mOTSaRT
Ven 28 Mai 2004, 01:56 par
mOTSaRT sur L'amour en vrac
De son côté à elle...
Elle l’attendait cet après midi de juin
Assise à la terrasse du café du coin.
Dix-huit heures, il quitte le turbin
Traverse la rue, la croise sans rien dire
Prend la rame douze, descend et respire
Ouvre ses bras, exulte, renaît, expire.
Elle a payé son café
Embarqué ses affaires vite fait
Ne pas le perdre, le laisser s’éloigner
Le suivre discrètement, s’imprégner de ses gestes
Mettre ses pas dans les traces de ses pas lestes
Ne pas quitter des yeux ce petit bout de veste.
Regarder les vitrines, être une passante commune
Ne pas se faire remarquer, être toutes et aucune
Garder en mémoire ce cd qu’il a pris entre ses mains
Le prendre à son tour, le serrer contre son sein
L’acheter, pour écouter seule le soir, sa chanson
Lui déposer en secret, un matin devant son paillasson.
S’assoir sur ce banc que sa peau à frôler
Humer cet air parfumé qui l’a enivré
Fermer les yeux, rêver sa main qui l’enserre
Courir, le rattrapper, surtout ne pas le perdre
Emprunter le boulevard qui les rapproche
De leurs appartements face à face, si proches.
Tourner au coin de la rue, terminer la ballade
Rentrer chez elle, le savoir, là, dans l’autre façade
Une petite lumière à travers les rideaux
Une ombre qu’elle devine, dont elle est accroc
Son amour secret, son désir sauvage
Cet homme dont elle est devenue esclave.
Assise à la terrasse du café du coin.
Dix-huit heures, il quitte le turbin
Traverse la rue, la croise sans rien dire
Prend la rame douze, descend et respire
Ouvre ses bras, exulte, renaît, expire.
Elle a payé son café
Embarqué ses affaires vite fait
Ne pas le perdre, le laisser s’éloigner
Le suivre discrètement, s’imprégner de ses gestes
Mettre ses pas dans les traces de ses pas lestes
Ne pas quitter des yeux ce petit bout de veste.
Regarder les vitrines, être une passante commune
Ne pas se faire remarquer, être toutes et aucune
Garder en mémoire ce cd qu’il a pris entre ses mains
Le prendre à son tour, le serrer contre son sein
L’acheter, pour écouter seule le soir, sa chanson
Lui déposer en secret, un matin devant son paillasson.
S’assoir sur ce banc que sa peau à frôler
Humer cet air parfumé qui l’a enivré
Fermer les yeux, rêver sa main qui l’enserre
Courir, le rattrapper, surtout ne pas le perdre
Emprunter le boulevard qui les rapproche
De leurs appartements face à face, si proches.
Tourner au coin de la rue, terminer la ballade
Rentrer chez elle, le savoir, là, dans l’autre façade
Une petite lumière à travers les rideaux
Une ombre qu’elle devine, dont elle est accroc
Son amour secret, son désir sauvage
Cet homme dont elle est devenue esclave.
Mar 11 Mai 2004, 22:18 par
la marquise de sade sur La séduction
De son côté à lui...
Les cheveux en bataille rejetés sur les épaules
ELLE est assise en tailleur sur le sol
Une feuille sur ses genoux, elle grifonne
Quelques phrases, quelques pardons, quelques je t’aime
Le coeur palpitant terré dans sa piaule
IL l’observe par dessus la rue, découvre son atoll
Suit le tracé de ses lettres, envie celui à qui elle se donne
Suit le tracé de ses lèvres, déteste cet être suprême.
Un mot qui se répète sans cesse, sans répit
ELLE voudrait qu’il le comprenne, le reprenne
Comme une même chanson, une promesse à jamais
Lui envoyer cette lettre, pour une fois, oser.
Une déchirure qui s’éternise, qui le ternit
IL voudrait qu’elle s’eprenne, le retienne
Comme une moitié, un toujours désormais
Lui avouer qu’il l’aime, pour une fois, traverser
Un soupir, encore, qui s’enfuit
ELLE n’en peut plus de celui qui vit
De l’autre coté de ses fenetres,
Qui jamais ne l’a vue, ignore l’emoi qui l’habite
Une envie, encore, qui l’envahit
IL n’en peut plus celle qui sourit
Tout au fond de son être
Qui jamais ne le voit, ne sait qu’il existe
ELLE a tourné son visage, IL l’a vue
ELLE a regardé ses fenêtres, l’a apercu
ELLE a fermé les yeux, l’a occulté
IL a espéré encore, rêvé...
