Valeurs de jugement sur la barque sociale

Bonjour,

Bien sois à l’aise avec ton texte et tes positions, et lis moi avec beaucoup de douceurs, je n’ai pas mentionné que ce texte est « sans fond » bien au contraire, ce texte puisqu’il m’a fait réagir serait sujet à débat avec un gros fond à bien des niveaux dans une thèse sur l’égo de dépendance amoureuse. Je ne suis pas dans le genre très subtile quand on implique un enfant dans ce genre de circonstances, alors je commente bien sûr. Qui ce sera peut-être utile à une quelconque autre, vu le manque d’instructions familiales dans notre éducation.

C’est un excellent texte, j’aurais été incapable de l’écrire, qui démontre bien malheureusement une situation que je qualifierais presque chronique au niveau social. J’ai bel et bien mentionné « son fond » ou son arrière fond si on préfère... Un enfant c’est sérieux et comme on ne les écoute pas beaucoup ces enfants, bien j’ai un regard voyons-nous et je vis dans un pays ou on est libre de s’exprimer. Un enfant on le fait parce qu’on a un projet dans notre vie à lui offrir et surtout pas, dieu non, surtout pas, sur un petit coup d’hormones sexuelles, qui nous fait dire ‘je t’aime’ après avoir baiser avec un mec qui prend la poudre d’escampettes tout de suite après, mais enfin bien sûr je ne changerai pas le monde ni celles qui n’ont pas appris à regarder ce qui s’y passe pour offrir une meilleure vie à son enfant. On a quand même des responsabilités comme femme. Enfin le monde tourne comme il se retourne. Parce que même à la relecture de ce texte je n’ai pas vu d’amour dans cette femme mais un problème, alors là à lui faire un enfant sur un coup de tête. Ben non! Faut la soigner avant.

Voilà!
Si on ne me boycotte pas,
à l’aise de nous relire.

mOTSaRT
oh
Jeu 03 Juin 2004, 17:27 par mOTSaRT sur L'amour en vrac

Elle et lui

Elle l’a eu au téléphone ce soir. Il a une voix douce qui lui plait.
Elle ne pas comment il est, ils ne se sont parlés que par écrans interposés, mais elle ne s’en inquiète pas. La voix lui dit qu’il veut la voir, la rencontrer, lui parler « pour de vrai ». Elle ne pas comment elle a accepté, elle a reposé le combiné, il est trop tard pour reculer. Ils doivent se voir demain en début de soirée pour aller prendre un verre comme il l’a suggéré. Au moins, cela ne durera pas longtemps.

Cette nuit, elle ne s’endort que très tard, elle est fébrile, impatiente, excitée, anxieuse. Ils se sont dit beaucoup de choses, peut-être même beaucoup trop de choses à bien y réfléchir...

Que va-t-elle porter ? ? Horreur, choix fatidique ! Elle que tout ce qu’elle fera sera disséqué, interprété, analysé , elle le , elle le connaît, il est comme elle.

Elle choisit un haut noir ajouré et un pantalon gris souris. Elle qui ne porte que des strings veut mettre une culotte, elle en choisit une très sage mais très vite elle l’enlève, ça sera un string comme d’habitude et tant pis s’il se méprend sur ses intentions.
Trouvant que cela manque de couleur, elle embarque l’écharpe abricot offerte par le dernier en date.

Elle sort très en retard comme toujours, voit son reflet dans une vitre, décidément cette écharpe fait vraiment mémé, elle la tasse en toute hâte dans son sac.
Elle rentre dans le café où il lui a donné rendez-vous. Elle ne pas à quoi il ressemble, mais dès son entrée, un seul regard s’est porté sur elle ; c’est lui, elle en est sûre. A la quantité de cendres qu’il y a dans son cendrier, elle devine qu’il a du arriver très en avance et qu’elle, est très en retard. Ils se saluent comme de vieux amis mais elle est troublée, elle bredouille quelques mots d’excuse inintelligibles. Mon dieu, où est passée son éloquence, cet art du verbe qu’elle excelle avec lui ! Elle se sent toute petite, insignifiante devant cet homme qui la regarde d’un air amusé.

Il a l’air détendu, rompu à ce genre de rencontres, peut-être même un peu blasé, pense-t-elle, il est dans son élément, dans son bain...
Soudain tendue, blessée dans son orgueil par tant d’aisance, elle déclare qu’il est temps pour elle de partir, prétextant l’achat d’un malheureux « dictionnaire du langage amoureux ». Elle est désolée pour elle-même, elle n’a rien trouvé de mieux, où a-t-elle trouvé ça? ... l’achat d’un dictionnaire amoureux... tu es pitoyable, ma grande, se dit-elle.

