Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur rose - Page 13 sur 13
Un bouquet de pensées pour ton anniversaire
Au détour d’un délire,
Au coin d’une musique,
Doucement nous avons fait connaissance.
Au milieu de la foule d’un salon,
Au milieu de la fenêtre d’un message privé,
Peu à peu nous nous sommes apprivoisés.
Par mails interposés,
Par coups de téléphone,
Lentement nous nous sommes confiés.
Par poèmes clairement avoués
Par sous-entendus anodins
Immanquablement, nous nous sommes attachés.
Un bouquet de roses pour tes idées moroses,
Un bouquet d’oeillets pour tes jours tristounets,
Un bouquet de coquelicots pour soulager tes sanglots
Un bouquet de bleuets pour quand tu restes muet
Un bouquet de jonquilles pour adoucir tes nuits
Un bouquet de lys parce que ce sont ceux de la marquise
Un bouquet de tulipes...noires pour celui dont les mots m’arrachent les tripes.
Un bouquet de pensées pour ne jamais s’oublier
La marquise... livreuse de fleurs :rose:
Au coin d’une musique,
Doucement nous avons fait connaissance.
Au milieu de la foule d’un salon,
Au milieu de la fenêtre d’un message privé,
Peu à peu nous nous sommes apprivoisés.
Par mails interposés,
Par coups de téléphone,
Lentement nous nous sommes confiés.
Par poèmes clairement avoués
Par sous-entendus anodins
Immanquablement, nous nous sommes attachés.
Un bouquet de roses pour tes idées moroses,
Un bouquet d’oeillets pour tes jours tristounets,
Un bouquet de coquelicots pour soulager tes sanglots
Un bouquet de bleuets pour quand tu restes muet
Un bouquet de jonquilles pour adoucir tes nuits
Un bouquet de lys parce que ce sont ceux de la marquise
Un bouquet de tulipes...noires pour celui dont les mots m’arrachent les tripes.
Un bouquet de pensées pour ne jamais s’oublier
La marquise... livreuse de fleurs :rose:
Dim 18 Avril 2004, 21:22 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
Des femmes comme on les aime...
Je les croise au bord d’un chemin, maquillées, bien sapées
Je m’arrête et discute, m’entretient de ce qui me tient
Je les regarde et souris, je m’attarde mais ne m’ennuie
Je les connais par cœur, ces femmes sans rancœur
Je les comprends comme si je pouvais être elle
Je rougis quand elles me donnent rendez-vous chez elles
On s’étend sur nos journées, elles me racontent qui elles ont tapiné
On se sert le thé, comme des grandes dames en pleine santé
On s’invite, on s’embrasse, on se prélasse
On se revoit, toujours d’un salut du bout des doigts
On se déporte dans les romans à l’eau de rose
Pour mieux se moquer de celles qui ne rêvent que de prose
Elles m’aiment bien, je le sais
On s’accepte, c’est ce qui est chouette
Je les adore, plus qui sait
On se complète bien plus que dans la tête
Elles sont filles de la nuit
Et moi, je goûte à la vie…
Elles sont filles de joies
Et toi, tu es folle de moi…
Je m’arrête et discute, m’entretient de ce qui me tient
Je les regarde et souris, je m’attarde mais ne m’ennuie
Je les connais par cœur, ces femmes sans rancœur
Je les comprends comme si je pouvais être elle
Je rougis quand elles me donnent rendez-vous chez elles
On s’étend sur nos journées, elles me racontent qui elles ont tapiné
On se sert le thé, comme des grandes dames en pleine santé
On s’invite, on s’embrasse, on se prélasse
On se revoit, toujours d’un salut du bout des doigts
On se déporte dans les romans à l’eau de rose
Pour mieux se moquer de celles qui ne rêvent que de prose
Elles m’aiment bien, je le sais
On s’accepte, c’est ce qui est chouette
Je les adore, plus qui sait
On se complète bien plus que dans la tête
Elles sont filles de la nuit
Et moi, je goûte à la vie…
Elles sont filles de joies
Et toi, tu es folle de moi…
Ven 16 Avril 2004, 16:25 par
Rose sur Un monde parfait
Elle
Il la contemple depuis longtemps, n’osant approcher,
Essaye d’attirer son regard, sans jamais y croire
Pourtant il la désire mais ne peut que la respirer.