Du bout des lèvres, IL lui: " Attendez..."
Un murmure dans le silence s’est fait entendre
Un frisson qui vient la pourfendre
Comme une vibration suave et tendre
Provenant d’un autre antre
Un dégoût monte de son ventre
Un revers qui lui donne envie de se pendre
Comme une brulure qui le réduit en cendres
Provenant de ce secret qu’elle doit apprendre ...
ELLE est assise en tailleur sur le sol
Une feuille sur ses genoux, elle grifonne
Quelques phrases, quelques pardons, quelques je t’aime
Le coeur palpitant terré dans sa piaule
IL l’observe par dessus la rue, découvre son atoll
Suit le tracé de ses lettres, envie celui à qui elle se donne
Suit le tracé de ses lèvres, déteste cet être suprême.
Un mot qui se répète sans cesse, sans répit
ELLE voudrait qu’il le comprenne, le reprenne
Comme une même chanson, une promesse à jamais
Lui envoyer cette lettre, pour une fois, oser.
Une déchirure qui s’éternise, qui le ternit
IL voudrait qu’elle s’eprenne, le retienne
Comme une moitié, un toujours désormais
Lui avouer qu’il l’aime, pour une fois, traverser
Un soupir, encore, qui s’enfuit
ELLE n’en peut plus de celui qui vit
De l’autre coté de ses fenetres,
Qui jamais ne l’a vue, ignore l’emoi qui l’habite
Une envie, encore, qui l’envahit
IL n’en peut plus celle qui sourit
Tout au fond de son être
Qui jamais ne le voit, ne sait qu’il existe
ELLE a tourné son visage, IL l’a vue
ELLE a regardé ses fenêtres, l’a apercu
ELLE a fermé les yeux, l’a occulté
IL a espéré encore, rêvé...
Du bout des lèvres, IL lui: " Attendez..."
Un murmure dans le silence s’est fait entendre
Un frisson qui vient la pourfendre
Comme une vibration suave et tendre
Provenant d’un autre antre
Un dégoût monte de son ventre
Un revers qui lui donne envie de se pendre
Comme une brulure qui le réduit en cendres
Provenant de ce secret qu’elle doit apprendre ...
Mer 05 Mai 2004, 17:20 par
la marquise de sade sur La séduction
Ces petits mots...
Avec tous ces petits mots,
Qui s’alignent sur ta peau,
Avec tous ces grands frissons,
Dis, on se pose pas de questions.
Une soirée dans un pré, éclairés d’une bougie,
Les rossignols martèlent de leurs chants,
Sifflent goulûment à la vie, déchirent la nuit.
Le temps, de s’arrêter, fait semblant.
Puis, le début, d’une valse lente,
Un mot, des rires, les caresses,
Il y a une complicité presque offensante,
Sous ces instants de tourmente.
Tu me prends la main, car ce soir,
Oui, tu vas me faire découvrir ton endroit à toi,
Ile secrète, ta cabane au fond des bois,
Ton lieu de solitude, ta cathédrale de désespoirs.
Nous marchons dans les herbes, les obstacles évitons,
Ta voix est calme, déterminée, tu me tiens fort la main,
Nous arrivons dans ton antre, ton boudoir à toi,
Les rais de lune auréolent cet endroit.
Cette clairière, au milieu des bois, isolée,
Et cette cabane, fière d’y trôner.
Nous escaladons, arrivons sur le foin, cela sent bon,
Il fait presque tiède, et pourtant, nous tremblons.
Sur ma tempe ta main, tendre, étonnée,
N’a cesse de m’arracher
A cette douce torpeur,
A cette envie de cocon tendrement enlacés.
Avec beaucoup de douceur et de fermeté
Ta main parcourt sur moi, la nuque, le cou,
Je sens ta chaleur, je te sens me convoiter,
J’aime ces mots, leur force, ils sont doux…
Ta main se fait de plus en plus expérimentée,
Sur mon dos, dessine des cercles entrelacés,
Je savoure, me laisse séduire par tant de talent,
Mon corps, hypnotisé, répond à tes douceurs tendrement.
Ces minutes semblent durer à jamais,
Rien ne bouge, pas un bruit, la nuit est comme arrêtée
Ces frissons montent , prennent leur temps,
Comme sous ta main, mon corps se fait docile, captivé.