Il la regarde sans rien dire, il qu’elle ment, elle ment mal ; mais tant pis, cette fois il fera semblant d’y croire.
Il veut bien y croire car elle lui plait, il la trouve très sûre d’elle, contradictoire telle qu’il la retrouve sur son écran, il est charmé par le pétillement de ses yeux, par sa volubilité désordonnée et par la flamme qu’elle met dans ses mots... rien à voir avec celles qu’il a déjà rencontrées.

Il lui tend un petit paquet et lui demande de ne l’ouvrir qu’une fois chez elle.
Dedans, il a mis une clef et son adresse, il l’a préparé dans l’après-midi, et n’a cessé de penser, pendant qu’elle lui parlait, au moment où il lui donnerait cette clef qui veut dire beaucoup. Pour lui, elle signifie vous me plaisez, je suis séduit, je m’en remets à vous, vous m’intimidez, je n’ose vous demander de venir me voir, j’ai peur de votre refus, prenez cette clef et soyez maître de mon destin.


Elle rentre chez elle, elle a fui, elle est lâche. Quelle idiote ! pense-t-elle.

Elle a faim, terriblement faim, elle est épuisée par l’émotion et par le jeûne subi de cette journée. Ce soir ce sera « Couscous » pris chez le traiteur au coin de la rue.

Elle ouvre sa porte et soudain l’effervescence retombe. Son premier réflexe est de se diriger vers son bureau et de reconnecter son PC, geste mille fois répété, source de ce qu’elle considère déjà comme une désastreuse rencontre.

Elle repense au paquet tendu, cherche dans son sac le mystérieux cadeau, aiguille perdue dans une meule de foin parmi l’écharpe, les kleenex, les trois stylos, le téléphone, l’agenda, le baume à lèvres, le miroir de sac et le portefeuille.

Elle ouvre le paquet et découvre une clef et une adresse. Son adresse à lui ! la sienne ! Elle regarde stupéfaite par la découverte et interloquée quant au sens qu’elle doit donner à tout ça.

Ne sachant que penser, elle repose l’étrange cadeau et va dîner. Elle y pensera plus tard.

Il rentre chez lui, il a l’estomac noué, il fond pour elle... Il s’en veut d’avoir si peu parlé, d’avoir été réservé, froid. Il aurait dû la retenir intelligemment, sans la brusquer, il lui aurait alors parlé comme il le fait habituellement avec elle. Elle ne viendra pas, il en est sûr, il a été en dessous de tout. Elle va lui rire au nez. Jamais, il n’aurait du faire ce qu’il a fait. Tant pis, il est trop tard, rien à regretter, ce qui est fait est fait.



Elle s’est endormie devant sa télé, elle n’a pas pensé, elle dort du sommeil des justes.
Lui y repense, il s’est connecté comme tous les soirs ; il la cherche, elle n’est pas là, son écran demeurera silencieux, elle le boude, elle lui en veut, elle a raison de le faire, se dit-il.

Elle se réveille tôt ce dimanche, remise de toutes ces émotions, sa première pensée va vers lui, elle repense à cette rencontre, elle a été d’une piètre performance, lui aussi, sans brillance, ni éclat. Elle revoit ses yeux, ses mains, c’est drôle elle avait occulté tout cela quand ils étaient face à face.
C’est décidé, il lui plaît ce Monsieur aux habitudes étranges, au regard amusé, à l’éloquence muette.

Elle passe en hâte sous la douche, avale le café brûlant, s’habille et sort. Elle connaît ses habitudes par cœur, elle qu’il se réveille tard le dimanche.

Son cœur bat la chamade, elle est folle d’aller chez ce type, mais elle ne reviendra pas en arrière... Café/croissants, cela fait un moment qu’elle lui promet d’arriver un matin par surprise chez lui, comme si elle avait deviné son adresse. Il n’habite pas loin, ça elle le savait.

Elle y est... il est encore temps de faire machine arrière, mais elle n’est pas de ce genre de filles ; elle y va reprenant contenance, dans le miroir de l’ascenseur, elle croise son propre reflet, ça va elle n’a pas l’air paniqué.

Elle glisse la clef dans la serrure, appuie sur la poignée, la porte s’ouvre... elle retient son souffle, pas un seul bruit dans l’appartement. Elle pose les croissants sur la table et se dirige vers ce qui doit être la chambre, elle s’approche de lui sur la pointe des pieds... elle le regarde en silence, il dort, elle ne veut pas le réveiller, elle se penche doucement sur lui et l’embrasse au coin des lèvres. Il ouvre les yeux et lui sourit, il est heureux.
Mar 01 Juin 2004, 17:30 par personnel.et.confidentiel sur Amour internet

Le Célibataire endurci !

Comment apprivoiser un célibataire endurci ?