Il voudrait la toucher mais ne peut rien en faire
Car elle est telle une rose noire,
Ne pouvant être prise sans manquer d’air.
Il souhaiterait lui ôter ses épines.
Ne sachant que faire des questions qui le turlupinent
Alors il la regarde, la respire.
Et puis… il se lance tel un héros
Qui court vers une bataille déjà perdue,
Sentant alors son âme se briser en morceaux,
Tel un coup de hache dans une chair bien charnue.
Pensant aussi son cœur alors fendu,
Tel un homme transpercé par une lance de cavalier,
Il revient à ses premiers débuts
Ne pouvant espérer qu’une chose…l’adorer.
Essaye d’attirer son regard, sans jamais y croire
Pourtant il la désire mais ne peut que la respirer.
Il voudrait la toucher mais ne peut rien en faire
Car elle est telle une rose noire,
Ne pouvant être prise sans manquer d’air.
Il souhaiterait lui ôter ses épines.
Ne sachant que faire des questions qui le turlupinent
Alors il la regarde, la respire.
Et puis… il se lance tel un héros
Qui court vers une bataille déjà perdue,
Sentant alors son âme se briser en morceaux,
Tel un coup de hache dans une chair bien charnue.
Pensant aussi son cœur alors fendu,
Tel un homme transpercé par une lance de cavalier,
Il revient à ses premiers débuts
Ne pouvant espérer qu’une chose…l’adorer.
Mer 07 Avril 2004, 23:55 par
Rose sur L'amour en vrac
Le pianiste
Le pianiste
Le profond fauteuil de velours pêche t’accueille, moelleux.
Tes mains reposent sur sa peau vieux rose, toucher voluptueux.
Innocent, tu lisses comme pubis le tissu scandaleux.
Ton geste agaçant me brûle. Mon sang, en flots impétueux,
Débouche le désir farouche tapis sous mes airs vertueux.
Je suis volcan, je suis fournaise, si tu ne me baises
Le bout des doigts,
L’Ecossaise, ne t’en déplaise, de son humeur mauvaise
De sa bouche de soie,
Baillonnera tout à son aise tes rêves de bécarre et de dièse.
Pianote-moi!
Bisous
Isabel
Le profond fauteuil de velours pêche t’accueille, moelleux.
Tes mains reposent sur sa peau vieux rose, toucher voluptueux.
Innocent, tu lisses comme pubis le tissu scandaleux.
Ton geste agaçant me brûle. Mon sang, en flots impétueux,
Débouche le désir farouche tapis sous mes airs vertueux.
Je suis volcan, je suis fournaise, si tu ne me baises
Le bout des doigts,
L’Ecossaise, ne t’en déplaise, de son humeur mauvaise
De sa bouche de soie,
Baillonnera tout à son aise tes rêves de bécarre et de dièse.
Pianote-moi!
Bisous
Isabel
Lun 01 Mars 2004, 11:13 par
Isabel sur L'amour en vrac
En retrait...
la marquise de sade a écrit: |
... La marquise.. s’il n’en reste qu’une, je serai celle-là ! |
sur ce point là, tu ne crois pas si bien dire,
je suis consciente de ce que valent les uns et les autres,
et mes préférences relationnelles en tous genres vont à la gente masculine.
A toutes ces citations qui peuvent être considérées machistes je m’accorde en grande partie, je ne suis pas dupe de l’image que peut laisser entrevoir la gente féminine.
Elle pourrait ETRE, mais elle ne se donne pas les moyens d’ETRE, autre que ce qu’elle laisse PARAITRE.
