Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur sang - Page 3 sur 8
Just jealous
Quand je vois vos mains jointes dans un rire spontané. Mes doigts se crispent, je me mords les lèvres jusqu’à sentir le goût pointu du sang dans ma bouche. Elle qui meurt d’envie d’hurler que s’en ait trop. Et vos regards, vos regards en demi lune brillants par cet affreux sourire sincère. Dans ce regard je vois tellement de choses qui font monter les larmes juste pour mouiller les cils, pour qu’ils deviennent aussi noirs et voyant que cet affreux sentiment.
La joie, la spontanéité, l’affection, le rire, comme deux ampoules brillants en harmonie. Au plus grand de mes désespoirs je vois aussi un amour naissant, comme un nerf électrique passant dans la jonction de vos yeux.
Et après je me vois, enterrant un amour, tirée vers le fond par la culpabilité jour après jour et reniant de beaux sentiments. Ouais je culpabilise parce que c’est ma faute. Parce que je suis la cause de cet amour fructueux pour vous et ennemi pour moi.
Si seulement c’était pas le cas je pourrai m’exprimer, hurler mes sentiments, cracher mon venin ! Cependant, étant l’origine de tout ça, j’ai pas le droit.
J’ai pas le droit de montrer peine et amour en même temps.
A l’instant d’après, c’est toi, beau jeune homme, qui me regarde. T’as sûrement remarqué comme je vous dévisage.
T’façons, t’es trop occupé par ta nouvelle relation pour t’attarder sur la rage, la tristesse, l’amour et la haine qui se lisent dans mes yeux à chacune de vos caresse, chacun de vos rires, chacun de vos bruits, chaque battement de cil frappent comme un tambour heurté par l’immense baguette, ce pieux que je me suis moi-même enfoncée dans le cœur !
Ouais, parce que je vous vois ! Je vois que discrètement, amoureusement, belle indolente, elle te regarde ! Et moi à côté je suis quoi ? Oui, voilà, c’est exactement ça, je suis rien.
Je vois aussi tous tes gestes que j’exagèrerai presque en tendresses, tes yeux de coton, je peux même lire les pensées que tu lui adresses.
Trop fière pour l’avouer à quelqu’un d’autre que les abîmes de mon cœur, jamais je ne te le dirai. Mais, quand je te regarde sur de nouveaux sentiers ensoleillés, je n’arrive pas à la cacher.
Ce sentiment qui boue comme de l’acide au bord de mes yeux.
Ce que tu nommes à la légère : jalousie
La joie, la spontanéité, l’affection, le rire, comme deux ampoules brillants en harmonie. Au plus grand de mes désespoirs je vois aussi un amour naissant, comme un nerf électrique passant dans la jonction de vos yeux.
Et après je me vois, enterrant un amour, tirée vers le fond par la culpabilité jour après jour et reniant de beaux sentiments. Ouais je culpabilise parce que c’est ma faute. Parce que je suis la cause de cet amour fructueux pour vous et ennemi pour moi.
Si seulement c’était pas le cas je pourrai m’exprimer, hurler mes sentiments, cracher mon venin ! Cependant, étant l’origine de tout ça, j’ai pas le droit.
J’ai pas le droit de montrer peine et amour en même temps.
A l’instant d’après, c’est toi, beau jeune homme, qui me regarde. T’as sûrement remarqué comme je vous dévisage.
T’façons, t’es trop occupé par ta nouvelle relation pour t’attarder sur la rage, la tristesse, l’amour et la haine qui se lisent dans mes yeux à chacune de vos caresse, chacun de vos rires, chacun de vos bruits, chaque battement de cil frappent comme un tambour heurté par l’immense baguette, ce pieux que je me suis moi-même enfoncée dans le cœur !
Ouais, parce que je vous vois ! Je vois que discrètement, amoureusement, belle indolente, elle te regarde ! Et moi à côté je suis quoi ? Oui, voilà, c’est exactement ça, je suis rien.
Je vois aussi tous tes gestes que j’exagèrerai presque en tendresses, tes yeux de coton, je peux même lire les pensées que tu lui adresses.
Trop fière pour l’avouer à quelqu’un d’autre que les abîmes de mon cœur, jamais je ne te le dirai. Mais, quand je te regarde sur de nouveaux sentiers ensoleillés, je n’arrive pas à la cacher.
Ce sentiment qui boue comme de l’acide au bord de mes yeux.
Ce que tu nommes à la légère : jalousie
Sam 25 Déc 2010, 15:00 par
Coeur d'encre sur L'amour en vrac
Panser tes blessures
[size=18]Ces blessures qui perdurent au fil du temps
Et qui t’empoisonne souvent la vie
Comme un film au ralenti ;
Tu te revois petit
Et moi je n’étais pas la
Je n’existais pas encore
Je serai le réconfort et plus encore;
La chaleur de tes nuits si froides
L’apaisement de tes insomnies
La caresse de mes yeux scrutant le fond de tes yeux
Le plus doux des baisers sur ta peau.
L’enchantement d’un rire, te murmurant...
L’osmose, de nos deux âmes sensibles
La symbiose d’une mélodie virtuose
Se posant en prose
Et dont je partagerai quelques beaux instants.
Mon sang se diluant dans ce poison qui t’affecte
Et qui ne s’arrête,sera limpide et bien rouge
Afin que la pompe puisse encore vivre un peu....
Viens donc, mon doux ami,
Poser ta tête contre mon épaule
Mes bras encerclant ta taille
Ou je comblerai ces failles qui s’engrènent en toi
Tes faiblesses seront ma force que je t’insufflerai
Et dans le creux de ton oreille ,je te murmurerai ce qui à de plus vrai....
caressedesyeux
Et qui t’empoisonne souvent la vie
Comme un film au ralenti ;
Tu te revois petit
Et moi je n’étais pas la
Je n’existais pas encore
Je serai le réconfort et plus encore;
La chaleur de tes nuits si froides
L’apaisement de tes insomnies
La caresse de mes yeux scrutant le fond de tes yeux
Le plus doux des baisers sur ta peau.
L’enchantement d’un rire, te murmurant...
L’osmose, de nos deux âmes sensibles
La symbiose d’une mélodie virtuose
Se posant en prose
Et dont je partagerai quelques beaux instants.
Mon sang se diluant dans ce poison qui t’affecte
Et qui ne s’arrête,sera limpide et bien rouge
Afin que la pompe puisse encore vivre un peu....
Viens donc, mon doux ami,
Poser ta tête contre mon épaule
Mes bras encerclant ta taille
Ou je comblerai ces failles qui s’engrènent en toi
Tes faiblesses seront ma force que je t’insufflerai
Et dans le creux de ton oreille ,je te murmurerai ce qui à de plus vrai....
caressedesyeux
Ven 01 Oct 2010, 09:45 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Petite histoire d'une poupée....
C’est l’histoire d’une poupée.....d’une poupée pas comme les autres....une petite poupée de chiffon.... pas d’une poupée d’aujourd’hui genre " mannequin "....
elle avait un " vrai " coeur qui battait dans son petit corps....un coeur rempli d’amour et de tendresse....elle attendait là dans une boutique de jouets qu’on lui prête attention...le temps passa...rien n’y faisait...personne ne voulait s’appropier cette poupée...son coeur continua de battre longtemps...longtemps...mais un jour son coeur éclata..devenu trop gros de tout cet amour qui laissait indifférent....le sang se mit à dégouliner de l’étagère où elle s’était blottie....les jours passèrent et un matin comme les autres.... un individu pourtant habitué de cette boutique..... la remarqua....la trouva étrange...elle était si jolie... cette poupée...que faisait elle encore dans cette boutique.......qu’est ce que ce petit coeur tâché de sang...elle aurait sûrement fait le bonheur de quelqu’un...trop tard.....la petite poupée est morte....de n’avoir pu aimer...
elle avait un " vrai " coeur qui battait dans son petit corps....un coeur rempli d’amour et de tendresse....elle attendait là dans une boutique de jouets qu’on lui prête attention...le temps passa...rien n’y faisait...personne ne voulait s’appropier cette poupée...son coeur continua de battre longtemps...longtemps...mais un jour son coeur éclata..devenu trop gros de tout cet amour qui laissait indifférent....le sang se mit à dégouliner de l’étagère où elle s’était blottie....les jours passèrent et un matin comme les autres.... un individu pourtant habitué de cette boutique..... la remarqua....la trouva étrange...elle était si jolie... cette poupée...que faisait elle encore dans cette boutique.......qu’est ce que ce petit coeur tâché de sang...elle aurait sûrement fait le bonheur de quelqu’un...trop tard.....la petite poupée est morte....de n’avoir pu aimer...