Surprise! Le célibataire endurci cru 2004 est tout à fait séduisant. Pour préserver son indépendance d’esprit et sa liberté enivrante il choisit délibérément une vie solo. Il n’est pas foncièrement opposé à la notion de couple, mais entend bien y fixer une certaine limite.

Sa dernière compagne habitait à New York ou à Londre; il trouvait cette situation bien commode. La relation à distance ne lui donnait pas l’impression d’être pris au piège. C’est peut-être un entre deux confortable.

Son caractère idéaliste, c’est ce qui plait chez lui, cet air absorbé, cette tendance à zapper les aspects noueux de la réalité. D’autres vont nous bassiner avec leurs trophées professionnels, lui s’intéresse à l’humain, sa vie, son œuvre, ses revendications. Et comme tout idéaliste, son désir est un désir d’obstacles. Alors semez un petit parcours avec des petites embûches dissuasives, déployez vos charmes, vos facettes d’exigences idéalistes. Car nous aussi on préfère peut être une relation à la Sartre et de Beauvoir.

Prolongez la féerie de la découverte. Rando, Ciné, Pub fun, dîner accompagné d’un bon Brouilly... Et quand heureuse femme nous l’avons bien séduite, continuez à progresser dans cet accrochage inconscient.

Il ne pas trop pourquoi vous lui plaisez, alors installez-le dans cette relation sans qu’il s’en aperçoive. Une bonne tactique consiste à garder la relation secrète. Un jardin privé provisoire dont on tirera une excitation romanesque.

Et oui le célibataire endurci a besoin de temps. Sensible, cœur exquis, et surtout caractère entier. Jusqu’à présent son emploi du temps, ses centres d’intérêt multiples lui ont toujours donné de bonne raisons de ne pas s’engager. Pas de problème pour une relation épisodique. Sa devise « Ne pas se laisser submerger » donc c’est à nous d’aller vers lui.

Après la 1ere nuit d’amour, c’est alors le choc de deux micro cultures personnelles. Au lieu de nous mettre une couronne de roses, il peut devenir mutique. Cherchez pas, il fait son deuil de son « vieux soi ». Cette nuit de désir fou laissera place à un besoin d’indépendance, il se sent coincé, obligé de partager sa couette.

Et si il s’est décidé d’aller faire quatre heures de VTT en forêt, c’est qu’il veut rétablir son équilibre psychologique.

Désespérons pas, le célibataire endurci est un crocodile à la peau dure mais au cœur tendre.

Muse
Dim 30 Mai 2004, 07:01 par Muse sur La vie à deux

La fracture

(La fracture autre version)

La fracture

Il a débarqué son âme comme on saute d’un train
Il a roulé des émotions de lui-même jusqu’à elle
Il avait bien des écorchures mais sauf le coeur
Rien de cassé
Elle a ramassé les morceaux
A sorti ses mots,
A pris la colle de ses larmes sucrées
Et
A recollé les morceaux trouvés
Lui il s’est laissé faire sans vraiment le vouloir
Il l’aimait quand même
Elle est restée longtemps à veiller sur son coeur
Qui quelle résonance il en sortirait
Après un moment...
Le coeur...
S’est mis à respirer petit à petit
comme un amour d’océan...
Le coeur guéris...
Elle savait...
Que le coeur vivrait...
Bien d’autres amours....

mOTSaRT
Ven 28 Mai 2004, 02:01 par mOTSaRT sur La vie à deux

with or without you

Regarde la tristesse dans mes yeux
Ces pierres qui pleurent dans les cieux
La recherche du bonheur, un voeu pieux
Pour celui dont le coeur sonne creux
Regarde dans le miroir de mes yeux
Tu y verras un monde monstrueux
Les aigreurs d’un homme déja vieux
Qui de toute sa vie est devenu honteux

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi

Ecoute ma voix qui s’asphyxie
Quand à mes beaux sentiments décrépis
J’impose un rythme tout en ralenti
Pour accorder à mon âme le répit
Ecoute la voix de l’insoumis
Celui qui préfère renier ses envies
Plutôt que vivre pleinement une vie
Quitte à faire une ou deux conneries

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi

Lis mes écrits sur les murs gravés
Des mots posés là pour exorciser
Des maux impossibles à évaporer
Les poids que la nature a accroché
Lis mes écrits doucement exprimer
Les errances d’une bête traquée
Qui qu’une fois perdu et oublié
Le temps jamais ne peut se rattraper

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi
Quel que soit mon moyen d’expression
j’arrive toujours à la même conclusion
Celui là va à celle que je laisse derrière moi...