Je t’encourage par des soupirs impossibles à réfréner,
Et, lentement, nous nous laissons glisser,
Vers les sulfureux délices
Et de leurs formidables abysses….
(Ce qu’il s’est passé ensuite, la question vous vous posez !
Ces instants trop intenses ne vous seront pas contés !
Ils sont gardés, en secret,
Tout au fond de mon jardinet….!)
De notre coma idyllique peu à peu,
Nous reprenons nos esprits,
Étonnés quelque peu,
De nous trouver ici….
Le silence, puis, peu à peu les bruits de la nuit,
Du foin dans les cheveux, tu souris,
Pas un mot, dans ce silence quasi-absolu,
Nos muscles engourdis, nos corps repus.
C’est un soir de plein lune,
De question aucune….
Un moment d’intense tendresse,
Et de terribles confesses…
Balade nocturne, entremêlée de frissons….
Avec tous ces petits mots
Ainsi que cette ponctuation,
Qui peu à peu… s’éteignent sur ta peau…
Qui s’alignent sur ta peau,
Avec tous ces grands frissons,
Dis, on se pose pas de questions.
Une soirée dans un pré, éclairés d’une bougie,
Les rossignols martèlent de leurs chants,
Sifflent goulûment à la vie, déchirent la nuit.
Le temps, de s’arrêter, fait semblant.
Puis, le début, d’une valse lente,
Un mot, des rires, les caresses,
Il y a une complicité presque offensante,
Sous ces instants de tourmente.
Tu me prends la main, car ce soir,
Oui, tu vas me faire découvrir ton endroit à toi,
Ile secrète, ta cabane au fond des bois,
Ton lieu de solitude, ta cathédrale de désespoirs.
Nous marchons dans les herbes, les obstacles évitons,
Ta voix est calme, déterminée, tu me tiens fort la main,
Nous arrivons dans ton antre, ton boudoir à toi,
Les rais de lune auréolent cet endroit.
Cette clairière, au milieu des bois, isolée,
Et cette cabane, fière d’y trôner.
Nous escaladons, arrivons sur le foin, cela sent bon,
Il fait presque tiède, et pourtant, nous tremblons.
Sur ma tempe ta main, tendre, étonnée,
N’a cesse de m’arracher
A cette douce torpeur,
A cette envie de cocon tendrement enlacés.
Avec beaucoup de douceur et de fermeté
Ta main parcourt sur moi, la nuque, le cou,
Je sens ta chaleur, je te sens me convoiter,
J’aime ces mots, leur force, ils sont doux…
Ta main se fait de plus en plus expérimentée,
Sur mon dos, dessine des cercles entrelacés,
Je savoure, me laisse séduire par tant de talent,
Mon corps, hypnotisé, répond à tes douceurs tendrement.
Ces minutes semblent durer à jamais,
Rien ne bouge, pas un bruit, la nuit est comme arrêtée
Ces frissons montent , prennent leur temps,
Comme sous ta main, mon corps se fait docile, captivé.
Je t’encourage par des soupirs impossibles à réfréner,
Et, lentement, nous nous laissons glisser,
Vers les sulfureux délices
Et de leurs formidables abysses….
(Ce qu’il s’est passé ensuite, la question vous vous posez !
Ces instants trop intenses ne vous seront pas contés !
Ils sont gardés, en secret,
Tout au fond de mon jardinet….!)
De notre coma idyllique peu à peu,
Nous reprenons nos esprits,
Étonnés quelque peu,
De nous trouver ici….
Le silence, puis, peu à peu les bruits de la nuit,
Du foin dans les cheveux, tu souris,
Pas un mot, dans ce silence quasi-absolu,
Nos muscles engourdis, nos corps repus.
C’est un soir de plein lune,
De question aucune….
Un moment d’intense tendresse,
Et de terribles confesses…
Balade nocturne, entremêlée de frissons….
Avec tous ces petits mots
Ainsi que cette ponctuation,
Qui peu à peu… s’éteignent sur ta peau…
Lun 26 Avril 2004, 23:52 par
à mon étoile sur Les liaisons sulfureuses
Un souvenir de là-bas...
Ce matin tu m’as pris avec toi
Dans la rue, les passants amusés
Regardaient ton sourire d’enfant gaté
Tu marchais fier, conquérant, comme un roi.
En passant la porte décorée de cet endroit
Où s’empilent ta vie, tes projets, tes dossiers
Ton bureau que tes pensées quittent parfois pour la retrouver
J’ai l’impression d’être plus proche de toi.