Mer 01 Sep 2010, 20:49 par
Satine sur La déclaration d'amour
Un heureux hasard
Armand avait un rendez-vous important qui n’était pas dans les proches environs. Se décidant à partir, il prit son" GPS’ , sans oublier ses échantillons, sa mallette, de l’argent et ses papiers car il n’avait pas bien sa tête à lui en ce moment. Il s’était une fois de plus disputé avec Anne- Sophie, son épouse. Elle avait bien changé Anne-Sophie, il ne la reconnaissait plus. Cette jeune femme si douce était devenue si amère, si autoritaire. Elle ne voulait pas du tout d’enfant , afin, comme elle disait, de ne pas voir son corps être déformé par les grossesses, et il avait accepté cette condition uniquement par amour pour elle, car à l’époque, il en était fou....
Ils se croisaient souvent, elle faisait partie d’une association caritative, seule occupation valorisante qui lui restait finalement et elle y consacrait tout son temps. Ne parlons plus de leurs rapports...ils faisaient chambre à part: madame avait souvent la migraine ou alors elle rentrait si tard qu’il ne l’attendait même plus.....
Elle n’avait plus ce charme et cette beauté naturelle qu’il aimait jadis, faute à un excès de liftings et de teintures et à une boulimie excessive de vêtements dernière tendance..Ce n’était plus ’sa’ Sophie, mais une inconnue, une femme qui voulait ressembler à certaines stars qui refusent de vieillir....
Il n’avait pas le temps de s’éterniser sur sa vie et déjà son esprit était à la "mission " qu’il devait accomplir.
Il prit les clefs de sa Polo et partit "illico’".
En route, il décida finalement de modifier son trajet, car les bouchons n’étaient pas trop sa tasse de thé. Après tout, il avait de l’avance et se décida à prendre des petites routes de campagne.
Il était au téléphone, quand surgit soudainement devant lui un troupeau de brebis....Il dût braquer prestement pour éviter la collision. Réagir rapidement !...c’était renverser une chèvre ou risquer de cabosser sa belle voiture contre un arbre.
Il freina et évita de justesse le choc. Un peu secoué, il descendit de sa voiture, regarda s’il n’y avait pas trop de dégâts, puis se mit à pester contre ce troupeau; enfin plutot contre le propriétaire et s’en alla lui dire deux mots...
Il entendit un sifflement au loin et décida d’aller au devant de son auteur afin de lui dire sa façon de penser....
’’Mais où est-il passé bon sang? Je n’ai pas de temps à perdre.’’
Une voie cristalline se fit entendre.
Une" Manon’’devant lui apparut... il n’en croyait pas ses yeux : cheveux noirs, le minois parsemé de taches de rousseur. Elle lui fit un grand sourire et il resta muet comme une carpe.
-"Bonjour" lui dit-elle
Désorienté, il ne sût pas quoi lui répondre. Elle tendit de nouveau sa main et en espéra un retour mais aucun son ne sortit de la bouche d’Armand.
-"Bonjour,; je m’appelle Iris..! ".
Armand était sur un petit nuage et voyait même des bulles de champagne autour de lui, à se demander si ce n’était pas ça le paradis. IL y serait bien resté un peu plus longtemps, mais une chèvre le bouscula légèrement et, vite revenu à la réalité,il vit la main d’Iris et lui tendit la sienne.
Il voulait juste lui faire comprendre qu’il allait manquer un rendez vous important à cause de ses" fichues " brebis mais elle lui parlait, et même s’en excusait. Elle l’invita à l’accompagner chez elle pour lui offrir quelque chose à boire afin de se remettre de ses émotions.
Au point où il en était, il n’avait plus rien à perdre, autant passer du temps avec cette "Ève" dont la bouche gourmande était une invitation à y poser la sienne. Il n’avait pourtant pas l’habitude d’avoir de telles pensées, mais il aimait ce qui était en train de lui arriver.
Elle habitait dans un joli hameau, sur une colline, sans voisin, une petite maison bucolique aux belles pierres apparentes dont l’intérieur semblait très douillet, chaleureux de part sa cheminée et de ses poutres rustiques et avec pour décor, des fauteuils en rotin et des coussins brodés dont le motif représentait un agneau...tout cela pouvait paraitre simpliste mais il s’y sentit bien. Elle lui proposa un petit gouter à sa façon, qu’il accepta, mais ne s’imaginait pas qu’elle sortirait autant de victuailles .
Il fit honneur au festin en finissant par du fromage qu’elle faisait elle-même, avec une lichette de confiture de figues maison, et d’un morceau de pain tout chaud qu’elle cuisait dans son propre four. Elle en vivait, et tous les mardi, elle allait vendre ses fromages, du lait, de la confiture, et même du pain. Cela lui procurait un maigre salaire, certes, mais elle paraissait heureuse et avait l’air de se contenter de ce peu. Elle respirait la joie de vivre et avait cette faculté à aimer les autres, de part sa façon de faire, en partageant ce qu’elle avait: généreuse femme pour laquelle le cœur d’Armand n’était pas insensible. L’heure tournait, la nuit était déjà bien avancée et le téléphone sonnait sans arrêt. Son patron qui l’engueulait, puis Anne -Sophie qui hurlait en lui demandant où il était passé, Armand leur raccrocha au nez.
Iris lui proposa gentiment de rester là. Il se mit à piquer un fard car il ne s’attendait pas à cette proposition, proposition honnête et sans arrière-pensée. Elle le rassura en lui montrant une chambre d’ami.
Il décida finalement de rester, quitte à dormir nu, car il n’était pas du genre à se déplacer avec des sous vêtements de rechange dans le coffre de sa voiture.
Cette chambre était petite mais coquette, possédait une salle de bain et des toilettes. Ce qui le surprit?... il pensait partager une salle de bain où des dessous féminins seraient suspendus. -"Arrêtes Armand de fantasmer !!"
Que lui arrivait-il? Cela faisait bien longtemps qu’il ne voyait plus les dessous de Anne-Sophie et sa libido s’était lentement éteinte, et là, elle ressurgissait. Iris lui proposa serviette et gant et le planta là en refermant la porte derrière elle. Ses yeux furetaient partout et il constatait que personne n’avait utilisé encore les produits sur l’étagère recouverte d’une fine pellicule de poussière. Des flacons portaient des noms de douceur tel que lactée-amande ou bien encore miel-acacia, et celui qui le fit sourire était violette des prés. Avait-il une tête à se plonger dans un bain de violette? Après tout pourquoi pas..?. mais finalement il prit douceur lactée, fit couler l’eau et se plongea dedans...
Armand n’avait pas vu l’heure passer car il s’était assoupi. Iris avait frappé la porte assez fortement et son rêve s’était envolé. Un rêve où il imaginait la bouche d’Iris sur la sienne. L’eau était froide. Il lui avait répondu que tout allait bien et n’avait pas très envie de remettre ses sous-vêtement...mais il n’avait pas le choix. Elle avait pensé à tout en lui laissant un peignoir pendu derrière la porte. Il attendit qu’elle s’en aille, ouvrit celle -ci et le récupéra. Des effluves de lavande s’en dégageaient et il aimait cette odeur qui lui rappelait tant de souvenirs.