La tulipe...en minuscule
Sam 22 Mai 2004, 20:51 par la_tulipe_noire sur L'amour en vrac

La grosse pluie

La grosse pluie

Sous l’une de ces grosses pluies …
Elle court sous les larmes…

Sa tendresse de toujours s’en va…

Elle pousse la porte vitrée…
Se dirige exactement là où il faut…
Elle comment…
Elle cherche du regard

L’entrée d’une pièce…

… elle l’aperçoit…

DIEU! …

Quelle tristesse…
Quel désoeuvrement
Cet environnement…

Sale…

Abandonné,

Casé…

Numéroté,

Diagnostiqué…

Ouf !!

La tendresse s’avance se penche et dépose des baisers…
Les bras s’ouvrent, se serrent…
C’est la chaleur dans un lit qui n’en est pas …
Les mots prennent du temps à venir…
Il y en aura… mais avant……
…la tendresse à savourer…
À s’offrir en cadeaux précaires mais certains…
Les larmes s’entremêlent…
Les corps s’abandonnent…

DIEU!

Puis les corps se quittent sans se quitter…
les yeux se mangent…

l’amour…

durable… éternel…

--------------

Tu es debout au pied d’un lit blanc…
Des machines qui dérangent…
Des liquides étrangers qui dégoulinent dans une veine de plastique…

Tu ouvres bien grand le moment… UNIQUE…

Tu surveilles la vie… son terme…

Tu penses aux cadeaux… les souvenirs…

Doux parfums
Secrets de coeur
Odeurs chaudes des corps
Bouffées de sieste

Précieux souvenirs
Fêtes d’amour
Ambiances taquines
Parfums sauvages

Maisonnées fougueuses
Caresses, caresses
Caresses de soleil
Caresses encore

Pages parfumées
Cadeaux partagées
Accolades consolantes
Enlacements confidences

Fleurs surprises
Embrassades généreuses
Douceur du regard

Douces visions

Beauté

La lumière, les nuances

Toile de la vie
Toiles de vie

C’est juste de l’amour


La fin…


Aucune attente... du moins c’est ce qui m’a semblé.
On l’installa sur une table d’aluminium chauffée.
On me demanda de rester…
On m’instruisit de la nécessité des examens…
…les plaintes se faisaient faibles et pénétrantes.

Je posai des questions…

Puis le diagnostic…

... Le moment qu’on voit venir arrive…
Il n’y a rien à faire…
On toujours ces choses-là….
Plus d’espoir de revenir en arrière…

Caresses arrachantes

Alors, on voit son chagrin scruter en soi d’autres chagrins….

Les images sans soleil, les images de pendule, les images sous la pluie….
... Les images... Les images...
Tout s’est vite passé…

Puis je suis rentrée...


... SEULE ...
Ven 14 Mai 2004, 03:31 par mOTSaRT sur Un monde parfait

Des années de vie à deux solitaires !

6 ans...
Bientôt 6 ans pour finalement se rendre compte que l’autre n’y trouve pas son compte. Que l’autre n’en fait toujours qu’à sa tête, ne partagent toujours pas vos plaisirs, préfèrent l’avis de ses amis que le vôtre, préfère sortir en solo en bordure d’une solitude de mal-être, ne prends pas la main tendue, n’accepte aucune concession…
6 ans et 2 mots d’excuse pour outrages à l’Amour.
6 ans et ses caprices passés sous chantage, sinon...

Aujourd’hui, je ne sais plus.
Peut-on rester ensemble 6 ans dans l’erreur de l’Autre si inconstant ?
N’est-ce-qu’une phase? Comment avancer quand j’ai l’impression qu’en 6 ans RIEN n’a évolué, ou tellement peu, ou trop lentement..
Pour la première fois, j’imagine refaire ma vie avec quelqu’un d’Autre. Je m’imagine vivre autrement, être enfin écouté, entendu, compris.

"On ne peut pas changer l’Autre", mais si l’Autre est destructeur, ou tout simplement paumé dans son être solitaire qui ne pas, ne plus. N’est-ce-pas nécessaire de s’accrocher, de sauver l’Autre ? Ma moitié.
Ou n’est-ce que 6 ans de rèves et d’illusions, c’est tout.
Jeu 06 Mai 2004, 18:22 par Albator sur La vie à deux

De son côté à lui...

Les cheveux en bataille rejetés sur les épaules
ELLE est assise en tailleur sur le sol
Une feuille sur ses genoux, elle grifonne
Quelques phrases, quelques pardons, quelques je t’aime

Le coeur palpitant terré dans sa piaule
IL l’observe par dessus la rue, découvre son atoll
Suit le tracé de ses lettres, envie celui à qui elle se donne
Suit le tracé de ses lèvres, déteste cet être suprême.