De plus, ce combat machisme contre féminisme et vice versa, ainsi mené me semble bien loin de ce que peut être la séduction par elle même, même si parfois dans la provocation l’on peut entrevoir la séduction...
A trop vouloir provoquer l’on peut s’y perdre.
A trop jouer le jeu de la provocation, on peut en oublier celui de la séduction.
Aussi, Dame Marquise et Damoiseaux, ce combat je vous laisse vous livrer,
il n’est pas mien, et en rien je n’aurai de plaisirs à le poursuivre.
Trop sage peut être suis-je...
de posséder une rose éclose, ne suis-je pas plus riche que d’avoir en main une cagnotte débordante des pétales d’une rose morte?
Jeu 26 Fév 2004, 07:03 par
Ri1kedesBêtises sur Citations
nous pouvons les aimer...
cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont LA PERFECTION....
d’ailleurs, dans leurs imperfections, ne sont ce pas les hommes qui en parlent le mieux ?
La sagesse de la femme est de reconnaître qu’elle ne pourrait pas se passer de l’homme,
celle propre à l’homme est de vouloir se persuader encore que la femme est son fardeau.
Rose qui perd pétale, garnit ma cagnotte...
d’ailleurs, dans leurs imperfections, ne sont ce pas les hommes qui en parlent le mieux ?
Francis BLANCHE a écrit: |
Plus je connais les hommes, plus j’aime les femmes.
|
Jean ROSTAND a écrit: |
On peut imaginer une humanité composée exclusivement de femmes ; on n’en saurait imaginer une qui ne comptât que des hommes.
|
Gandhi a écrit: |
Appeler les femmes "le sexe faible" est une diffamation ; c’est l’injustice de l’homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes.
|
La sagesse de la femme est de reconnaître qu’elle ne pourrait pas se passer de l’homme,
celle propre à l’homme est de vouloir se persuader encore que la femme est son fardeau.
Rose qui perd pétale, garnit ma cagnotte...
Mer 25 Fév 2004, 01:40 par
Ri1kedesBêtises sur Citations
pour rétablir l'égalité peut-être...
Jean de la Bruyère a écrit: |
Il arrive quelquefois qu’une femme cache à un homme toute la passion qu’elle sent pour lui, pendant que de son côté il feint pour elle toute celle qu’il ne sent pas.
|
Ne soyons pas dupes, l’un vaut-il mieux que l’autre?
Mais s’il le faut, pour le cas où ces Messieurs n’auraient pas la courtoisie de reconnaître qu’il en est effectivement ainsi, j’userai peut-être alors d’armes identiques...
Une pétale de rose dans ma cagnotte
Mar 24 Fév 2004, 18:51 par
Ri1kedesBêtises sur Citations
Re: le jeu de la vérité : question 4 ...
la marquise de sade a écrit: |
"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! ) |
Plusieurs éléments provoquent chez moi un élan de tendresse, comme beaucoup d’entre nous (et je parle principalement pour les femmes) deux enfants qui s’embrassent me font tendrement sourire , un "vieux" couple qui se promène encore main dans la main, m’évoque des pensées tendres , un ciel bariolé de mauve, rose et orangé en été me donne des envies de tendresse , mais plus que tout, ce qui provoque chez moi le désir d’être tendre, douce et attentive avec quelqu’un, ce sont ces personnes qui souffrent énormément, mais qui toujours, quoiqu’il arrive affiche un moral et une humeur joviale. Je ne les aime pas , parce qu’ils se cachent, non, je les aime parce qu’ils se battent et que toujours ils continuent de rêver... Et cet élan de tendresse que j’ai pour eux arrive à son apogée, quand au détour d’un regard ou d’une parole, ils s’ouvrent et vous laissent découvrir, à vous, à vous qu’ils estiment suffisamment forte et rassurante, ce monde qui chaque jour les engloutit...
Ce sont ces Humains là qui reçoivent toute ma tendresse...
La marquise ... rivière d’amour... et de tendresse !!