Quand ton portable bip, soudain monte ton émoi
Si c’était elle, un message, une pensée
Ton visage s’illumine, ton esprit s’est envolé
Jusqu’à elle, s’oublier dans ses bras.
Je ne suis pas passé inaperçu pour les yeux avisés
Elle ne restera pas longtemps ton secret bien caché
Là, tapi, quelqu’un m’a remarqué
Sur ta veste, petit cheveu noir emporté...
Dans la rue, les passants amusés
Regardaient ton sourire d’enfant gaté
Tu marchais fier, conquérant, comme un roi.
En passant la porte décorée de cet endroit
Où s’empilent ta vie, tes projets, tes dossiers
Ton bureau que tes pensées quittent parfois pour la retrouver
J’ai l’impression d’être plus proche de toi.
Quand ton portable bip, soudain monte ton émoi
Si c’était elle, un message, une pensée
Ton visage s’illumine, ton esprit s’est envolé
Jusqu’à elle, s’oublier dans ses bras.
Je ne suis pas passé inaperçu pour les yeux avisés
Elle ne restera pas longtemps ton secret bien caché
Là, tapi, quelqu’un m’a remarqué
Sur ta veste, petit cheveu noir emporté...
Dim 25 Avril 2004, 18:40 par
la marquise de sade sur La vie à deux
une é_toile perdue
Où es-tu mon ami, mon secret?
Dans quel désert t’es-tu égaré?
Dans quel enfer te laisses-tu consummer?
Dans quelle mer t’es-tu immergé?
Où es-tu mon ami, mon secret?
Quand leur étendue vide me fait honte
Quand leur feu démoniaque me démonte
Quand des vagues de larmes m’inondent
Où es-tu mon ami, mon secret ?
Dans quelle grotte t’es-tu réfugié?
Dans quelle mélasse t’es-tu embourbé?
Dans quelle tristesse es-tu plongé?
Où es-tu mon ami, mon secret?
Quand la froideur de leur coeur de pierre m’atteint
Quand leur complot poisseux blêmit mon teint
Quand leur danse funèbre m’éteint
Où es-tu mon ami, mon secret
Dans quelle nuit t’es-tu perdu?
Dans quel cercueil t’es-tu étendu?
Dans quel moule t’es-tu fondu?
Où es-tu mon ami, mon secret?
Quand le soleil détourne sa face
Quand leur mort m’embrasse
Quand leur spectacle me glace
Où es-tu mon ami, mon amour?
Où sont tes mots qui me consolent?
Où sont tes silences qui otent les bémols?
Où sont tes mains qui m’e_frolent...
... TESMA...
Dans quel désert t’es-tu égaré?
Dans quel enfer te laisses-tu consummer?
Dans quelle mer t’es-tu immergé?
Où es-tu mon ami, mon secret?
Quand leur étendue vide me fait honte
Quand leur feu démoniaque me démonte
Quand des vagues de larmes m’inondent
Où es-tu mon ami, mon secret ?
Dans quelle grotte t’es-tu réfugié?
Dans quelle mélasse t’es-tu embourbé?
Dans quelle tristesse es-tu plongé?
Où es-tu mon ami, mon secret?
Quand la froideur de leur coeur de pierre m’atteint
Quand leur complot poisseux blêmit mon teint
Quand leur danse funèbre m’éteint
Où es-tu mon ami, mon secret
Dans quelle nuit t’es-tu perdu?
Dans quel cercueil t’es-tu étendu?
Dans quel moule t’es-tu fondu?
Où es-tu mon ami, mon secret?
Quand le soleil détourne sa face
Quand leur mort m’embrasse
Quand leur spectacle me glace
Où es-tu mon ami, mon amour?
Où sont tes mots qui me consolent?
Où sont tes silences qui otent les bémols?
Où sont tes mains qui m’e_frolent...
... TESMA...
Jeu 15 Avril 2004, 03:12 par
la marquise de sade sur Amour internet
Chemin pavé...
PetitPrince a écrit: |
Elle aidera peut être chacun à trouver la voie de son juste milieu. |
Se trouver est un combat de tous les jours, se comprendre une question d’affaire.
Ainsi Hermès Trismégiste, alchimiste et non penseur, dévoila il y a fort longtemps son secret de la compréhension : Distingue clairement qu’il y a deux consciences en toi. Celle de la dense matière de ta chair et celle de ton être essentiel qui a la faculté d’être attentif à cette chair. Voilà où se situe le centre de ton attention où tu dois installer ton vouloir ardent.