Un mot qui se répète sans cesse, sans répit
ELLE voudrait qu’il le comprenne, le reprenne
Comme une même chanson, une promesse à jamais
Lui envoyer cette lettre, pour une fois, oser.

Une déchirure qui s’éternise, qui le ternit
IL voudrait qu’elle s’eprenne, le retienne
Comme une moitié, un toujours désormais
Lui avouer qu’il l’aime, pour une fois, traverser

Un soupir, encore, qui s’enfuit
ELLE n’en peut plus de celui qui vit
De l’autre coté de ses fenetres,
Qui jamais ne l’a vue, ignore l’emoi qui l’habite

Une envie, encore, qui l’envahit
IL n’en peut plus celle qui sourit
Tout au fond de son être
Qui jamais ne le voit, ne qu’il existe

ELLE a tourné son visage, IL l’a vue
ELLE a regardé ses fenêtres, l’a apercu
ELLE a fermé les yeux, l’a occulté
IL a espéré encore, rêvé...
Du bout des lèvres, IL lui: " Attendez..."




Un murmure dans le silence s’est fait entendre
Un frisson qui vient la pourfendre
Comme une vibration suave et tendre
Provenant d’un autre antre

Un dégoût monte de son ventre
Un revers qui lui donne envie de se pendre
Comme une brulure qui le réduit en cendres
Provenant de ce secret qu’elle doit apprendre ...
Mer 05 Mai 2004, 17:20 par la marquise de sade sur La séduction

Voyage au pays des elfes

C’était une aube magnifique, qui n’avait rien à envier au plus beau des couchers de soleil. Le ciel s’illuminait de toutes les teintes de violet jusqu’au rose, une aube laissant deviner une belle journée ensoleillée.

Lilou, princesse du pays des papillons, voletait de-ci de-là au dessus des fleurs d’un magnifique jardin dont les senteurs se réveillaient tout doucement sous la chaleur naissante du soleil... elle était belle ce matin, très en forme et chantonnait tout en passant d’une fleur à l’autre; se désaltérant sur les pétales veloutées d’une belle rose pourpre.

Elle choisit un beau lys blanc au parfum envoûtant pour faire sa toilette. Au même moment, Yanis roi des Elfes cherchait quelque nourriture pour son petit déjeuner. Il entend la voix cristalline de la divine princesse et cherche à voir d’où vient cette douce musique, il la voit, touché par tant de grâce, il se pose sur le pommier en fleur qui surplombe la belle.

Il est ému par la beauté de la femme papillon, c’est une jolie jeune femme au corps de jolies proportions, de longs cheveux noirs encadrent un visage à l’ovale parfait, de grands yeux violets illuminent son regard bordé de longs cils; une bouche pulpeuse, finement ourlée du plus beau rose, un joli nez un peu retroussé et fin.

Elle est nue comme toutes les femmes de sa race, nue, sauf une ceinture de fleurs joliment tressée qui descend, pudiquement, sur son pubis. Elle se lave, ignorant que quelqu’un la regarde, d’une pétale de fleur, elle se savonne le corps, elle s’attarde sur ses beaux seins généreux qui dardent leur pointes sous la caresse. Elle descend et c’est au tour de ses longues jambes...interminables au galbe parfait...elle déploie ses grandes ailes finement ciselées...quel chatoiement de couleurs...du bleu foncé au mauve, de petites touches de rose aussi et le tout pailleté d’argent...elle les fait battre tout doucement pour les sécher.

Yanis ne bouge plus, il respire à peine, la belle l’émerveille. Son corps commence à vibrer à la vue de tant de sensualité. Le battement des ailes lui envoie une bouffée de son doux parfum. Oh, comme il la désire! Il faut qu’il l’approche, mais comment faire? Il ne veut pas qu’elle puise deviner qu’il l’a épiée en un moment si intime.

Il prend son envol et va se poser un peu plus loin, priant pour qu’elle passe devant lui. La belle n’est pas sotte, elle l’a vue du coin de l’œil se poser sur l’arbre elle l’a trouvé si beau que troublée elle s’est laissée regarder.

Elle se tourne, se cache derrière le feuillage luxuriant des ancolies et l’observe à son tour, il s’affaire dans la cueillette de baies appétissantes, hum, elle a faim elle aussi. Aussi blond qu’elle est brune, il porte les cheveux longs sur la nuque et frisés, il a de magnifiques yeux bleus. Son corps n’a rien à envier aux sportifs de la Grèce antique. Ses muscles roulent sous l’effort et il arbore de beaux abdominaux bien dessinés. Il porte juste un pagne fait de feuilles fraîches, ses cuisses laissent voir sa puissance de male. Ses ailes repliées laissent deviner leur beauté, elles sont colorées de multiples dégradés de bleus et pailletées de jaune et d’or.