Jeu 12 Fév 2004, 14:13 par
la marquise de sade sur La séduction
J'irai au bout de ce rêve - Partie 2
Je me dirige alors vers une une lourde porte en bois précieux. Quelques ferronneries anciennes lui donnent l’aspect de l’entrée de ces hôtels particuliers que l’on découvre parfois au hasard de promenades insouciantes dans Paris. Tout ici dégage d’ailleurs une impression de luxe ordonné, chaud et parfumé… accueillant en somme. Pas ce luxe ostentatoire dont raffolent parfois les gens qui gagnent trop d’argent.
Dans le même mouvement je frappe et j’entre dans le bureau. Une femme d’environ 35 ans s’approche de moi et me tend la main :
-« Bonjour Monsieur L….., Sandrine Myriam, enchantée de vous rencontrer ! »
-« Tout le plaisir est pour moi, merci de m’accueillir dans vos bureaux »
La pièce est vaste et lumineuse. Le mobilier plutôt moderne et sobre. Une bibliothèque bourrée de livres égaye un pan de mur. Une toile colorée et géométrique apporte une petite touche de fantaisie à l’ensemble. Au sol, une épaisse moquette gris souris donne l’impression enivrante de marcher sur des nuages.
Après quelques échanges de politesse je suis invité à m’asseoir dans un fauteuil confortable. Elle s’installe en face de moi, de l’autre côté de son bureau, dans un fauteuil identique au mien. Je remarque ce détail car souvent les gens qui veulent se donner trop d’importance se permettent un fauteuil surdimensionné et luxueux, laissant à leurs invités de vulgaires chaises défraîchies.
Ainsi installé, je peux alors m’attarder sur son visage. Et si jusqu’à présent je considérais cette affaire comme une corvée, la beauté de ma future collaboratrice me fit comprendre que la lourdeur prévue du travail serait beaucoup plus agréable à supporter.
Des cheveux couleur charbon tombant sur ses épaules encadrent des yeux en amandes d’une noirceur tout aussi profonde. Ceci lui donne un air assez strict malgré une bouche gourmande et des fossettes rieuses.
L’importance de l’affaire en cours me fit vite oublier cette délicieuse impression, et nous commençâmes notre travail selon l’agenda pré-établi quelques semaines auparavant par téléphone.
Je devais tout d’abord lui présenter les aspects les plus techniques du dossier, pour lui faire découvrir les fondements de l’affaire et les rudiments d’un domaine qu’elle ne maîtrisait pas.
Un écran était prévu à cet effet dans un coin du bureau. Je pouvais y faire défiler la présentation que j’avais soigneusement préparé sur mon ordinateur portable. Je me levais pour détailler mes propos et insister sur les points importants. Elle était restée à son bureau, attentive, prenant même quelques notes sur un petit carnet. Avec sérieux et application, je poursuivais mon discours, bien décidé à démarrer cette affaire tambour battant. Seul le regard de mon unique spectatrice me perturbait. Ses yeux semblaient s’arrêter de temps à autre sur moi, ou devrais-je dire sur certaines parties de mon corps qu’elle examinait avec délectation. Je me disais que tout ça n’était que le fruit de mon imagination, ce qui provoqua chez moi un sourire intérieur. Je n’étais que plus détendu malgré l’importance du moment. J’allais même jusqu’à soupçonner Madame Myriam de noter sur son carnet des commentaires sur mes yeux ou mes fesses au lieu de se concentrer sur l’écran.
Ma présentation terminée, après qu’elle m’eut posé quelques questions sur un vocabulaire un peu obscur pour elle, nous échangeâmes alors les rôles. Je repris ma place alors qu’elle se leva pour se placer à gauche de l’écran et démarrer sa présentation.
Elle n’était pas très grande, 1m65 tout au plus, mais dégageait pourtant une classe et une assurance indéniable. Elle était vêtue d’un pantalon et d’un pull noir, ce qui avec ses cheveux lui donnait un côté très sombre. L’ensemble mettait néanmoins en valeur une étole de soie rose orangé, élégamment enroulée autour de son cou.