Pieds nus, il regagna le salon. Iris avait mis un vinyl sur son tourne -disque. Elle ne possédait pas de chaine, de cd et de tout appareil d’usage courant chez la plupart des familles, mais cela ne le gênait pas. Au contraire, une plénitude régnait dans cette maison et il se sentait en osmose avec cela, avec cette vie simple car, inconsciemment , c’est ce dont il rêvait depuis toujours. Elle avait fait un bon feu et lui proposa de s’assoir à coté mais il préféra son tapis de laine, bien épais et visiblement plus doux. Il s’essaya en tailleur, perdu encore dans ses pensées, s’imaginant allongé sur Iris, à l’effeuiller doucement, à se délecter de l’odeur de sa peau, à l’embrasser ...
-"Armand!!!"
-"Oui.."
-"Avez vous faim?"
-"Pas très non..."
Elle apporta sur la table un velouté gratiné aux oignons au fumet appétissant et une compote coing-rhubarbe. Finalement il avait faim...Ils parlèrent tout en mangeant et il comprit qu’elle était seule et qu’elle assumait toutes les taches. Fille unique, ses parents décédés, elle avait ce courage que beaucoup finalement n’avaient pas. Il repensait à son travail, à les entendre toujours râler pour un oui pour un non sur leur condition, se plaignant sans arrêt. Il n’en pouvait plus de cette vie là, de sa triste vie privée aussi d’ailleurs! Il s’était jeté à corps perdu dans le travail afin d’enfouir sa douleur de ne jamais être père. A quoi bon cette vie sans avenir? toujours bosser, pour un meilleur train de vie, mais finalement l’argent ne fait pas le bonheur...
LE LENDEMAIN...
- Lui: ’’Une nuit merveilleuse , je n’avais pas dormi aussi bien depuis des lustres et là, je faisais la grasse matinée, écoutant ricocher la pluie sur la fenêtre...pas envie de me lever. Je sentais la bonne odeur du café bien frais se glisser sous la porte. J’allais sortir de mon lit mais un coup sur le battant se mit à retentir, alors je m’enfonçais bien sous la couette et Iris entra. Un petit déjeuner copieux m’attendait dans un plateau, avec jus d’orange, pain frais , beurre salé et confiture de myrtille qu’elle posa sur mes genoux. Je me mis à rougir car son petit sourire me fit comprendre que je ne lui étais pas indifférent et j’arrivais même à me dire que je ressentais quelque chose de très fort pour elle...visiblement, elle le ressentait aussi tout en ne laissant rien paraitre.
Mais l’incident arriva, si vite...le café brûlant se renversa sur la couette. Iris ne chercha pas à comprendre. De peur que je me brûle, elle enleva la couette, et....
-Elle:’’Il était nu...je devais certainement être rouge et il l’avait vu. J’aurais voulu vite sortir de cette pièce mais Armand m’en empêcha, mon cœur s’affola, ma respiration s’accéléra, j’avais si peur, peur qu’il ne se soit brulé, peur de ce que je pourrais ressentir si l’envie lui prenait de m’embrasser. Il me prit par les épaules et me parla doucement, une main apaisante sur mon visage et l ’autre qui me caressait les cheveux .
-"Chut, Iris, tout va bien, ne t’inquiètes pas..."
Je me sentais bien et je serais bien restée là, dans ses bras, mais j’avais peur. Je ne savais même pas embrasser, je me sentais stupide, gauche. Certes je lisais des livres mais ce n’était certainement pas pareil .
-Lui:’’Elle avait l’air apeurée mais j’avais posé ma main sur son visage et de l’autre, je lui caressais ses cheveux longs et soyeux pour la rassurer. J’en profitais pour enfouir discrètement ma tête dans le creux de son cou et sentir les effluves de son eau de toilette citronnée... j’avais tellement envie de gouter à ses lèvres...
Elle leva la tête et je ne pus m’empêcher de poser ma bouche sur la sienne et là, je me sentis transporté dans un autre monde...c’était tellement exaltant!!
Son baiser était hésitant, timide, alors je pris mon temps. Je la sentais trembler contre moi, je ne voulais pas aller trop vite. Je voulais profiter de ces instants mais mon cœur battait très fort et j’avais envie de la posséder... je ne voulais pas gâcher ce merveilleux moment, alors je l’a repoussais gentiment. Elle ne parut pas comprendre et fronça les sourcils...
Je dus lui expliquer que je " crevais" d’amour pour elle, quitte à me tromper et à en perdre la face, mais elle répondit qu’elle voulait, là, maintenant, sur le lit connaitre l’amour, et m’avoua qu’elle était vierge. Je restais stupéfait...J’avais un peu peur car je n’avais encore jamais fait l’amour à une femme innocente et cela m’intimidait.
Alors, fou de joie d’être le premier à l’initier, à l’amener sur le chemin du plaisir, je voulus que cela soit unique pour elle comme pour moi. Je voulus l’ancrer à jamais dans mon cœur, dans mon esprit, au fond de mon âme...
Elle était là, radieuse à côté de moi. Nous nous regardions dans les yeux et j’osais lui dire:’’ je t’aime’’ Impatient, j’attendais sa réponse qui, hésitante d’abord, puis chuchotée tout près de mon oreille, ne tarda pas... elle me dit a son tour: "je t’aime aussi "
CARESSEDESYEUX
Dim 08 Août 2010, 10:37 par
caressedesyeux sur Histoires d'amour
Il ne verra jamais la mer.
Non, il n’a jamais vu la mer . . .
Une douleur. Une larme. Un passé. Un souvenir. Il ne savait plus trop.
Ses yeux chargés d’une indéniable lassitude était plongé dans une profonde méditation.
Un vieux titre de Jacques s’écoulait doucement dans la pièce tel une douce litanie exultant ses derniers accords d’agonie.
Figé dans sa torpeur, il ne se rendit nullement compte de l’obscurité omniprésente à ses cotés. Au sens propre et figuré.
Il ne comprenait pas, ou plutôt ne voulait pas y croire. Ses membres engourdies par les heures à ressasser pétrifié les longues erreurs du passé, laissa place à la lucidité qui au grand galop lui insufflait une atroce cruauté. Le destin s’était chargé de peu à peu l’enchainer. L’erreur n’avait pas sa place, on la payait de son sang, de sa vie. Comme si un peintre avait découvert la pénurie de couleur vive dans sa palette et qui au beau milieu de son œuvre abandonnait sa toile.
On lui avait dit que l’imprudence pouvait détruire une vie. On lui avait dit que l’amour pouvait détruire une vie. Mais ce qu’on ne lui avait pas dit c’est que l’ensemble des deux entrainait un nom.
Car au-delà de toute souffrance, au-delà de tout mutisme il y a un nom qui n’est rien d’autre qu’une maladie.
Onze lettres.
Cinq syllabes.
Une vie.
Séropositif.
. . . Non, il ne verra jamais la mer.
Une douleur. Une larme. Un passé. Un souvenir. Il ne savait plus trop.
Ses yeux chargés d’une indéniable lassitude était plongé dans une profonde méditation.
Un vieux titre de Jacques s’écoulait doucement dans la pièce tel une douce litanie exultant ses derniers accords d’agonie.
Figé dans sa torpeur, il ne se rendit nullement compte de l’obscurité omniprésente à ses cotés. Au sens propre et figuré.
Il ne comprenait pas, ou plutôt ne voulait pas y croire. Ses membres engourdies par les heures à ressasser pétrifié les longues erreurs du passé, laissa place à la lucidité qui au grand galop lui insufflait une atroce cruauté. Le destin s’était chargé de peu à peu l’enchainer. L’erreur n’avait pas sa place, on la payait de son sang, de sa vie. Comme si un peintre avait découvert la pénurie de couleur vive dans sa palette et qui au beau milieu de son œuvre abandonnait sa toile.
On lui avait dit que l’imprudence pouvait détruire une vie. On lui avait dit que l’amour pouvait détruire une vie. Mais ce qu’on ne lui avait pas dit c’est que l’ensemble des deux entrainait un nom.
Car au-delà de toute souffrance, au-delà de tout mutisme il y a un nom qui n’est rien d’autre qu’une maladie.