Etre bien flasque seul... Etre bien dur dans une relation duettiste... N’y voyez pas là d’idée bien déplacée ! Simplement, qu’il faut être bien seul pour perdre espoir, et au contraire, bien fort pour supporter la main d’un(e) compagnon. Faut-il donc penser, selon les Fables, qu’une relation libertine et vivante a plus de chance de vivre qu’une relation bétonnée par sa structure ?
Voila, un point bien ambigu...
Bertrand Vac a écrit: |
On a beau blâmer les libertins, ils restent quand même les seuls à avoir employé les moyens de retenir celles qui leur plaisent. |
ZE QUESTION
dench a écrit: |
J’aimerais savoir quels sont les sujets que les filles aiment aborder quand on les rencontre pour la première fois.
Est-ce que vous préférez un mec qui se livre ou plutot -comme moi- un peu mystérieux. J’en ai marre des "kestufaisdanslavie?", des eventuels "blancs" dans la discussion. Ca peut gacher une belle rencontre. J’ai plein de choses à raconter mais j’ai peur d’ennuyer mon interlocutrice ALORS,REPONDEZ TOUTES ! DONNEZ MOI LA LISTE DES SUJETS QUE VOUS AIMEZ QU’ON ABORDE, OU TOUT SIMPLEMENT QUI VOUS INTERESSENT. MERCI POUR VOS REPONSES |
Donnez une liste des sujets intéressants il est bien plus facile de donner la liste des sujets à "éviter" ... en tout cas, avec moi !
Par exemple :
1) le sport :
- évitez les commentaires sur le match de l’OM de la veille! D’instinct la vision du mec entouré de ses copains vociférant contre l’arbitre devant la télé va surgir dans mon esprit!
- passez nous les souvenirs avec les copains dans les douches après le match de rugby
- ne nous racontez surtout pas comment vous avez dragué plus d’une minette quand vous étiez capitaine de l’équipe de basket
2) les voitures :
- on sait que vous avez acheté le dernier modèle turbo, pas la peine de triturer votre porte clé comme ça...
- on n’est pas trop moteur, échappement, jante alu, et autres tuning... à la limite, montrez-la nous en nous raccompagnant, faites-nous écouter son moteur en nous emmenant en ballade, mais pas de fiches techniques siouplé!
3) vos conquêtes :
sujet sensible s’il en est! Evitez de nous faire partager vos plus belles croupes, vos plus gros châssis, vos "bonnes" copines ou vos "thons" On est pas là pour savoir comment vous êtes avec les autres, mais comment vous seriez avec nous...
4) vous :
vous êtes mignon, vous êtes sympa, on a accepté le rendez-vous, alors soyez vous... juste vous, avec vos faiblesses et vos forces, vos envies et vos peurs, vos passions et vos ennuis ...
ne nous lassez pas, soyez doux et fort, soyez attentif mais pas envahissant, soyez mystérieux mais pas secret, soyez simple ... c’est souvent là que vous nous touchez ... avec pour moi personnellement une petite touche d’humour et de second degré ...
La marquise ... où qu’il est mon doux, fort, attentif, mystérieux et spirituel à moi??
Mar 27 Jan 2004, 02:17 par
la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
J'irai au bout de ce rêve - Partie 4
Comme un enfant qui ouvre ses cadeaux à Noël, j’avais délicatement enlevé son soutien-gorge, joliment assorti à son string. Mes mains massaient sa poitrine gonflée par le désir. J’explorais son cou avec ma langue. Enchanté par l’hospitalité de sa peau, je décidais de m’aventurer jusqu’au sillon formé entre ses deux seins, qui caressaient alors mes joues. Mes mains n’avaient pas quitté ses moelleux coussinets qui m’offraient un confort délicieux.
Je descendais toujours plus bas, mordillant les légers plis de son ventre et léchouillant son nombril. Je sentais la dentelle frottant sur mon menton, je m’approchais doucement de son triangle d’or.
Mes mains quittaient sa poitrine et venaient se poser sur ses genoux. Là, j’écartais soudainement ses cuisses. Elle, s’était légèrement penchée en arrière, les mains posées sur son bureau, n’écoutant plus que les tourments de ses sens désorientés.
J’embrassais l’intérieur de ses cuisses, doux et lisse comme de la soie. J’allais et venais ainsi, m’arrêtant toujours à l’orée de son sexe. Elle avait posé ses mains sur ma tête, tentant de me diriger vers son domaine secret. Je résistais seulement pour prolonger l’attente et ainsi intensifier notre excitation mutuelle.