De mon côté, ne maîtrisant en rien le langage juridique j’essayais de me concentrer sur ses explications. Mais mon attention s’attardait surtout sur des détails beaucoup moins sérieux. Là, son pull légèrement serré qui laissait deviner une poitrine mesurée mais ferme. Ou encore ses mains, fines et sans sophistication, les ongles subtilement recouverts d’un vernis translucide.
Le moment passa très vite bien qu’ayant duré presque une heure. J’attendis qu’elle reprenne sa place sur son siège pour lui poser quelques questions. Elle me répondit clairement bien que paraissant un peu lasse. Cela faisait deux heures maintenant que nous avions commencé à travailler. Un léger silence suivit.
Dans le même mouvement je frappe et j’entre dans le bureau. Une femme d’environ 35 ans s’approche de moi et me tend la main :
-« Bonjour Monsieur L….., Sandrine Myriam, enchantée de vous rencontrer ! »
-« Tout le plaisir est pour moi, merci de m’accueillir dans vos bureaux »
La pièce est vaste et lumineuse. Le mobilier plutôt moderne et sobre. Une bibliothèque bourrée de livres égaye un pan de mur. Une toile colorée et géométrique apporte une petite touche de fantaisie à l’ensemble. Au sol, une épaisse moquette gris souris donne l’impression enivrante de marcher sur des nuages.
Après quelques échanges de politesse je suis invité à m’asseoir dans un fauteuil confortable. Elle s’installe en face de moi, de l’autre côté de son bureau, dans un fauteuil identique au mien. Je remarque ce détail car souvent les gens qui veulent se donner trop d’importance se permettent un fauteuil surdimensionné et luxueux, laissant à leurs invités de vulgaires chaises défraîchies.
Ainsi installé, je peux alors m’attarder sur son visage. Et si jusqu’à présent je considérais cette affaire comme une corvée, la beauté de ma future collaboratrice me fit comprendre que la lourdeur prévue du travail serait beaucoup plus agréable à supporter.
Des cheveux couleur charbon tombant sur ses épaules encadrent des yeux en amandes d’une noirceur tout aussi profonde. Ceci lui donne un air assez strict malgré une bouche gourmande et des fossettes rieuses.
L’importance de l’affaire en cours me fit vite oublier cette délicieuse impression, et nous commençâmes notre travail selon l’agenda pré-établi quelques semaines auparavant par téléphone.
Je devais tout d’abord lui présenter les aspects les plus techniques du dossier, pour lui faire découvrir les fondements de l’affaire et les rudiments d’un domaine qu’elle ne maîtrisait pas.
Un écran était prévu à cet effet dans un coin du bureau. Je pouvais y faire défiler la présentation que j’avais soigneusement préparé sur mon ordinateur portable. Je me levais pour détailler mes propos et insister sur les points importants. Elle était restée à son bureau, attentive, prenant même quelques notes sur un petit carnet. Avec sérieux et application, je poursuivais mon discours, bien décidé à démarrer cette affaire tambour battant. Seul le regard de mon unique spectatrice me perturbait. Ses yeux semblaient s’arrêter de temps à autre sur moi, ou devrais-je dire sur certaines parties de mon corps qu’elle examinait avec délectation. Je me disais que tout ça n’était que le fruit de mon imagination, ce qui provoqua chez moi un sourire intérieur. Je n’étais que plus détendu malgré l’importance du moment. J’allais même jusqu’à soupçonner Madame Myriam de noter sur son carnet des commentaires sur mes yeux ou mes fesses au lieu de se concentrer sur l’écran.
Ma présentation terminée, après qu’elle m’eut posé quelques questions sur un vocabulaire un peu obscur pour elle, nous échangeâmes alors les rôles. Je repris ma place alors qu’elle se leva pour se placer à gauche de l’écran et démarrer sa présentation.