Onze lettres.
Cinq syllabes.
Une vie.
Séropositif.
. . . Non, il ne verra jamais la mer.
Jeu 05 Août 2010, 11:44 par
Withoutdream sur L'amour en vrac
Rira bien qui rira le dernier !
Je refuse le retour violent du poids sur ma poitrine. La partie serait terminée et j’aurais perdu. Continuez de vous prendre au sérieux. Du haut de ma tour en sursis ça m’indiffère franchement.
Et il cri, jusque dans mes poumons, jusque dans mes pores, jusque même dans mes reins et mon sang.
Étouffe-moi si tu peux.
Petit, soit mon reflet difforme. Tu es le maître, la vie est un combat et j’aime tant perdre que gagner. Je joue avec mes poings, avec mes petits poings, mes petites mains d’enfants. Je frappe sur le piano, je frappe sur la table, je frappe sur les garçons et ils rient, ils rient et disent que je n’ai pas de force.
J’ai connu des garçons tu sais, qui jouaient sur les mots, rien dans le pantalon. Et pire que tout bien sur, le fameux révolver chargé au bout d’une langue.
J’ai connu des enfants qui d’un seul regard dur m’ont fait tomber à genoux. C’est vrai, c’est vrai que sous le joug des belles hypocrites, je ne suis plus rien. Je baisse la tête et acquiesce.
C’est vrai, je suis vassale des moindres filles de rien, pourvu qu’elles aient l’allure.
Mais par-dessus tout, je hurle et je respecte les filles si dures, si belles, celles qui tendrement franches lacérant ma fierté, sont pures et vérités.
Sur leurs cheveux dorés, sur leurs peaux sales, sur leurs cuisses déjà usées et ces regards qui brûlent, qui me consument. Les femmes, les vraies à qui je tiendrais tête encore, égales pire ou meilleures, qu’importe tout est semblable et contradictoire.
Le paradoxe d’un enfer que j’adule et comprends, sur lequel éternellement je cracherais des larmes, des mots, des armes.
Suis-moi, je t’en supplie, dans ma tête, dans mes doigts. Il y a des hommes, des femmes qui n’ont encore rien vu, rien sentis, rien compris.
Qui demandent l’enfance, la saleté et le drame.
Qui demandent le luxe, le faux et le parfait.
Qui demandent tout et tout, le mélange des couleurs. Pour arriver à quoi ? Pour n’arriver à rien, à rien et pour finir. Mais rien, non ne finis jamais. On ira danser, on ira danser, tu m’emmèneras danser, tu m’emmèneras danser loin et encore plus loin.
J’en ai jamais assez, je pousserais à bout, à bout, toujours plus loin.
De la flamme sur mon corps encore, dans les flammes toujours, du feu, des vagues et du vent, les rafales que j’embrasse dans mes bras, je suis salée et dure. Je suis faible, si faible, que rien ne m’arrête, que rien ne m’empêchera, rien, rien, rien.
Suis-moi, moi je t’accompagnerai, je te suivrais la nuit, la nuit dans les rues. Cigarettes au bec, mégots ramassés et alcool suintant, dans le sale, dans le propre, la misère, la richesse. Je suis omniprésente, je suis ambivalente et rien, non ne m’arrête.
Je n’ai de scrupules, ni d’envies que les vôtres, que vos âmes, que vos vies, vos images, vos yeux. Vous les petits enfants, vous les jeunes innocents.
Et il cri, jusque dans mes poumons, jusque dans mes pores, jusque même dans mes reins et mon sang.
Étouffe-moi si tu peux.
Petit, soit mon reflet difforme. Tu es le maître, la vie est un combat et j’aime tant perdre que gagner. Je joue avec mes poings, avec mes petits poings, mes petites mains d’enfants. Je frappe sur le piano, je frappe sur la table, je frappe sur les garçons et ils rient, ils rient et disent que je n’ai pas de force.
J’ai connu des garçons tu sais, qui jouaient sur les mots, rien dans le pantalon. Et pire que tout bien sur, le fameux révolver chargé au bout d’une langue.
J’ai connu des enfants qui d’un seul regard dur m’ont fait tomber à genoux. C’est vrai, c’est vrai que sous le joug des belles hypocrites, je ne suis plus rien. Je baisse la tête et acquiesce.
C’est vrai, je suis vassale des moindres filles de rien, pourvu qu’elles aient l’allure.
Mais par-dessus tout, je hurle et je respecte les filles si dures, si belles, celles qui tendrement franches lacérant ma fierté, sont pures et vérités.
Sur leurs cheveux dorés, sur leurs peaux sales, sur leurs cuisses déjà usées et ces regards qui brûlent, qui me consument. Les femmes, les vraies à qui je tiendrais tête encore, égales pire ou meilleures, qu’importe tout est semblable et contradictoire.
Le paradoxe d’un enfer que j’adule et comprends, sur lequel éternellement je cracherais des larmes, des mots, des armes.
Suis-moi, je t’en supplie, dans ma tête, dans mes doigts. Il y a des hommes, des femmes qui n’ont encore rien vu, rien sentis, rien compris.
Qui demandent l’enfance, la saleté et le drame.
Qui demandent le luxe, le faux et le parfait.
Qui demandent tout et tout, le mélange des couleurs. Pour arriver à quoi ? Pour n’arriver à rien, à rien et pour finir. Mais rien, non ne finis jamais. On ira danser, on ira danser, tu m’emmèneras danser, tu m’emmèneras danser loin et encore plus loin.
J’en ai jamais assez, je pousserais à bout, à bout, toujours plus loin.
De la flamme sur mon corps encore, dans les flammes toujours, du feu, des vagues et du vent, les rafales que j’embrasse dans mes bras, je suis salée et dure. Je suis faible, si faible, que rien ne m’arrête, que rien ne m’empêchera, rien, rien, rien.
Suis-moi, moi je t’accompagnerai, je te suivrais la nuit, la nuit dans les rues. Cigarettes au bec, mégots ramassés et alcool suintant, dans le sale, dans le propre, la misère, la richesse. Je suis omniprésente, je suis ambivalente et rien, non ne m’arrête.
Je n’ai de scrupules, ni d’envies que les vôtres, que vos âmes, que vos vies, vos images, vos yeux. Vous les petits enfants, vous les jeunes innocents.
Sam 03 Juil 2010, 13:51 par
Calyco sur L'amour en vrac
Est ce que ce monde est sérieux ?
On est le 5 Juin. C’est Dur. Tout a un air de dernière fois. J’attends la trêve qui me laissera regarder le ciel sans amertume. Mais je ne rencontre sans cesse qu’un puits de souvenirs et de mélancolie où remonter est impossible, où se relever est impensable.
Mais comment pourrais-je, bon sang ?! Comment pourrais-je sortir de ce foutu trou si chaque instant à un gout de fin ?! Je ne peux pas. Le soleil est une illusion trop lointaine, sans doute s’éloigne-t-il des sources de dépression. Je ne peux pas. Le brouillard se fait plus intense, j’ai salué la Solitude maintenant elle ne me quitte plus. Elle s’est faite trop de place dans ma vie, mon ami le Réconfort à essayer de la repousser, mais le Désespoir s’y est mêlait. Je ne peux pas. Ils rient, ils chantent, ils sourient, moi je pleure, je bois, je meurs. Je meurs d’espoir, je meurs de vivre, je meurs de croire. Je ne peux pas. La lumière peu à peu s’éteint me laissant seule moi et mon destin. Mon corps entier est léthargique, et les gens me rappellent trop mon pathétique. Je ne peux pas.
Je ne peux plus, essayer de me convaincre que demain fera soleil, qu’après la pluie règne toujours le beau temps. Ca fait trop longtemps que je l’attends. Et se mentir sur la désillusion d’une clarté future n’a jamais eu de fin heureuse. Alors j’écris. J’écris pour exister dans un monde désillusionné, j’écris pour des sourds, j’écris pour oublier le temps et mon passé et j’écris pour qu’on se souvienne qu’un 5 Juin 2010, une personne a été oublié et s’est envolé en criant Liberté.