Attiré par l’humidité qui commençait à déborder le long de ses cuisses, je finis par lui donner satisfaction. Ma langue devinait à travers la dentelle imbibée, le débordement orageux. J’écartais légèrement le tissu et abordait avec avidité ses lèvres chaudes et moites. Je buvais à la fontaine de son plaisir comme on le ferait à la découverte d’une oasis en plein désert. Elle gémissait. Ses cuisses se contractaient à chacune de mes attaques langoureuses, mes doigts étant venus renforcer l’assaut au plus profond de son corps.
Après quelques minutes de cet échange tropical, je me redressais. J’offrais à sa bouche deux doigts nourris par son liquide intime. Elle les léchait avec délectation.
Elle avait laissé tomber ses mains vers mon sexe. Elle me masturba ainsi quelques instants puis, enlaçant fermement ses jambes autour de moi, nous nous imbriquâmes comme deux pièces de puzzle. J’entamais un balancement qui projetait vigoureusement mes reins entre ses cuisses. Ce mouvement pendulaire dura plusieurs minutes, s’intensifiant progressivement, en même temps que notre plaisir. Mon sexe, dur et lisse, glissait aisément le long de ses parois brûlantes.
Tout en m’embrassant, elle finit par me repousser et me proposa de m’allonger sur l’épaisse et confortable moquette. Elle vint alors s’asseoir sur moi, moi en elle, et entama une chevauchée débridée que seules mes mains arrivaient à calmer par instants grâce aux caresses délicates que je prodiguais sur ses hanches. Assise sur mon axe, elle se laissait aller dans des mouvements incontrôlés, presque sauvages. De temps à autre, elle se penchait vers moi et venait dévorer ma bouche d’un baiser carnassier.
Le ballet sensuel dura de longues minutes, puis les mouvements se firent plus lents, l’énergie commençait à nous manquer. Elle se détacha alors de moi et se mit à quatre pattes, me présentant sa croupe incendiaire comme une dernière invitation.
Je m’agenouillais derrière elle et enfonçais doucement mon sexe gorgé de plaisir dans son provocant royaume.
Mes mains sur ses hanches, dans un mouvement coordonné, nous nous débattions d’avant en arrière, dans un mouvement lascif. La fatigue exacerbait les sensations, le plaisir atteignait son paroxysme. Parfois, tout en continuant le coulissement de nos corps emboîtés, je me redressais légèrement pour me pencher vers elle et couvrir son dos, sa nuque, son cou, de baisers doux.
L’indécence passive du mouvement nous fit atteindre le nirvana au même moment. Nos corps foudroyés par la jouissance, nous tombâmes l’un à côté de l’autre, épuisés de plaisir . Nous restâmes ainsi une éternité, allongés sur le sol, main dans la main, yeux dans les yeux, l’un caressant parfois le visage de l’autre pour vérifier que tout ça n’était pas un rêve…
La prochaine réunion de travail est fixée au 11 février.
Je descendais toujours plus bas, mordillant les légers plis de son ventre et léchouillant son nombril. Je sentais la dentelle frottant sur mon menton, je m’approchais doucement de son triangle d’or.
Mes mains quittaient sa poitrine et venaient se poser sur ses genoux. Là, j’écartais soudainement ses cuisses. Elle, s’était légèrement penchée en arrière, les mains posées sur son bureau, n’écoutant plus que les tourments de ses sens désorientés.
J’embrassais l’intérieur de ses cuisses, doux et lisse comme de la soie. J’allais et venais ainsi, m’arrêtant toujours à l’orée de son sexe. Elle avait posé ses mains sur ma tête, tentant de me diriger vers son domaine secret. Je résistais seulement pour prolonger l’attente et ainsi intensifier notre excitation mutuelle.
Attiré par l’humidité qui commençait à déborder le long de ses cuisses, je finis par lui donner satisfaction. Ma langue devinait à travers la dentelle imbibée, le débordement orageux. J’écartais légèrement le tissu et abordait avec avidité ses lèvres chaudes et moites. Je buvais à la fontaine de son plaisir comme on le ferait à la découverte d’une oasis en plein désert. Elle gémissait. Ses cuisses se contractaient à chacune de mes attaques langoureuses, mes doigts étant venus renforcer l’assaut au plus profond de son corps.