Elle n’était pas très grande, 1m65 tout au plus, mais dégageait pourtant une classe et une assurance indéniable. Elle était vêtue d’un pantalon et d’un pull noir, ce qui avec ses cheveux lui donnait un côté très sombre. L’ensemble mettait néanmoins en valeur une étole de soie rose orangé, élégamment enroulée autour de son cou.
De mon côté, ne maîtrisant en rien le langage juridique j’essayais de me concentrer sur ses explications. Mais mon attention s’attardait surtout sur des détails beaucoup moins sérieux. Là, son pull légèrement serré qui laissait deviner une poitrine mesurée mais ferme. Ou encore ses mains, fines et sans sophistication, les ongles subtilement recouverts d’un vernis translucide.
Le moment passa très vite bien qu’ayant duré presque une heure. J’attendis qu’elle reprenne sa place sur son siège pour lui poser quelques questions. Elle me répondit clairement bien que paraissant un peu lasse. Cela faisait deux heures maintenant que nous avions commencé à travailler. Un léger silence suivit.
Mar 13 Jan 2004, 22:27 par
la_tulipe_noire sur Les liaisons sulfureuses
J'en demandais pas tant ...
Et bien.. là aussi c’est une première pour moi
Je ne m’attendais pas à être citée et décorée ainsi en place publique
C’est la première fois qu’on me fait autant d’honneur et c’est aussi la première fois qu’on me dit que je suis .... fleur bleue
Deux premières fois en un seul jour et au même endroit, c’est limite si je vais encore pouvoir passer la porte maintenant va ptête falloir agrandir l’entrée petite prince
Puis je te remercie pour ces si jolis mots en introduction ( hum.... ) qui m’ont beaucoup touchée... Si je suis si productive, c’est que je me sens très bien ici et que les sujets proposés me permettent d’entrer dans des délires et déboires littéraires que j’apprécie! Me reste plus qu’à trouver comment t’expliquer qu’on peut utiliser les dents, sans pour autant faire mal ....
La marquise .... décorée de la fleur bleue du mérite :rose:
Mar 18 Nov 2003, 19:43 par
la marquise de sade sur La première fois
une rose
Pour rester dans les fleurs et en réponse à la jolie citation sur les roses que tu as en signature dans les autres message, j’ai trouvé cette jolie phrase écrite par un illustre inconnu!
" Dans la vie j’aime deux choses, la rose et toi. La rose pour un jour et toi pour la vie. "
Toute femme rêverait , je pense, qu’on lui murmure ça au creux de l’oreille.
Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme-les en caresses. [Jacques Salomé]
" Dans la vie j’aime deux choses, la rose et toi. La rose pour un jour et toi pour la vie. "
Toute femme rêverait , je pense, qu’on lui murmure ça au creux de l’oreille.
Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme-les en caresses. [Jacques Salomé]
Une rose.
Une rose,
avec tantôt ces pétales,
tantot ses épines,
Une rose,
une seule, fraîche,
comme toi, nue aussi,
Une rose,
se promène,
sur ton corps offert.
Une rose,
pour commencer la nuit,
Une rose,
est tombée du lit.
avec tantôt ces pétales,
tantot ses épines,
Une rose,
une seule, fraîche,
comme toi, nue aussi,
Une rose,
se promène,
sur ton corps offert.
Une rose,
pour commencer la nuit,
Une rose,
est tombée du lit.
Mer 29 Oct 2003, 17:25 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Ecrire sur rose
Un bouquet de pensées pour ton anniversaire, Des femmes comme on les aime..., Elle, Le pianiste, En retrait..., nous pouvons les aimer..., pour rétablir l'égalité peut-être..., Re: le jeu de la vérité : question 4 ..., J'irai au bout de ce rêve - Partie 2, J'en demandais pas tant ..., une rose, Une rose.,Il y a 192 textes utilisant le mot rose. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
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- corps
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- envie
- femme
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- main
- mains
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