Mais comment pourrais-je, bon sang ?! Comment pourrais-je sortir de ce foutu trou si chaque instant à un gout de fin ?! Je ne peux pas. Le soleil est une illusion trop lointaine, sans doute s’éloigne-t-il des sources de dépression. Je ne peux pas. Le brouillard se fait plus intense, j’ai salué la Solitude maintenant elle ne me quitte plus. Elle s’est faite trop de place dans ma vie, mon ami le Réconfort à essayer de la repousser, mais le Désespoir s’y est mêlait. Je ne peux pas. Ils rient, ils chantent, ils sourient, moi je pleure, je bois, je meurs. Je meurs d’espoir, je meurs de vivre, je meurs de croire. Je ne peux pas. La lumière peu à peu s’éteint me laissant seule moi et mon destin. Mon corps entier est léthargique, et les gens me rappellent trop mon pathétique. Je ne peux pas.
Je ne peux plus, essayer de me convaincre que demain fera soleil, qu’après la pluie règne toujours le beau temps. Ca fait trop longtemps que je l’attends. Et se mentir sur la désillusion d’une clarté future n’a jamais eu de fin heureuse. Alors j’écris. J’écris pour exister dans un monde désillusionné, j’écris pour des sourds, j’écris pour oublier le temps et mon passé et j’écris pour qu’on se souvienne qu’un 5 Juin 2010, une personne a été oublié et s’est envolé en criant Liberté.
Ven 11 Juin 2010, 16:40 par
Withoutdream sur L'amour en vrac
Votes concours interforum vers à lyre n°8
Bonjour à tous,
Ce concours "arc-en-ciel" a donné lieu à 3 participations. A vous de jouer, lisez ces mots, imprégnez vous de leurs teintes et votez pour ceux qui vous auront le plus touché !
Modalités :
Le règlement est toujours à votre disposition si vous le désirez.
PS :
Texte 1
Texte 2
Texte 3
L’artificier
Ce concours "arc-en-ciel" a donné lieu à 3 participations. A vous de jouer, lisez ces mots, imprégnez vous de leurs teintes et votez pour ceux qui vous auront le plus touché !
Modalités :
- Pour voter, postez à la suite de mon message « je vote pour le texte n° ## ».
- Vous avez jusqu’au 15 avril 2010 pour donner votre avis.
- Si jamais vous souhaitez changer votre vote, cela reste possible jusqu’à cette même date en m’envoyant un MP ou en éditant votre message sur le forum.
Le règlement est toujours à votre disposition si vous le désirez.
PS :
- [size=85]Pour les membres de l’équipe Vers à Lyre pensez que vous ne votez QUE sur le forum du magazine ;)[/size]
- Si vous avez écrit un texte d’un autre genre que la citation sur le thème Couleur, vous pouvez le proposer à notre appel à texte jusqu’au 31 mars (plus que 4 jours !)
- S’il y a aussi des artistes sur le forum, pour les photos, dessins, créations sur le thème Couleur, il n’est pas trop tard non plus (fin de l’appel le 31 mars aussi) et dans ce cas, rendez-vous à l’appel à image
Texte 1
Citation: |
J’écris à l’encre verte, mon envie de nature,
mon envie de m’allonger dans les herbes hautes. Rester allongée,ressentir l’herbe à mes moindres mouvements. Regarder le ciel et comptempler les nuages et leurs voluptes J’écris à l’encre blanche,les hivers enneigés. J’écris le gel, la froideur humaine. Je décris ces couloirs longs et blancs sans fin. J’ecris la maladie incurable, l’écume, la page immaculée J’écris à l’encre bleue,l’été, les calanques. J’écris mes abysses si profondes.Je décris tes yeux et mes bleux de mon ame. J’écris à l’encre jaune, le soleil,l’espoir, le renouveau. J’ecris mon combat. Je décris ma force vive |
Texte 2
Citation: |
J’aime le blanc… Le blanc pur d’un ange déchu, le blanc intouché d’une vierge, le blanc d’une jeune mariée frémissante. J’aime le blanc de ta peau qui se hérisse sous mes caresses.
J’aime le noir… Le noir ténébreux des démons, le noir inquiétant des ruelles désertes, le noir impénétrable de la nuit. J’aime le noir de tes cheveux que j’empoigne violemment. J’aime le vert… Le vert enivrant de l’absinthe, le vert mortel du poison, le vert des espoirs déçus. J’aime le vert de tes yeux effrayés. J’aime le rose… Le rose innocent des petites filles égarées, le rose honteux aux joues des prudes effarouchées, le rose odorant des fleurs du mal. J’aime le rose de tes lèvres tremblantes. Mais par-dessus tout, mon ange, j’aime le rouge de ton sang qui ne coule que pour moi. |
Texte 3
L’artificier
Citation: |
La nuit légende l’or des étoiles mourantes
Dans le bain marine de ses voiles obscurs. Les lunes sont blanches sur les nues qui s’éventent Aux marées stellaires colorant nos futurs. Quand fleurissent soudain des jardins éphémères Éclaboussant les sens de leurs effets visuels. Des fleurs éclatantes s’approprient les jachères Des champs du ciel ravis de ces bouquets pluriels. Des coquelicots s’étalent dans l’explosion Du camaïeu des bleu vociférant l’espace Le temps d’un soupir où s’imprime l’éclosion Des boutons d’or et des violettes fugaces. Et l’on voit jaillir des fontaines d’Arlequin Ruisselant de soleils déclinant les agrumes Dans l’enluminure d’étranges fruits carmins Dévorés par les flammes de dragons à plumes. L’artificier lâche ses salves de pigments Peignant sur la voûte des tableaux si fragiles Qu’ils fardent nos iris de pétales géants Dans la rémanence d’un rêve versatile... |
Un strip- tease
Belle brune, au regard captivant,
A la bouche laquée de rouge sang,
Elle attend de faire son show
un numéro très "chaud"!
Elle s’impatiente, depuis des heures,
Sa croupe commence a lui faire mal,
car elle n’a pas l’habitude de rester autant assise;
Ses bottes rouges, imitation cuir, lui donne si chaud;
Elle connait par cœur, sa chorégraphie,
Qu’il suffit de fermer ses yeux;
En ondulant son corps ;
En se redressant,
Devant tous ces hommes impatients.
La voila prête, et "s’offre" volontairement, rien quand les charmants
CARESSEDESYEUX
Sam 13 Mars 2010, 21:35 par
caressedesyeux sur Mille choses
La jalousie
Elle s’insère en moi
Comme un poison, dans mon sang.
Elle est pleine de colère, de peur... ;
peur de te perdre
Et de sentir que tu vas m’échapper.
Mais je ferai tout ce que je peux pour te garder près de moi,
Sans t’étouffer.
Malgré touts ces hommes qui te convoitent.
Chaque jour, je lutte sans cesse
de voir ce bonheur si fragile se briser.
Et chaque jour, je te prouverai que je t’aime et t’aimerai toujours.
Car tu es une fleur "naïve"
Qu’il faut prendre soin.
Et profiter, à chaque moment, de nos vies
caressedesyeux
Dim 28 Fév 2010, 18:02 par
caressedesyeux sur Mille choses
Une demande
C’est le grand soir,
je l’ai attendu depuis des semaines
Il va me faire sa demande
Le champagne est au frais................
Les petites mignardises au réfrigérateur
Des douces saveurs................
Pour nos palais assoiffés
Mais déjà je jubile
Et ne pense qu’a ce baiser
Qu’à tes mains autour de ma taille
En me serrant très fort contre ton corps.
Te voila , les mains derrière ton dos, tu me souris comme un "gamin"
Puis tu me tends un petit paquet
D’un beau ruban rouge sang
A se demander ce qu’il y aurait dedans.
Ma main tremble ,de l’ouvrir
ET mon cœur palpite très vite.