Après quelques minutes de cet échange tropical, je me redressais. J’offrais à sa bouche deux doigts nourris par son liquide intime. Elle les léchait avec délectation.
Elle avait laissé tomber ses mains vers mon sexe. Elle me masturba ainsi quelques instants puis, enlaçant fermement ses jambes autour de moi, nous nous imbriquâmes comme deux pièces de puzzle. J’entamais un balancement qui projetait vigoureusement mes reins entre ses cuisses. Ce mouvement pendulaire dura plusieurs minutes, s’intensifiant progressivement, en même temps que notre plaisir. Mon sexe, dur et lisse, glissait aisément le long de ses parois brûlantes.
Tout en m’embrassant, elle finit par me repousser et me proposa de m’allonger sur l’épaisse et confortable moquette. Elle vint alors s’asseoir sur moi, moi en elle, et entama une chevauchée débridée que seules mes mains arrivaient à calmer par instants grâce aux caresses délicates que je prodiguais sur ses hanches. Assise sur mon axe, elle se laissait aller dans des mouvements incontrôlés, presque sauvages. De temps à autre, elle se penchait vers moi et venait dévorer ma bouche d’un baiser carnassier.
Le ballet sensuel dura de longues minutes, puis les mouvements se firent plus lents, l’énergie commençait à nous manquer. Elle se détacha alors de moi et se mit à quatre pattes, me présentant sa croupe incendiaire comme une dernière invitation.
Je m’agenouillais derrière elle et enfonçais doucement mon sexe gorgé de plaisir dans son provocant royaume.
Mes mains sur ses hanches, dans un mouvement coordonné, nous nous débattions d’avant en arrière, dans un mouvement lascif. La fatigue exacerbait les sensations, le plaisir atteignait son paroxysme. Parfois, tout en continuant le coulissement de nos corps emboîtés, je me redressais légèrement pour me pencher vers elle et couvrir son dos, sa nuque, son cou, de baisers doux.
L’indécence passive du mouvement nous fit atteindre le nirvana au même moment. Nos corps foudroyés par la jouissance, nous tombâmes l’un à côté de l’autre, épuisés de plaisir . Nous restâmes ainsi une éternité, allongés sur le sol, main dans la main, yeux dans les yeux, l’un caressant parfois le visage de l’autre pour vérifier que tout ça n’était pas un rêve…
La prochaine réunion de travail est fixée au 11 février.
Mar 13 Jan 2004, 22:30 par
la_tulipe_noire sur Les liaisons sulfureuses
...point zéro...
Alors voilà parce que mon message n’a pas été posté à temps, mon POINT ZERO perd de son inattendu du coup......
greuuuuu!!!!
Comment t’as fait soleye pour accédé ici à peine ca a été remis en route, bien avant moi???
m’en fiche je mets entre " " mon message qui n’est pas passé à temps avant que Petit Prince transfert d’hébergeur :
"Lancer un jeu, c’est bien, mais ça l’est encore plus si on y participe, n’est-ce pas, alors je vais aussi pour ma part vous parler de mon, mes rendez-vous.
Tout d’abord, il faut que je vous avoue que je suis quelqu’un qui n’aime pas les choses communes. J’aime les choses dénotantes, étonnantes, surprenantes, en conséquence, le rendez-vous de Monsieur tout le monde ça n’est pas vraiment ma tasse de thé, même si des fois je n’y ai pas coupé, ça ne dépend pas que de moi, hé oui !
Tout d’abord, en grande partie, mes rendez-vous sont emprunts d’originalité justement dans le fait que c’est moi qui les fixe, quand l’autre s’y attend le moins. Je ne suis pas un homme et je ne m’accorde pas du tout avec l’idée que c’est à l’homme de fixer le premier rendez-vous. Ce qui surprend les autres, c’est qu’une femme puisse prendre cette initiative.
Alors, le dernier rendez-vous original que j’ai fixé :
Il me proposait un rendez-vous dans un bar quelconque, j’ai prétexté que j’avais déjà un rencard ce soir-là pour y échapper.
Trois jours, après par texto je lui envoie un message lui disant : «Rendez vous SUR LE POINT KILOMETRIQUE ZERO.»
Il me répond : «DE QUOI ? OU CA ?»
Après plusieurs échanges de textos, je lui explique où est le KILOMETRE ZERO.
Comme si mon idée avait éveillé en lui son côté «original», il a alors rajouté : «OK mais si à la dernière sonnerie de 19h l’un ou l’autre n’est pas là, chacun repart chez soi.»