Elle le regarde surprise de ces sensations inconnues qui montent en elle. Quelle est cette chaleur au fond de son bas ventre qui irradie en elle un plaisir naissant. Elle s’avance effrontée, que faire, que dire? Elle ne veut pas le perdre! Il s’immobilise, il lui tourne le dos mais sent sa présence, il ferme les yeux, les sens en éveil, il la respire, perçoit son odeur de Lys. Il se retourne tout doucement, et si elle disparais, si elle n’était que mirage?

Ils sont face à face, plus de bruit, plus de pépiement d’oiseaux comme si la nature retenait son souffle, étonnée par tant de beauté réunie...Il lui sourit s’attendant à tout moment qu’elle s’évanouisse , simple illusion. Elle lui répond et il alors qu’elle est bien réelle. Le soleil complice les illumine de sa chaude lumière. Il se penche, ramassant une fleur, orchidée assortie à ses yeux et s’approche tout doucement la lui accrocher dans les cheveux...ils n’échangent aucun mots, ils sont superflus. L’air vibre d’amour et de désir autour d’eux.

Elle lui tend la main et il la prend, l’attirant vers un lit de mousse, moelleux tapis où ils s’installent. Ils piochent chacun à leur tour dans la provision de baies sucrées se donnant la becquée tour à tour. Il glisse les doigts dans sa bouche, elle lèche les délicatement le regardant droit dans les yeux. Elle en fait de même; il attrapé sa main et l’embrasse au creux de la paume, du poignet, de l’avant bras, du coude, sur l’épaule, au creux du cou. Il lui susurre des mots d’amour au creux de l’oreille, doux langage qui la trouble au plus profond de son être.

Elle ferme les yeux, s’allonge et s’abandonne à ses caresses. Il n’est que force et se fait douceur, la caressant partout de ses larges mains; elle se cambre sous le plaisir qui l’envahie. Ses mains partent du cou et descendent en coupe sur les seins tendus, il agace les deux pointes de ses pouces et index, les faisant rouler. Elle gémie et ça l’excite, son sexe vient se dresser d’un cran de plus...ohhh, ces seins ! il les palpe, les savoure, prenant les pointes dans sa bouche tour à tour, elle est si cambrée qu’il passe un main sous ses reins pour les caresser.

Il touche la naissance de ses fesses, sa peau est une merveille de douceur. Ses mains sont comme aimantées, il ne pourra plus la lâcher. Il descend encore plus bas sans cesser de l’embrasser, déposant des coups de langue de-ce de-là, glissant le bout de sa langue dans le nombril. Il est sur ses cuisses prenant bien soin d’en éviter le centre, préférant la faire languir un peu. Elle écarte les jambes lui signifiant qu’il est temps de butiner son bouton d’amour. Soit, il s’y dirige avec une lenteur calculée, il y est; mon dieu, elle est si mouillée, quel divin nectar, la reine des fleurs. Il en écarte les pétales veloutées et va s’y enivrer. Son sexe est tellement dressé qu’il lui fait mal, il n’a jamais désiré quelqu’un comme elle.

Ne pas s’affoler, il faut l’honorer comme il se doit. Il prend son bouton en bouche et le tête tout doucement., il le lâche, tourne autour, lèche la surface de son sexe émoustillé, il veut la pénétrer de sa langue et , surprise, la belle est vierge! Très ému par le cadeau qu’elle lui fait, il s’applique à la caresse, il ne veut pas la blesser; la sentant pas loin de l’orgasme, il retourne vers son clitoris et d’un doigt doux et chaud s’active sur le petit gland dressé.

Elle resserre les jambes et secouée de soubresaut se met à pousser des petits cris plaintif de jouissance extrême. Ohhh, cette vague de chaleur soudaine qui l’envahie des pieds à la tête, elle n’aurait cru pareille sensation possible, elle vole mais ne se sert pas de ses belles ailes, elle plane dans le soleil sentant sa lumière et sa chaleur.

Il la prend dans ses bras, la laissant savourer la jouissance, il l’accompagne dans sa descente sur terre en la berçant et en lui disant des mots doux. Elle se sent si bien, elle veut le caresser à son tour, elle ne comment faire pour donner du plaisir à un homme, elle fait confiance au désir qu’elle a de le toucher, de l’embrasser. Elle le caresse comme il l’a caressé, sans précipitation, elle découvre son sexe un peu inquiète de ce qu’elle voit.