UN magnifique trésor se tient debout et majestueux
Et je n’ai que d’yeux pour lui,
Et je te dis " oui" je le veux.
CARESSEDESYEUX
Sam 27 Fév 2010, 17:00 par
caressedesyeux sur Mille choses
Lettre à magali
à Magali…
Comme à chacun de nos rendez-vous, j’avais reçu ton petit message : « suis à Nation»... Et déjà dans ma tête déjà s’égrenaient les stations qui nous séparaient encore…
Un délicieux compte à rebours pour aller te rejoindre à la sortie du métro. Puis cette attente, guettant, entre les passants pressés, l’élégance de ta silhouette… Qui de nous deux apercevrait l’autre en premier ? Ce soir là, ce fut moi, et j’en étais heureux car j’aimais à voir le changement de ton expression quand tes yeux croisaient les miens, comme si chaque fois était une première fois…
Une bise pudique dans cette foule pressée, nos mains qui se rejoignent… Quelques banalités échangées d’abord, comme pour respecter une approche à chaque fois aussi douce de nos sentiments, dont nous savions bien qu’ils iraient crescendo tout au long de cette soirée. La traversée de ce petit parc avant de rejoindre mon appartement me donne à chaque fois la même impression, celle d’un « sas » de décompression, entre le vacarme de la rue et la douceur des quelques heures que nous avions décidé de consacrer l’un à l’autre. Même le temps de cette transition méritait d’être savouré, ce que je fis en entourant tes épaules de mon bras et en glissant un baiser sur la soie de ta chevelure…
Le digicode, puis l’ascenseur… premier moment d’intimité pour te serrer très fort contre moi, sans un mot car certains silences sont si riches d’émotions… Comme pour écouter les battements de nos coeurs, comme pour mieux savourer la douceur de ton cou sous mes lèvres.
Puis un tour de clé et nous voilà enfin dans la chaleur de l’appartement… Juste le temps de te déchausser, et tu contemples déjà le Paris mouillé de pluie qui s’offre sous la fenêtre. Je m’affaire à servir le petit repas que je nous ai préparé, pour bien commencer notre soirée par un tête-à-tête délicieux de douceur.
Tu es encore à la fenêtre, perdue dans tes pensées : je me place derrière toi pour respecter ta contemplation, mais tout près pour bien sentir ton corps contre le mien, mes bras t’entourent pour éterniser ce moment de tendresse ; mes mains se posent bien à plat sur ton ventre, comme pour en capter toute la douce et chaude féminité qu’il rayonne. J’ai posé ma joue contre la tienne, pour me laisser caresser le visage par tes cheveux, et partager jusqu’au paysage que tu regardes.
Comme à chaque fois, nous jouons à deviner les monuments dont seul le sommet émerge sur l’horizon… Parisienne de toujours, tu me bats à plate couture à ce jeu improvisé. Le jour a baissé, et la Tour Eiffel scintille soudain de ses mille feux pour nous inviter à table...
Le repas est simple, comme toi, comme ton sourire. J’ai essayé de faire en sorte qu’il soit aussi délicieux, mais y parviendrai-je un jour ? Peu importe, s’en délecter ensemble décuple la jouissance de la dégustation… Un peu de vin, juste pour le plaisir d’y mouiller nos lèvres, de sentir sur la langue des arômes sensuels, un peu surprenants. J’aime ce moment exquis où nos regards peuvent se croiser, se comprendre, mais ou la table qui sépare encore nos corps nous oblige à savourer une attente sublimant le désir… Le rite de ce petit repas partagé fait pour moi complètement partie du prélude amoureux…
Tu évoques aussi ta vie quotidienne, et ses soucis ; nous avons pris l’habitude de nous les confier, de les partager, comme pour les exorciser... Et je lis parfois dans tes yeux que tu ne me dis pas tout, mais même mes questions respecteront cette limite que tu t’es fixée…
Te respecter, respecter ta liberté, accepter tes jardins secrets, et même les encourager… Te serrer contre moi sans te «posséder», te tenir entre mes mains comme on le ferait pour un verre de cristal : trop vouloir le serrer conduirait à le briser. Avec toi j’ai appris que le bonheur est ainsi : il faut savoir ne pas craindre de le poser à côté de soi en confiance, car c’est ce désir de possession qui l’étouffe à coup sur. On est ainsi certain de le retrouver sans risquer de le briser…
La soirée s’avance un peu : nous nous sommes allongés côte-à-côte. Jusqu’où irons nous ce soir, que ferons nous ? Chaque soirée est si différente, et même cette incertitude est délicieuse… Je te câline tendrement, en essayant d’être bien à l’écoute de ton corps.
Ne rien brusquer, être bien en phase avec tes désirs… Savoir les détecter, les reconnaître juste au moment où ils naissent…Savoir écouter ton souffle, entrer en communion avec toi, tout doucement… Laisser glisser tes mains sur mon corps : tu connais si bien les chemins qui mènent à mes frissons. Mes lèvres parcourent ta peau, en redécouvrant à chaque fois la douceur. Nos cuisses, nos jambes se mélangent, beau simulacre de lutte. Tu t’es laissée vaincre, sans doute as-tu deviné que j’avais envie de te délivrer un long et tendre massage. J’aime à sentir ton corps s’abandonner sous mes doigts, j’aime à laisser glisser mes mains sur ton dos, leur faire contourner ton cou par-dessus tes épaules, et ressentir dans tout ton corps le frisson que cela déclenche parfois.
J’hésite toujours, pendant que je te masse, à fermer les yeux pour mieux savourer la délicieuse sensation de ce contact, où à les garder ouverts pour contempler ton corps qui s’est maintenant totalement abandonné. J’avoue alterner un peu les deux, comme un gourmet qui, mettant tous ses sens en éveil, ne voudrait manquer aucune sensation… Je crois avoir forcé un peu sur l’huile à l’arnica qui fait luire ton dos ; c’est avec ma poitrine que je vais maintenant m’attacher à résorber cet excédent, en la faisant glisser doucement contre ton épine dorsale...
J’aime cet instant délicieux, où tes fesses rondes et fermes viennent, comme en échange, masser mon torse, mon ventre. Même les yeux clos, tu ne peux maintenant plus rien ignorer de mon excitation… Et puis je ne sais plus exactement ce qui s’est passé, un éblouissement complet… T’es-tu retournée de toi même, t’ai-je guidée en cela ? Peut être ne le sais tu pas non plus, l’union de nos êtres étant devenue soudain si parfaite… Un sentiment d’abandon total à l’autre, si doux...
J’aime aussi ce moment où tu reprends le dessus, et tu sais ce plaisir que j’ai à m’abandonner à toi. Ce n’est en rien de la soumission, c’est plus l’expérience d’une confiance réciproque absolue. Je sais que tu connais mieux que moi les chemins qui mènent au plaisir, alors je te laisse m’y conduire…C’est le bon sens, non ?
Après ce feu d’artifice qui nous laisse inanimés quelques temps, nous nous resserrons à nouveau l’un contre l’autre, enfouis sous la couette, pour communier en tendresse. Mais sans qu’il soit besoin de se le dire, nous savons que c’est un compte à rebours plus cruel qui s’est engagé maintenant, pour que tu rejoignes le métro avant le dernier passage…
L’un comme l’autre essayons de ne pas le montrer, mais tes traits sont si expressifs… Et je devine que tes yeux lisent sans doute aussi ce sentiment dans les miens… C’est en général dans ce moment que me revient notre histoire, celle d’une rencontre aussi improbable que fut la notre… Tout aurait dû normalement nous séparer, et voilà que nos différences deviennent des complémentarités admirables.