Ca n’était pas facile pour moi finissant mon travail à 18h et ayant plusieurs changements à effectuer dans les transports en commun.
Mais nous sommes arrivés l’un et l’autre avant la dernière sonnerie de 19h.
La soirée qui s’en est suivie a été bercée par la connivence, née d’avant mais accentuée par ce rendez-vous hors du commun. Il nous a éveillés, dévoilés, confirmés, l’un à l’autre, que nous avions ce côté fou et inattendu qui nous habitait communément.
Voilà, un rendez-vous comme je les aime. Ca n’est pourtant pas le meilleur, il y en a bien d’autres, aussi originaux ou plus.
Je ne vais pas vous les raconter, ni vous les dévoiler, j’ai besoin de garder mon jardin secret, un peu encore, beaucoup, pour le respect des souvenirs qui y sont attachés."
Soleye, dans le terme JEU, je ne parle pas de s’en JOUER, mais de se dévoiler dans ce que l’on est séducteur(trice), dans ce que l’on se croit capable de dépasser du commun pour faire craquer l’autre, les autres...
greuuuuu!!!!
Comment t’as fait soleye pour accédé ici à peine ca a été remis en route, bien avant moi???
m’en fiche je mets entre " " mon message qui n’est pas passé à temps avant que Petit Prince transfert d’hébergeur :
"Lancer un jeu, c’est bien, mais ça l’est encore plus si on y participe, n’est-ce pas, alors je vais aussi pour ma part vous parler de mon, mes rendez-vous.
Tout d’abord, il faut que je vous avoue que je suis quelqu’un qui n’aime pas les choses communes. J’aime les choses dénotantes, étonnantes, surprenantes, en conséquence, le rendez-vous de Monsieur tout le monde ça n’est pas vraiment ma tasse de thé, même si des fois je n’y ai pas coupé, ça ne dépend pas que de moi, hé oui !
Tout d’abord, en grande partie, mes rendez-vous sont emprunts d’originalité justement dans le fait que c’est moi qui les fixe, quand l’autre s’y attend le moins. Je ne suis pas un homme et je ne m’accorde pas du tout avec l’idée que c’est à l’homme de fixer le premier rendez-vous. Ce qui surprend les autres, c’est qu’une femme puisse prendre cette initiative.
Alors, le dernier rendez-vous original que j’ai fixé :
Il me proposait un rendez-vous dans un bar quelconque, j’ai prétexté que j’avais déjà un rencard ce soir-là pour y échapper.
Trois jours, après par texto je lui envoie un message lui disant : «Rendez vous SUR LE POINT KILOMETRIQUE ZERO.»
Il me répond : «DE QUOI ? OU CA ?»
Après plusieurs échanges de textos, je lui explique où est le KILOMETRE ZERO.
Comme si mon idée avait éveillé en lui son côté «original», il a alors rajouté : «OK mais si à la dernière sonnerie de 19h l’un ou l’autre n’est pas là, chacun repart chez soi.»
Ca n’était pas facile pour moi finissant mon travail à 18h et ayant plusieurs changements à effectuer dans les transports en commun.
Mais nous sommes arrivés l’un et l’autre avant la dernière sonnerie de 19h.
La soirée qui s’en est suivie a été bercée par la connivence, née d’avant mais accentuée par ce rendez-vous hors du commun. Il nous a éveillés, dévoilés, confirmés, l’un à l’autre, que nous avions ce côté fou et inattendu qui nous habitait communément.
Voilà, un rendez-vous comme je les aime. Ca n’est pourtant pas le meilleur, il y en a bien d’autres, aussi originaux ou plus.
Je ne vais pas vous les raconter, ni vous les dévoiler, j’ai besoin de garder mon jardin secret, un peu encore, beaucoup, pour le respect des souvenirs qui y sont attachés."
Soleye, dans le terme JEU, je ne parle pas de s’en JOUER, mais de se dévoiler dans ce que l’on est séducteur(trice), dans ce que l’on se croit capable de dépasser du commun pour faire craquer l’autre, les autres...
Sam 15 Nov 2003, 15:28 par
Ri1kedesBêtises sur La séduction
Ecrire sur secret
La vie de Madeleine, L'éclosion du jour, De son côté à elle..., De son côté à lui..., Ces petits mots..., Un souvenir de là-bas..., une é_toile perdue, Chemin pavé..., ZE QUESTION, J'irai au bout de ce rêve - Partie 4, ...point zéro...,Il y a 117 textes utilisant le mot secret. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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