Le gland est énorme sous le puissant désir qu’il a d’elle, gorgé du plus doux des sucs, elle le veut dans sa bouche. Elle le déguste, elle aime son goût et sa douceur. Humm ! elle ne s’en lasse pas, le faisant sortir de sa bouche pour mieux l’aspirer à nouveau, elle en est gourmande, elle le lèche, s’attardant sur le prépuce puis sur le méat, étonnée de la saveur sucrée de la goûte qui y perle, elle monte et descend, l’engloutissant de plus en plus profondément;

Elle masse ses deux belles boules et les lèches aussi goulûment. Il est comme fou sous sa caresse et bredouille des mots sans queue ne tête. Elle a de nouveau envie de lui, envie qu’il la pénètre malgré la peur de la douleur. Elle vient donc s’allonger à ses côtés et d’une voix rauque d’où on sent tant d’émotions elle lui dit:


- "fais-moi l’amour mon coeur, fais-moi femme".

Tant de douceur, de désir et d’abandon le tétanise, son sexe pourtant bien dur, se raffermit encore! Il se positionne au dessus d’elle, choisissant une position pas bien originale mais dans laquelle il pourra maîtriser toute sa fougue. Il place son gland à l’entrée de son puits d’amour, dont il allait être le premier visiteur. Lentement, sans à-coup, il commence à s’introduire dans ce fourreau de soie dont la chaleur et la moiteur trahit le plaisir qu’il lui donne.

Lorsqu’il fût au contact de la fine membrane qui protége l’entrée, il cesse la progression pour qu’elle se détende, elle le saisit aux hanches dans un geste d’acceptation totale et puis tout doucement, il appuie pour franchir cette barrière de chair. Dans un petit cri, elle l’enlace et comme il ne bouge plus, craintif, elle l’encourage avec un râle de plaisir.

Alors, il accentue ses mouvements et en quelques va et viens la fait devenir femme, ils gémissent de concert, s’accordant dans cette danse du plaisir. Ses puissants coup de reins les amènent au portes du plaisir sentant sa jouissance monter, il déplie ses grandes ailes, les couvrant à tous deux de poussière dorée et c’est à ce moment là qu’elle atteint le plaisir pour la deuxième fois en sentant sa chaude semence l’inonder au plus profond de son corps. Une nuée de papillons multicolores prend son envol mais bien moins haut que là où se trouvent Yanis et Lilou.

Si vous vous levez, à l’aube, un de ces jours, au moment où le ciel se pare de mille teintes, vous les verrez certainement voletant main dans la main parmi les fleurs, rois des cieux accompagnés de leurs enfants aux couleurs éclatantes ...
Dim 02 Mai 2004, 13:38 par douce_minette sur Les liaisons sulfureuses

Aaaaaah desproges...

Toujours selon desproges:
Citation:
Ce n’est pas parce que l’homme a soif d’amour
qu’il doit se jeter sur la première gourde

J’ai tellement soif que j’assecherais un lac grin . Je desirerais tant m’enivrer de cet amour qui quelque part m’attend.
Mais ne dit on pas aussi:
Citation:
Tout vient à point à qui attendre

Donc je resterais là, humble et discret dans mon coin en attendant la faveur d’un simple regard qui illumiera ma vie...
aime
Ven 23 Avril 2004, 11:48 par Loyd sur Citations

Des femmes comme on les aime...

Je les croise au bord d’un chemin, maquillées, bien sapées
Je m’arrête et discute, m’entretient de ce qui me tient
Je les regarde et souris, je m’attarde mais ne m’ennuie

Je les connais par cœur, ces femmes sans rancœur
Je les comprends comme si je pouvais être elle
Je rougis quand elles me donnent rendez-vous chez elles

On s’étend sur nos journées, elles me racontent qui elles ont tapiné
On se sert le thé, comme des grandes dames en pleine santé
On s’invite, on s’embrasse, on se prélasse

On se revoit, toujours d’un salut du bout des doigts
On se déporte dans les romans à l’eau de rose
Pour mieux se moquer de celles qui ne rêvent que de prose

Elles m’aiment bien, je le sais
On s’accepte, c’est ce qui est chouette
Je les adore, plus qui
On se complète bien plus que dans la tête

Elles sont filles de la nuit
Et moi, je goûte à la vie…
Elles sont filles de joies
Et toi, tu es folle de moi…
Ven 16 Avril 2004, 16:25 par Rose sur Un monde parfait

La réponse de Loyd

la marquise de sade a écrit:

" Quelle chose la plus incongrue vous a le plus séduit chez une femme/ un homme? "


Incongrue je n’en sais rien ahmoui mais il y a une chose clairement qui me seduit à m’en rendre un peu fou.
Les yeux, le regard, c’est beau, envoutant, intriguant...
Les mains, c’est enchanteur, révélateur, rêveur...
Je ne parle pas des paires si joliment évoquées par notre hôte...
Mais il y a une chose qui embrasse le tout (simple opinion personelle je le répète) et c’est la danse aime !!!
Je ne peux quitter du regard debile une demoiselle qui danser et en aliant ainsi tous les charmes précédemment cités, elle m’hypnothise. Un rythme qui vous met en transe, des mouvements sensuels, une joie que dis-je un plaisir charnel timide et suggestif.
Et, enfin, comble du bonheur, quand la charmante demoiselle jette son dévolu sur vous pour partager cette frénésie, il n’y a plus rien sur cette terre qui puisse exister sinon la complicité naissante...

Loyd qui en rêve tous les soirs
Dim 11 Avril 2004, 23:46 par Loyd sur La séduction

Toutes, et une seule

PetitPrince a écrit:
"le libertin, c’est celui qui les aime toutes, sans appartenir à aucune".


C’est celui qui les aime toutes..

Qui décele dans chaque femme sa beauté
Qui comprend ses attentes et ses désirs inavoués
Qui les aime pour ce qu’elles sont et non pour ce qu’on voudrait qu’elles soient dans la société
Qui prouve à chacune d’elles, qu’elle est la seule et l’unique par sa seule volonté
Qui n’a d’yeux que pour elle, l’espace d’un instant, l’espace d’un baiser volé
Qui l’a prend dans son entièreté, sans jamais rien lui reprocher
Qui la faire jouir, la faire crier
Qui la faire sourire, la faire pleurer
Qui la faire rêver, la consoler

C’est celui qui connait le mieux les femmes, parce qu’elles sont différentes, toutes...
Sam 10 Avril 2004, 01:58 par la marquise de sade sur Citations

Tout au fond

Petite citation bidon pour dépressif: triste
Tout au fond de mon coeur
je ne puis y voir
car il y fait si noir
et cela me fait tellement peur...

Plus sérieusement... hmpf
Pourquoi chercher un fond au coeur si celui ci est un gouffre dit sans limite.
Pourquoi chercher un fond au coeur si on peut dans l assurance de la joie remercier du fond du coeur.
Pourquoi chercher un fond au coeur si on que dans le fond on n est pas si mauvais.
Pourquoi chercher un fond au coeur si l on se le represente physiquement comme une grosse boule rouge qui se gonfle et se degongle.
Pourquoi chercher un fond au coeur si toucher le fond est nefaste.
Pourquoi chercher un fond au coeur si l on peut vivre à fond.
Pourquoi chercher un fond au coeur si la douce folie de la passion s empare de nous.
Pourquoi ne pas chercher à vivre à fond avec le coeur? coeur

Loyd... au fond de ses pensées
Jeu 08 Avril 2004, 13:57 par Loyd sur Citations

A la bourre !

Après des mois interminables de soirées amusantes, de faux-semblants en vrais courroux, de demi-mots chuchotés et de non-dits hurlés à la mort, le grand soir arrive. Il faut lui dire, ce qu’elle depuis mille ans, mais qu’aucune seconde n’a autorisé à exprimer ...

Voici en écho à "A l’aube", la version masculine d’une préparation à la soirée fatidique, celle ou tout se dit.

J’en peux plus, ça fait des mois que je passe du temps avec elle, que je l’appelle, que j’invente mille prétextes pour la voir, sans que ça puisse être pris pour de la drague. Et plus ça va, plus il est évident qu’un ’simple copain’ ne se permettrait pas de faire tout ce que j’ai fait. Bon sang, depuis le temps, elle doit comprendre non ...

"Il faut aller lui dire. J’ai perdu 10 kilos quand même. Allez, il faut lui dire !"

Ca c’était deux semaines avant, quand plein de répétitions, je vécu le grand flop devant ses yeux magnifiques, et que, au lieu de ’lui dire’, je discutais de tout et de rien, en me traitant intérieurement de moins que rien.

Rentré à la maison, affalé sur le lit avec des milliards de cernes noires et épaisses, à me demander pourquoi c’est si dur de dire à quelqu’un que ... enfin qu’on... ou plutot qu’il faudrait que... enfin non, c’est plutôt elle qui me ...

... rend fou,
... me fait maigrir,
... m’empêche de dormir
... que j’ai envie d’étreindre,
... maintenant, toujours, longtemps
... rhaaaaaa (étreinte tendre et sincère de l’oreiller)

Ben alors ! C’est si simple de le penser, de se le dire, alors qu’est ce qui ne va pas ? Pourtant, c’est évident, elle aussi elle la veut cette histoire. Bordel !

Finalement, l’idée saugrenue du grand soir cérémonial est abandonnée. Trop difficile. Le Grand Soir sera abandonné au profit, d’une succession de nuits blanches terribles, au terme desquelles il parait évident que le couple est déja formé, et qu’il n’attend pour être officialisé, qu’un seul baiser ...
Mar 30 Mars 2004, 19:27 par PetitPrince sur La première fois
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