Nous allons chacun au secours de l’autre dans ses incertitudes, et je suis étonné de voir comment tu as pu faire évoluer ma vision du monde, ma vision des autres. Je me suis enrichi à ton contact, mon coeur s’est agrandi depuis que tu y es entrée. Tu as renouvelé jusqu’au sang qui coule dans mes veines, tu y as mis une nouvelle vie… Tu m’as appris à vivre à fond dans l’instant présent, moi qui ne faisais qu’échafauder des projets, me souciais toujours du lendemain… Tu m’as appris à aimer l’autre pour lui-même et non pour soi, comment pourrai-je un jour t’en être assez reconnaissant ? L’ascenseur, la nuit, le parc à traverser, puis la rue et le métro. Cette fois, nous déroulons ce petit trajet silencieusement, comme une petite épreuve nécessaire à un retour sur terre, nous qui avons passé quelques instants en apesanteur…
Curieuse impression que de dévider à l’envers un fil qui s’était enroulé quelques heures auparavant. Quelques heures de bonheur hors du temps, que toi seule sait rendre aussi belles. A la semaine prochaine, mon coeur, et prends bien soin de toi !
Comme à chacun de nos rendez-vous, j’avais reçu ton petit message : « suis à Nation»... Et déjà dans ma tête déjà s’égrenaient les stations qui nous séparaient encore…
Un délicieux compte à rebours pour aller te rejoindre à la sortie du métro. Puis cette attente, guettant, entre les passants pressés, l’élégance de ta silhouette… Qui de nous deux apercevrait l’autre en premier ? Ce soir là, ce fut moi, et j’en étais heureux car j’aimais à voir le changement de ton expression quand tes yeux croisaient les miens, comme si chaque fois était une première fois…
Une bise pudique dans cette foule pressée, nos mains qui se rejoignent… Quelques banalités échangées d’abord, comme pour respecter une approche à chaque fois aussi douce de nos sentiments, dont nous savions bien qu’ils iraient crescendo tout au long de cette soirée. La traversée de ce petit parc avant de rejoindre mon appartement me donne à chaque fois la même impression, celle d’un « sas » de décompression, entre le vacarme de la rue et la douceur des quelques heures que nous avions décidé de consacrer l’un à l’autre. Même le temps de cette transition méritait d’être savouré, ce que je fis en entourant tes épaules de mon bras et en glissant un baiser sur la soie de ta chevelure…
Le digicode, puis l’ascenseur… premier moment d’intimité pour te serrer très fort contre moi, sans un mot car certains silences sont si riches d’émotions… Comme pour écouter les battements de nos coeurs, comme pour mieux savourer la douceur de ton cou sous mes lèvres.
Puis un tour de clé et nous voilà enfin dans la chaleur de l’appartement… Juste le temps de te déchausser, et tu contemples déjà le Paris mouillé de pluie qui s’offre sous la fenêtre. Je m’affaire à servir le petit repas que je nous ai préparé, pour bien commencer notre soirée par un tête-à-tête délicieux de douceur.
Tu es encore à la fenêtre, perdue dans tes pensées : je me place derrière toi pour respecter ta contemplation, mais tout près pour bien sentir ton corps contre le mien, mes bras t’entourent pour éterniser ce moment de tendresse ; mes mains se posent bien à plat sur ton ventre, comme pour en capter toute la douce et chaude féminité qu’il rayonne. J’ai posé ma joue contre la tienne, pour me laisser caresser le visage par tes cheveux, et partager jusqu’au paysage que tu regardes.
Comme à chaque fois, nous jouons à deviner les monuments dont seul le sommet émerge sur l’horizon… Parisienne de toujours, tu me bats à plate couture à ce jeu improvisé. Le jour a baissé, et la Tour Eiffel scintille soudain de ses mille feux pour nous inviter à table...
Le repas est simple, comme toi, comme ton sourire. J’ai essayé de faire en sorte qu’il soit aussi délicieux, mais y parviendrai-je un jour ? Peu importe, s’en délecter ensemble décuple la jouissance de la dégustation… Un peu de vin, juste pour le plaisir d’y mouiller nos lèvres, de sentir sur la langue des arômes sensuels, un peu surprenants. J’aime ce moment exquis où nos regards peuvent se croiser, se comprendre, mais ou la table qui sépare encore nos corps nous oblige à savourer une attente sublimant le désir… Le rite de ce petit repas partagé fait pour moi complètement partie du prélude amoureux…
Tu évoques aussi ta vie quotidienne, et ses soucis ; nous avons pris l’habitude de nous les confier, de les partager, comme pour les exorciser... Et je lis parfois dans tes yeux que tu ne me dis pas tout, mais même mes questions respecteront cette limite que tu t’es fixée…
Te respecter, respecter ta liberté, accepter tes jardins secrets, et même les encourager… Te serrer contre moi sans te «posséder», te tenir entre mes mains comme on le ferait pour un verre de cristal : trop vouloir le serrer conduirait à le briser. Avec toi j’ai appris que le bonheur est ainsi : il faut savoir ne pas craindre de le poser à côté de soi en confiance, car c’est ce désir de possession qui l’étouffe à coup sur. On est ainsi certain de le retrouver sans risquer de le briser…
La soirée s’avance un peu : nous nous sommes allongés côte-à-côte. Jusqu’où irons nous ce soir, que ferons nous ? Chaque soirée est si différente, et même cette incertitude est délicieuse… Je te câline tendrement, en essayant d’être bien à l’écoute de ton corps.
Ne rien brusquer, être bien en phase avec tes désirs… Savoir les détecter, les reconnaître juste au moment où ils naissent…Savoir écouter ton souffle, entrer en communion avec toi, tout doucement… Laisser glisser tes mains sur mon corps : tu connais si bien les chemins qui mènent à mes frissons. Mes lèvres parcourent ta peau, en redécouvrant à chaque fois la douceur. Nos cuisses, nos jambes se mélangent, beau simulacre de lutte. Tu t’es laissée vaincre, sans doute as-tu deviné que j’avais envie de te délivrer un long et tendre massage. J’aime à sentir ton corps s’abandonner sous mes doigts, j’aime à laisser glisser mes mains sur ton dos, leur faire contourner ton cou par-dessus tes épaules, et ressentir dans tout ton corps le frisson que cela déclenche parfois.
J’hésite toujours, pendant que je te masse, à fermer les yeux pour mieux savourer la délicieuse sensation de ce contact, où à les garder ouverts pour contempler ton corps qui s’est maintenant totalement abandonné. J’avoue alterner un peu les deux, comme un gourmet qui, mettant tous ses sens en éveil, ne voudrait manquer aucune sensation… Je crois avoir forcé un peu sur l’huile à l’arnica qui fait luire ton dos ; c’est avec ma poitrine que je vais maintenant m’attacher à résorber cet excédent, en la faisant glisser doucement contre ton épine dorsale...
J’aime cet instant délicieux, où tes fesses rondes et fermes viennent, comme en échange, masser mon torse, mon ventre. Même les yeux clos, tu ne peux maintenant plus rien ignorer de mon excitation… Et puis je ne sais plus exactement ce qui s’est passé, un éblouissement complet… T’es-tu retournée de toi même, t’ai-je guidée en cela ? Peut être ne le sais tu pas non plus, l’union de nos êtres étant devenue soudain si parfaite… Un sentiment d’abandon total à l’autre, si doux...
J’aime aussi ce moment où tu reprends le dessus, et tu sais ce plaisir que j’ai à m’abandonner à toi. Ce n’est en rien de la soumission, c’est plus l’expérience d’une confiance réciproque absolue. Je sais que tu connais mieux que moi les chemins qui mènent au plaisir, alors je te laisse m’y conduire…C’est le bon sens, non ?
Après ce feu d’artifice qui nous laisse inanimés quelques temps, nous nous resserrons à nouveau l’un contre l’autre, enfouis sous la couette, pour communier en tendresse. Mais sans qu’il soit besoin de se le dire, nous savons que c’est un compte à rebours plus cruel qui s’est engagé maintenant, pour que tu rejoignes le métro avant le dernier passage…
L’un comme l’autre essayons de ne pas le montrer, mais tes traits sont si expressifs… Et je devine que tes yeux lisent sans doute aussi ce sentiment dans les miens… C’est en général dans ce moment que me revient notre histoire, celle d’une rencontre aussi improbable que fut la notre… Tout aurait dû normalement nous séparer, et voilà que nos différences deviennent des complémentarités admirables.
Nous allons chacun au secours de l’autre dans ses incertitudes, et je suis étonné de voir comment tu as pu faire évoluer ma vision du monde, ma vision des autres. Je me suis enrichi à ton contact, mon coeur s’est agrandi depuis que tu y es entrée. Tu as renouvelé jusqu’au sang qui coule dans mes veines, tu y as mis une nouvelle vie… Tu m’as appris à vivre à fond dans l’instant présent, moi qui ne faisais qu’échafauder des projets, me souciais toujours du lendemain… Tu m’as appris à aimer l’autre pour lui-même et non pour soi, comment pourrai-je un jour t’en être assez reconnaissant ? L’ascenseur, la nuit, le parc à traverser, puis la rue et le métro. Cette fois, nous déroulons ce petit trajet silencieusement, comme une petite épreuve nécessaire à un retour sur terre, nous qui avons passé quelques instants en apesanteur…
Curieuse impression que de dévider à l’envers un fil qui s’était enroulé quelques heures auparavant. Quelques heures de bonheur hors du temps, que toi seule sait rendre aussi belles. A la semaine prochaine, mon coeur, et prends bien soin de toi !
Lun 14 Déc 2009, 11:37 par
piertiteuf sur La déclaration d'amour
Souffrance
Quand serre qui ronge, lien qui dessert
Il y a le monde qui court et s’anesthésie
Il y a le monde qui souffre et ne court plus
La pointe du couteau de ma langue
A tracé un sillon sur ton cœur
Le sang coule mais les larmes ne viennent pas
Ta pauvreté a touché ma misère
Ma main chaude a prise la tienne froide
Ta peur et ton angoisse ont rencontré
La douceur de ma tendresse
Tu veux crever le vide qui te fait souffrir
Mais ta chair reste blessure
Ce que tu ne digères plus
Tu le vomis de tout ton être
Ton regard fixe ton nombril
Et tu veux changer le monde
Stop – arrêt sur image
On crie, on meurt
Au cœur du silence
L’adulte doit retrouver l’enfant
L’enfant doit devenir adulte
La flèche de ma prose
Touchera le cœur de l’homme
Il y a le monde qui court et s’anesthésie
Il y a le monde qui souffre et ne court plus
La pointe du couteau de ma langue
A tracé un sillon sur ton cœur
Le sang coule mais les larmes ne viennent pas
Ta pauvreté a touché ma misère
Ma main chaude a prise la tienne froide
Ta peur et ton angoisse ont rencontré
La douceur de ma tendresse
Tu veux crever le vide qui te fait souffrir
Mais ta chair reste blessure
Ce que tu ne digères plus
Tu le vomis de tout ton être
Ton regard fixe ton nombril
Et tu veux changer le monde
Stop – arrêt sur image
On crie, on meurt
Au cœur du silence
L’adulte doit retrouver l’enfant
L’enfant doit devenir adulte
La flèche de ma prose
Touchera le cœur de l’homme
Mer 17 Juin 2009, 17:12 par
coupdecoeur sur Mille choses
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
(by Jane Birkin)
Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
que le ciel azuré ne vire au mauve
penser ou passer à autre chose
vaudrait mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
comme une petite souris dans un coin d’alcôve
apercevoir le bout de sa queue rose
ses yeux fiévreux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
avoir parfois envie de crier sauve
qui peut savoir jusqu’au fond des choses
est malheureux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
dis-moi que tu m’aimes encore si tu l’oses
j’aimerais que tu te trouves autre chose
de mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
que le ciel azuré ne vire au mauve
penser ou passer à autre chose
vaudrait mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
comme une petite souris dans un coin d’alcôve
apercevoir le bout de sa queue rose
ses yeux fiévreux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
avoir parfois envie de crier sauve
qui peut savoir jusqu’au fond des choses
est malheureux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
dis-moi que tu m’aimes encore si tu l’oses
j’aimerais que tu te trouves autre chose
de mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
Sam 16 Mai 2009, 22:31 par
dolce vita sur Citations
Aimer je sais le dire.. mais que je ne sais m'en servir
avant de lui dire cela j’ai le cœur qui bat , mais je me lance.. de toute façons j’ai le cœur trop lourds pour garder cela pour moi plus longtemps
Coucou ’tite chate
Tu a ptit cœur écarlate,
tu a tellement envie d’aimer
que le mien arrete de battre.
Fais une pause dans tes malheurs passés.
Écoutes mon âme dans le sang se débattre.
Tu a tant soupiré.
Tu a tant recherché.
Que de mon reconfort
tu ne voyais que l’homme fort.
Que de mon amitié
tu ne voyais que la surface.
Ne peux tu oublier,
le mal de cette impasse
Faut il que s’efface mon cœur?
ou me laissera tu grandir ton bonheur....
voila je me suis voulu ton ami, et je me suis épris de toi
Coucou ’tite chate
Tu a ptit cœur écarlate,
tu a tellement envie d’aimer
que le mien arrete de battre.
Fais une pause dans tes malheurs passés.
Écoutes mon âme dans le sang se débattre.
Tu a tant soupiré.
Tu a tant recherché.
Que de mon reconfort
tu ne voyais que l’homme fort.
Que de mon amitié
tu ne voyais que la surface.
Ne peux tu oublier,
le mal de cette impasse
Faut il que s’efface mon cœur?
ou me laissera tu grandir ton bonheur....
voila je me suis voulu ton ami, et je me suis épris de toi
Lun 06 Oct 2008, 11:55 par
nickos sur La déclaration d'amour
Ecrire sur sang
Just jealous, Panser tes blessures, Petite histoire d'une poupée...., Un heureux hasard, Il ne verra jamais la mer., Rira bien qui rira le dernier !, Est ce que ce monde est sérieux ?, Votes concours interforum vers à lyre n°8, Un strip- tease, La jalousie, Une demande, Lettre à magali, Souffrance, Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve, Aimer je sais le dire.. mais que je ne sais m'en servir,Il y a 119 textes utilisant le mot sang. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
- La séduction
- Amour internet
- La ballade amoureuse
- La première fois
- Un monde parfait
- Citations
- Le grimoire d'amour
- Les liaisons sulfureuses
- L'amour en vrac
- Parutions
- La vie à deux
- Histoires d'amour
- Articles
- Parler d'amour
- Mille choses
- Annonces
- La déclaration d'amour
- L’amour fantastique
- Textes à jalons
- Exercices de style
Derniers textes
Le Dim 08 Août 2021, 15:15 par martin
Le Jeu 05 Août 2021, 14:40 par martin- A la poursuite de milou
Le Dim 01 Août 2021, 14:52 par martin - Noel
Le Sam 31 Juil 2021, 23:34 par martin - Sentir les printemps
Le Mar 17 Mars 2020, 13:45 par caressedesyeux - Haiku
Le Sam 08 Fév 2020, 15:10 par caressedesyeux - Délivrance( suite du texte je m'en vais)
Le Mer 11 Déc 2019, 14:29 par caressedesyeux - Les roseaux
Le Ven 05 Avril 2019, 18:24 par caressedesyeux
Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
Livres recommandables
Cinquante nuances de Grey JC Lattès | |
Journal intime de mon sexe | |
Le Parfum Le Livre de Poche | |
Les Principes d'Erthy Editions le Cercle | |
Itinéraire d'une scandaleuse | |
Éloge des femmes mûres: Les souvenirs amoureux d'András Vajda Folio | |
Des désirs et des hommes | |
Le Joyau Blanche | |
Grammaire érotique La Musardine | |
Infidèles : Nouvelles érotiques J'ai lu |
Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres
La citation d'amour
La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.
Qui est en ligne ?
- Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
- La date/heure actuelle est Mar 21 Jan 2025, 05:54
- Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
Nous avons 1234 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher - Il y a en tout 224 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 224 Invités et 0 Bots [ Administrateur ] [ Modérateur ]
- Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 357 le Jeu 21 Nov 2024, 19:25
- Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
Bots : Aucun - Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes